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    Winter Sleep
    Note moyenne
    3,8
    2008 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
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    241 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    juste magnifique . une autre vie. un autre monde. un autre paysage qu nous fait rever tout au long du film ne voyant meme pas le temps défilé
    Elisabethfoo73
    Elisabethfoo73

    31 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 décembre 2021
    Je n'ai pas aimé du tout ce film. Je n'ai ai pas été touchée par les paysages ( que l'on ne voit pratiquement pas) ,ni par les personnages( qui ne tiennent que des propos oiseux et sans intérêt qui m'ont énervée ou endormie) Pourtant, j'aime la capadocce et les Turcs, mais là, aucun intérêt !!! J'ai donné le DVD !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 29 janvier 2015
    long, très long, trop long: des dialogues à n'en plus finir autour de rapports frère-soeur. Une version deux fois moins longue aurait largement suffit!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 septembre 2014
    En 2003, Nuri Bilge Ceylan reçoit le Grand Prix au Festival de Cannes pour son film Uzak, en 2008 il est récompensé du prix de la mise en scène pour Les Trois Singe et enfin, en 2011, un second Grand Prix lui est accordé pour Il était une fois en Anatolie. Avec Winter Sleep, le réalisateur turc s’offre la Palme d’Or, récompense suprême du festival.

    Il est des films dont on sort bousculé, muet, où le passage d’une salle obscure à la réalité se fait avec difficulté. Les repères nous reviennent mais notre esprit est encore ciblé sur l’œuvre, occupé à refaire le film et à le développer. Winter Sleep fait partie de cette rare catégorie avec en plus, la sonate pour piano No.20 de Schubert qui résonne en nous.

    Dans la région de Cappadoce, en Anatolie centrale, Aydin (Haluk Bilginer) hérite de l’hôtel Othello qu’il gère avec sa femme Nihal (Melisa Sözen) et sa sœur Necia (Demet Akbag). Entre passion et déchirement, l’hôtel sera le refuge où se jouera le théâtre de la vie.

    Winter Sleep peut vous paraître effrayant par sa longueur, de 4h30 qu’avait premièrement monté Nuri Bilge Ceylan – qui en plus d’être le réalisateur et monteur du film en est aussi le scénariste et coproducteur – n’en aura seulement gardé que 3h15. Et contrairement à des films comme Transformers 4 ou La Vie d’Adèle, Winter Sleep se déploie d’une traite sans que l’ennui nous effleure. Pourtant les lieux ne changent quasiment pas, les personnages sont en nombre restreint, les couleurs sont grises et les dialogues peuvent durer plus de 20 minutes. L’harmonie qu’apporte Ceylan dans se désordre est magistrale, esthétiquement proche d’un Bergman, inspiré par l’oeuvre de Tchekhov, le réalisateur Turc à su traduire au mieux l’isolement de ses personnages et la glaciation de leur rapports.

