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SebD31
91 abonnés
553 critiques
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5,0
Publiée le 17 mai 2008
Un chef-d'oeuvre du septième art. Trumbo réalise un film provocateur et dur dénonçant la stupidité de la guerre. La solitude du héros malheureux est terrible. Culte!
jeune americain engagé l'or de la premiere guerre mondial, joe bonham (Timothy Bottoms) est gravement blessé par un obus, il va y perdre son visage, ces deux bras et ces deux jambe, mi sur un lit d'hopital, johnny devient alors une experience, personne ne doit savoir ce qui se passe dans cette chambre, il n'a que la pensé et le reve pour l'aidé jusqu'au jour ou une jeune infirmiere arrive... tous comprenne que son cerveau fonctionne encore, que vont il decidé de faire? dalton trumbo adapte son propre roman au cinema et nous livre un film choc, mais l'art de ce film, est de montré autant d'atrocité sans rien devoilé des misere sur un corp ou il ne reste que le tronc, mettant le spectateur en relation avec le pensé de johnny, on l'entend, on voit ces reve, sa douleur, son desespoir... on est pas pret d'oublié cette fabuleuse scene quand l'infirmiere souhaite a joe merry chritmas johnny got his gun n'est pas pret d'etre oublié
A trop noircir le tableau, on y voit plus rien. Que demande le peuple ? ‘’Pourtant ce film joui d’une renommé de grand classique’’. Oui, ‘’Citizen Kane’’ aussi. Vous l’avez revu récemment ?
Un drame pacifiste plus qu'intense sur les conséquences de la grande guerre parmi la population et sur son atrocité. "Johny got his gun" est ainsi construit comme la rêverie et les souvenirs d'un homme qui n'a plus que sa conscience et qui se remémore une partie de sa vie. Certes triste, mais terriblement bien mis en scène et prenant, ce film se permet également d'ouvrir un débat prémoitoire sur l'euthanasie, ceci s'ajoutant à une réflexion sur la valeur de la conscience. Peut-être pas un classique, mais au moins un petit au chef-d'oeuvre.
Attention, œuvre de scénariste – comprenez par là un budget dérisoire, des effets spéciaux inexistants, les frontières du théâtre ne sont plus très loin. Mais Dalton Trumbo en a là-dedans. Sa caméra alterne couleurs et n&b, mélange souvenirs réels et délire psychédélique, confronte la perception altérée du héros avec la vérité brute. C’est que Johnny n’est pas en forme : frappé par un obus pendant la guerre, il a perdu ses bras, ses jambes, ne contrôle plus que son cou. Et sa tête, c’est bien là son drame. Car les médecins autour de lui en sont convaincus, ses dommages cérébraux sont forcément irrémédiables. Coincé dans son corps, en proie à son imagination et à ses sens défaillants, il cherche à comprendre, ce qu’il lui est arrivé d’abord, ce qui l’attend ensuite. Un drame profond, étouffant, entièrement tourné vers sa cause : plaider l’euthanasie et enterrer les guerres. Avec le Vietnam en fond, on imagine la réaction du public à sa sortie. N’espérez pas vous en tirer plus facilement aujourd’hui.
4 610 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 1 mai 2021
Je ne sais pas si c'était original en 1971 mais Johnny s'en va-t-en guerre ne m'a pas présenté une seule nouvelle idée. Je ne vois pas non plus en quoi ce film parle de la guerre à part le fait que nous savons qu'il est censé être un film anti-guerre. Et que nous savons que le héro principal a été blessé à la guerre. Il n'y a probablement qu'une seule scène qui se passe dans une guerre. Peut-être que si le film durait trente minutes ce serait disons un film décent. Mais tel qu'il est c'est beaucoup trop long pour une idée aussi simple...
un chef d'oeuvre absolu,qui montre la stupidité de la guerre comme aucun autre film que j'ai pû voir.a la fois effrayant et beau,parfois insupportable psychologiquement, mais aussi onirique et romantique, rarement un film m'avait autant marqué
Un gros point noir flagrant dans ce film : c'est le doublage français... Euh... Je plaisantais ! Il faut bien dédramatiser après toute cette violence psychologique suffoquante. Car Johnny sous son masque laisse faire son imagination et la notre repose seulement sur son corps, cru et abject fruit de la science qui s'obstine, qui abuse, qui expérimente. Les choses n'ont pas trop évolué. Les passages avec le christ sont locaces en esprit.
