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    Winter Sleep
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    3,8
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    Mondocine
    Mondocine

    75 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2014
    Une oeuvre lente mais fascinante, très long-métrage contemplatif d’une beauté formelle de l’épure renversante, à plus forte raison quand Ceylan se met à filmer sa magnifique Anatolie. Dense et passionnant à sa manière, Sommeil d’Hiver mêle drame introspectif, personnages forts et charismatiques disséqués dans leur plus total dénuement, et splendeur à couper le souffle. Le style de Nuri Bilge Ceylan a toujours été caractérisé par une extrême beauté de l’épure s’effaçant derrière des personnages magnifiquement abordés et filmés. Dommage alors de voir le cinéaste tomber dans la caricature de lui-même avec un film aussi extrême en terme de longueur et de lenteur pesante, étirant sans discernement chacune de ses scènes ou séquences au point de basculer dans le soporifique. Sans nul doute son moins abouti. On aurait aimé que Ceylan soit primé bien avant, pour ses innombrables chefs d'oeuvre tels que Les Climats, Il était une fois en Anatolie ou encore Uzak...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Trois Heures de film où il ne se passe rien. La seule histoire que ce film raconte est la routine dans la bien des gens et la misère qui le habite ... Une etoile car il doit avoir un intérêt sociologique quelque part ....
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mars 2016
    Un film d'un ennui mortel, interminable, soporifique, qui cite pompeusement Tchekhov et est cannois dans le mauvais sens du terme. L'extase des critiques est incompréhensible.
    Henry Joel M
    Henry Joel M

    35 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2014
    Je n'ai pas aimé ce film.

    Je n'ai pas accroche à l'histoire et le film dure tout de même de 3h15!
    j'ai perdu mon dimanche d’après-midi :-(
    je ne comprends pas pourquoi ce navet a reçu la palme d'or ou festival de cannes.

    GRRRR!!!!!!!!! C'est la dernière fois que je me laisse duper!!
    pierrepp
    pierrepp

    14 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 août 2014
    aprés avoir lu quelques critiques positives, je me suis motivé pour aller voir ce film en me disant que sinon, j'allait peut être rater un chef d'oeuvre...désolé, j'ai traversé ces 3h15 halluciné, en essayant de m'accrocher et trouver un fil conducteur. Ce n'est pas vraiment le fond qui m'a dérangé , mais la forme : des bavardages interminables, ce type se fache avec sa soeur, sa femme,....et les séquences des beaux paysages promis sont bien maigres par rapport à l'indigeste orgie de palabres..Bien mieux que oncle boomie mais à 100 000 milles lieu de la qualité de la vie d'adéle
    Alexandre D.
    Alexandre D.

    9 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    Je ne peux pas laisser passer tous ces commentaires dithyrambiques sur ce film qui plaira certainement aux intellectuels parisiens. Voilà un film épuisant, avec des dialogues à n en plus finir. Certes, très bons acteurs, beaux paysages, bien filmé, mais quel ennui!!!! Un film finalement tellement proche d'un certain
    genre cinématographique français
    psychologisant, avec des personnages complexes, dépressifs, orgueilleux
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 août 2014
    Récompensé par la fameuse Palme d'Or du Grand Festival de Cannes, Winter Sleep sera définitivement un film très spécial, car malgré qu'il porte sur son épaule un des plus grands trophées du Cinéma, l'engouement du public normalement très enthousiaste n'atteindra pas des sommets. C'est vous dire, le film n'est même pas diffusé deux fois dans la journée dans les plus grands Cinémas du coin. Pourtant, après un long et fastidieux visionnage, le moins qu'on puisse dire c'est qu'il mérite bien sa Palme. Attention, cette critique comportera beaucoup de spoilers, à vos risques et périls.

    Winter Sleep, comme son nom l'indique, parle de l'ennui, l'ennui dans la vie et de la vie, représenté par une brochette d'acteurs Turcs, habitant tous dans une Anatolie centrale sublime. C'est d'ailleurs dommage que le film ne sorte pas plus dehors car les rares plans contemplatifs sont somptueux. On assiste donc aux nombreux déchirements et débats philosophiques voire métaphysiques d'une famille presque quelconque s'interrogeant sans cesse sur le sens de la vie. Tout ce qui est dans ce film du point de vue scénaristique et de la mise en scène est incroyable et même novateur. Tout le reste, à savoir la réalisation ou encore la musique est à jeter.

