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    Winter Sleep
    Note moyenne
    3,8
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    241 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 août 2014
    Etonnante palme d'or le film est certes intéressant mais il m'a paru long et légèrement bavard...certes il y a des beaux moments de grâce 🎬
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Winter Sleep...de Nuri Bilge Ceylan. J’ai mis du temps à aller voir "la" palme d’or du festival de Cannes 2014. Faut dire que 3 heures 15, faut les trouver ! A ce prix là, c’est deux films que l’on voit. Je savais à la base que ce serait un gros truc chiant, et me suis largement préparé à affronter la bête. Par quoi commencer ? Je ne sais pas trop ! C’est un huis clos, dans un hôtel en Anatolie à l’approche de l’hiver. Trois personnages principaux règlent leurs compte, et le nôtre dans la foulée. Il n’y a pas vraiment d’histoire, c’est une parenthèse dans la vie de ces gens à laquelle nous assistons. Raconter cela en trois heures quinze, c’est très exagéré en ce qui me concerne. Deux heures auraient largement suffit, mais peut être que les histoires turques ont davantage besoin de temps que les autres.Il y a deux scènes entre le personnage principal et sa soeur, deux séquences ennuyeuses à souhaits, plus particulièrement la seconde qui doit durer près de quarante minutes, quasiment dans la pénombre, un moyen métrage à elle seule. Ce que je ne m’explique pas, c’est que le personnage de la soeur disparait ensuite, et ne revient jamais dans le film...Ensuite tout s’éparpille : on change de point de vue, on sort du huis clos, on change de personnages, puis on revient à la configuration initiale, et tout cela est vraiment déroutant.J’ai lu que l’on pensait à Bergman, sauf que Bergman est moins chiant et pose beaucoup plus de questions, à Antonioni également mais à ce compte là je préfère me refaire toute la filmo d’Antonioni pendant un an en boucle, vous l’avez compris je ne suis pas fan !En deux mots c’est long et chiant avec cependant une demi douzaine de très belles scènes qui finalement m’ont empêché de sortir. Ca ressemble aux films d'auteurs d'il y a trente ans, ça rappelle Angelopoulos, mais le pire, c'est que ces personnages, on s'en fout largement ! Dans la salle, je n’étais pas le seul à Wintersleeper, et donc je ne recommande pas trop !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 août 2014
    Une scène de galop de chevaux à couper le souffle et une apparition du sosie de Régis Laspalés (Hamdi)...au milieu de dialogues trop longs (mais très beaux) !
    Jean-marc B
    Jean-marc B

    7 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2014
    Très belle lumière, des paysages magnifiques, un jeu d'acteur irréprochable mais j'avoue avoir eu beaucoup de mal à tenir la longueur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 août 2014
    Ennuyeux à mourir! Des personnages qui passent leur temps à se détruire mutuellement à travers leurs propos réciproques, à défaut d'avoir le courage de faire autre chose de leur vie et de leur hiver, leur action principale étant de boire un thé ou un café! Exactement les gens que je fuis à toutes jambes dans la "vraie" vie! La vie ne sert à rien -ça, on le savait déjà!- raison pour laquelle il ne se passe rien, pas d'intrigue, pas d'accroche, aucun fil d'Ariane à quoi se raccrocher pour ne pas dormir dès le premier quart d'heure. D'ordinaire j'apprécie les VOs mais là, elle dessert totalement le film puisqu'on passe son temps à lire une logorrhée ennuyeuse et plate au lieu de pouvoir profiter de la beauté des images. Quelques belles scènes, quelque images inoubliables, mais pour autant insuffisantes pour rattraper un film qui ne dit rien de nouveau et qui le dit beaucoup moins bien que ce qui a été déjà été fait sur le sujet.
