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    Histoire de Judas
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    2,1
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    52 critiques spectateurs

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    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 642 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2015
    Film tourné en Algérie, en langue française, racontant une partie de la vie de Jésus et de Judas, avec un regard extra-religieux ou pré-religieux dans une libre interprétation historique.

    Je mets 4 étoiles, parce que je pense que l'histoire laisse de questions intéressantes en suspens et donne à réfléchir.

    La photographie est très belle, presque naturaliste et très simple, centrée sur les magnifiques paysages et la vie modeste des personnages.

    Le cinéaste retient 5 épisodes importants de la vie de Jésus :

    - son jeune

    - la colère face aux marchands du temple

    - la lapidation de la femme adultère (très beau choix

    - son procès par le gouverneur romain Ponce-Pilate, où Jésus est très digne, rationnel et divin à la fois

    - le tombeau vide et la résurrection, preuves de sa nature divine.

    Jésus est présenté comme un homme humble, qui pèse ses mots, féru de connaissance et de nature divine.

    Judas, son plus fidèle disciple, n'est pas ici un traitre et réhabilité.

    Le film développe 2 idées nouvelles :

    - comme écrit ci-dessus, Judas aura été juste absent au moment de l'arrestation de Jésus. Sa présence était tout à fait inutile pour permettre de reconnaître son maître, bien connu de tous.

    -Il y a une mise en question de l'écriture de la parole et des actes de Jésus, Judas pourchassant à la demande de celui-ci un scribe qui aurait écrit ses gestes et paroles. Pour le cinéaste, l'écrit dogmatise les faits et pervertit le message initial.

    Je pense que la première idée est intéressante, peut se poser. Pour le cinéaste la figure de Judas a longtemps cristallisé de de l'antisémitisme qu'il est temps de dissiper.

    La deuxième idée, en remettant en cause l'écriture, me semble plus discutable. L'écriture est aussi une façon d'immortaliser, de garder présent et de transmettre. Sans les écrits, aucune connaissance historique ne serait concevable, ni l'histoire de Jésus, connue.

    Quand au rapport entre le livre, l'écrit et la religion, c'est un domaine très vaste que je ne maîtrise pas, lequel de plus dépasse le christianisme et concerne d'autres religions.

    Cela reste un beau film que que je conseille.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 avril 2015
    De beaux paysages, de chouettes costumes, un bon casting mais un parti pris de mise en scene comme au theatre, on se croirait en train de voir une tragedie grecque. Mais le pire, c'est que ca tire en loooooongueur avec pleins de scenes inutiles. Je ne vous cache qu'un tiers des spectateurs sont sortis avant la fin de la projection lors de ma seance.... Dommage, y'avait du potentiel
    Gigolo75
    Gigolo75

    14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2015
    Epuré, méditatif et contemplatif. Ce film est à mes yeux à l'image que je me fais du christianisme.
    N'étant pas hanté par la personne de Judas, j'ai pris cette histoire comme elle venait. Réinterprétation ou vérité, là n'est pas le débat, mais plutôt sur le message anthropocentré que fut celui de Jésus. Amen.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 avril 2015
    Franchement je suis plutôt bon public, mais là je n'ai vraiment pas aimé ce film ! Une écriture pauvre, banale et trop contemporaine, des acteurs mauvais qui improvise un scénario pas écrit ????
    Une mascarade anecdotique remplie de clichés !
    Je suis restée jusqu'à la fin pour voir jusqu'où ça irait .....
    Les costumes sont bien et les paysages aussi ! Pour trouver d'autres atouts à ce film, il s'agit certainement de masturbation intellectuelle.... Comment ont-ils eu assez d'argent pour sortir ce film??????
    wwwfred
    wwwfred

    5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 avril 2015
    C'est pas parce qu'on a pas un grand budget qu'il faut faire un film amateur. pas de scénario, décors naturel beaux, mais pas du tout adapté au film, l'empire romain représenté par des ruines. Pour résumer : nullisime ! Même la fin, judas va mourir avec un arrrrggggg !!!!! si les nuls avaient fait ce film, j'aurai trouvé ça génial tellement c'est pitoyable. Mr allocine, pourquoi on ne peut pas mettre 0 étoile ?
    Fritz L
    Fritz L

