Johnny got his Gun
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159 critiques spectateurs

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Dahrar
Dahrar

28 abonnés 139 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 16 septembre 2024
Le sujet est passionnant, mais la réalisation a beaucoup vieilli et l'acteur principal est trop mollasson pour convaincre.
Yetcha
Yetcha

918 abonnés 4 423 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 mai 2014
Pfiou la claque! Un chef-d'œuvre d'intelligence et d'engagement militant. Anti-guerre, anti-militariste, euthanasie, prise en charge des blessés de guerre, anti-colonialiste (passage très court avec les indiens d'Amérique). Adapté d'un roman publié en 1939 et réédité en 1945, sa sortie au cinéma en pleine guerre du Viet-Nam et dans la mouvance des manifestations peace and love en font un symbole de la lutte contre l'absurdité des conflits. Un chef-d'œuvre, tout simplement.
this is my movies
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728 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 7 mai 2016
D. Trumbo a été un scénariste influent et génial durant plusieurs décennies et c'est au départ une collaboration avec L. Buñuel qui a motivé l'adaptation de son propre roman. Suite au départ du réal espagnol, qui conseilla au scénariste de se charger lui-même de cette adaptation, Trumbo prit son destin en main et réalisa à cette occasion son seul film. Et pourtant, on est loin du ratage. Formellement très abouti, avec des choix forts en termes de mise en scène (refus du gore, cadrages précis, scènes des souvenirs en couleur, réalité en N&B) il livre un pamphlet contre la guerre et surtout contre l'oubli des blessés (toujours en cours actuellement, il n'y qu'à voir comment les blockbusters modernes mettent en avant les morts et non les blessés) avec beaucoup de force. Il signe aussi plusieurs scènes poignantes, très fortes d'un point de vue émotionnel et nous cloue notre fauteuil spoiler: lors de son final à la limite de l'insoutenable
. Plastiquement très réussi, très bien écrit, intelligent dans sa structure, le film gagne en bizarrerie quand il plonge dans l'onirisme via quelques séquences brillantes et profondes. A noter également la magnifique prestation de J. Robards dans le rôle du père du héros ainsi qu'un travail sur le son étonnant. Un film important, capital même, à découvrir. D'autres critiques sur
Grouchy
Grouchy

127 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 5 mars 2016
Le film de Trumbo fait partie de ces films qui possèdent une idée merveilleuse de scénario et de traitement d'un personnage et qui au final ne livrent que cette idée et pas une mise en scène excellente.
A vrai dire, en enlevant les flashbacks du héros, Trumbo aurait pu réaliser un court-métrage qui aurait suffi. Car ces flashbacks sont le véritable problème. On peut s'attacher au héros lors des séquences à l'hôpital, mais pas lors des séquences où il est encore en Amérique. On a donc droit à des séquences niaises et pralinées avec sa compagne et ses amis, qui en plus jouent mal ( comme lui d'ailleurs avec sa face de benêt. Là est le comble, il est plus intéressant avec son masque sur son lit d'opération ) où on se croirait chez les Hippies, plus des représentations bizarres de Jésus ... Et puis d'ailleurs pourquoi avoir pris un soldat américain et pas un français ou un britannique, Kubrick a pris l'armée française et ça ne l'a pas empêché d'avoir réalisé un film extraordinaire ( le meilleur sur la 1ère guerre mondiale ). Bref, on s'en fiche de tout ça. L'important est l'état d'esprit du héros blessé, et d'opposer son sentiment vis-à-vis de ceux qui veulent le sauver, alors que lui sait parfaitement qu'il est fichu. La dernière image, macabre et preuve de la tristesse de la situation, résume à elle seule le thème du film. Trumbo a également renversé le cliché du flashback/noir et blanc et le présent/couleur, ce qui est très original et qui renforce le ton des séquences à l'hôpital. Le film de Trumbo est très inégal, décevant la plupart du temps, la mise en scène n'est pas bonne. Seul l'idée de base contient de l'intérêt : original, excellente et sordide à la fois.
kibruk
kibruk

161 abonnés 2 602 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 15 septembre 2013
Hormis le discours antimilitariste et la critique de nos démocraties qui n'hésitent pas à faire la guerre, Trumbo a réalisé sans doute le film le plus bouleversant sur l'acharnement thérapeutique et sur l'euthanasie. Son thème et son questionnement est encore d'actualité plus de quarante ans après. En dehors de cette modernité remarquable, Trumbo ne nous offre pas une réalisation de grande qualité, son film semble même bien plus vieux que 1970, ce qui n'est qu'un défaut moindre au regard de la force qu'il parvient à véhiculer. Nota : Il faut le regarder en VO, la VF du DVD est absolument catastrophique.
Backpacker
Backpacker