    marsenavril
    marsenavril

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2014
    Film génial, un film dense qui regarde à l'étage où se nouent les relations entre les humains, l'étage où ça coince, puisque c'est l'étage où ça parle vrai, et où personne ne parle la même langue. Chacun parle depuis son propre continent, émotionnel, affectif, social. Ça parle, mais c'est pas du bavardage, ça balance sec, ça montre ce qui est en jeu dans une relation. Donc ça dérape. Forcément, chacun part sur son propre délire et embraye sur ses propres obsessions. Ça commence soft, chez les bobos anatoliens, et ça dérape. La sœur balance, la femme balance, toutes les frustrations font surface, et lui, le protagoniste, il aurait bien continué tranquillement comme ça, mais les emmerdeuses, la sœur et la femme, balancent sec, leurs griefs, leur subjectivité. Et ceux de l'autre monde (les prolos, ceux qui ne paient pas leur loyer, ceux qui prient ou militent) parlent aussi très fort, même quand ils ne disent pas grand chose. Et nous on regarde, médusés, cette vérité et cette profondeur des relations humaines. Mâtinée d'un arrière plan social. Nuri Bilge Ceylan sait exactement où sont les gens et d'où ils parlent. Et en plus, l'image est sublime, cette alternance entre paysages d'hiver et ambiances douillettes, confinées et confortables, claustrophobantes.
    Benito G
    Benito G

    664 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2014
    Un film profond, d'une beauté inouie et interprété par des comédiens de 1er choix ; jouant avec justesse et brio. Le film nous met fasse aux aléas de la condition humaine, ce qui rend le film encore plus touchant ; tout en restant de toute beauté (malgrè une durée relativement longue). On ressortirrait de la salle presqu'en ayant une autre vision de la vie. LE réalisateur a réussit un pari fou, tout en nous subjuguant pendant près de 3h ; grâce à un film superbe ou l'on ne peut sortir indemne une fois que l'on ait entré "dedans". On se sent "appeuré', "mélancolique"... vis à vis des personnages un peu "perdus" et cela ajoute un plus à l'ensemble de la production. LEs paysages sot saisissant et filmés avec finesse et justesse qu'on aurait presque envie d'y être. Quelques interrogations subsistent comme dans souvent, dans la majorité des productions. MAis ici, cela rend le film un peu plus intriguant. Ou l'on sent monter l'émotion grâce à une excellente mise en scène. Bref, un film visuellement beau, plein d'humanité et j'en passe ; qui ne laisse indifférent et ou on ne voit pas le temps passé tellement la beauté de l'ensemble nous subjugue. Un film sèrieux, maîtrisé de bout en bout ou l'on pourrait presque se croire dans un huit clos mélancolique mais tellement plein de chose (de non dits...) parfaitement mis en scène. APrès je peux concevoir que ce film ennuira certains, mais si on prend la peine de s'y interesser un minimum ; ce film reste tout de même talentueux en tout point (seul petit bémol peut être, des dialogues parfois un peu trop longuet).
    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2014
    C'est le premier film de Nuri Bilge Ceylan que je vois. Pour être honnête, j'appréhendais un peu. Pour la longueur, le sujet, et l'attribution de la Palme d'or, une fois de plus qui ne fait pas l’unanimité. Des échos plutôt mitigés aussi bien chez les critiques que chez les blogueurs. Contre toute attente, je ne me suis pas ennuyé. Je n'ai pas trouvé cela très passionnant non plus. C'est vraiment très bavard et pas toujours intéressant. Même si la mise en scène nous procure certains très beaux moments. Je m'attendais à quelque chose de plus contemplatif. Les rapports entre les personnages sont plus prenants mais on du mal à s'attacher à eux et à éprouver une certaine empathie. Ils sont très bien interprétés par l'ensemble des acteurs, surtout les seconds rôles (l'imam, son frère, le neveu...). Le film vaut essentiellement pour ses qualités visuelles et ses décors naturels, grandioses, qui donnent envie d'aller en Anatolie. Au final, un certain sens de la mise en scène, des acteurs convaincants, des images magnifiques. Mais cela suffit-il à donner une Palme d'or digne de ce nom ? La réponse est tout de même non. Il est vrai qu'entre les films déjà sortis et ceux à venir, la sélection était peut être cette année un peu plus faible que qu'habitude.
