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    Winter Sleep
    Note moyenne
    3,8
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    241 critiques spectateurs

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    jeff78800
    jeff78800

    9 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2014
    Envoutant, magnifique, des décors naturels grandioses et l'histoire simple des rapports humains entre frère et soeur, mari et femme. Beaucoup d'intensité, d'émotion aussi bien dans les dialogues, que dans les regards, les non-dits. Beau film à tout point de vue.
    John Henry
    John Henry

    103 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2014
    Winter sleep est un film atypique, hors norme, construit autour de la figure d'un homme, riche, complexe et d'une galaxie de personnages secondaires qui gravitent autour de lui, ça donne de nombreuses scènes de dialogues, des scènes longues, posées, où la caméra se réinvente à chaque fois, des dialogues comme j'en ai peu vus, à l'image de l'homme, riches, complexes, longs et fouillant l'intimité de chacun, par détours souvent, de front parfois.

    Construit sans véritable scénario, les 190 minutes de film ne sont que délectation, pourtant on peine à en dégager une énergie, un message, ce qu'il en reste c'est ce qu'on peut retirer de ces dialogues, de ces montagnes alourdies par la neige, c'est la philosophie d'une vie, c'est le comportement des hommes qu'on questionne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 octobre 2014
    Palme d’or à Cannes, Winter Sleep, le dernier film de Nuri Bilge Ceylan, cinéaste turc particulièrement acclamé par la critique mondiale, est sorti courant du mois d’août. Une merveille cinématographique de plus de trois heures !

    Tordons d’entrée de jeu le cou à une idée reçue qui a la peau dure. Les 3h16 de Winter Sleep ne laissent aucune place à l’ennui ni même au soupçon d’une légère somnolence. Ceylan est probablement arrivé à l’aboutissement d’une œuvre déjà dense et magistrale. La virtuosité si impressionnante du metteur en scène dans ses précédents films est perceptible de façon plus pudique, plus subtile et d’une certaine façon plus touchante ici. Les nombreuses scènes de dialogue sont filmées dans de sobres champs/contre-champs, isolant chaque personnage dans son monde intérieur et laissant au spectateur le loisir de s’émerveiller devant la beauté des dialogues et la splendeur des décors et de l’éclairage.L’épure a pu guider le cinéaste et son chef opérateur dans l’élaboration de l’œuvre, et les sublimes paysages (de Cappadoce) sont une nouvelle fois sublimés par une mise en scène époustouflante et une photographie vertigineuse.

    Le scénario écrit par Ceylan et sa femme Ebru soulève de nombreuses pistes de réflexion, qui se trouvent en définitve liées de façon cohérente. Winter Sleep se constitue de plusieurs strates : psychologique, morale et politique. En suivant un comédien à la retraite, tenancier d’un hôtel perdu dans les plaines de la campagne turque, le film pose un merveilleux regard sur les rapports des classes, ainsi que sur la difficulté de faire couple. Il se présente par ailleurs comme une subtile fable sur l’art, et les désillusions de la vie d’un homme. Winter Sleep est parallèlement un film basé sur l’analyse des émotions, telles que l’orgueil, les blessures intimes et leurs conséquences sur la construction d’un être. La profondeur métaphysique de ce qui est exposé dans le film, portée par l’incroyable prestation des comédiens, ne pourra que marquer le spectateur au fer rouge.

    En apparence complexe, cette nouvelle œuvre du cinéaste turc s’avère en réalité peut-être la plus accessible dans sa filmographie. Le public ne s’y trompe pas : plus de 180 000 personnes se sont déjà rendues en salle et son enthousiasme est aussi enjoué que celui de la critique, chose assez rare pour être remarquée. Si l’expression est à manipuler avec précaution, nous l’employons ici sans détour, Winter Sleep n’est autre qu’un chef d’œuvre.
    gvnm73
    gvnm73

    7 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2014
    Winter Sleep – Une invitation au partage.

