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    La Jalousie
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    62 critiques spectateurs

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    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2013
    Une photo magnifique et quelques moments de grâce illuminent ce film non dénué de charme, mais ces saynètes peinent à retranscrire la jalousie, et même l'amour ... L'on ne s'attache guère aux personnages, et donc ça manque d'émotion.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 décembre 2013
    On ne souffre plus vraiment dans La Jalousie, l'enfer a été laissé à Rome dans le film précédent (Un été brûlant). Toutes les crises sont jouées en sourdine, ce qui est signifié par cette scène où la petite fille demande à ses parents, qui se déchirent sous ses yeux, de parler moins fort. Ce qui est signifié encore par cette scène où Claudia demande à Louis de parler moins fort alors qu'il récite des vers de Racine en se rasant. Il faudrait maintenant que l'autre n'existe plus, qu'il ferme sa gueule pour toujours. Toute La Jalousie tend vers le silence de ce dernier plan où l'on voit Louis Garrel s'endormir seul, après son suicide raté. En voyant cette fin, j'ai repensé à la lettre que Catherine Deneuve adressait à son jeune amant, il y a quinze ans, dans Le Vent de la nuit: "Quand on s'est rencontré, et que tu t'es déclaré, je me suis dit: ce type-là est fou. J'y croyais pas. Qu'est-ce qu'il cherche? Et puis, je me suis rendu compte que j'en avais envie. Et je me suis dit: même si c'est pour ton pognon, ma pauvre fille, qu'est-ce que t'en as à foutre? Tu l'emporteras pas avec toi. Alors je me suis dit: Ok pour tout flamber. Je parle pas d'argent. Je parle de moi." La fin de cette lettre aurait pu servir de programme à La Jalousie, film où Garrel achève de tout faire flamber, dans le beau noir et blanc de Willy Kurant. La Jalousie est un suicide réussi.
    nathaliewell
    nathaliewell

    21 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 décembre 2013
    Je savais à quoi m’attendre en allant voir ce film mais je n’avais pas imaginé m’ennuyer à ce point !
    Film fait uniquement de plans séquences d’une lenteur incroyable avec en plus trés peu de dialogues.
    C’est vraiment « chiant » !
    Le fait qu’il soit en noir et blanc le rend encore plus pesant. Non vraiment, pour avoir déjà vu des films de Philippe Garrel, je savais que ça ne serait pas un film « joyeux » mais loin de moi l’idée de subir une lourdeur pareil et une histoire sans queue ni tête qui ne respire que la prétention et le pédantisme intellectuel qui nous obligerait presque à devoir lire Télérama !!
    Même les acteurs sont moins performants, moins mis en valeur.
    Bref film vraiment inintéressant et ENNUYANT !!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Garrel a perdu de sa superbe, il ne sait plus parler d'amour, ni de mort, ni de jalousie. On s'ennuie, les visages sont beaux mais plus rien n'est exprimé.
    Antoine AsieAfrique
    Antoine AsieAfrique

    25 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2013
    Pour Anna Mouglalis, captivante, pour l'atmosphère élégante dû à la très belle photographie, la beauté des scènes intimistes et naturalistes avec l'enfant, la musique touchante.
    Robert L.
    Robert L.

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2013
    Philippe Garrel attise toujours autant de critiques que de louanges et ses films prêtent assurément aux malentendus. Pourtant, difficile d'y voir de l'arrogance, surtout dans ce film-ci qui se veut intimiste et d'une grande modestie de ton. Le film narre simplement un moment de vie : Louis (Louis Garrel dans le film) qui est acteur, quitte sa femme, pour rejoindre Clothilde (Anna Mougladis), elle-même actrice. On verra quelques instants de complicité du couple avec Charlotte, la petite fille que Louis a eue avec son ancienne compagne mais aussi l'imperceptible crise qui mine peu à peu le couple. Ce sera d'abord Claudia qui craindra que Louis la quitte et Louis sentira à son tour que Claudia lui échappe. Le film montre plus qu'il ne dit, et il faut se prêter à cette mise en scène, ténue et contemplative, qui ne joue que sur des fragments d'ordinaire. C'est certainement "esthétisant" mais pas forcément poseur ou prétentieux, et contrairement à ce que le titre semble laisser entendre, il ne faut pas y aller pour voir une grande histoire passionnelle. La Jalousie du film, c'est principalement ou plutôt ce sont les petites jalousies ordinaires, ce désir de ce qu'à l'autre et que l'on a pas, ces petits riens qui peuvent lentement éroder une famille ou un couple. Une fois levés ces malentendus, on peut, en spectateur averti, apprécier le film pour ses qualités et sa délicatesse... Au demeurant, même avec cet arrière-fond dramatique, le ton de ce film reste assez léger et optimiste, comme une petite comédie (celle de la vie) bien moins grave qu'elle ne paraît.
    Christophe L
    Christophe L