83 abonnés 780 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 12 mars 2014
Incroyable histoire que celle de ce soldat qui finit "en boîte" en hurlant un désespéré "S.O.S. aidez-moi" à la fin, Film touchant oscillant entre la couleur, lorsque notre héros conte sa vie, et le noir/blanc, quand il se retrouve coincé dans son lit. Dur mais tellement réaliste. A voir absolument.
konika0
konika0

29 abonnés 778 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 juin 2019
Au cœur du néant.
Dalton Trumbo est connu pour son écriture acerbe et pour son engagement. Il le paiera d’ailleurs assez cher. Il s’agit là de son seul film en tant que réalisateur et c’est une adaptation de son propre roman. C’est l’histoire d’un jeune américain fraîchement engagé pendant la première guerre mondiale. Il en ressort amputé des quatre membres, aveugle, sourd, sans mâchoire et dans l’incapacité de communiquer. Comme le médecin militaire qui s’occupe de lui le pense inconscient, il servira de cobaye sur le long terme. De fait, il ne peut guère se passer grand-chose dans cette histoire d’homme cloué au lit avec un drap sur le visage. Et pourtant, c’est spectaculaire. Le dialogue constant du jeune homme avec lui-même pousse à la réflexion. Et l’air de rien, il y a un véritable suspens tout au long du film. De la candeur de celui qui se voulait héros, on passe au dégoût qu’inspirent les autorités politiques et militaires. On revit avec notre héros ses allers et retours dans sa mémoire, ses relations avec son père, figure de tutelle, d’autorité et de valeurs traditionnelles ou son histoire manquée avec sa chérie, opposée à son départ sur le front. On en sort désespéré mais admiratif. Ce film est en fait une expérience antimilitariste à vivre et à ressentir. Dernier conseil, on évite la VF calamiteuse.
Aulanius
Aulanius

202 abonnés 1 711 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 avril 2011
Un drame plutôt bien ficelé qui a défrayé la chronique à l'époque car il traite de deux sujets particulièrement tabou. D'une part la guerre par le fait d'envoyer de jeunes hommes innocents au front alors que famille et amour les attendait et d'autre part l'euthanasie, sujet encore hyper sensible de nos jours. Ce qui m'a plu, c'est que la morale n'est pas omniprésente alors que l'on a à faire à une production américaine et que dans le genre, ils sont les rois et également le fait que les mutilations ne sont pas visibles, donc pas d'esprit pervers. Les acteurs sont pas mauvais et je dirai même plutôt touchant. L'esprit qui s'en va du côté de Dieu et de se qui ont disparu comme le père du protagoniste sont vraiment originaux et en couleurs pour se démarquer du présent qui est en noir et blanc. Il est certain que le réalisateur qui a construit son film sur son propre livre, veut dénoncer ce système voulant tout le temps démontrer la puissance des états par la force et que la seule chose qui compte est l'argent. Le nombre de morts au combat ne semble pas effrayé les gouvernements, se que l'on veut c'est le pouvoir et les territoires. Un grand chapeau pour ce long métrage de plus de 40 ans car à l'époque cela ne devait pas être facile de faire passer un tel message. En tout cas, ça faisait un moment que je voulais voir "Johnny s'en va t'en guerre" et le moins que l'on puisse dire c'est que je ne suis pas vraiment déçu et même plutôt satisfait du rendu final. 14/20.
Bernard D.
Bernard D.

117 abonnés 613 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 novembre 2020
« Johnny s’en va-t’en guerre » de Dalton Trumbo (1972) est un film profondément antimilitariste qui aurait pu être un chef-d’œuvre sans ces scènes en couleurs qui certes traduisent les souvenirs et les fantasmes du soldat, mais sont parfois un peu cul-cul en dehors de la toute première scène où ce père dit à sa fille d’aller dans sa chambre avec son petit ami qui va partir à la guerre. Les scènes de souvenir de pêche évoquent trop « Et au milieu coule une rivière » de Robert Redford (1993), et sont patriotiques à l’américaine. Je ne parlerai même pas des scènes avec Jésus pourtant inspirées semble-t-il par Luis Buñuel !
Toutes les scènes en un noir et blanc très contrasté traduisent à merveille le livre éponyme du réalisateur publié en 1939 (2 jours après le début de la Seconde Guerre mondiale) et dont la lecture est poignante. Force est de dire que Dalton Trumbo a parfaitement su l’adapter à l’écran avec ces gradés forts de leur « prouesse médicale », et inversement cette jeune infirmière qui réussira à communiquer avec cet homme tronc sans vue ni ouïe et sans langue ni mâchoire inférieure.
A noter que ce film qui a reçu un Grand Prix Spécial et le Prix de la Critique Internationale lors du Festival de Cannes, est sorti aux USA en pleine guerre du Vietnam et dans la mouvance des manifestations Peace & Love… mais il aura quand même fallu attendre plus de 50 ans pour qu’on puisse enfin montrer à l’écran la boucherie qu’a été la Grande Guerre même si dès 1957 Stanley Kubrick avait pu sortir « Les sentiers de la gloire ».
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 27 septembre 2009
Adapté de son propre livre, Johnny got his gun est le seul film que Dalton Trumbo ait réalisé. Il faut savoir aussi que son oeuvre fut publié pour la première fois le 3 septembre 1939, soit deux jours après le début de la Seconde Guerre mondiale, et devint rapidement célèbre par sa position ouvertement anti-militariste. Tandis que son film, tourné une trentaine d'années plus tard et en compétition au festival de Cannes 1971, provoqua de même un écho avec l'actualité où les Etats – Unis étaient alors en pleine guerre du Vietnam.

