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Votre avis sur Sils Maria ?
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Malgré de très bonnes performances d'actrices, de beaux paysages et un bon début sur le thème de la célébrité, du théâtre et du cinéma, le film devient plat et inintéressant. Dommage.
Film que je pensais voir en version Française mais je me suis tapé la Version original, c'est pas grave d'autant que ce long métrage est un peu lent dans sa narration ce qui n'est pas un défaut et l'on peux ressentir les émotions des comédiens !! Olivier Assayas choisit un casting féminin international pour une histoire qui se passe dans les coulisses du cinéma en deux parties. Une comédienne et son assistante apprennent le décés d'un collègue nommé Wilhem avec discutions et un hommage, c'est la première partie. La deuxième partie est plus interressante avec les deux personnages principaux du film qui préparent le role pour l'actrice dans les décors montagnardes superbes de la Suisse ou l'on a droit a de beaux panoramas pendant les ballades de l'actrice et son assistante qui vont se tisser un lien d'amitié avec soirées alcoolisés et préparation des scènes jusqu'à un moment innatendue. J'ai bien aimé le film, je me demandais ce que Kristen Stewart et Chloé Grace Moretz font là mais ce long métrage a un bon scénario qui ne se refuse pas, c'est pas Hollywood et ses Blockbusters mais les trois actrices avec Juliette Binoche sont excellentes. Un bon film d'auteur à découvrir.
Je reste sur ma faim. Le jeu de miroirs entre actrices questionne sans cesse l'actrice incarnée par Juliette Binoche et à l'arrivée je suis incapable de dire si cela à eu le moindre effet sur elle. Au final un film plaisant pour qui arme le cinéma bavard mais si on veut de l'épaisseur il faut peut être aller voir autre chose (Winter Sleep par exemple).
Film superficiel et prétentieux avec un fond philosophique de bazar. Il manque de rythme, de clarté, d'émotion du a un scénario assez faible. Je suis également très déçue des jeux des actrices principales.
Chef d'oeuvre incontestable 2ème meilleur film de l'année et de tout les temps pour ma part après Catacombes (2014) une vraie bonne année. Juste une question sans réponse mais on peut se l'imaginer. Coup de maître inratable. Sans parler d'une Kristen Stewart qu'on retrouve de Twilight avec un grand plaisir
spoiler:
c'est sûrement la meilleur actrice du film
Je n'ai pas l'habitude des films d'auteur, ce n'est pas le genre de films que je regarde en général, mais Sils Maria m'intriguait beaucoup du fait de son trio d'actrice que j'adore : Juliette Binoche, Kristen Stewart et Chloë Grace Moretz. Eh bien j'ai trouvé le film plutôt intéressant. L'histoire est assez attrayante, les paysages des Alpes suisses sont magnifiques et, comme évoqué plus haut, nous avons droit à trois très bonnes actrices. Soyons clair, c'est Juliette Binoche qui porte tout le film sur ses épaules. Elle livre une prestation remarquable. Cependant, Kristen Stewart n'est pas en reste, elle incarne parfaitement l'assistante de Juliette Binoche dans un rôle assez énigmatique au final. Quand à Chloé Moretz, même si elle n'apparaît que dans le troisième acte du film, elle impose de tout son talent les quelques scènes où elle apparaît. Au final, Sils Maria est un film intéressant, qui ne plaira pas à tout le monde du fait de son rythme assez lent, mais dont les amateurs du genre apprécieront très certainement.
Pourtant grand amateur de cinéma culturel, j'ai rarement vu un film autant soporifique et d'un apport culturel aussi faible. Les doutes et hésitations d'une soit-disant star et de sa secrétaire mis en abyme du propre rôle qu'on souhaite lui voire reprendre sont rendus totalement inintéressants. Ni l'image, ni le scénario ni l'écriture picturale ou musicale ne viennent rattraper ici une œuvre dénuée de tout contenu. Quelle galère de regarder jusqu'au bout ce film pour une fin médiocre et prévisible depuis le début. J'ajouterai de plus que Juliette Binoche n'est même pas bonne dans son rôle : jamais crédible.
1985, Juliette Binoche est à l'affiche de Rendez-vous, scénarisé par André Téchiné et Olivier Assayas. Ce dernier lui offre son premier grand rôle au cinéma et raconte presque trente ans plus tard leur histoire commune à travers Sils Maria.
La dernière œuvre du réalisateur de Carlos est bien plus qu'un récit retraçant un vécu personnel, il fait le constat doux-amer de la situation du cinéma aujourd'hui. Ancien critique de films, Assayas pose les bonnes questions en nous interrogeant sur le statut des acteurs d'hier et d'aujourd'hui. Réalistes et non pessimistes, ses dialogues sonnent juste dans la bouche d'une Stewart métamorphosée et d'une Moretz au charisme assumé.