    La suite ici:
    Fritz L
    Fritz L

    182 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 août 2014
    Un petit village troglodyte flanqué en cœur de montagne… Une lumière diaphane, une nature exubérante, nous voici plongés, dès les premières minutes dans l’univers d’un Caspar Friedrich. Ce même village, cadré différemment et ramassé sur lui-même, sera la dernière image. Elle donne l’impression d’une tour de Babel à la Bruegel qui vient de s’effondrer. Toute la symbolique du film se retrouve dans ces deux plans… Nuri Bilge Ceylan nous offre 3h16 d’une méditation polémique autour de la conscience et de la raison. Aydin, personnage emblématique au cœur de ce drame intérieur, est un homme sur la fin. L’isolement lui pèse. Perdu au milieu de nulle part dans son petit hôtel d’Anatolie, incompris de sa femme, de sa sœur ou de ses proches, il est perdu et s’interroge sur le sens qui lui reste à donner à sa vie. Commence alors une ultime quête, toute en violence intérieure, où il provoque sa remise en question. Cela donne droit à des magnifiques joutes où, bien et mal, raison et sentiments, non dits et faux-semblants rivalisent avec la vérité cinglante et aride. Les contrastes humains se font à l’image du décor, entre froid polaire à l’extérieur et le côté cossu et généreux à l’intérieur. C’est du Tchekhov revisité par Ingmar Bergman, avec toutefois la griffe si particulière de Ceylan (on se souvient du poignant « Les climats ») qui ordonnance avec autant de gravité que de fluidité les discours de l’âme. On peut certes reprocher la durée, mais au final, on s’accorde à penser que compte-tenu de la dimension de ce magnifique film, elle se justifie et ne pèse à peine.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 août 2014
    Attention grand film, le cinéaste turc Nuri Bilge Ceylan (dont je n'avais vu aucun film et il faudra désormais que je pense à y remédier) livre avec Winter sleep une œuvre absolument sublime qui s'étend sur plus de trois heures sans jamais nous ennuyer. Au fin fond de l'Anatolie, des personnages se livrent des joutes verbales cruelles qui rappellent le meilleur de Bergman. Entre l'homme seul vieillissant et sa jeune épouse (mais aussi d'autres personnages qui tournent autour) la communication n'est plus possible. On aime se maltraiter dans Winter sleep, les paroles sont cruelles, blessantes et les actes de bonté ne sont pas récompenser (poignante scène de l'argent brûlée). Mais derrière cette façade austère, l'émotion affleure. Un regard, une parole, un geste, tout l'art de Nuri Bilge Ceylan passe par la nuance jusqu'à un final aussi sobre que bouleversant. On reste bouche bée devant la maîtrise de la mise en scène qui évite l'écueil du contemplatif pour ne cerner que les personnages. Et quels personnages! Des monstres d'orgueil terriblement humains interprétés par des acteurs exceptionnels mention spéciale à Melissa Sözen, une grande actrice en devenir qui n'aurait pas volé le prix d'interprétation qui aurait du lui être décernée (bon Julianne Moore reste aussi un excellent choix surtout pour le génial film de Cronenberg). Bref, Winter sleep est une œuvre d'une rigueur esthétique rare mais aussi un choc émotionnel. Très beau!!!
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2014
    Voilà enfin une Palme d’Or qui se mérite… un réel chef-d’œuvre ! Film splendide dont la durée fait peur… surtout si l’on a vu précédemment « Il était une fois en Anattolie » ! Et bien la densité et la magie de ce film condensent le temps et nous épargnent tout instant d’ennui. C’est déjà un tour de force (je pense au précédent « La vie d’Adèle » qui me poussait à regarder autant ma montre que l’écran !). Pour faire court, nous retiendrons : la beauté époustouflante (Ceylan fut photographe lors de ses multiples vies), une mise en scène parfaite et protéiforme, une profondeur humaine et une justesse bouleversantes, une interprétation inoubliable par tous (très ancrée dans l’expression théâtrale), des dialogues riches (inspirés de Tchekov), tout, absolument tout est réussi. Un chef-d’œuvre que l’on pourrait encenser… 3h15 !
    ocelot
    ocelot

    24 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2015
    Très très bon film. D'excellents acteurs, très bon autant sur le fond que sur la forme. On ne s'ennuie pas durant les 3h15 ouf ! Mais méritait-il vraiment la Palme d'or ? Pas sur.
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    Avec "Winter Sleep", Nuri Bilge Ceylan livre ici un drame long mais ô combien passionnant. Il faut dire que le film turc dispose de bons atouts comme un bon casting, une merveilleuse photographie, une bande son peu présente mais non moins excellente et surtout des dialogues bien ciselés. Il manque peut-être un soupçon d'émotion sur certains passages mais le résultat est là et il vaut le détour.
    Didier C.
    Didier C.