    Lors d’une des célèbres introductions du patron du Balzac (et oui encore !), Jean-Jacques Schpoliansky affirme devant la salle pleine à craquer qu’il nous aura fallu 10 semaines pour enfin venir voir « Winter Sleep ». Il faut reconnaitre qu’en dépit (ou à cause) de sa Palme d’Or, cette œuvre turque de 3h15 filmée dans un hôtel pommé d’Anatolie faisait peur. Mais, après avoir réservé mon dimanche après-midi, je me trouvais, surpris par le monde présent, au premier rang à l’extrême gauche assez salement installé pour ce marathon cinématographique.
    Toute suite la présence de l’acteur principal, avec sa gueule de métèque, est rassurante. Il fait froid déjà, la tension entre les personnages est très vite palpable. Lui, propriétaire d’un hôtel de charme perdu aux confins de l’Europe, face à ses locataires, mauvais payeurs, mais pas nécessairement malhonnêtes. On rentre à ses cotés se réchauffer d’un thé ou d’un café dans le salon de l’hôtel ou dans son bureau décoré avec soin et gout. On découvre sa sœur, puis sa femme, plus jeune, belle, trop distante ? Il y a une intrigue ; pourquoi ces locataires ne paient plus, jusqu’au va aller cette confrontation entre l’intello nantis, libre et les simples habitants de sa masure portée par leur foi de charbonnier. Mais ce film n’est pas un polard, mais une invitation à partager les pensées des personnages qui s’expriment à travers des dialogues qui constituent le cœur du film. Comme dans une longue discussion entre amis, on évoque la façon de lutter contre le mal (la sœur propose une approche très originale), la place des riches dans la société, la renonciation à l’esthétisme de la plupart de nos contemporains, mais aussi les ressentiments à l’encontre d’un frère, les raisons qui ont conduit un couple prometteur à irrémédiablement s’éloigner et ainsi de suite. Le réalisateur prend le temps d’écouter, de filmer, les regards fuyants, les postures, les non-dits. Le spectateur s’immisce dans ces conversations, s’identifie aux personnages. La camera, neutre, l’aide en se posant simplement à coté des participants à ce huit-clos inspiré indubitablement des récits de Tchekhov.
    Il n’y pas de longueur, le temps est habilement occupé par les pensées débattues avec passion et intelligence. Le film se prolonge ensuite avec subtilité une fois sorti de la salle car ces discussions génèrent nos propres réflexions et interrogations.
    Nada R
    Nada R

    3 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 octobre 2014
    Excellent ! les paysages, les personnages, les dialogues les prises de vue tout tout est parfaitement juste et beau. la longueur du film n'est pas du tout un handicap au contraire, j'ai eu le temps de m'imprégner dans cette atmosphère particulière d'un huis clos dans un paysage sauvage et un village où les rancunes sont tenaces...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 octobre 2014
    Chef d'œuvre!!! brillants dialogues image sublime. Bravo.
    philippe_quandalle
    philippe_quandalle

    30 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2014
    C'est très (beaucoup trop) long: 3h. Je pensais voir de beaux paysages (Capados), il y en a effectivelent mais trop peu vu que l'essentiel est un huit clos ... ennuyeux.
    missfanfan
    missfanfan

    87 abonnés 848 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 octobre 2014
    long très très long en VO de plus moi qui suis hyper fan de cinéma Turc j'avais un peu peur de m'ennuyer et somnoler eh bien non ce film est formidable à tout les points de vue , de plus remarquablement interprété bref un grand et émouvant moment de cinéma à consommer sans modération
    guifed
    guifed