    schemaman
    schemaman

    17 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2014
    4 étoiles pour la qualité de l'image, de la prise de son et de la mise en scène. Pour le reste, on pourra apprécier également le décorticage d'un caractère pervers narcissique et le mal qu'il produit. Thème à la mode mais oh combien à explorer pour que la société prenne conscience et lutte contre ce fléau. Pour le reste c'est long long et très long. Endormi pendant la 1ère moitié du film, impossible de lutter contre la léthargie. Le pire est qu'on a l'impression de n'avoir rien raté. Des dialogues à n'en plus finir, pour montrer la construction sadiques du pervers narcissique. C'est certainement très utile à montrer mais pénible à regarder. On en ressort un peu inquiet de se reconnaître ici ou là dans ce personnage. Allez-y pour voir les clairs-obscurs tous plus beaux les uns que les autres et coupez le son pour ne pas vous endormir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 août 2014
    Chef d'œuvre Il y a des films, comme des livres, dont un hasard bienheureux nous donne la joie de la découverte. Mais là, pour guider mon choix au cinéma (car je ne suis point experte) j’ai suivi tout simplement l’avis de critiques, ce que je fais d’ailleurs souvent, sinon systématiquement. Il ne faut pas voir en eux des réalisateurs frustrés ; leur métier si ingrat soit-il, est louable, gardons-nous de les enfermer dans un préjugé. Engagée donc à aller voir Winter Sleep, j’y allais avec espoir. Espoir plus que comblé! Et tant d’émotions reçues "en pleine poire" m’ont laissée exténuée. Ce huis-clos psychologique de plus de trois heures, en vo, n’est pas un film d'"intello", comme d’aucuns pourraient le croire. Il nous montre un homme confronté soudainement à toute une conjonction d’incidents qui lui feront appréhender la vie autrement. Ce nanti, propriétaire rentier, écrivassier à ses heures, voit ses certitudes ébranlées à découvrir la misère de ses locataires, sentir le détachement amoureux de sa trop belle et jeune moitié, et à entendre l’acrimonieux ressentiment d’une sœur esseulée qui l’exhorte à s’élever, à être le meilleur des deux en qualité de frère au passé glorieux. Des dialogues nourris, des images silencieuses (la musique relève d’un décorum cinématographique superfétatoire ici), une nature aussi majestueuse que dure ; un ensemble dépaysant mais une universalité de sentiments qui font de Winter Sleep un film qui pénètre et marque autant notre chair que notre esprit.
    Jorik V
    Jorik V

    1 269 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 août 2014
    La durée au cinéma n’est pas forcément un problème et de prime abord les plus de trois heures que durent la Palme d’Or 2014 ne doivent pas être un frein. Des chefs-d’œuvre comme « Titanic », « La Ligne verte » ou plus anciennement « Autant en emporte le vent » avaient des durées similaires car l’histoire le nécessitait. Ici, c’est le cas aussi car le réalisateur entend autopsier certaines caractéristiques de l’homme, sonder sa psyché, son comportement, sa morale. Vaste programme. Pour cela il choisit, le huis-clos hivernal au sein d’un hôtel en Anatolie (Turquie) avec à peine une dizaine de personnages et ponctué de longues confrontations verbales. Cette austérité est osée et à saluer surtout que le réalisateur sait mettre en scène ces joutes très théâtrales. Champs, contrechamps, clairs-obscurs, longs plans-séquence, toute la grammaire du cinéma est là et bien utilisée et supportée par des acteurs brillants. En bref, esthétiquement c’est beau à regarder. Et le turc Nuri Bilge Ceylan évite l’excès contemplatif qu’on pouvait lui reprocher sur ces précédents films. Alors qu’est-ce qui cloche me direz-vous ? Et bien on sort de là abasourdi par des tunnels de dialogues verbeux parfois passionnants, mais souvent très chiants sur la condition humaine sans qu’il n’en ressorte rien. Quel est vraiment le point de vue du réalisateur sur la Mal, l’oisiveté, la conscience, le don et tant d’autres thèmes abordés ? A moins que le film décante avec le temps tout cela semble brouillon et finalement très long et soporifique. Les pièces du puzzle se mettent mal en place et trop de thèmes sont abordés. L’année précédente, à Cannes, un film sublime avait abordé moins de thèmes et les avaient magnifiquement digérés. Il s’appelait « La Grande Bellezza » et il était reparti bredouille. Louez plutôt ce classique que de vous triturer les méninges pendant trois heures à l’heure de la sieste et de lutter pour ne pas vous endormir.
