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    Belladonna
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    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2016
    Après des décennies d'absence sur les écrans et en vidéo, "Belladonna" débarque en France pour une ressortie salle en version restaurée 4K ! Quoi de mieux pour découvrir ce film d'animation réalisé par Eiichi Yamamoto en 1973 et pour mieux appréhender l'OFNI dément qu'il est ? Dément, le terme est bien choisi. Avec "Belladonna", Yamamoto s'inspire d'un essai de Jules Michelet pour raconter l'histoire d'un "amour pur et pornographique" comme il le dit lui-même. Soit l'histoire de Jeanne, une paysanne amoureuse de Jean, son mari mais qui se fait violer par le seigneur de son village et tous ses sbires. Décidée à se venger, Jeanne fait un pacte avec le Diable et devient une sorcière, plus puissante et plus influente que la femme de son seigneur. Dès le début, "Belladonna" s'impose par son animation caractéristique. Une animation limitée par le budget du film mais qui le transforme en une œuvre hypnotique où ce qui n'est pas figé dans les illustrations du peintre Kuni Fukai prend vie avec des allures psychédéliques où le sexe sert d'élément d'émancipation à la condition de la femme. Jeanne, faisant l'expérience du sexe avec le Diable en personne (petit être phallique qui se glisse dans sa robe dès leur première rencontre) va apprendre qu'elle peut être beaucoup plus qu'une simple paysanne et va former, avec son corps à moitié nu la plupart du temps, une contestation à l'ordre établi. Œuvre féministe malgré elle (Yamamoto nie avoir fait le film pour affirmer un certain féminisme mais ne renie pas l'interprétation qu'on peut en faire à ce niveau-là), "Belladonna" viendra titiller tous nos sens à travers son animation riche et colorée, sensuelle et figée, psychédélique et pop. Déroutant à chaque nouvelle scène, érotique à souhait et puissant dans son évocation de la puissance de la femme qui s'émancipe, voilà bien un film qu'il serait dommage de ne pas découvrir et qui implique une seconde vision, ne serait-ce que pour en saisir toute la poésie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2012
    De son nom complet, "La Belladone de la Tristesse" fait parti de la trilogie "Animerama", triptyque de films pour adultes composés des "Mille et une nuits", "Cléopatre" et donc cette "Belladone de la Tristesse", tous produits par le papa d'Astroboy, Ozamu Tezuka. Ce film, très peu exporté en dehors du Japon, est tiré de la nouvelle de Jules Michelet "La Sorcière". Expérimental et poétique, ce film raconte la rude vie d'un couple de paysans, Jean et Jeanne, en proie au seigneur local. Après s'être faite violée par ce dernier, Jeanne désespère vis à vis des réactions de son mari. Elle finira par passer un accord avec le Diable pour les sauver tout d'eux du mal qui gît au dessus de leur têtes, comme une épée de Damoclès.
    Rares sont les films qui proposent une telle ambiance. A la fois poétique et malsain, "La Belladone de la Tristesse" se veut un reflet des injustices ayant véhiculés durant le Moyen-Âge, de l'abus de pouvoir, mais aussi du caractère vis à vis de la sorcellerie. Les dessins frôlent la perfection en utilisant une technique rare pour un film d'animation: les regards sont souvent figés, les personnages important relevant d'un réalisme rare tandis que les villageois sont représentés de façon plutôt grossière. Les paysages quant à eux renvoient à de nombreuses peintures de l'Art nouveau.
    Méconnu, "La Belladone de la Tristesse" est un chef d'oeuvre sublime, emprunt de mélancolie, de noirceur et de poésie, un film rare et original.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2016
    Je finis donc la trilogie Animerama par Belladonna et je pense que c'est sans doute le meilleur film des trucs, plus sensuel, plus beau, plus sombre, plus érotique, mais je me suis un peu emmerdé parce que je ne suis pas rentré dans le film (et ceci outre le fait que parfois il faut détourner les yeux de l'écran sous peine de crise d’épilepsie).

    Alors le fait que je n'ai pas les sous-titres dès le début du film a peut-être pu jouer, mais je pense que c'est surtout parce que c'est un beau bordel, mais un bordel magnifique... Et si j'étais à chaque fois envoûté par la musique, l'animation (toute simple) et le mélange des techniques de dessin, je ne suis jamais rentré dans cette histoire...

    Et pourtant il y a tout ce que j'aime, du sexe, des démons, du sang, des bûchers, des crucifixions... Donc quelque part je m'en veux de ne pas avoir plus aimé que ça, ça sera sans doute à revoir dans de meilleures conditions dans quelques (dizaines d') années. Mais il reste vraiment une emprunte réellement marquante du film, c'est quelque chose de vraiment sensoriel et sensuel qui se développe, même si parfois c'est très violent.