    Le film est représentée d'une façon très théâtrale, presque trop. Les scènes durent toutes sans exception de cinq à quinze minutes et le film est composé uniquement de dialogues. Un film très couillu, donc. Bilge Ceylan pose sa caméra et son trépied et film la vie de Aydin, homme riche propriétaire d'un hôtel situé dans un trou paumé où l'hiver pointe le bout de son nez. Bien évidemment, ce Aydin ainsi que tous les membres de la famille entretiennent des relations conflictuelles, ayant des jugements, aprioris ou encore une définition de la vie différents. Ils vont donc tour à tour se confronter et exposer leurs idées sur des sujets extérieurs mais également intérieurs à leur vie.

    Le premier débat porte ainsi sur le mal, sur sa nature, sa compréhension et sa façon de l'éradiquer de la société. Il arrive comme un cheveu sur la soupe sans qu'on ne comprenne pourquoi, partant d'une idée de Necla. Selon cette dernière, qui est en réalité la sœur de notre héros, il faudrait laisser faire le mal sans s'y opposer un instant ni le contredire. Cela aurait donc pour conséquence de lui faire éprouver du remord et de la culpabilité. Pour Aydin, cette pensée est une aberration, laisser le mal s'implanter dans la société ne résoudrait rien et ne ferait que remplir le monde de fous et de malfrats. Je simplifie, bien sûr, car tout cela mène à un débat très intéressant et passionnant filmé d'une traite. Vous verrez que comme toutes les autres grandes discussions du film, ces dernières n'ont pas de réponse exacte ni précise, c'est pourquoi justement les personnages sont en conflit, pour leurs nombreuses différences.

    Puis arrive la cinglante confrontation des deux femmes, en désaccord sur presque tout. Des femmes qui se méprisent gentiment, n'appréciant pas la façon de vivre et le passé détestable de l'autre. Ce qui aboutira par la suite à un autre différend entre Necla et son frère, presque similaire. Les personnages de Winter Sleep sont tous diamétralement opposés, Aydin est un homme riche et méprisant, n'hésitant pas à rabaisser et démolir l'autre via son intelligence et sa maturité acquis grâce à sa dure vie de labeur. Nihal, sa femme, est elle une femme ennuyée et étant obligée de payer tout ce qu'elle achète avec l'argent de son mari, elle se sent seul car écrasée par celui-ci. Le conflit final entre les deux époux permettra de dire leurs quatre vérités, car les deux pensent tout savoir de l'autre et n'adhèrent pas à sa façon de percevoir le monde.

    Cette dernière confrontation qu'on peut donc qualifier de "climax" au film mais arrivant environ au bout de deux heures est époustouflant. Avec uniquement des dialogues et un jeu d'acteur digne des plus grands, l'intensité du combat est retranscrit à la perfection et l'on ne sait plus pour qui tenir, pour qui penser et qui juger. Le film veut que dans sa première partie nous soutenions Aydin,un homme intelligent, mature et travailleur, qui mériterait le respect et qui se situerait bien au-dessus moralement que les autres, mais arrivé à ce débat, une phrase change tout. On se rend alors compte qu'effectivement, c'est un homme cynique, égoïste et moqueur, la définition exacte de l'homme "trop parfait" à mon goût.

    Winter Sleep soulève donc des questions et des discussions couillues et dignes d'un réel intérêt, magnifiées par des acteurs jouant à la perfection leur rôle de personnages blasés. Oui, car si tout cela, toutes ces discussions, ces remises en question, ces déchirements ont lieu, c'est à cause de l'ennui. L'ennui de la situation dans laquelle ils sont, eux qui avaient des vies si prometteuses et si parfaites, ils se retrouvent là, dans un hôtel paumé on ne sait où avec un seul client asiatique qui occupe les lieux. Le sujet du film est donc bien l'ennui, l'ennui qui pousse des gens déjà déchirés à se déchirer encore plus, et il en profite alors pour aborder des questions métaphysiques (Et non, nous ne sommes pas dans un film de Sofia Coppola !).

    L'ennui (Sans mauvais jeu de mots), c'est qu'on obtient alors un film qui ne va nulle part, qui n'a pas d'objectif si ce n'est critiquer la vie. Et le problème est tout là, Winter Sleep aurait peut-être dû être une excellente pièce de théâtre plutôt qu'un très bon film à défauts, qui malgré des éléments novateurs et inouïs, finit par ennuyer le spectateur lui-même. Car il est impossible de dire en étant totalement franc qu'on ne se fait pas chier à certains moments durant ce film. Et le fait de n'avoir que des plans fixes ne sert en rien tout ce dispositif, puisque la mise en scène est pourtant géniale.