Mais Sils Maria ne serait rien sans l'irremplaçable Juliette Binoche. Dans les nuages perdus de Suisse, cette actrice arrive à tout incarner. La femme frustrée d'avoir vieillie, la meilleure amie, l'amante qui se laisse désirer ou l'actrice, la vraie, avec un grand A. Celle qui peut se livrer toute entière à la caméra lorsqu'on s'y attend pas. Celle qui montre toute la grandeur que peut avoir ce métier. Celle qui prouve aujourd'hui à son réalisateur qu'il ne s'est pas trompé trente ans plus tôt en lui donnant sa chance.
Du haut de ses montagnes, l'ambiance intimiste tendrait presque au fantastique. Pourtant, nous sentons bel et bien le temps qui passe sur les personnages, leurs peurs et les désaccords qu'ils peuvent avoir entre eux. Mais Sils Maria est avant tout un film qui rend hommage aux actrices, au cinéma et à la beauté que le monde nous offre.
La dernière œuvre du réalisateur de Carlos est bien plus qu'un récit retraçant un vécu personnel, il fait le constat doux-amer de la situation du cinéma aujourd'hui. Ancien critique de films, Assayas pose les bonnes questions en nous interrogeant sur le statut des acteurs d'hier et d'aujourd'hui. Réalistes et non pessimistes, ses dialogues sonnent juste dans la bouche d'une Stewart métamorphosée et d'une Moretz au charisme assumé.
Mais Sils Maria ne serait rien sans l'irremplaçable Juliette Binoche. Dans les nuages perdus de Suisse, cette actrice arrive à tout incarner. La femme frustrée d'avoir vieillie, la meilleure amie, l'amante qui se laisse désirer ou l'actrice, la vraie, avec un grand A. Celle qui peut se livrer toute entière à la caméra lorsqu'on s'y attend pas. Celle qui montre toute la grandeur que peut avoir ce métier. Celle qui prouve aujourd'hui à son réalisateur qu'il ne s'est pas trompé trente ans plus tôt en lui donnant sa chance.
Du haut de ses montagnes, l'ambiance intimiste tendrait presque au fantastique. Pourtant, nous sentons bel et bien le temps qui passe sur les personnages, leurs peurs et les désaccords qu'ils peuvent avoir entre eux. Mais Sils Maria est avant tout un film qui rend hommage aux actrices, au cinéma et à la beauté que le monde nous offre.
Sils Maria aurait pu être un excellent film. Le personnage de Maria Enders est d'une grande beauté et admirablement bien joué, et sa relation aux personnages de ses pièces donne matière à réflexion. Dans son ensemble le film aborde plusieurs thèmes très intéressants, comme le passage du temps, le décalage des générations, le suicide, l'amour sous plusieurs formes, seulement... Il ne fait que les survoler. J'aurais souhaité aller plus loin dans ces approches. Le problème de Sils Maria réside dans ses lacunes, dont je vais citer deux exemples, attention au spoil :
spoiler:
l'histoire complexe et très humaine de Maria Enders et Henryk Wald est esquissée mais prend fin trop brutalement, sans que le personnage de Maria ne revienne une seule fois sur cette anecdote ; nous ignorons encore à la fin du film ce qu'a fait le photographe à Valentine, malgré une longue scène au cours de laquelle son désarroi évident attise la curiosité du spectateur
... Certes, il ne s'agit que d'histoires annexes, néanmoins le fait qu'elles ne trouvent jamais de dénouement ni même ne soient évoquées de nouveau laisse un sentiment d'insatisfaction.
De manière générale, je ressors de cette séance avec l'impression d'avoir vu un film incomplet, mais un très bon film malgré cela.
... Certes, il ne s'agit que d'histoires annexes, néanmoins le fait qu'elles ne trouvent jamais de dénouement ni même ne soient évoquées de nouveau laisse un sentiment d'insatisfaction.
De manière générale, je ressors de cette séance avec l'impression d'avoir vu un film incomplet, mais un très bon film malgré cela.
On attend beaucoup de la distribution, de ces magnifiques paysages pour au final rester sur sa fin. Attendre que les merveilleuses performances des actrices sublimées arrivent au coeur de leurs personnages respectifs alors qu'on ne fait que les survoler. Très belles prises de vues cependant et dialogues rythmés et percutants.