    J'aime cette manière de symboliser les choses, notamment un viol au début du film (si j'ai bien suivi), où l'on voit carrément le corps ce déchirer au rythme des coups de verge.

    Bref, je suis partagé, alors que j'aurai dû adorer, c'était un film pour moi et j'ai cette sensation étrange d'un rendez-vous manqué.
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juillet 2016
    Injustement méconnu, "Belladonna" est une perle de l'animation japonaise. Cette véritable oeuvre d'art combine psychédélisme, occultisme et érotisme dans un Tout nimbé de poésie.
    Imprégné des mouvements hippies et libertaires de la fin des années 60/début 70, "Belladonna" est un joyau visuel, un trip sous acide complètement surréaliste, coloré et hypnotisant. L'animation est unique et alterne images fixes, plans animés ou un mélange des deux. Les styles des dessins sont eux-même variés et d'une incroyable beauté. Chaque plan constitue un magnifique tableau.
    La bande sonore joue également un rôle important puisqu'elle se substitue parfois à la narration et les différents titres musicaux sont excellents.
    "Belladonna" livre une intrigue bouleversante et poignante, à l'érotisme à la fois cru et imagée. C'est aussi une ôde à la féminité et au féminisme ( spoiler: comme le montre le parallèle final avec la Révolution française
    )
    "Belladonna" est unique en son genre; une de ces oeuvres qui vous marque au fer rouge. Son style marqué et la sexualité omniprésente pourront en gêner certains mais la rareté de ce genre de film est telle qu'il serait idiot de le bouder.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 145 abonnés 5 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2016
    Le style est indiscutablement du grand art. Mélange d'Art Nouveau et de touches de pastel aux tons psychédéliques. Le récit pourtant est troublant. Belladone est une femme qui inquiète par sa beauté sulfureuse et son pacte avec le diable et elle est avant tout une sorcière aux yeux des hommes du moyen âge. Complètement hors de toutes les normes et fascinant par son traitement hallucinant!!!
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2016
    A l'origine, c'est un film des années 70, totalement ancré dans son époque à coups d'imageries psychédéliques, et de références complètement explicites à la sexualité et la drogue. Pour autant, la modernité des sujets, en l'occurrence la place de la femme dans les sociétés occidentales, le pouvoir, l'argent, les impôts, ramène le spectateur en pleine actualité. Le film est une sorte de conte pour adultes, construit sous forme de planches animées, parfois figées comme les cartoons japonais de l'époque en abusaient. Cette construction est assez étonnante, dans un contexte où nous sommes habitués à une hyper agitation, et surtout aux images de synthèse qui confondent réel et représentations animées. Il faut donc désapprendre à regarder ce film d'animation, et le propos devient du coup intéressant et pertinent. Parfois, le récit s'accélère, sous le forme d'ellipses, qui, si l'attention n'y est pas, peut perdre le spectateur. En tous les cas, "Belladonna" demeure une expérience cinématographique inédite, politique, et subversive, à une époque où la censure commerciale et morale règne en maîtres sur l'activité artistique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 septembre 2016
    Si toute les critiques approuvent ce film, il serait bien de ne pas omettre ce gros détails qui est l'érotisation des nombreux violes acceptés dans ce film.

    Le gros gros point négatif que j'aimerais quand même souligner parce que je n'ai pas l'impression que les critiques aient trop voulu se pencher dessus, c'est l'érotisation du viol qui en entretien sa culture.
    Pas une seule fois dans ce film Jeanne n'a eu de rapport sexuel consentis et pourtant à chaque fois les scènes ont été montré comme une scène de sexe érotique, de passion et de pulsions presque refoulées et enfin libérées. -le prétexte et excuse ressortie à chaque fois... -
    La seule scène considérée comme viol est celle du dépucelage par le baron qui exerce son droit de cuissage.
    Et si les propos tournent autour de la liberation de la sexualité de la femme (enfin, ça c'est pas Yamamoto qui le dit au finale, heureusement), "une oeuvre fémniniste" etc etc... bon, pour le coup il y a quelques trucs à revoir non négligeables sur la condition de la femme et le féminisme ne parle surement pas de relèguer la femme à un objet sexuel.

    Un film comme ça, projeté de nos jours sans introduction/conclusion en aparté du film est une grossière erreure.
    Je ne dis pas qu'il faut arrêter de projeter tous ces films ultra datés, (u niveau des dessins ce films est très sympathique!) mais une petite remise en contexte par un intervenant avant ça me semble le minimum.