    184 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2015
    « Histoire de Judas » est une approche du parcours de Jésus Christ fondamentalement différente par rapport à ce qui nous a été donné de voir jusqu’à présent. Tout d’abord, par le choix d’un récit vu par le prisme de Judas qui n’est plus ici le traitre par excellence mais un disciple engagé, passionné et profondément fidèle à son maître spirituel. Le Christ lui-même est très éloigné de l’image factice qu’en a donnée par exemple un Zeffirelli (le transformant en homme diaphane, totalement immaculé, à la barbe impeccablement taillée). Très loin également de la version torturée, voire expiatoire d’un Mel Gibson, on se rapprocherait plus ici de Pasolini, quoique… Car c’est le prophète, bien plus que le messie, que met en valeur Rabah Ameur-Zaïmeche, s’attachant à l’émergence de celui qui provoquera, plus tard l’adhésion de nombreux croyants à travers le monde. Un parcours digne d’une tragédie antique (comme le souligne d’ailleurs l’ensemble des décors entre ruines et désert), un destin dont la fin prématurée est annoncée, voire désirée. Un sentiment d’une énorme tristesse traverse chacun des protagonistes, il est le signe d’une société qui se meut, évolue, mais aussi d’une fin, en quelque sorte, pour chacun d’eux, entre Judas qui perd son guide, Pons Pilate qui voit « son » empire s’effriter et le peuple désorienté ou abandonné. L’ascétisme apporté à la mise en scène concède au film une vraie force spirituelle, son esthétisme une véritable fascination. « Histoire de Judas » ne s’attache pas qu’au seul fil du récit (Bethsabée, toilette des pieds, la cène…) ou mise en situation de répliques, ils sont ici sublimés par un ensemble de détails visuels digne de certains orientalistes dans les scènes de genre (on pense à Emile Marquette notamment), ou des grands maîtres de la peinture sur les scènes clés (Carl Heinrich Bloch, Rembrandt, De Messine, Van Honthorst…), un scénario parfaitement structuré et limpide et des acteurs sincères et convaincants. Ce film d’une incroyable beauté exprime l’intériorité, à l’écran, mais également la notre et nous fait nous interroger sur le prix du sacrifice (la mort), l’engagement (jusqu’où serions nous prêt à aller par conviction ?) et la vie (dans ce qu’elle a de plus éphémère). Il joue également et de manière très habile sur la symbolique. Ainsi le Christ portant un âne (symbole de l’ignorance, d’obstination, de méchanceté de paresse et de luxure) comme un fardeau, ou la présence de Karabas, ou le titre lui-même jouant sur une ambivalence (est-ce l’histoire de Judas ou des Judas que sont les non croyants dont il s’agit ?), ou encore le présage des stigmates…. Tout contribue à faire de « Histoire de Judas » un grand film qui trouvera, on peut l’espérer, son public.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2015
    La mise en scène, sobre et en cadrages qui rappellent des tableaux de Caravage, est magnifique, mettant en valeur la beauté intemporelle des ruines d'un désert (à l'est de l'Algérie, mais ce pourrait être celui qu'il figure, qui borde Jérusalem). La tentative d'arracher Judas à une figure, peut-être la plus ancienne, de l'antisémitisme est une volonté louable mais le film ne tient pas ces promesses (...) Le cinéaste offre une variation personnelle un peu faiblarde sur les derniers jours du Christ et le rapport de la (future) religion catholique à la souffrance et à la culpabilité.

