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    Johnny got his Gun
    Note moyenne
    4,0
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    Votre avis sur Johnny got his Gun ?

    159 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 janvier 2011
    Malgré des longueurs et des dialogues parfois moyens, "Johnny s'en va-t-en guerre", et on préferera le titre original, se distingue par une intensité dramatique assez exceptionnelle. Boulversant, touchant, on s'attache à cet homme qui marqué par la folie humaine ressasse son passé. Entre rêve et souvenir, le réalisateur nous perd dans la tête de Johnny. Au fur et a mesure des jours, Johnny va tenter d'entrer en contact avec l'extérieur depuis sa prison. Sans trop en dévoilé, le réalisateur évoque ici le cas de l'euthanasie. Le réalisateur ne donne pas dans le voyeurisme et tant mieux, le corps de Johnny atrocement mutilé n'est pas un prétexte à le découvrir ainsi que son visage, toujours caché par un drap. Sans dévoilé la fin du film, celle ci est terriblement marquante et ne laisse pas de marbre. Un très bon film dans l'ensemble, a voir pour un enrichissement certain.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 janvier 2011
    Film assez incroyable de Dalton Trumbo, réalisé à partir de son propre bouquin homonyme, ou éponyme, bref, paru en 1939 (pour une oeuvre qui dénonce la guerre, on peut dire que ça a le sens du timing ; et le film sort en 71, en hommage direct à la guerre du Vietnam...). Film assez incroyable, disais-je, parce qu'insolite, parce qu'absolument original. D'abord, la position même de la critique est bien trouvée : la critique de la guerre, dans Johnny s'en va-t-en guerre, se fait du point de vue non des victimes qu'on a envahies et massacrées, non des victimes collatérales (essentiellement civiles) à toute guerre, mais du point de vue de l'absurde : le film relate en fait l'histoire d'un jeune soldat américain, Johnny ou Joe, dévoué on et il ne sait pas trop pourquoi à sa patrie, et engagé pour partir en Europe (Première guerre mondiale). Bref, alors que l'amour de Catherine débute seulement (ils font l'amour pour la première fois la veille de son départ), lui part, sans trop de raisons, ou plutôt pour une raison un peu banale, un peu admise, que tout jeune doit servir son pays. Et bim ! Alors qu'il est en mission (désigné volontaire) dans les tranchées pour enterrer un malheureux pris dans les barbelés, un obus lui tombe sur la tronche, comme ça, pour la gloire du hasard.
    La grandeur du film tient alors dans la suite de cet accident (au sens propre, non nécessaire, gratuit), qui relate la "vie" de Johnny estropié. Et là, c'est assez magique, parce que ça sonne comme les Méditations métaphysiques de Descartes, mais à l'envers, en miroir, et en même temps en conséquence. Je développe : la caméra montre le corps de Johnny, qui n'est qu'un cadavre, sans mouvement. En voix off, une pellicule de voix agitée prend peu à peu naissance, se découvre à elle-même : c'est la pensée de Johnny. Et cette pensée ne se découvre pas dans l'acte du doute hyperbolique, acte qui paraît bien au regard de ce film comme assuré dès le départ de sa propre succession, de sa propre garantie au-delà de l'expérience qu'il constitue. Alors que Descartes doute peu à peu de ses sens, de son corps, du monde extérieur, de Dieu même, Johnny devine peu à peu qu'il lui manque bras, jambes, yeux, nez, bouche. Cette pensée qui s'efforce de saisir ce qui reste de son corps, c'est une pensée qui ne doute pas, qui n'a pas besoin de douter de tout, mais qui ne fait que trouver, trouver le vide, trouver les absences de son corps, sentir qu'il n'y a plus rien. Dans les deux cas, à la racine de l'expérience, une conscience, une mince trame de pensée ; pour Descartes, la pensée est le résidu d'une réduction, d'un grand nettoyage, d'un appauvrissement volontaire face à la profusion des choses du corps et du monde ; mais pour Johnny, la pensée ne se retrouve pas, elle trouve le rien, le néant du corps. Dalton Trumbo réalise les Méditations métaphysiques du pauvre, du sans corps, du massacré. L'ironie, bien sûr, c'est que l'expérience de Johnny découle, apparaît comme en conséquence du monde médico-technico-militaire qu'a dessiné (on peut penser que Trumbo y ait pensé, même si on ne le pense pas) au milieu du XVIIème siècle Descartes. Johnny substantifie la pensée par rapport au corps, dans le désespoir de son absence.
    Bref, le cadavre de Johnny veut crier, appeler à l'aide, manifester sa présence à l'univers qui l'a pris en charge, univers à la fois médical et militaire (puisque l'armée maintient son corps en vie pour tirer des bénéfices médicaux de ce cas), qui le considère comme mort (sans pensée). Mais il n'a pas de langue, de bouche, de corps pour parler, pour crier. Il veut se tuer, mais il n'a plus de mains. Fuir, plus de jambes. Johnny est condamné à sa pensée, condamné à de la pensée pure ; en un sens, il s'arrête à la seconde Méditation. Et alors qu'il trouve à communiquer par l'intermédiaire du morse avec des mouvements de tête, c'est le pouvoir médico-militaire qui étouffe sa voix. Lui répète qu'il veut mourir ; le pouvoir, qui comprend, refuse. L'armée, qu'il a choisie, l'a presque tué ; la médecine, qu'il n'aura pas choisi, lui imposera de vivre. Ironie disciplinaire.
    Bon sinon quelques points négatifs tout de même : La religion, c'est clair en tout cas, inonde le film (on pourrait presque parler d'un Job intérieur (Johnny ne perd pas ses fils, ses terres ou ses richesses extérieures dans la mise à l'épreuve de sa foi interne, mais perd ses sens, ses sensations, son corps, son intérieur). Enfin, dans les deux cas, ce qu'il y a de plus intérieur, c'est encore Dieu... Autre point négatif, il n'y a pas de musique, c'est un choix, mais enfin... Et le jeu des acteurs ne mérite pas vraiment d'être signalé (d'abord parce que l'acteur principal n'a pas de tête loool), c'est sobre sans être génial quoi, ça passe.
    Pour les idées, quand même, ça vaut 17/20.