    PS: Eiichi aura été aidé de Osamu Tezuka pour le début et Kuni Fukai pour ce qui est des illustrations.
    Belladonna fait partie du triptique érotique Animerama avec Mille et une nuits (1969) et Cléopâtre (1970) écrit et réalisé par Osamu Tezuka.
    Sauf Belladonna (1973): Osamu Tezuka parti en cours de réalisation pour se plonger dans ses propres comic.
    Santu2b
    Santu2b

    248 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2019
    Cinéphiles en quête de rareté, de tourbillon psychédélique réalisé sous LSD ? "Belladonna of Sadness" est fait pour vous ! En 1973, Eiichi Yamamoto signe en effet une des merveilles au panthéon de l'animation japonaise. Prenant pour cadre l'occident médiéval, le long-métrage constitue une adaptation de l'essai "La Sorcière" de l'historien du XIXe siècle Jules Michelet. La vision de Yamamoto se teinte même des parures de "Faust" en contant le pacte que cette jeune fille passera avec le Diable. Le cinéaste orchestre son propos dans une beauté plastique époustouflante, à l'imagerie d'une inventivité rare. La force du film réside dans sa poésie qu'il arrive à coupler avec des moments de pur délire psychédélique que n'aurait pas renié un certain Jodorowsky. Car il s'agit évidemment d'une oeuvre à inscrire dans son contexte libertaire, tel que l'on ne compte plus les images subliminales qui pullulent au gré de l'intrigue. Un film qui enfin honore avant tout des femmes, aux multiples grilles de lecture féministes .
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    39 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 avril 2022
    “Belladonna”, très peu pour moi. Ce film d’animation est d’un pessimisme terrible, même si tout est imagé, Jeanne se fait violer par tout le village et ne fait que subir les affres du royaume sous l’impuissance (dans les 2 sens du terme) de son mari Jean. Cette femme rayonne de bonté et de bienveillance, et de nouveau, elle passe “à la casserole” plusieurs fois. Les animations sont fantaisistes et colorées, mais l’ensemble est très lent et farfelu, parfois les animations sont sous forme de fresques, de croquis, de dessins, parfois sous forme d’animations vidéo très minimalistes.
    Je préfère de loin “La Fiancée du Pirate” (1969) qui aborde sensiblement la même problématique (la rébellion d’une femme dont on a profité) avec plus de tact, de simplicité et de sensualité.
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2021
    Il n'y a pas de notes véritablement représentatives de ce Belladonna. Difficile de refléter l'oeuvre de Eiichi Yamomoto en 10 étoiles tant celle-ci, telle un tableau, fait appel à ce qui résonne en nous, à ce qu'elle éveille, suscite, ou non.

    Inspiré du livre La sorcière écrit en 1862, ce film est le dernier opus de la trilogie Animerama initiée par Osamu Tezuka (Mille et une nuits en 1969 et Cléopâtre en 1970) et destinée à un public adulte.
    Sur une histoire résolument dure puisqu'on pourrait classer le film dans le sous-genre des rape and revenge, le réalisateur délivre une partition aux images intrigantes entre dessins figés suscitant la contemplation et animation inspirée à grand coups de métaphores. Inévitablement, l'appréciation de cette œuvre, véritable aquarelle en mouvement, passe par un maëlstrom d'idées suggestives qui suscitent la fascination et supplante fort heureusement l'histoire, le trip étant pleinement assuré grâce à la bande originale de Masahiko Sato. Le pianiste de jazz offre aux images un enrobage auditif aux styles divers, lorgnant vers le punk et le free jazz et, l'ouverture fait immédiatement ressurgir le visage de Beatrix Kiddo, femme tout aussi déterminée pour une autre histoire de vengeance.

    Dans un style narratif à la croisée des shunga (gravures érotiques traditionnelles) et du yōgai-ga (images folkloriques de monstres), ce conte désenchanté intemporel aux accents Art nouveau rappelant Klimnt ou Mucha, prouve par sa singularité que les associations les plus improbables peuvent faire émerger des œuvres qui dépassent les critères habituels de notation. Un 6/10 pour un film mais un "Coup de cœur" pour le voyage.
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2016
    Jeanne, abusée par le seigneur de son village le jour de son mariage avec Jean, pactise avec le Diable dans l'espoir d'obtenir vengeance. Métamorphosée par cette alliance, elle se réfugie dans une vallée, la Belladonna et entreprend de se venger de ceux qui l'ont blessé.**

    Tourné en 1973, le film "Belladonna" du japonais Yamamoto se paie une deuxième jeunesse avec une sortie en version 4K. C'est une libre adaptation du roman de Jules Michelet intitulé "la sorcière". L'univers de Belladonna est très médiéval (seigneur omnipotent, règle de l'arbitraire sur ses sujets, peste...). Le film est empreint d'un fort érotisme et d'une certaine violence. L'histoire basée sur la vengeance est ancrée clairement dans le fantastique et puise ses sources dans le moyen âge tel que l'ont vécu de nombreux pays en Europe.