    63 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2014
    La palme d'or 2014 fut bien plus contestée que celle de 2013. Autant La Vie d'Adèle avait recueille les suffrages des journalistes tout comme ceux du jury, autant Winter Sleep n'avait pas du tout marqué la presse cannoise, éclipsé par le phénomène Dolan.
    Alors qu'en est-il? Eh bien, contrairement à ce que certains ont pu dire, c'est un très bon film. Une oeuvre aboutie, travaillée, cohérente, caractérielle. C'est l'histoire d'un homme qui dort. Qui connaît un hiver sans fin. Il s'endort, consciemment ou pas, face à la misère, face au mal, qu'il clame pourtant être son ennemi juré. Il s'endort face au malheur de sa femme. Il ne comprend pas; et de toute façon, ce n'est pas de sa faute, il a été irréprochable, il a gagné sa vie en étant un exemple d'intégrité et de vertu, il n'a pas à rendre des comptes. Autour de lui, tout un monde, peuplé d'êtres mystérieux à ses yeux, d'une blancheur éclatante. Un peu comme ce chien, ou comme ce lapin, qu'il retrouve morts et qui le laissent de marbre. Comme ce cheval qui se bat pour survivre dans l'eau (dans une magnifique scène), et qu'il toise de son regard souverain. De toute façon ce n'est pas à lui de le sauver, il y'a ses employés pour ça. Au contraire, du haut de ses articles et des ses livres, il supervise la vie de sa région; un intellectuel est par nature quelqu'un qui combat le mal dans une société, alors pourquoi s'embêter avec une remise en question?
    Véritable fresque psychologique et sociale, Winter Sleep m'a impressionné par ses personnages, tous plus repoussants les uns que les autres, mais pourtant pas dénués de sens moral ou d'intégrité. C'est l'ébranlement de tout un monde; la bourgeoisie turque voit ses garde-fous habituels (la culture, l'honnêteté, le travail) voler en éclat face à l'implacable regard du paysan (incarné par la touchante sincérité du petit garçon): quoi de plus absurde que de passer des heures à discuter de la façon dont on combat le mal devant une table copieusement garnie, et d'être interrompu par un paysan qui a fait des dizaines de kilomètres à pied pour convaincre monsieur de ne pas lui taxer 70 euros? C'est d'ailleurs l'aspect que j'ai préféré. Certes, Aydin est un personnage monumental de profondeur et très intéressant à cerner, et bien que l'intérêt était peut-être justement de montrer à quel point le confort matériel et intellectuel peut conduire à l'oubli de la vie, tout simplement, j'ai eu du mal à ne pas perdre le fil pendant les interminables dialogues.
    Magnifique fresque qui marque par sa justesse psychologique et sociale, ancré dans un univers splendide, planté dans ce fabuleux décor d'Anatolie qui va si bien à la léthargie du personnage, mais trop bavard et, du coup, trop aride émotionnellement, Winter Sleep est un très bon film qui n'a pas l'allure d'une palme d'or. Loin de là.
    toche2
    toche2

    6 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 octobre 2014
    Je ne comprend pas ces critiques dithyrambiques... Quel ennui, mais quel mortel ennui. On s'ennuie moins dans trois heures d'embouteillage.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    181 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    La comparaison Bergmanienne n'est pas farfelue tant le film est austère mais envoûtant à la fois. Une incursion splendide dans un hôtel pittoresque peu fréquenté en hiver, avec son propriétaire un intellectuel vieillissant, sa jeune épouse en crise existentielle et ses congénères aux relations toutes aussi complexes. Un beau film sur les rapports humains, aux dialogues simples, efficaces où chaque personnage se dévoile dans une justesse et un réalisme à couper le souffle. Certes la durée pourra décourager, certains moments frôle le décrochage avec le spectateur mais le résultat est saisissant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    Trois heures, c'est long. Mais c'est le temps qu'il faut pour dénouer la personnalité de ce trio turc oisif. Une étude de caractère très poussée et intéressante sur un fond de Capadocce par tous temps : automne et hiver particulièrement.
    Un moment à passer comme une virée dans la vie de gens dont on perçoit les incertitudes, les défauts, les certitudes et les qualités.
    Desman
    Desman

    6 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    L'incarnation parfaite des personnages par les acteurs, la force des visages, les dialogues existentiels, les paysages romanesques, le tout magnifié par une photographie sublime. On dirait effectivement du Tchekhov. Il a même la neige... On se laisse transporter sans bouder son plaisir.
    ocelot
    ocelot

    24 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2015
    Très très bon film. D'excellents acteurs, très bon autant sur le fond que sur la forme. On ne s'ennuie pas durant les 3h15 ouf ! Mais méritait-il vraiment la Palme d'or ? Pas sur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 septembre 2014
    Excellent film ! Le rythme est lent, mais les images et les dialogues sont superbes et avec une intensité incroyable.
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