Juliette Binoche est extraordinaire et sublime dans ce film qu'elle porte de bout en bout. Et la jeune Kristen Stewart lui tient admirablement tête. Rien que pour voir ces deux actrices il faut absolument se déplacer en salle pour Sils Maria
Comme le temps passe... C'est le constat de Maria Enders, prodigieuse Juliette Binoche, dans ce très beau film. Actrice ayant fait son temps, ayant fait ses preuves, elle retourne en Suisse vers son passé, à l'origine de sa carrière. Avec son assistante Valentine, qu'interprète une Kristen Stewart sûre d'elle et à l'aise, elle est confrontée à la jeunesse qu'elle a perdue. Maria constate qu'elle n'est plus dans le coup, qu'elle est en décalage avec son époque, elle vieillit. D'autant qu'on lui propose de jouer dans la pièce qui avait fait son succès vingt ans auparavant, mais de cette fois-ci jouer le rôle de la femme plus âgée. Les rôles s'inversent.
Avec Valentine, elle va donc répéter cette pièce qui fait remonter tant de souvenirs et de frustrations. C'est la mise en abyme de la pièce : la relation Maria/Valentine ressemble trait pour trait à celle de la pièce.
Dans un certain sens, Sils Maria est un récit initiatique : l'héroïne apprend à vieillir, apprend à accepter que son temps est passé. Elle va, à l'aide de Valentine, redécouvrir une jeunesse, des préoccupations d'un monde qui a changé, elle qui incarnait des valeurs et une culture beaucoup plus académique.
C'est donc un film sur la chute autant que sur la résilience et l'acceptation. Mélancolique certes, mais Maria reste debout avec ses désillusions.
Avec Valentine, elle va donc répéter cette pièce qui fait remonter tant de souvenirs et de frustrations. C'est la mise en abyme de la pièce : la relation Maria/Valentine ressemble trait pour trait à celle de la pièce.
Dans un certain sens, Sils Maria est un récit initiatique : l'héroïne apprend à vieillir, apprend à accepter que son temps est passé. Elle va, à l'aide de Valentine, redécouvrir une jeunesse, des préoccupations d'un monde qui a changé, elle qui incarnait des valeurs et une culture beaucoup plus académique.
C'est donc un film sur la chute autant que sur la résilience et l'acceptation. Mélancolique certes, mais Maria reste debout avec ses désillusions.
Encore un film sur le monde du spectacle. Les cinéastes ne savent plus que parler de leur petit monde à eux de pseudo artistes. Pourquoi tourner en anglais un film censé se passer en Suisse, pays certes trilingue mais où l'anglais ne fait pas partie des 3 langues officielles? 20 mn d'une première scène dans un train, 2Omn de parlotes insipides distillées avec cet abominable accent américain. 2O mn mal cadrées, mal enregistrées.Film prétentieux et soporifique. Je suis parti avant la fin tellement j'en avais par dessus les cheveux.
Sils Maria m'évoque un souvenir de vacances en Engadine il y a plusieurs années. Le scepticisme l'emportait à la vision de la bande-annonce. Au final, ce film est un enchantement.
L'idée de reconstituer la pièce et la mêler à la trame était périlleuse et nécessitait des dialogues savoureux, un jeu d'actrices exceptionnel et un montage vocal sans faute : ces 3 conditions sont réunies.
Les prises de vue de l'Engadine, en particulier du col du Maloja et du lac de Sils, sont superbes; le trio d'actrices est exceptionnel (Juliette Binoche dans son plus beau rôle depuis le patient anglais, Kirsten Stewart sublime effaçant à mes yeux le personnage de Bella insipide dans un rôle de composition plus fort que Into the road et Chloé Grace Moretz méconnaissable), les répliques théâtrales magistrales et la chute de l'intrigue assez évocatrice du désir qui peut pousser x personne à déborder un rôle fictif dans la réalité.
Heureux de l'avoir vu et ce somptueux canon de Pachelbel en conclusion trouve, ici, toute sa grandeur. A recommander vivement...
L'idée de reconstituer la pièce et la mêler à la trame était périlleuse et nécessitait des dialogues savoureux, un jeu d'actrices exceptionnel et un montage vocal sans faute : ces 3 conditions sont réunies.
Les prises de vue de l'Engadine, en particulier du col du Maloja et du lac de Sils, sont superbes; le trio d'actrices est exceptionnel (Juliette Binoche dans son plus beau rôle depuis le patient anglais, Kirsten Stewart sublime effaçant à mes yeux le personnage de Bella insipide dans un rôle de composition plus fort que Into the road et Chloé Grace Moretz méconnaissable), les répliques théâtrales magistrales et la chute de l'intrigue assez évocatrice du désir qui peut pousser x personne à déborder un rôle fictif dans la réalité.
Heureux de l'avoir vu et ce somptueux canon de Pachelbel en conclusion trouve, ici, toute sa grandeur. A recommander vivement...
Cette mise en abyme des rôles presque shakespearienne, met surtout en perspective une fatale parabole du temps.
Superbe!
Superbe!
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