    17 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    Les illusions perdues des êtres humains sont concentrées ici, dans ce long-métrage (dont je n'ai pas vu passer les 3h) au cœur d'une Anatolie superbe. Ayant regardé ce film à la télé, je n'ai pas eu d'autre choix que de le voir en VF. Mais je ne le regrette pas finalement, car c'est un film aux dialogues d'une rare intensité dont la lecture des sous-titres pendant plus de 3h m'aurait été pénible je pense. Donc n'ayez pas peur de la VF, au contraire.
    Karismatik La Grinta
    Karismatik La Grinta

    18 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2014
    Film magnifique au niveau de la musique, de l'ecriture, des paysages, et des personnages. Un synthèse parfaite de vérités, de défauts et de qualités humaines qui se renversent, ce film va à contre-courant de ce qui ce fait en ce moment, et dévoile par ses questions sans réponse, une réalité philosophique, qui va au-delà de la philosophie ! Ainsi que de tous jugements hâtifs. Une pédagogie sociale et humaine.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 359 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2016
    Nuri Bilge Ceylan vient de nous donner une grande claque. Ce genre de claque qui vous laisse pantois et attentif pendant plus de trois heures. Servit par des comédiens époustouflants, les discussions, les réflexions et les enguelades sont pleines de vérités. Tout en finesse, tout en justesse et sans jamais nous prendre de haut Winter Sleep nous intègre à son scénario pour nous faire prendre conscience de notre vie et notre moralité à y vivre. Si les paysages hivernaux de l’Anatolie en Turquie sont à couper le souffle, c’est surtout les intérieurs de l’hôtel qui sont bluffants. En effet, tout est placé de manière à ce qu’on se sente chez nous. On y sent de la vie et du passé à travers ces objets volontairement mal placés sans jamais compromettre ce qui va se passer ensuite. Toute cette mise en scène offre aux protagonistes les moyens de s’exprimer aux plus profonds d’eux. Palme d’Or au Festival de Cannes 2014, Winter Sleep est un chef d’œuvre. Cette fresque intime mérite amplement ce prix car elle est sincère et pleine d’humanité. Elle ne cherche pas à nous émouvoir par divers procédés mais reste neutre pour toujours nous laisser penser.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 août 2014
    (...

    le cinéaste turc livre un film à la beauté bouleversante et qui joue de sa durée pour hypnotiser le spectateur.

    LA SUITE :
    Alice025
    Alice025

    1 666 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    Je me suis enfin décider à aller voir cette Palme d'or, et c'est bien l'image que je me faisais du film : intéressant et profond par moments, ennuyant et plat par d'autres...
    Dans l'ensemble, c'est un bon film et je comprend qu'il ait gagné la Palme d'Or, c'est un film à festival. Les paysages sont très jolis, nous amenant dès le début dans le cœur de l'histoire, cette histoire d'une famille qui se déchire...
    Mon engouement au film n'a cessé de faire des montagnes russes. Il y a ici de très bonnes scènes avec des dialogues profonds, réels, comme avec les locataires, ou bien la scène du couple,mais il y a également des scènes vraiment vraiment ennuyeuses, avec des dialogues trop philosophes, qui sont interminables. Difficile de rester scotcher pendant 3h16 quand mon intérêt part et revient.
    C'est trop long, tout simplement. Mais on sent une grande réalisation, un grand travail pour cette histoire.
    Une bonne Palme d'Or malgré sa longueur.
    MC4815162342
    MC4815162342