Un très beau film, le scénario et les dialogues sont très prenants et assez psychologiques. Le film a aussi un côté inhumain et critique : Le triste sort attendant Johnny est tout simplement révoltant, comment des êtres humains peuvent ils laisser vivre un homme qui ne le désire plus ?! Adapté de son propre roman censuré la veille de l'entrée en guerre des Etats Unis en 1939, Donald Trumbo, 32 ans plus tards signe un des plus grands manifeste anti-guerre jamais réalisé, à ranger aux côtés de Les sentiers de la gloire de l'immense Kubrick.
Grand classique quasiment unanimement acclamé, "Johnny s'en va-t-en guerre" m'a pourtant totalement laissé en dehors. C'est simple quasiment rien ne m'a plu dans ce film, de la voix-off trop illustrative qui alourdit le film au part-pris esthétique (scènes en noir et blanc pour le présent et scènes en couleur pour les flash-backs) pas vraiment original. J'ai trouvé le film assez plat esthétiquement, tout comme dans sa mise en scène qui m'a paru essentiellement fonctionnelle. C'est d'autant plus rageant que les rares fulgurances visuelles dont le film fait preuve m’ont beaucoup plu, à l'image de la dernière nuit que passe Johnny avec sa copine avant que ce dernier ne parte justement à la guerre. Sur l'histoire en elle même, je trouvais le concept original mais j'ai été gêné par la linéarité du scénario, par ces nombreuses longueurs et par tous les passages mettant en scène le Christ que je n'ai pas compris. Mais l'élément qui m'a sans doute le plus gêné, c'est que je ne me suis jamais investi émotionnellement au sein de ce film. Aucun des personnages n'a généré chez moi une quelconque empathie et je suis resté en dehors de ce film qui m'a paru incapable de générer une émotion sincère. C'est une impression très subjective mais le film manque à mon sens de relief, de changements de rythme qui empêcheraient que le long-métrage ne tombe dans une forme de monotonie. Je ne prétends pas que l'on a affaire à un mauvais film, simplement à une oeuvre qui n'a malheureusement ni su me toucher ni su me captiver malgré un beau potentiel.
Dûr et beau, émouvant et révoltant, incroyable mais vraie. Cette histoire, ce film fait froid dans le dos. Cet homme tronc à la recherche de la moindre chaleur humaine qui communique uniquement par la pensée restera pour moi un gros morceau de cinéma. Humaniste et dénonçant violamment la guerre, "Johnny got his gun" démarre fort et termine très fort, trop fort même pour ce qui est une des conclusions les plus effroyables que le septième art ai connu. En un mot marquant. A voir ne serait-ce que pour son sujet toujours d'actualité malheuresement, l'euthanasie !
Un très beau film pacifiste qui est un grand classique du cinéma, à voir pour le message pacifiste et antimilitariste que le réalisateur a fait passé. ( A noter que la vf est horrible )
Joe Bonham est un américain qui est malheuresement gravement blessé par un obus. Par la suite, on lui ampute les 4 membres en plus d'avoir perdu son visage. Tous les médecins ne prolongent sa vie uniquement pour aider la science à progresser. Seulement lui et nous savons qu'il est capable de raisonner. Dans sa chambre d'hôpital, il tente de communiquer et se souvient de son histoire. Son seul moyen de communication reste ses tremblements de tête qui utilisent le morse pour appeler au secours.
Trumbo utilise un film en noir et blanc mais les souvenirs sont en couleurs comme l'avait fait Otto Preminger dans Bonjour Tristesse.
Le film est une quête de sens. Johnny cherche à communiquer (la parole et l'ouïe), à se rappeler des souvenirs (la vue), à sentir de la matière toucher le reste de son corps (le toucher), et à sentir (l'odorat). Dalton Trumbo, à travers son film, pose des questions presques métaphysiques: Pourrait-on continuer à vivre si la seule chose qui nous reste à faire est de nous réfugier dans des pensées ? L’horreur psychologique atteint son apogée.
Un film de "guerre" original et qui aborde le thème souvent évité des gueules cassées. Les acteurs sont bons, le héros est attachant et l'on s'émeut à le voir essayer de communiquer avec ce monde extérieur qui ne le considère plus que comme un objet. Toutefois, il n'y a presque aucune évocation de la guerre en elle-même, des séquelles psychologiques qui ne font ici pas pendant aux séquelles physiques. Le film a choisi de se centrer sur le personnage principal et son histoire, ce qui empêche toute réflexion plus large sur la guerre et ce qu'elle produit.