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zoupeurman
13 abonnés
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0,5
Publiée le 10 mars 2014
C'est plat, c'est un Garrel et un des plus mauvais. Certains films retranscrivent bien des morceaux de vie avec leurs angoisses et leurs rêves, celui là retranscrit un morceau de vie d'un mort.
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2,0
Publiée le 12 octobre 2023
Chronique d'une passion en train de passer! Philippe Garrel pose les jalons d'un hommage très personnel à son propre père en faisant tourner son fils Louis et sa fille Esther, avec au centre Anna Mouglalis et cette voix si atypique! L'intrigue, peu passionnante, se borne à la sèduction, au sentiment de culpabilitè et au dèsespoir amoureux! Des thèmes que connait bien le cinèaste! On pourra trouver sans enjeu ce drame qui se clôt de façon inattendue, mais rabattant pour le coup les cartes de tout ce qui a prècèdè! A savoir la part d'ombre du personnage de Mouglalis qui ne demande qu'à être explorèe! Encore faut-il pouvoir y accèder! Musique de Jean-Louis Aubert...
Après le consternant Un été brûlant, Philippe Garrel qui renoue avec le noir et blanc qui lui va si bien signe un nouveau film plus conforme à son univers : de beaux jeunes gens, un milieu intellectuel (le théâtre) et l'exploration d'un sentiment (la jalousie) comme poison qui irrigue puis tue l'amour. Tout n'est pas réussi, loin s'en faut : des moments trop longs (malgré la brièveté de l'ensemble), le jeu pas possible d'Anna Mouglalis. Mais le film réservé néanmoins des moments de grâce : une promenade dans un parc, une séance de cinéma. Alors qu'elle consume les adultes, la jalousie ne semble pas concerner Charlotte, la petite fille, élément pivot sur lequel s'agrège l'amour des grands. Où on voit aussi que deux conceptions différentes, sinon opposées, de l'amour amènent obligatoirement à l'échec. La peur d'être quitté paralyse le sentiment et l'empêche ainsi de s'épanouir, épuisé par le manque de confiance et par le désir de possession. Acteur ténébreux qui réussit l'alliage de la légèreté (qui confine parfois au foutage de gueule) et de la gravité élégante, Louis Garrel demeure le modèle idéal des préoccupations de son père.
Un film en noir et blanc qui raconte un instant de vie celui de Louis et sa relation avec les femmes. J'ai trouvé le film assez lent et ennuyeux, le scénario est vide, il ne raconte rien, il n'y a aucune émotion qui se dégage, l'ambiance est froide à l'image de la photographie en noir et blanc, les acteurs font le strict minimum et ne dégagent rien. Filmer un instant de vie peut-être intéressant, mais dans ce cas précis ça ne l'est pas, j'ai plus de chance de me divertir en regardant par ma fenêtre.
N'étant pas fin connaisseur du cinéma de Philippe Garrel, c'est avec une grande curiosité et une légère appréhension que je suis aller voir son dernier film, encensé par les critiques et plutôt descendu par les spectateurs (au vu des notes catastrophiques sur Allociné).
Au final, il y a bien dans le film de quoi s'enthousiasmer au plus haut point ... et de quoi s'énerver aussi.
Dans la première catégorie, citons la performance époustouflante d'Anna Mouglalis, à la voix plus grave que jamais, très... la suite ici :
"La jalousie te crèvera le cœur / Tu attends, tu guettes, tu épies, tu pleures" chantaient les Rita Mitsouko en 1984. Philippe Garrel sonde les méandres de ce sentiment si répandu et qui fait, semble-t-il, autant souffrir le jaloux que son partenaire. Dans une très belle scène au début du film, Louis (Garrel, impeccable) quitte Clotilde. La conversation est en off, les pleurs aussi, leur fille Charlotte ne dort pas, elle est le témoin involontaire de cette rupture. La première partie s'intitule "J'ai gardé les anges", comme si cette rupture ne faisait, finalement, mourir personne, contrairement à nos promesses. La seconde s'appelle "Le feu aux poudres", quand rien ne va plus.
LE SENS DE L'AMOUR. La famille Garrel pour une histoire de famille très réaliste et convaincante. Les baisers de secours et la voix d'Anna Mouglalis.. Ce qui nous naît, ce qui nous meurt.