    Et bien sûr, toutes les critiques sur le Tching's cine :
    http://tchingscine.over-blog.com/
    ElAurens
    ElAurens

    82 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2011
    Johnny s'en va-t-en guerre c'est avant tout un excellent scénario dont l'histoire de " Joe " ne peut laisser personne indifférent. Il n'a plus de jambes, plus de bras, ne peut plus parler, entendre et voir, il n'a plus que sa conscience, bref c'est juste abominable de le laisser en vie. En fait avec une telle histoire, on ne peut que faire un bon film, mais ou je m'attendais à quelque chose d'absolument déchirant comme Elephant Man, j'ai été déçu parce que si l'histoire m'a ému le film ne m'a rien fait, il est clair que ce n'est pas Lynch à la réalisation. Un autre point négatif c'est la version française, que j'ai trouvé vraiment mauvaise, je n'ai pas vu ce que ça donner en vo, mais je pense ne pas prendre de risque en disant qu'elle est largement supérieure. Bref pour moi Dalton Trumbo (qui signe ici son seul et unique film) aurait dû confier l'adaptation de son livre à un vrai réalisateur, ce qui aurait certainement donné un chef-d'œuvre.
    salm360
    salm360

    26 abonnés 340 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2010
    Johnny s'en va-t-en guerre ou l'incarnation de l'expression "beau film".Pas d'explosions, de dialogues de haut vol, de stars pour attirer le public.Juste un bon scénario et un film fort, poignant, sensiblement humain.Peut être pas un chef d'œuvre, mais un bon, très bon film très touchant de surcroit.
    Pascal I
    Pascal I