    Je n'ai toujours pas compris ce que Bilge Ceylan a avec les animaux, car il filme à différents moments des chevaux, un lapin ainsi qu'un renard morts, sans que cela n'influe une seconde le récit. Si certains ont des réponses, je suis tout ouïe. Pour en finir avec les thèmes abordés par le film, je finirais avec l'histoire de la famille endettée venant sans cesse perturber Aydin. Cette sous-intrigue est également très bien exploitée, posant ainsi des problèmes peut-être plus clichés mais sociaux, à savoir l'expulsion ou l'aumône aux gens dans le besoin.

    Le dénouement et le retour d'Aydin à la maison montre bien la redondance de la vie ainsi que l'inévitable séparation de l'amour. Ce retour peut signifier plusieurs choses, ce qui est très bien trouvé de la part de l'auteur, car elle permet d'achever l’œuvre en beauté, avec en bonus un magnifique plan d'ensemble sur l'hôtel qui peut signifier que le monde est petit, tout comme cet endroit, et que peu importe où l'on va, on se ramènera toujours à ce même hôtel, ou encore que ce lieu est l'antre de l'ennui et de tous les problèmes, qu'il ne changera pas et ne cessera de provoquer des déchirements familiaux.

    Longue critique pour un film qui en vaut la peine, à voir au Cinéma si vous en avez l'occasion, car malgré l'ennui, on en sort un peu grandi. J'avoue que mon petit goût pour les débats métaphysiques m'a bien aidé à apprécier l’œuvre dans son ensemble. Winter Sleep mérite bien sa place de vainqueur grâce à des idées novatrices et théâtrales sur la vie qui en feront réagir certains, mais possède bel et bien des défauts incontestables qui atténuent sa grandeur. L'arrivée de l'hiver en Anatolie est doux mais froid, tout comme Winter Sleep.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 septembre 2014
    Que dire de plus sur ce film qui est un véritable navet. Winter sleep, tout est dans le titre car on dort pendant tout le film qui dure quand même 03h16 !
    C'est un film intellectuel fait pour des intellectuels. La preuve le film a été sponsorisé par Arte.

    Même avec une carte en illimité, passez votre chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 octobre 2017
    Il ne se passe strictement rien. Certains dialogues sont intéressants, mais dans l'ensemble ce film est une vraie torture de trois heures.
    antoine b.
    antoine b.

    2 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 août 2015
    un remake de Shining ... l'histoire d'un mec dans son hotel qu'arrive pas à écrire son roman et qui du coup casse les pieds à tout le monde (film interactif : au spectateur aussi ... la magie du cinéma) ... dans un accès de génie le réalisateur arrive à détourner la finalité du film original (celui de Kubrick) : on tremblait d'effroi ... dans Sleep (oui je l'ai rebaptisé, je pense que Winter est en trop dans le titre) on frémit de bâillements ... mais bon j'ai surement tort, ça a eu la palme d'or et sur l'affiche c'est marqué tout partout que c'est un chef d'oeuvre ...probablement des insomniaques ...
    Hox
    Hox

    92 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 avril 2016
    Palme de canne !!!wtf palme de la pure merde oui, durant 1 heure l'histoire d'un enfant qui a cassé la vitre de 2 mecs.....de la pure daube, et pour ce qui de l'autre heure restante c'est de la pure déprime sous ambiance mélancolique , y'a rien à comprendre pour les sois- disant Intelo qui le trouve magnifique.

    Bref si un jour l'euthanasie sera réglementé ce film fera amplement l'affaire
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    La palme d'or!!!??? Mais ce n'est pas mérité du tout....!
    L'acteur principal est doué mais le scénario est plat et malgré mon amour pour la culture turque, je n'ai pas apprécié.

