Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ykarpathakis157
4 561 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 8 juillet 2020
L'histoire se déroule en 1992 peu après la chute du communisme en Roumanie et s'ouvre étonnamment avec des scènes télévisées de Michael Jackson lors d'une visite éclair en Roumanie. Ignorant complètement que Michael avait effectivement inclus la Roumanie dans l'une de ses tournées européennes, j'ai pensé pendant une minute que cela pourrait être un faux Michael joué par un acteur avec toutes les bandes de cheveux pendantes couvrant à moitié son visage, mais non c'était une véritable archive image utilisée pour préparer le terrain pour la comédie bizarre qui s'ensuit. Ce que j'aime personnellement dans ce film c'est qu'il est non seulement réaliste et drôle mais aussi plein d'espoir. Cela représente vraiment le début des années 90 lorsque ou il y avait une transition (une transition qui semble ne jamais se terminer en Roumanie). Ils pointent vers une usine à Campulung mais toute une industrie a été sabotée ce peut donc cela peu être n'importe quelle usine en Roumanie qui n'a pas survécu à la transition. Il s'agit d'une comédie satyrique étonnamment bonne sur certaines tristes réalités de la Roumanie post-communiste : les anciennes installations économiques doucement sabotées, les familles négligées, le manque de respect pour les gens, les illusions d'un enrichissement rapide, d'investisseurs bienveillants et de quitter le pays par mariage pour un Eldorado occidental. Tout cela est très bien construit, les acteurs sont naturels, l'intrigue et les situations sont au bord d'un ridicule absurde et impliquant ce sentiment de destin imminent qui est si familier à l'ère des escrocs. Une mention spéciale pour Andi Vasluianu un très bon acteur et bien sûr pour Dorel Visan. Tout dans ce film a cette sensation de réalité qui le rend drôle et triste à la fois. Bravo très bien joué, Tudor Giurgiu...
Voilà un cinéma qui a des choses à dire et qui les dit bien. La corruption, les mensonges, la vie professionnelle, affective, sexuelle, tout y est, une humanité qui n'est pas de convention. On aimerait retrouver cette fraîcheur dans la désillusion et dans le désenchantement du côté du cinéma français (parisien?) actuel - mais aussi du côté de Hollywood et d'autres ex-grands cinémas (Italie...). Merci, les Roumains! La vie chez vous n'est pas facile, mais vous avez un bien beau et bon cinéma.
Comédie douce-amère sur fond de mutation économique. Le film est cocasse, et alterne entre comédie italienne et serbe (Emir Kusturica). C'est plutôt bien fait, sans prétention, mais on passe un bon moment. Le filme réserve quelques beaux moments d'émotion. J'ai bien aimé les apparitions des acteurs français Jean Francois et Robinson Stévenin.
Une petite usine roumaine en 1992. Rachetée par des français qui ont l'intention de la démanteler. Le film de Giorgiu traite le sujet comme une comédie à l'italienne. Proche de la farce. Ce n'est pas toujours très subtil et même parfois grossier. En particulier dans le jeu de Jean-François et Robinson Stévenin, caricaturaux au possible. Cependant, la situation décrite par Des escargots et des hommes reflète la transition qui a dû s'opérer en Europe centrale, dans des pays qui ont découverts les "joies" du capitalisme après des années de gouvernance communiste. Pour une fois que le cinéma roumain délaisse le drame pour la comédie pure, on ne fera (pas trop) la petite bouche.
Vu au cinemed, un petit film roumain sans prétention, plutôt drôle (et un peu dramatique) vu la situation sur laquelle l'histoire se repose (export de quelque-chose..). Les acteurs sont bons et on passe un moment sympa malgré quelques longueurs.
J'ai trouvé intéressant de voir un film roumain et ça nous change du spectacle de nos feux rouges. Des acteurs que j'ai trouvé très bons pour une ou même des histoires graves, qui nous font découvrir au fil du film que c'est assez bien pensé malgré des longueurs dans des histoires entre la Manuela et le jeune français.