    LA SUITE :
    velocio
    velocio

    1 305 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2015
    "Histoire de Judas", dit le titre. En fait, le film de Rabah Ameur-Zaïmeche s’attache plutôt à décrire la relation entre Jésus et Judas, son très fidèle disciple. Si le titre du film insiste sur le nom de Judas, c’est probablement pour mettre l’accent sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un énième acte d’accusation envers un disciple qui aurait trahi le Messie mais, tout au contraire, d’un acte de réhabilitation d’un personnage devenu l’archétype du traître et qui, à ce titre et depuis des siècles, a apporté de l’eau au moulin de tous les antisémitismes. Dans sa jeunesse à Montfermeil, Rabah Amer-Zaïmeche s’intéressait en priorité à deux figures historiques, Jésus et Louis Mandrin. Après avoir réalisé trois films sur des sujets très contemporains, il s’était tourné vers le 18ème siècle et Mandrin dans son 4ème. C’est un nouveau bon dans le temps qu’il fait avec "Histoire de Judas", un film qui lui permet d’aborder l’histoire de Jésus ainsi que celle de Judas, un personnage qui, dit-il, « mérite d’être réinventé, ré-imaginé ». ""Histoire de Judas" se présente sous la forme d’un péplum, ou, plus exactement, d’un péplum « light », réalisé avec peu de moyens, sans effets spéciaux, sans véritable musique d’accompagnement, un film biblique mélangeant allégrement ancien et nouveau testament, un film de liberté montrant Jésus dans la parole et Judas dans l’action. Ce théâtre en plein air, Rabah Ameur-Zaïmeche est allé le tourner en Algérie, dans la wilaya de Biskra, le berceau de sa famille, entre le désert et les Aurès. De ce film, austère et beau et dont l’action se déroule il y a 20 siècles, on retiendra deux plaidoyers très contemporains : le premier concerne tous les animaux et pas seulement les hommes et les femmes,« aucun être vivant ne mérite d’être mis en cage, pas même les poules », l’autre le danger que représente une lecture au premier degré de textes religieux écrits il y a de nombreux siècles, dans un contexte totalement différent.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2015
    Histoire de Judas est un film bien curieux puisqu'il y est question de la réhabilitation d'un traître. On se rend vite compte que le but du cinéaste n'est pas de raconter la bible mais plutôt de la réécrire. Economie de moyen, mise en scène épuré, référence pasolinienne, le film confine à l'exercice de style mais réussit tout de même à dépasser le simple cadre du dispositif. Certains plans sont magnifiques et l'ensemble à la fois lumineux et austère se regarde avec une certaine fascination. Si l'ensemble reste très théorique, la faute à la particularité des partis pris, il y a une certaine grâce et une certaine beauté dans Histoire de Judas. C'est éthéré sans être ennuyeux, beau malgré (ou grâce à?) ses moyens limités, un peu verbeux par moment et à d'autre glaçant de silence. Un joli film un peu désincarné sans doute mais non dénué d'intérêt.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2015
    Vous ne connaissez pas Rabah Ameur-Zaïmeche ? Moi non plus, jusqu'à ce jour. Et ç'aurait été dommage de passer à côté!

    Drôle de film. Attachant. Esthétiquement travaillé jusqu'au maniérisme, avec ces tableaux humains à la Caravage, tronches burinées violemment éclairées dans l'obscurité. Tout est théâtral, à commencer par le décor: des villages abandonnés de l'Algérie intérieure, montagneuse, ruines qui ne sauraient donc recréer la Jérusalem vivante "moderne" des Ecritures. Ponce Pilate rend son verdict sur un fond de colonnades à demi effondrées.

    J'ai lu des réactions très violentes "encore un film contre la religion catholique!". Je ne le pense pas. Je n'ai rien ressenti de semblable, en tous cas. j'ai même, par moments, eu l'impression d'être vraiment plongée dans l'Evangile. Qu'elle est la religion du réalisateur? On lui pose la question, il répond: je suis chrétien, juif et musulman. Sans doute est il agnostique, comme beaucoup d'intellectuels maghrébins.... préfèrent e pas l'avouer!

    Il est vrai que Ameur-Zaïmeche fait un joyeux gloubi-boulga avec les Evangiles. On en retrouve des épisodes célèbres, comme la lapidation empêchée de la femme adultère, mais curieusement interprétés. Par exemple, lorsque Jésus monte au Temple de Jérusalem, il n'est pas assis sur un âne mais porte dans ses bras un doux ânon; il renverse les échoppes des marchands du Temple, et libère les animaux promis au sacrifice en disant qu'aucun animal ne devrait être en cage. Bien franchement, je ne pense pas que ce souci du bien-être animal était dans l'air de ces temps.... mais on est bien obligé d'y voir une flèche envoyée en direction de tous ceux qui pensent être agréables à Dieu en faisant souffrir des moutons!

