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    Johnny got his Gun
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    4,0
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    159 critiques spectateurs

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    TonyMafia
    TonyMafia

    15 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2009
    Excellent film, brillamment réalisé par l'auteur du livre éponyme. Il arrive à créer une sensation de malaise sans jamais montrer les parties meurtries de Johnny et réussi à faire passer son message anti-belliciste avec brio. Les acteurs sont, quant à eux convaincants. En bref, un film méritant d'être culte.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2013
    Une histoire terrifiante de part l'empathie que l'on ressent pour le personnage principal du film. Le spectateur se pose beaucoup de questions en voyant ce film sur la vie et la mort (et bien d'autres thèmes). La réalisation n'est pas exceptionnel mais le récit qui mélange réalité, imaginaires et souvenirs est très bien pensé. Film antimilitariste mais aussi anti bêtises humaine, à voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 septembre 2009
    Adapté de son propre livre, Johnny got his gun est le seul film que Dalton Trumbo ait réalisé. Il faut savoir aussi que son oeuvre fut publié pour la première fois le 3 septembre 1939, soit deux jours après le début de la Seconde Guerre mondiale, et devint rapidement célèbre par sa position ouvertement anti-militariste. Tandis que son film, tourné une trentaine d'années plus tard et en compétition au festival de Cannes 1971, provoqua de même un écho avec l'actualité où les Etats – Unis étaient alors en pleine guerre du Vietnam.

    Ce film constituant un double manifeste, à la fois contre la guerre et pour l'euthanasie (le personnage demande lui-même à ce qu'on le tue, à la fin du film), raconte le calvaire de Johnny qui grièvement blessé après s'être engagé volontairement, revient de la guerre mutilé. Même s'il a perdu ses jambes, ses bras, son visage, ainsi que l'usage de la parole, de la vue, l'ouïe et l'odorat, Johnny est terriblement conscient de son état, alors que les militaires sont persuadés qu'il est devenu qu'un tronc animé, sans conscience, refusent ainsi de l'euthanasier sous prétexte de raisons idéologiques et scientifiques.

    Il est clair qu'un sujet comme celui ci ne peut laisser indifférent mais la grande réussite de ce film très poignant, doit beaucoup au fait que le récit qui fait percevoir les actes des médecins militaires arrive à être entièrement vu du point de vue de Johnny, c'ad qu'on découvre en même temps que lui, l'état de Johnny qui prend peu à peu conscience de l'atrocité de sa situation. C'est ainsi que les pensées de Johnny par le biais d'une voix off tout comme la représentation de son emprisonnement dans un corps inaminé, sont montrés efficacement tant que sur le fond à travers les monologues ou des dialogues critiquant la brutalité du militarisme et de la guerre (tout en dénonçant la propagande des gouvernement qui envoient des innocents à la boucherie), que sur la forme, le film montrant les souvenirs et les rêves de Johnny en cou
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 329 abonnés 7 541 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2009
    Dalton Trumbo adapte ici son propre roman homonyme, un brûlot et un plaidoyer contre la guerre qui nous raconte comment un jeune soldat d’une vingtaine d’années s’est retrouvé sur un lit d’hôpital le dernier jour de la Première Guerre Mondiale. Joe Bonham est gravement mutilé, il se réveille quelque part sans savoir où, c’est au fil des jours et des interrogations qu’il va découvrir qu’il est devenu « un légume », mutilé par un obus, le voilà devenu manchot, cul-de-jatte, muet et aveugle !!
    Un corps qui ne comporte plus que la tête et le tronc, sa seule façon de communiquer est le mouvement de sa tête mais au bout de combien de jours, de semaines ou de mois, parvient-il enfin à se faire comprendre ??!!
    Une situation horrible pour un jeune homme qui n’a rien demandé et qui va devoir faire face à la douleur et à l’incompréhension alors qu’il ne souhaite qu’une chose, en finir avec cette vie qui n’est plus la sienne, pouvoir enfin mourir !
    Dalton Trumbo restitue une ambiance désagréable mais parvient à ne pas choquer ou à ne pas noyer son film dans le pathos, jamais on ne verra les blessures ou les amputations, on ne ressentira que la souffrance et de la haine.
    Une œuvre puissante qui nous laisse sous le choc après l’avoir vue, un film antimilitariste qui aura eu raison de rester dans la mémoire de chacun d’entre nous, salué à Cannes (présenté en compétition officielle), le film remporta le Prix de la Critique Internationale et le Grand Prix du Jury.
    armenardo
    armenardo

    81 abonnés 322 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2009
    un chef d'oeuvre absolu,qui montre la stupidité de la guerre comme aucun autre film que j'ai pû voir.a la fois effrayant et beau,parfois insupportable psychologiquement, mais aussi onirique et romantique, rarement un film m'avait autant marqué
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 août 2012
    Bouleversant. Quelle merveille, un chef d'oeuvre. Difficile de rester insensible devant cette charge antimilitarisme et les tourments de ce jeune homme mutilé à l'extrême. Ce film est d'une violence rare sans pour autant qu'il y ait la moindre image choquante.
    Eselce
    Eselce

    1 418 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mai 2009
    Un film très intéressant. Il ne s'agit pas de passer à côté ! Néanmoins, il aurait mérité d'aller un peu plus loin. Nous voyons là une horreur de la guerre et de ses avancées médicales (Pendant une guerre, les technologies font toujours de sacrés progrès, même si c'est dur à entendre). Le film a tout de même un peu vieilli et mériterait sans doute un renouveau...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 mai 2009
    Un film fort qui n'a pas pris une ride aujourd'hui, la fin nous hante longtemps.
    haciol
    haciol