    8 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2013
    Ce drame, qui ressemble plus à un court/moyen long métrage, n'est pas du tout un film sur la jalousie mais plutôt sur la rupture. Très vite, le réalisateur nous emmène dans son univers, suscite la curiosité mais nous perd aussi un peu en route par manque d'intérêt. Les plans sont bien cadrés, le noir et blanc essentiel. Dommage que le scénario ne soit pas plus étoffé, plus fou. Le personnage d'Anna Mouglalis complètement désinvolte offre toutefois quelques scènes jubilatoires...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Sous ses faux airs de petit film inoffensif, "La Jalousie" traque en douceur le glissement imperceptible de sentiments fugaces et mouvants : un cinéma du transitoire - par opposition au figé et au péremptoire. Par ailleurs, je n'ai pas pour habitude de commenter sur ce site le jeu des acteurs, mais j'avoue avoir été particulièrement touché par le naturel de Louis Garrel, fils du réalisateur.
    No Quarter
    No Quarter

    4 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 septembre 2024
    Très ennuyeux. Une enfilade de saynètes de théâtre avec des dialogues qui n'éclairent pas toujours le sens du récit. Un Louis Garrel qui excelle dans son style habituel : ennuyeux, terne, sans aucun charisme, aucune aspérité.. Le noir et blanc pour faire intello et plaire aux bobos parisiens. Une musique de JL Aubert ("ouvre ton coeur) digne d'un fond musical pour crèche ou Ehpad. Quelle purge!
    Cart2on
    Cart2on

    4 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    La Jalousie, c'est comme le french cancan, la tour Eiffel, le Bordeaux: c'est un film du terroir français: une tranche de vie en noir et blanc, un jeu poussif --normal vu les dialogues--, une retenue toute bourgeoise. De fait, l'ennui est le vrai fil conducteur du film, et je crois qu'on peut désormais l'affirmer sans craindre le reproche de ne rien comprendre à l'avant-garde: la Jalousie est un film de la Vieille Vague. Évidemment les lourdingues des Cahiers du cinéma ont adoré.
    Je n'irais quand même pas jusqu'à dire qu'on n'a pas vu film plus nul. Il y a quand même un scénario qui se tient, et Louis Garrel n'est pas mauvais. Je ne sauverais pas Anna Mouglalis par contre.
    louis-marie92
    louis-marie92

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 décembre 2013
    Voilà le type même du film sans l'ombre d'une surprise. Une maîtrise technique toujours parfaite, avec un noir et blanc superbe de finesse, de subtilité, des images de toute beauté. Pour le scénario quadricéphale, une déception totale. Encore une fois, pas l'ombre d'une surprise, une histoire telle que l'on en a vues 100 fois. La belle technique ne suffit pas à la rendre attrayante. Louis Garrel et sa tignasse de jeune beau branché ne surprend plus et cet histoires de couple assez banale ne touchent pas. L'esthétisme ne suffit pas. Il y a tellement mieux sur la toile actuellement. Économisez votre argent.
    montag M.
    montag M.

    2 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2015
    Le noir et blanc version Philippe Garrel est un véritable plaisir des yeux. Chaque scène, chaque plan, sont magnifiquement filmés pour nous emmener loin dans les arcanes de l'esthétisme cinématographique. Les images sont à elle seules une oeuvre d'art. Une succession de scènes se déroulent sans forcément de logique, ni de début, ni de fin, et alors ? Les personnages sont tellement vivants qu'on en oublie qu'ils jouent un rôle. N'est-ce pas là que se situe le véritable cinéma, dans celui de la vraie vie, des arrivées et des départs constants, d'êtres qui vont et viennent, comme ils le peuvent, au travers de ces contrastes monochromes diaboliquement beaux, à tel point qu'on a envie de prendre des photos à chaque plan.
    Apanage
    Apanage

    2 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2018
    L’essentiel de l’histoire porte sur le couple formé par Louis (Louis Garrel) et Claudia (Anna Mouglalis). Comme le titre l’indique, la jalousie affective est le thème central du film, et pas seulement celle de ce couple,
    Je pense que c’est un bon film, mais j’ai quelques réserves qui m’empêchent de parler de chef d’œuvre.
    Cet œuvre s’efforce de suivre l’adage : « il ne faut pas dire, il faut montrer». Les plans silencieux et les mises en situation sont établis pour apporter du sens.
    Nous ne sommes pas ennuyés par les dialogues, dans l’ensemble les répliques sont concises et progressent rapidement vers l’essentiel. Contrairement à d’autres œuvres, celle-ci ne nous délivre pas des discours pompeux pour justifier les décisions ou revirement. Tout au plus, certaines clés de compréhension psychologique sont fournies par des personnages secondaires en quelques phrases.
    La sobriété des dialogues et de la subtilité de la réalisation donnent une touche de réalisme à l’ensemble. J’ai eu l’impression de suivre la vie courante des individus concernés. Ce qui, en somme, est plutôt cohérent avec le rythme calme du film.
    La musique qui oscille entre le guilleret et le mélancolique est adaptée au propos du film qu’elle accompagne discrètement (j’ai été surpris d’apprendre que spoiler: Jean Louis Aubert
    était le compositeur).

