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Un visiteur
3,5
Publiée le 25 avril 2014
Sous ses faux airs de petit film inoffensif, "La Jalousie" traque en douceur le glissement imperceptible de sentiments fugaces et mouvants : un cinéma du transitoire - par opposition au figé et au péremptoire. Par ailleurs, je n'ai pas pour habitude de commenter sur ce site le jeu des acteurs, mais j'avoue avoir été particulièrement touché par le naturel de Louis Garrel, fils du réalisateur.
On ne pourra pas dire que Philippe Garrel n’a pas le sens de la famille puisqu’une fois encore il confie l’un des rôles principaux à son fils Louis et qu’on retrouve également sa fille Esther. Que dire de La jalousie sinon qu’il pourrait vite susciter chez vous un profond ennui ; on accompagne Louis Garrel et Anna Mouglalis dans leurs promenades dans les rues ou au parc cet puis c’est à peu près tout ce que j’ai pu retenir. Coté réalisation, c’est magnifiquement plat et même si le metteur en scène français est coutumier du fait, le noir & blanc qu’on nous sert à toutes les sauces ne trouve aucun intérêt dans cette histoire. Un cinéma d’auteur français auquel on est sensible … ou pas du tout.
C'est plat, c'est un Garrel et un des plus mauvais. Certains films retranscrivent bien des morceaux de vie avec leurs angoisses et leurs rêves, celui là retranscrit un morceau de vie d'un mort.
Voilà une bonne surprise. Je ne m'attendais pas à grand-chose, et "La Jalousie" s'avère être réussi. C'est un beau film, avec une bonne mise en scène, et surtout très bien filmé, Philippe Garrel nous offre de très belles scènes, souvent assez simple, mais pleine de vie. Des scènes de jalousie, d'amour, de chaleur humaine et tout simplement humaine. Le film est captivant, dès la première scène on n’en sort pas. Il nous offre aussi quelques moments de rire. Les personnages sont intéressants, et les situations sont bien faites, bien écrite. Le noir et blanc est un choix judicieux, il est sublime. La réussite du film tient aussi en son acteur principal, Louis Garrel, excellent tout comme sa fille dans le film et Anna Mouglalis (et sa voix grave qui bizarrement n'est pas du tout énervante). Un film simple, qui me donne envie de découvrir d'autres films de Philippe Garrel que je connais très peu, mais surtout un beau film.
quel film prétentieux !! Garrel adore filmer son fils, maintenant sa fille. Louis Garrel, tignasse en pagaille fait tout le temps la gueule. A part la petite fille, les personnages s'écoutent parler et sont tous antipathiques. On ne ressent aucune émotion à cette histoire de jalousie. bref c'est le bal des casses pieds ! à fuir
Un film en noir et blanc de Philippe Garrel. On s'interroge un peu... le problème, c'est qu'en sortant de la salle, on s'interroge encore plus: ce film, finalement, c'est quoi? Pas une comédie, évidemment, mais peut-on parler de drame? Difficile à dire, toute émotion étant absente... Reste, en fait, un grand vide, un immense vide... comme la scène finale, absolument nullissime: un écran noir...
Je me souviens du sketch des Inconnus qui, au début des années 90, parodiait le cinéma d'auteur (français ? suédois ?) en filmant en noir et blanc trois visages derrière une vitre battue par la pluie qui semblaient attendre un mystérieux personnage en prononçant des dialogues cryptiques.
C'est un peu à quoi ressemble "La Jalousie" de Garrel qui caricature l'idée qu'on se fait d'un film français. Le scénario tient sur un timbre-poste : un homme quitte une femme pour une autre qui le quittera.
Le film est tourné en noir et blanc. Le rôle principal est joué par Louis Garrel, le propre fils du réalisateur, plus romantique et torturé que jamais. Les intérieurs rappellent par leur banalité misérable les décors des premiers Truffaut. Seul sauve de l'ennui la classe féline de Anna Mouglalis.