    397 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Winter Sleep, la palme d'or de Cannes 2014, donc forcement un film que je devais voir, cependant 3h15 de film j'avais peur, vraiment peur de tomber sur un truc ultra chiant mais en même temps j'avais envie et au fond j’espérais aimer, quand on voit l'affiche du film avec toutes ces critiques: "Un pur chef-d'oeuvre, Un choc, Inoubliable, Une splendeur" et j'en passe, ça donne vraiment envie d'aimer quand même, on se dit que ce serait ballot d'être le seul à ne pas aimer, et bien je ne ferais pas parti de ceux qui n'aime pas, j'ai vraiment été fasciné par ce film, 3h15 passionnante, au vu du synopsis je m'attendais à une énorme discutions entre trois personnes dans un hôtel où la neige a tout bloqué et finalement ça n'est pas ça du tout et j'en suis justement plus heureux.
    On suit Aydin, un comédien à la retraite qui a reprit l’hôtel de son père, un magnifique hôtel, follement atypique, incrusté dans la roche, un lieu vraiment magique en pleine Anatolie centrale, il y réside avec son épouse Nihal plus jeune que lui avec qui il n'a plus beaucoup d'affinité, elle reste avec lui par sécurité mais au fond le méprise affreusement, la sœur d'Aydin, Necla, vit également avec eux, elle les a rejoint à cause de son récent divorce qui l'affecte encore beaucoup, tout du long de ce film nous allons suivre leurs discordes, leurs disputes, et puis comme si bien dit dans le résumé leurs déchirements, au final c'est un film fabuleusement humain, les personnages sont vrais, c'est de la psychologie à 200%, un réalisme transcendant qui pourrait nous faire croire à un documentaire, c'est vraiment bluffant, les personnages sont écrits avec un tel soin, un tel réalisme, certaines fois on a faire à des discutions de plus de vingt minutes et je ne rigole pas, c'est un film extrêmement lent qui repose uniquement sur les dialogues, des dialogues très très long mais passionnant, si vous êtes là uniquement pour contempler le paysage c'est pas la peine, vous serez complètement passé à coté du sujet, un sujet fort et quelque part très intense, voir un frère et une sœur se bouffer le nez pendant une demi-heure c'est quand même quelque chose, ça n'a rien de facile, ce film n'est vraiment pas facile et c'est ça qui le rend passionnant.

    Un film porté par des dialogues certes mais les dialogues faut bien qu'ils soit joués, et franchement je dois dire que ces acteurs turques qui me sont complètement inconnus sont époustouflants, si criant de vérité, je n'ai vu aucune fausse note, j'ai même cru à une caméra cachée tellement ils sont parfait, non mais sans rire, j'ai rarement vu aussi intense et vrai comme jeux d'acteurs, j'ai même envie de dire stupéfiant, Haluk Bilginer en tête, impressionnant du début à la fin, jamais un seul moment de répit, d'autant plus que nombreux sont les plans séquences, des plans séquences fixes qui se passent la plupart du temps dans une pièce ou seul le dialogue est maître, il m'est arrivé que dans un plan séquence je me dise plusieurs fois "Euh mais c'est encore en plan seq là ? Sans déconner !", ils sont vraiment bluffants ces moments, c'est évidement du au casting, Melisa Sözen qui incarne la femme et Demet Akbag qui joue la sœur sont également uniques, et je pourrais citer encore tout le casting car il n'y a aucun mauvais acteur ou même moins bon, ils sont vraiment tous tous tous justes, je le répète je suis désolé mais c'est vraiment quelque chose que je retiens, ils sont tous grandioses.

    Histoire psychologique passionnante, casting d'une perfection absolue, mais que faut t'il d'autre, ah oui bon la réalisation évidement, j'ai déjà parlé des plans séquences mais que dire de la réalisation en elle même, la plupart du temps en plan fixe elle est merveilleuse, un cadrage sublime porté par une photographie d'une rare beauté et d'une rare netteté, une photographie qui prend toute son importance quand on se retrouve face à cette Anatolie enneigés, la neige arrive que très tard dans le film et pourtant elle tient une place importante visuellement, mais avant qu'elle n'arrive les décors sont également superbes, le sable, l’hôtel incrusté dans la roche, c'est magnifiques mais c'est vraiment une fois que la neige arrive que les décors prennent toute leur magie, c'est typiquement le genre de film à voir en haute définition, que ce soit en extérieure ou en intérieur on ne peut voir ce film en DVD, la froideur de la neige ou la chaleur de la cheminée à l'intérieur ça se ressent à travers l'image c'est juste exceptionnel, en regardant les scènes d'intérieurs, qu'il pleuve ou qu'il neige je me mettais à la place des personnages, je m'imaginais assis là en pleine nuit dans cette pièce sombre à voir la neige tomber derrière la fenêtre, je ressentais le froid et en même temps la chaleur de la pièce, c'est pour dire à quel point la mise en scène est remarquable, un boulot réalisé avec passion et très grand soin, tout est pensé et rien n'est laissé au hasard.

    Nuri Bilge Ceylan est décidément un réalisateur de plus à ajouter à ma liste, après avoir vu un tel monument je suis obligé de voir ses autres films.
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