    Le jeu d’acteur du casting est juste. Si les personnages m’ont intéressés, nous ne sommes pas invités à être complaisant à leur égard.

    L’acteur Louis Garrel joue son personnage homonyme avec intensité et conviction.
    A plusieurs reprises, on nous montre de long plan sur Louis après qu’une discussion l’ai placé en état de mélancolie ou de souffrance. Il est louable de concevoir des scènes qui montrent l’émotion plutôt que de faire dire au personnage ce qui l’affecte. Cependant, ce qui me paraît problématique, c’est que l’on ne saisisse pas instantanément (ou complètement) le ressenti de Louis quand une discussion le met mal à l’aise. En conséquence, l’auteur a besoin de le montrer esseulé pour insister longuement sur son mal-être.

    Anna Mouglalis joue Claudia avec subtilité mais parfois, on entend mal ce qu’elle dit. A sa décharge le film a été tourné en prises uniques, les scènes n’étaient pas répétées. C’est dommage car elle a une voix apaisante et suave. Il aurait fallu retravailler et égaliser les niveaux de son pour la rapprocher du volume sonore de son interlocuteur. Au contraire, je suppose que le réalisateur a volontairement gardé les prises de son brut pour conserver un caractère improvisé et naturaliste.

    Olga Milshtein joue Charlotte, la fille de Louis, dans une poignée de scènes très touchantes. On est facilement attendris par ses scènes. C’est le personnage pour lequel j’ai ressenti le plus d’empathie. A mon sens, cela ne doit rien au hasard, puisque spoiler: le réalisateur s’est inspiré de son vécu quand il a écrit le scénario, or, durant son enfance, il était dans la même situation familiale que Charlotte. D’ailleurs, le début du film se place du point de vue de la petite. On peut comprendre alors, pourquoi le réalisateur nous donne une perception sans concession des adultes
    .

    En général, on sent les protagonistes impliqués. En particulier, le couple de Louis et Claudia.
    Cet opus diffère des romances habituelles, idéalisées voire futiles. Ici, on met en relief la dépendance affective des protagonistes. Sentimentalement, les personnages naviguent à vue, il n’y a pas d’interrogation philosophico-existentielle superflue. Les protagonistes subissent les vicissitudes des sentiments, ils évoluent et nous les voyons en prendre acte. Il n’y a pas, céans, plus d’emphase que de grandiloquence. Ce long-métrage d’une heure se déroule dans la simplicité. L’étiquette « élitiste » régulièrement apposée sur cette œuvre tient principalement à son esthétique et ses parti-pris artistiques : la colorimétrie en noir et blanc, le rythme tranquille, les plans séquences (ou simplement plans longs), la localisation dans un ancien Paris et le tournage improvisé en une seule prise pour chaque plan. Le style de l'auteur s'inspirerait du courant de la Nouvelle Vague. Aussi, le réalisateur éprouve un goût assumé pour le cinéma muet qui le conduit à peaufiner l’expression non-verbale. Par contre, sur le fond, le contenu n’est pas très sophistiqué, il s’agit avant tout d’un regard sur une expérience de vie. Sauf erreur de ma part, le but n’est pas de développer un propos intellectualisant. Au final, cette production est accessible mais puise son style dans un cinéma "à l'ancienne".
    Fluodream
    Fluodream

    8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 janvier 2014
    Film nul sans aucun interêt. J'ai eu la "chance" de le voir en avant 1ère et je m'y suis ennuyé à mourir et pourtant j'aime les films qui sont lents s'ils sont bons. Là ce n'est pas le cas. C'est du "pseudo intellectuel" affligeant. Je soupçonne certaines critiques dithyrambiques d'être d'origines familiales ou amicales...
    spring53728
    spring53728

    24 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2015
    Philippe Garrel sait prendre et raconter les moments de vie les plus anodins et simples. On pourrait penser qu'il n'y a pas d'histoire, on attend une fin mais y'en a-t-il une ?
    Minimaliste au possible, sans artifice, il nous livre ces moments auxquels on ne prête pas attention, qui sont peut-être au final, les plus forts à l'inverse des grandes scènes bourrées d'actions, pour nous capter toujours plus et qu'on se souvienne d'elles.
    Ces moments de vie qui sont bien, UNE histoire.
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