    Pourquoi Jésus (Nabil Djedouani) est il représenté le plus souvent dissimulé sous un châle, tête baissée, comme éloigné de tout, alors que ce rabbi était un grand orateur? Mystère...

    Par contre, la "réhabilitation" de Judas, interprété ici par le réalisateur même, n'a rien de très provocateur. Dans une certaine tradition, il fallait, pour que les Ecritures s'accomplissent -la mort du Christ précédant sa résurrection- qu'il y ait un traitre. Judas, obligé d'assumer ce rôle de traitre est alors plutôt une victime! Le parti pris ici est inverse. Pourquoi aurait il fallu un traitre, un dénonciateur, alors que le Christ se promenait et parlait partout au vu et au su des Romains? Son sort était scellé: il y avait trop de troubles, trop d'agitateurs pour que les Romains laissent faire; et il valait mieux faire un exemple avec le plus brillant d'entre eux. Le contexte politique, le film le montre bien, entre le petit peuple attendant le retour d'un Roi des Juifs, aussi bien temporel que spirituel, pour se débarrasser des Romains, des illuminés (ici Barabas, Mohamed Aroussi) appelant à la révolte, alors que les prêtres et les dignitaires juifs, parfaits collabos, faisaient corps avec l'occupant...

    Judas -le trésorier- était probablement plus instruit que les autres apôtres. En tous cas, le début de l'antisémitisme chrétien commence avec sa personne. Une bonne raison de le réhabiliter...

    Bref un film intéressant, intriguant, visuellement magnifique, à la fois original et respectueux. j'ai peur qu'il ne tienne pas longtemps l'écran: allez y!
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 avril 2015
    L'image est magnifique, les roches ensoleillées et les visages sont magnifiques. On peut parler de grâce, tant certaines scènes sont étirées démesurément. Mais le film reste singulièrement creux, les dialogues et les situations finalement convenues et ennuyeuses. Le parti pris est un peu radical et m'a laissé sur la touche. J'avais tant aimé "les chants de Mandrin" ...
    betty63
    betty63

    22 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 décembre 2018
    Disons que le décor est magnifique, c'est déjà ça. Disons que le Jésus joué est on ne peut plus humble, et c'est très bien car c'est la vérité. Disons que Judas a voulu être réhabilité, et pourquoi pas ? Qui peut affirmer que ce fût le traitre que l'on nous vend alors qu'il était dans le plan de Dieu, il faut sans doute être large d'épaules pour endosser le rôle du traitre dans le Plan de Dieu, donc je salue le courage de cette version. Mais sinon j'ai trouvé que c'était un peu brouillon et balbutiant.
    schemaman
    schemaman

    17 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2015
    Une photo splendide sur la presque totalité du film. Un traitement des bruns exceptionnels, jusqu'à imiter des clairs-obscurs de Georges de La Tour (comme on voit sur l'affiche). Le "clair obscur", n'est-ce pas justement le thème central du film ?
    grey_egg
    grey_egg

    15 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 avril 2015
    Il ne se passe rien, dans un décor pseudo-authentique façon carte postale d'une oasis du Maroc... Jésus ne dit rien, Judas ne trahit pas, tout ça avec des dialogues récités comme dans le pire des théâtre... Consternant
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 janvier 2016
    Histoire de Judas raconte l’histoire d’un apôtre de Jésus de Nazareth qui fût considéré comme un traite pour la mémoire collective. Sans grande démesure, le réalisateur et acteur brosse le portrait d’une époque et d’un homme stigmatisé par des clichés et qui pourtant a été longtemps, un fidèle dévoué et attentionné. Les moyens sont faibles et les acteurs ont plutôt une prestation théâtrale. Histoire de Judas commence donc avec un handicap. Mais le scénario est écrit avec sobriété et le résultat final est presque poétique. D’ailleurs la tonalité musicale finale nous sort de cet instant de paix que nous venons de connaître. Histoire de Judas est un conte joliment écrit mais faiblement adapté.
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