    Bizarrement, le film dans ses derniers plans se veut très engagé, reprenant la femme comme phare de la révolution lors de la révolution française ou dans le tableau de Delacroix, la liberté guidant le peuple...un choix curieux au vu de l'essentiel du propos du film, artistique et sexué même s'il n'en demeure pas moins féministe.

    A noter une très bonne bande originale de Masahiko Sato qui sonne très "seventies" et très psychadélique.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 581 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2018
    Voici l’un des secrets les mieux gardés de l’animation japonaise, un joyau passé à peu près inaperçu, longtemps cantonné à un cercle restreint de cinéphiles : un conte médiéval, inspiré d’un essai libertaire de Jules Michelet dans lequel l’historien français s’efforçait de présenter sa vision de la sorcellerie en tant que réaction populaire instinctive et légitime à l’oppression religieuse qui caractérisait la société du Moyen âge, et qui fit avancer imperceptiblement les causes de l’individualisme et du développement scientifique. De ce texte, Eiichi Yamamoto a tiré une fable féministe - quoiqu’il ait toujours nié que ce soit son intention de départ - puisque la “bella donna� du titre, une malheureuse paysanne soumise à la misère et à l’arbitraire des pouvoirs religieux et séculiers, décide de se consacrer au démon - représenté comme un petite créature à la forme phallique - afin de reconquérir à la fois son corps et sa liberté de travailler, de penser, de contester et de jouir sans entraves. Ce portrait de sorcière embrasse celui de toutes les femmes fortes et indépendantes du temps jadis, qui refusaient le joug masculin et les normes de leur époque, et terminaient généralement leur carrière en place de Grève, sur une roue ou un bûcher. L’adaptation qu’en offre Yamamoto est très érotique, parfois même proche de la pornographie et sait faire preuve à l’occasion d’une grande violence symbolique : ainsi, en début de film, la scène de viol par le seigneur local, représenté comme un “déchirement� balayé d’à-plats rageurs de couleur vermeille, est brève mais laisse une impression persistante. Pourtant, on ne pourrait catégoriser aucune des scènes incriminées comme “explicites� : elles sont au contraires symboliques et métaphoriques, parfois abstraites et toujours poétiques, même dans leurs pires excès. Toutefois, ce n’est pas le récit ou la manière de le structurer qui explique que “Bella donna� ait marqué au fer rouge tous ceux qui on eu la chance de le voir mais bien sa facture visuelle unique. Le premier élément de surprise est qu’il s’agit d’un film d’animation majoritairement “inanimé�, la caméra parcourant d’impressionnantes fresques en long, en large et en profondeur ou ciblant soudain un détail en particulier, sans que cette absence de mouvement puisse être perçue comme dommageable. Tout n’est cependant pas voué à l’immobilité mais quand mouvement il y a, il concerne surtout ce qui est descriptif et non-narratif, par exemple les séquences oniriques. C’est toutefois le ou plutôt les styles visuels envisagés qui suscitent l’ébahissement : il ne sont ni médiévaux compte tenu de l’époque où est sensée se dérouler le récit, ni en accord avec les canons de l’animation japonaise (Tezuka, dont l’ombre plane sur ‘Bella donna’, ne s’était de toute façon jamais senti tenu à de quelconques règles de travail). Aquarelle, fusain, gouache, collage : imaginez le résultat que produirait un creuset d’influences qui incorporeraient le symbolisme de Félicien Rops et des Gauguin tardifs, l’expressionisme d’Egon Schiele et l’Art Nouveau proposé par Klimt et Mucha, le tout imprégnés des expérimentations psychédéliques et surréalistes des années 60, et vous aurez seulement une vague idée de la personnalité esthétique incroyable de “Bella donna�. Chaque scène est une surprise, un émerveillement, un univers artistique à elle seule. Clairement, je crois qu’on peut parler “d’oeuvre d’art� en ce qui concerne cette perle d’animation avant-gardiste, qui aurait mérité de connaître un destin moins confidentiel.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2017
    Un dessin animé au style très particulier, soit vous aimez, soit vous détestez. La simplicité de l'histoire est sublimée par le traitement psychédélique de celle-ci, et l'aspect subversif en ressort presque sublimé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 juin 2016
    Je vous conseille ce petit bijou. Une superbe adaptation du conte de Michelet et la restauration est formidable ! A ne pas rater !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 juin 2016
    Quel beau film ! Féministe, érotique et sulfureux
    Super de pouvoir enfin le redécouvrir sur grand écran !
    Les meilleurs films de tous les temps
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