    On attend 3h15 pour rien.
    xando
    xando

    17 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2014
    L'hotel Othello, le théâtre de la vie. Des dialogues et une interprétation incroyables. Un film d'une beauté intense qui m'a passionné de bout et en bout. On resterait bien une ou deux heures de plus avec nos personnages tant Nuri Bilge Ceylan parvient à nous faire entrer dans leur monde, dans leur intimité. Des paysages des Capadoces à couper le souffle et comme toujours chez le réalisateur un sens du cadre et de la lumière inégalé. Un pur chef d'oeuvre.
    7eme critique
    7eme critique

    533 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2015
    Cette Palme d'or 2015 est une fois de plus méritée ! "Winter sleep" est un loooooonnnnggg-métrage (3h15) qui ne découragera pas pour autant, tant ses dialogues et ses acteurs relèvent d'un réalisme hors-norme. Dans ce film turc, le spectateur s'installe à la place de la caméra et assiste, au côté de cet Haluk Bilginer (principalement) épatant, à des relations humaines plus vraies que nature. On ne conseillera pas "Winter sleep" à tout le monde, car très lent et sans histoire rocambolesque ni suspens, mais la puissance réside bel et bien dans ses dialogues plus qu'entraînants (la longue scène du frère et de la sœur sur le podium) et ses comédiens remarquables ; on y rajoutera également la beauté de ces lieux atypiques. Le cinéaste Nuri Bilge Ceylan, à la différence de ses personnages, ne s'égare pas et réussit un drame profond où la philosophie, l’étouffement, l'orgueil et l'honneur seront de la partie.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    135 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2015
    Au départ je me réjouis de découvrir une sorte de Shining version film d'auteur à la sauce anatolienne... Un double homicide se prépare-t-il dans cette maison troglodyte de Cappadoce ? Les images sont belles et froides. Les secrets de famille semblent partout. On est saisi comme le touriste par la beauté de l'endroit. Puis rapidement j'ai pensé à l'adaptation filmique d'une pièce de théâtre (le personnage principal n'est-il pas lancé dans une réflexion de fond sur le théâtre de son pays, la Turquie ?). Et c'est un des soucis à mon sens. Beaucoup de séquences interminables où un simple champ contre champ vient mettre en scène des échanges entre frère et soeur, mari et femme, soeur et femme, hôte et hôtelier... Au théâtre, ça donnerait probablement quelque chose de fort en plusieurs actes et deux personnages à chaque fois, avec la nécessité de faire vivre - de façon organique - sur les planches ces joutes bien souvent d'ordre intellectuel... Mais à l'écran le dispositif est souvent minimaliste, les personnages se déplaçant très peu, vissés dans des fauteuils, enfoncés dans des canapés, se tournant parfois le dos et parlant beaucoup... Beaucoup trop ! Je comprends bien l'idée que les personnages soient comme écrasés par cette nature toute puissante et muette autour, qu'ils étouffent sous les parois naturelles de cette maison austère, je vois l'intérêt de les réduire à l'état de grain de poussière dans le décor et de rendre ainsi dérisoire leurs petites existences leurs menus bavardages, mais cela a justement l'effet d'accentuer la torpeur, l'état de dépression voire d'indifférence chez le spectateur qui finit par attendre la fin de chaque nouvel acte (si théâtral) souvent filmé en quasi champ contre champ...

    Un exemple de réussite malgré tout ? le côté bavard qui passe hyper bien dans la scène de la cuite parce que l'état des personnages justifie une libération brutale de la parole, sans filtre... Mais au lieu d'exploser au coeur du film comme une exaltation verbale nécessaire, elle n'apparaît hélas que comme un énième wagon de verbiages venu s'emboîter à la suite de tant d'autres... Problème de dosage et de relief dont le film manque de ce point de vue.

    Par ailleurs je trouve assez passionnants tous les échanges révélant les tensions familiales, toutes les dissertations philosophiques autour de l'oisiveté mère de tous les vices ou du pouvoir de l'argent (au coeur du film) qui définit et redistribue les rapports de force d'une société... Mais voilà, cela reste des conversations de salon souvent réservées à des milieux autorisés et le film a quelque chose en cela de mentalité bourgeoise et pas sympathique du personnage principal. Et puis Winter Sleep c'est par ailleurs 1h30 de trop au bas mot (qui est le monteur ? Quelle a été sa contribution éclairée au projet ? ) et malheureusement pas assez de virtuosité du côté de la mise en scène (je pense notamment au talent à la touche unique d'un Peter Greenaway) pour faire joliment passer la pilule. Ce qui s'agissant d'un résultat trop immobile à l'écran, n'arrange rien à l'état d'un spectateur devenu malgré lui marathonien de la lutte contre le sommeil... Partant de là, malgré quelques très beaux moments, Winter Sleep est une Palme d'Or besogneuse, longuette, assez incompréhensible pour ma part et où il est finalement beaucoup question de théââââtre et de joutes intellectuelles assez vaines...
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