Garrel a perdu de sa superbe, il ne sait plus parler d'amour, ni de mort, ni de jalousie. On s'ennuie, les visages sont beaux mais plus rien n'est exprimé.
La Jalousie, c'est comme le french cancan, la tour Eiffel, le Bordeaux: c'est un film du terroir français: une tranche de vie en noir et blanc, un jeu poussif --normal vu les dialogues--, une retenue toute bourgeoise. De fait, l'ennui est le vrai fil conducteur du film, et je crois qu'on peut désormais l'affirmer sans craindre le reproche de ne rien comprendre à l'avant-garde: la Jalousie est un film de la Vieille Vague. Évidemment les lourdingues des Cahiers du cinéma ont adoré. Je n'irais quand même pas jusqu'à dire qu'on n'a pas vu film plus nul. Il y a quand même un scénario qui se tient, et Louis Garrel n'est pas mauvais. Je ne sauverais pas Anna Mouglalis par contre.
Film nul sans aucun interêt. J'ai eu la "chance" de le voir en avant 1ère et je m'y suis ennuyé à mourir et pourtant j'aime les films qui sont lents s'ils sont bons. Là ce n'est pas le cas. C'est du "pseudo intellectuel" affligeant. Je soupçonne certaines critiques dithyrambiques d'être d'origines familiales ou amicales...
Un homme est amoureux de son fils. Alors il le filme, plutôt bien. Est-ce que cela suffit pour faire un chef d'oeuvre? non. Mais un film plaisant, sur l'ironie de la vie, oui. Le titre est injuste, les personnages sont jaloux avec beaucoup d'élégance, somme toute, très peu jaloux.
Je savais à quoi m’attendre en allant voir ce film mais je n’avais pas imaginé m’ennuyer à ce point ! Film fait uniquement de plans séquences d’une lenteur incroyable avec en plus trés peu de dialogues. C’est vraiment « chiant » ! Le fait qu’il soit en noir et blanc le rend encore plus pesant. Non vraiment, pour avoir déjà vu des films de Philippe Garrel, je savais que ça ne serait pas un film « joyeux » mais loin de moi l’idée de subir une lourdeur pareil et une histoire sans queue ni tête qui ne respire que la prétention et le pédantisme intellectuel qui nous obligerait presque à devoir lire Télérama !! Même les acteurs sont moins performants, moins mis en valeur. Bref film vraiment inintéressant et ENNUYANT !!
L'amour existe, merci Garrel, qui maitrise toujours mieux les langages de la passion et de la tendresse, qui nous rappelle aussi que l'amour n'a de place que là où les murs sont un peu décrépis, n'en déplaise aux architectes!
Comme on dit souvent : la jalousie est souvent une affaire de famille. Et le film LA JALOuSIE s'inspire d'une histoire vécue par le père de Philippe Garrel. Louis G, fils de Philippe (le cinéaste) joue le rôle du père de son père : en interprétant Maurice Garrel, son grand-père. Le scénario est d'une magnifique pudeur filmé et monté avec éclat dans un noir et blanc d'une très grande beauté. On "sent" les choses telles qu'elles ont été sans doute vécues dans le passé ou telles qu'elle auraient pu l'être encore aujourd'hui. Avec la scène du "bonnet" donnée par la nouvelle compagne de Louis G. à la petite fille et le jeu de séduction entre elles deux. Comment elles font pour se plaire : pour plaire au père, avant tout. Et la séquence dans le parc, où, complices, elles font les "intéressantes" chacune à leur façon et Louis, G. le père, les regarde mi-amusé-mi-en colère-mi charmé-mi perdu… Anna Mouillais est agaçante dans son apparence, la façon dont elle parle et ce qu'elle est ; tout simplement parce qu'elle incarne la compagne du père de Philippe G. et qu'en tant que fils il ne pouvait pas vraiment la montrer autrement. Je mets 5 étoiles à ce film : l'un des meilleurs films français sorts en 2013.