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2014
    Les obstacles qui empêchent de se rendre au cinéma voir la dernière palme d'or du festival de Cannes sont nombreux. L'idée de s'enfermer plus de trois heures, un jour de beau temps, dans une salle climatisée à fond comme pour mieux nous faire ressentir l'hiver glacial du film, nous faisant louper soit une après-midi de farniente soit une soirée d'été agréable entre amis amènent à penser que les distributeurs de ce film jouent un coup de poker. Et si quand on rajoute un sujet très psy et un label "Cannes" synonyme quand même d'élitisme, le pari de cette sortie estivale n'est pas gagné !Ayant trouvé un créneau convenable pour déguster le nouvel opus de Mr Ceylan, je suis ressorti, il faut bien le dire satisfait et la tête pleine d'images et de questions. Tout d"abord, je n'ai pas du tout eu l'impression que le film durait 3h16. Je ne dis pas par contre que le spectateur habitué à voir Spiderman ne sortira pas avant la fin ou ne trouvera pas que cela dure une éternité, car "Winter sleep" est quand même un film qui en impose par sa lenteur au service d'un propos de haute volée. Mais chapeau au réalisateur /scénariste pour nous intéresser, nous captiver durant tout ce temps avec un enfant aux yeux froids, un hôtelier retiré du monde, sa femme qui joue les dames patronnesse, sa belle soeur désoeuvrée et un imam obséquieux. A la beauté incroyable des plans extérieurs se rajoutent une maîtrise imparable pour capter de longues séquences de dialogues en intérieur. Malgré l'éloignement géographique et culturel de ces personnages, le propos est infiniment universel. Je défie quiconque ayant un tant soit peu de sensibilité de ne pas se sentir concerné, se reconnaître un tout petit dans ces escarmouches intimes, résultat d'une longue macération de multiplesrancoeurs que ces hommes et ces femmes ont retenu depuis bien longtemps semble-t-il. Certes cela reste du cinéma bourgeois, à la mode Bergman, guère novateur, mais l'écriture tout en finesse, la maîtrise parfaite du cadre et une imparable envie de forcer le spectateur à s'interroger, à faire résonner en lui toutes ces interrogations philosophiques ou métaphysiques, font que l'on ressort la tête emplie de questions et les yeux encore éblouis par la beauté de certains plans. Un peu plus sur le blog
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 août 2014
    Très beau film sur les intentions humanistes et les décevantes réalités liées au concret comme au temps qui passe ; si l’enfer, c’est un peu les autres, ici, l’enfer, c’est un peu tout le monde et personne ne le réalise vraiment. La distanciation des existences, cruelle, patente mais lente des Êtres entre eux tue toute énergie pour s’en échapper, retenant les concernés dans une gangue commune irrespirable dont personne, malgré la douleur obsédante et permanente, ne souhaite réellement s’échapper. Faire du bien autour de soi est une vaste entreprise qui se retourne aisément contre vous, le nœud est gordien dans cette famille, autant dans sa façon de fonctionner physiquement que psychologiquement. En relief est souligné l’égoïsme comme la générosité mal placée.Le film aboutit finalement à la mise en avant des névroses, des échecs en autant de grottes troglodytes que l’âme humaine peut elle-même (en) receler. A l’image de ce cheval (parallèle avec la moto) pas ou plus vraiment fait pour lui, la vaillance (même sexuelle) n’est plus tellement pour le héros autocrate se voulant rusé et policé mais au final peu crédible, en témoigne ce lapin tué qui symboliquement oblige tout magicien, même des mots, à tomber le masque. Il l’achève comme il achève ses dernières espérances de dignité. Il n’est finalement qu’un pauvre hère ridicule qui erre et qui s’accroche, se croyant riche mais pas au point de pouvoir changer la rigueur du temps (climat familial, décrépitude…).Et si la vieillesse, le déclin, n’était finalement qu’une réalité niée que nous souhaiterions inconsciemment, ardemment et de façon ambiguë imposer aux autres ? Possiblement en arrière-fond une fable politique sur le pays en question, ce film est un très bon révélateur universel de la famille et de ses relents. Bons acteurs, beaux décors, belle photographie et excellent éclairage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 août 2014
    Quant on a vu tous les films de Yuri Bile Ceylan, on pense que c'est la somme de tout ce qu'il a fait. Et c'est un chef-d'oeuvre, n'ayons pas peur des mots!Pourtant, j'en ai aimé souvent beaucoup ou passionnément, cependant l'avant-dernier "Voyage en Anatolie" m'avait profondément ennuyée!!!!!!C'est un film magistral, fin, subtil sur l'"homme" avec ses faiblesses inavouées.De plus la beauté du site la musique de Schubert vous transportent.Courrez tous voir Winter Sleep que cette Palme d'Or ne soit pas mise aux oubliettes
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 août 2014
    Cette fresque (près de 3 heures de film) intime, voir intimiste laisse une impression finale mitigée. L'émotion qu'elle suscite chez le spectateur semble s'épuiser et décroitre.
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