    8 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2009
    Un film d'une force incroyable. Il m'a hanté pendant longtemps après que je l'ai vu. Je crois que j'aurais un peu peur de le voir au cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 février 2009
    Un film magnifique, émouvant et extrêmement bien fait. On ressent à merveille l'isolement et l'enfermement du personnage. Tout cela sans tomber dans le voyeurisme, en effet le film suggère plutot qu'il ne montre. Pas la peine de regarder ce film si l'on veut voir à quoi ressemble un manchot, cul de jatte, sans visage. Ce qui est extraordinaire c'est que bien qu'on ne voit pas, on ressent parfaitement la souffrance.
    Sans parler de la fin, anthologique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 janvier 2009
    un chef d'oeuvre. sans aller dans les extrêmes que sont le pathos ou le gore, le film se positionne dans un juste milieu du drame humain subit par un jeune soldat mutilé sur le champ de bataille de la 1ère guerre mondiale.
    prisonnier de son corps, il cherche un moyen de communiquer vers l'exterieur.
    la façon de filmer, le fait de ne pas montrer les mutilations, laisse le spectateur se centrer sur l'essentiel : l'horreur n'est pas dans la mutilation mais dans la façon dont il sera traité par le milieu médical. il ne lui restera plus qu'à s'évader dans la folie ...
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2008
    Membre des dix black-listés à l’époque de la «chasse aux sorcières» à Hollywood, Dalton Trumbo est éminemment reconnu pour ses scénarios humanistes. Son unique réalisation «Johnny Got His Gun» (USA, 1971) accomplit toutes les images qui parcouraient ses écrits, donnent vie et volonté à un discours anti-militariste sans pleinement plonger dans la propagande. La première des réussites esthétiques, pourtant très simples, est celle de l’inversement du procédé de représentation de la réalité avec celle du rêve. Le noir et blanc au cinéma véhicule une volonté de poésie, d’irréalisme tandis que la couleur correspond davantage à la réalité, restitue les conditions naturels de perception. Trumbo bascule cette logique et attribue à la tragique réalité la bichromie du noir et blanc et donne aux rêves et aux souvenir les couleurs qui ont déserté le réel. Ce simple choix esthétique qui prône l’hégémonie du rêve sur le réel permet de mieux concevoir l’idée que, jusqu’à ce film, seuls les scénarios de Trumbo véhiculaient. La place qu’occupe le corps -premier des objets du réel- est symptomatique de l’évolution du récit. D’abord soldat blessé, il devient mutilé et n’a pour unique échappatoire que le souvenir du temps où il pouvait, avec son corps entier, faire l’amour à sa fiancée, mettre à disposition ses gestes pour de futiles occupations, comme une partie de carte. L’avenir de Joe Bonham est identique à celui de Jésus Christ (interprété par Donald Sutherland). Martyrisé par les vices d’une époque, le ton profondément solennel appuyé par la voix off de Trumbo est identique à celui de la Bible. Toutefois, l’apparition de Jésus préconise la lutte belliqueuse qui mène Joe droit à son désespoir. Le martyr symbolique de demain, pour Trumbo, n’est plus celui suranné d’il y a 2000 ans mais réside dans le soldat commun, presque inconnu, que la boucherie de la guerre a transformé en corps muet, autiste, voué pour l’éternité à n’avoir pour seul avenir que des souvenirs.
    Davidhem
    Davidhem

    113 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2008
    "Johnny got his gun" est un film qui arrachera les larmes des gens les plus indifférents aux crimes de guerre montrés à la télévision. Premier film antimilitariste, ce long-métrage est construit de façon très originale car le réalisateur se contente de nous conter ce que pense cet homme gravement blessé à la guerre et qui ne possède plus les moyens de vivre indépendant même avec la meilleure des volontés. Devant ce témoignage poignant d'un homme qui souffre et qui ne peut communiquer son désir de mourir à personne, on peut se demander aujourd'hui si une personne qui ne peut plus trouver la joie de respirer, de vivre et de courir ou simplement manger de bons plats est contraint et forcé de supporter une telle souffrance. Ce film datant pourtant de 1971 n'a pas pris une ride et arrive à toucher au coeur le spectateur qui sort choqué, mortifié après avoir assisté à ce calvaire sans fin de ce jeune homme que la première guerre mondiale a privée de sa vie entière, lui qui était voué à se marier avec une charmante jeune fille qu'il aimait et qui l'aimait et qu'il est condamné à ne plus voir et n'avoir que pour simple activité le pouvoir de penser et d'éprouver des sensations souvent douloureuses. Ce film est bien sûr un plagiat contre la guerre, une activité humaine qui existe depuis des siècles et que personne n'est assez censé pour trouver des solutions pragmatiques et positives. Voici un réquisitoire non seulement contre la guerre mais également contre les médecins et les militaires qui comptent se servir de son corps à jamais comme un simple cobaye. Au niveau du casting, on trouve l'étonnant Donald Sutherland qui avait déjà brillé dans "Mash" et qui effectue une apparition quasi christique pour donner un message d'espoir à ce jeune homme qui a tout perdu, qui ne croit plus en rien si ce n'est que de trouver la façon d'être mis à mort pour l'empêcher d'endurer un tel calvaire. Grand film sur un des très nombreux morts et mutilés de la première guerre mondiale, glaçant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 décembre 2008
    simplement BOULEVERSANT!
    le film qu'aurait du voir GW Bush!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2008
    Aucune image visuellement impressionnante.
    Et pourtant un film particuliérement atroce.
    Un chef d'oeuvre, donc.
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