1h17 c’est rapide pour un long métrage mais long lorsque un ennui doublé de déjà vu te guette. Philippe Garrel convoque la famille (acteurs et inspiration scénaristique) pour un film encensé par Les Cahiers du Cinéma. Ces derniers ont dû rester bloqués en ’68. Le cinéma a évolué depuis la Nouvelle Vague et ce film n’est autre chose qu’un énième opus de ce courant. Bon le Noir&Blanc hyper léché est bien le seul bon côté dans cette démarche et colle bien à l’ambiance mélancolique du propos. Mais on ne parvient pas à se lier aux personnages issus d’un univers bobo très parisien. Au-delà d’un côté très désuet de ce cinéma, Garrel en supprimant internet, smartphone et toute technologie de son film donne bien l’impression, au-delà de choix artistique, d’être resté scotché dans les 60’s. Reconnaissons malgré tout quelques trop rares moments de grâce générés par la manière dont Garrel fait du cinéma : la scène de la sucette par exemple. Une seule prise avec juste des directions de jeu et comme seule préparation des répétitions fréquentes avec les comédiens bien amont du tournage : la méthode Garrel en résumé. Du cinéma bourgeois, poseur et très ampoulé… Pffffff !!!! Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
J’avais déjà vu quelques films de Philippe Garrel et honnêtement, “La Jalousie” m’a semblé un des plus abordables. Contrairement aux autres, je ne l’ai pas trouvé ennuyeux, au contraire. Comme dans ses autres films, les images sont assez belles avec ce côté noir et blanc (que je trouve d’habitude trop triste dans autres films). Je ne sais pas si je l’explique par les dialogues, l'enchaînement des scènes qui m’ont semblé relativement courtes, par le jeu des acteurs ou par le sujet qui m’a intéressé, mais j’ai assez bien accroché, je ne me suis pas ennuyée. On suit un couple (Louis Garrel / Anna Mouglalis) qui s’aime mais qui ont peur l’un et l’autre, chacun leur tour, de se perdre. Malheureusement, la fin m’a déçue car on ne comprend pas bien les comportements des personnages, le film se termine subitement, sans plus d’explications.
Je suis seul, l'ai-je mérité ? Peut-être. De grâce, quand on est trop lourd et qu'on s'en aperçois, c'est un sentiment d'auto-répugance. Philippe Garrel et moi n'avons assurément pas la même définition de jalousie. J'ai vu deux êtres déjà condamnés à la séparation. Car si le fait d'être volage n'arrange rien, il faut peut-être être dupe pour ne pas voir ce couple se délitérer. Soit c'est un amour aveugle merveilleusement filmé, soit c'est un effet raté. J'en sais rien. Mais après 1h17, le film semble déjà trop long. Interprétation généralissime de la jeune fille.
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 17 octobre 2021
Je peux comprendre qu'un spectateur ait une réaction mitigée au sujet de ce film mais moi je ne l'aime pas et je ne sais pas vraiment pourquoi. Les images en noir et blanc aurait pu être agréable et inhabituelle de nos jours mais elles ne le sont pas. Les acteurs principaux sont intéressants la plupart de ceux qui sont acteurs en tous cas. Le film a un petit côté Godard Nouvelle Vague mais il est très discret et vous pouvez l'ignorer si vous le souhaitez. J'ai trouvé que l'histoire était présentée de manière trop épisodique mais je pense que les personnages eux-mêmes ne sont pas vraiment passionnants non plus. Nous en savons très peu sur ces personnes nous comprenons peu leurs motivations et ils ne parviennent jamais à sortir de l'écran. Et nous obtenons donc c'est ce que vous voyons de jeunes citadins à Paris qui essayent de se débrouiller bien sauf quand ils ne le font pas...
Je me souviens du sketch des Inconnus qui, au début des années 90, parodiait le cinéma d'auteur (français ? suédois ?) en filmant en noir et blanc trois visages derrière une vitre battue par la pluie qui semblaient attendre un mystérieux personnage en prononçant des dialogues cryptiques.
C'est un peu à quoi ressemble "La Jalousie" de Garrel qui caricature l'idée qu'on se fait d'un film français. Le scénario tient sur un timbre-poste : un homme quitte une femme pour une autre qui le quittera.
Le film est tourné en noir et blanc. Le rôle principal est joué par Louis Garrel, le propre fils du réalisateur, plus romantique et torturé que jamais. Les intérieurs rappellent par leur banalité misérable les décors des premiers Truffaut. Seul sauve de l'ennui la classe féline de Anna Mouglalis.
Un petit film très "nouvelle vague" de Philippe Garrel où il aborde sous toutes ces facettes, les différentes formes de jalousie avec une grande subtilité. L'ensemble est joué de façon très naturelle avec une mention spéciale pour la jeune fille de Louis Garrel. Le tout nimbé d'un très beau noir et blanc.