    774 abonnés 4 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2010
    Film éprouvant. Sur le séquelle d'une guerre. A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 juin 2010
    Voilà un film que les Irakiens aurait du montrer à G.W.Bush tant son essence est marqué de pacifisme. Car "Johnny s'en va-t-en guerre" est un réquisitoire contre la guerre plutot subtil. En effet, aucune image ne choque, aucune trace de sang, tous passe par les mots du protagoniste "Johnny" interprété sans brio par Timothy Bottoms. Ne pouvant s'exprimer ce dernier entamera un (long) dialogue avec lui meme, phase assez intéréssante. Toutefois, ce dialogue interne tantot rétrospectif de sa vie, tantot symptomatique de sa souffrance est inégal. Souvent dénonciateur et régulierement judicieux il finit tout de meme par usé notamment en ce qui concerne l'histoire d'amour. Dalton Trumbo donne meme l'impression d'avoir une vision presque naive (pourtant ce n'est surement pas le cas) face aux atrocitées de la guerre. Choix du réalisateur, l'esthétique du film est marqué par une dualité entre noir et blanc plutot jolis, représentant le réel et scènes en couleurs pour les passages révés ces derniers étant d'ailleurs plus "veillot". Notons aussi une musique pas très bonne. Bref si"Johnny s'en va t'en guerre" affiche de belles promesses et d'indéniables qualitées, il n'est pas non plus sans défault et à titre très personelle j'eu quelques difficultées à accrochés aux coté émotionel ainsi qu'au vingt première minutes parsemées de longueurs précoces. Reste un film intelligent.
    Remarque: /-conseillé aux émotifs et aux pacifistes.
    /-déconseillé aux "coeur de pierre" . Note: 13.5/20
    bidulle3
    bidulle3

    70 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2010
    jeune americain engagé l'or de la premiere guerre mondial, joe bonham (Timothy Bottoms) est gravement blessé par un obus, il va y perdre son visage, ces deux bras et ces deux jambe, mi sur un lit d'hopital, johnny devient alors une experience, personne ne doit savoir ce qui se passe dans cette chambre, il n'a que la pensé et le reve pour l'aidé jusqu'au jour ou une jeune infirmiere arrive...
    tous comprenne que son cerveau fonctionne encore, que vont il decidé de faire?
    dalton trumbo adapte son propre roman au cinema et nous livre un film choc, mais l'art de ce film, est de montré autant d'atrocité sans rien devoilé des misere sur un corp ou il ne reste que le tronc, mettant le spectateur en relation avec le pensé de johnny, on l'entend, on voit ces reve, sa douleur, son desespoir...
    on est pas pret d'oublié cette fabuleuse scene quand l'infirmiere souhaite a joe merry chritmas
    johnny got his gun n'est pas pret d'etre oublié
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 août 2010
    Que dire de ce film totalement creux ? Rien du tout.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 avril 2010
    Epoustouflant, renversant!! Ce film est d'une noirceur! il est bien ficelé, et on se met totalement à la place de ce John, qui fait tout pour communiquer avec le peu de moyens qui lui restent. De plus, comme il est caché par le monde exterieur et qu'il est dans un endroit ^rivé de lumière, il ne sait pas comment le temps s'écoule. C'est perturbant et très réaliste. Bravo
    JiMsss
    JiMsss

    2 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2010
    Ce film est une horreur absolu, un bon pitch pour montrer les horreurs de la guerre. Cependant l'histoire se cache trop derrière ce pitch excellent laissant de nombreuses longueur..
    teofoot29
    teofoot29

    90 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2010
    Un très beau film, le scénario et les dialogues sont très prenants et assez psychologiques. Le film a aussi un côté inhumain et critique : Le triste sort attendant Johnny est tout simplement révoltant, comment des êtres humains peuvent ils laisser vivre un homme qui ne le désire plus ?! Adapté de son propre roman censuré la veille de l'entrée en guerre des Etats Unis en 1939, Donald Trumbo, 32 ans plus tards signe un des plus grands manifeste anti-guerre jamais réalisé, à ranger aux côtés de Les sentiers de la gloire de l'immense Kubrick.
    thalidae77
    thalidae77

    43 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2010
    Un vieux film mais toujours aussi bouleversant et révoltant face aux horreurs de la guerre. Très bien fait, avec douceur et force, la vie du soldat nous emmène dans la noirceur de l'homme. A voir!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 février 2010
    Chef d'oeuvre absolu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 janvier 2010
    mitigé...fasciné par le débat sur autui je reste assez scpetique concernant sur certains passages
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 décembre 2009
    La seule raison pour laquelle je n'ait pas mis 4 étoile c'est parce que ce film comporte quelques longueurs avec des passages étranges où l'on entre dans le subconscient du personnage. Pour le reste c'est un très bon film avec une fin surprenante et très noir qui laissera une pensée anti-militariste. "Il est doux et beau de mourir pour la patrie"
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