Ce film constituant un double manifeste, à la fois contre la guerre et pour l'euthanasie (le personnage demande lui-même à ce qu'on le tue, à la fin du film), raconte le calvaire de Johnny qui grièvement blessé après s'être engagé volontairement, revient de la guerre mutilé. Même s'il a perdu ses jambes, ses bras, son visage, ainsi que l'usage de la parole, de la vue, l'ouïe et l'odorat, Johnny est terriblement conscient de son état, alors que les militaires sont persuadés qu'il est devenu qu'un tronc animé, sans conscience, refusent ainsi de l'euthanasier sous prétexte de raisons idéologiques et scientifiques.

Il est clair qu'un sujet comme celui ci ne peut laisser indifférent mais la grande réussite de ce film très poignant, doit beaucoup au fait que le récit qui fait percevoir les actes des médecins militaires arrive à être entièrement vu du point de vue de Johnny, c'ad qu'on découvre en même temps que lui, l'état de Johnny qui prend peu à peu conscience de l'atrocité de sa situation. C'est ainsi que les pensées de Johnny par le biais d'une voix off tout comme la représentation de son emprisonnement dans un corps inaminé, sont montrés efficacement tant que sur le fond à travers les monologues ou des dialogues critiquant la brutalité du militarisme et de la guerre (tout en dénonçant la propagande des gouvernement qui envoient des innocents à la boucherie), que sur la forme, le film montrant les souvenirs et les rêves de Johnny en cou
stanley
stanley

67 abonnés 756 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 novembre 2007
Un film très fort, extrèmement troublant et dérangeant, sans aucun compromis, violemment antiguerre, il ne verse pourtant pas dans le pathos ni le surligné tel Le scaphandre et le papillon. Johnny s'en va en guerre joue sur l'opposition entre la triste réalité, effroyable mais pas exhibitionniste, en noir et blanc, avec les visions en couleur des rêves, fantasmes ou souvenirs plus ou moins confus de Johnny. Les scènes à l'hôpital sont servies par une bande son étonnante et une qualité de photographie indéniable. Trumbo ne commet pas l'impardonnable erreur d'exhiber le tronc du soldat mais, plus terrible encore, telles les méthodes utilisées par le cinéma de genre, de suggérer l'effroi (du papier pour pallier la béance du visage de Johnny, Un drap qui met en évidence un simple tronc). La scène avec le rat est pour le moins insoutenable et le moment où le soldat croît qu'on lui ampute les membres un par un est une superbe trouvaille d'un scénario toujours exceptionnel. Trumbo ne se contente pas de juger les comportements des médecins (celui contre l'euthanasie, l'infirme qui croît qu'il ne s'agit que d'un légume) mais il montre seulement leur action par la simple observation de comportements physiques habilement décrits. Les gestes, encore, de l'infirmière sont d'une beauté absolue, qu'il s'agit de surseoir à toutes les souffrances du héros ou de lui donner la mort. Les scènes en couleur sont souvent extrèmement troublantes et toujours justifiées sans aucune sensiblerie. A noter aussi que Trumbo semble capable de décrypter au mieux le mécanisme des rêves. Un film qui rappelle Elephant man et dont les effets s'insinuent progressivement chez le spectateur au point qu'il lui semblera difficile de l'oublier. Pas un chef d'oeuvre, mais pas si loin.
Nicolas L.
Nicolas L.

91 abonnés 1 771 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 20 octobre 2018
Deuxième vision après au moins 15 ans... Sujet percutant, affreux insoutenable et la fin du film cauchemardesque et un intelligent pamphlet pacifiste. Après je lui trouve tout de même quelques longueurs parfois inutiles dans les scènes flash-back ou délirees (surtout les dernières). Film qui en a inspiré pleins d'autres (elephantman, la chambre des officiers, million dollar baby ...) donc précurseur de grande qualité qui glace toujours aussi efficacement à chaque visionnage.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 12 mars 2012
Un film difficile car il montre les atrocités de la guerre mais poignant car on arrive à se mettre dans la peau de Johnny, un film à voir!
jamesgray33
jamesgray33

29 abonnés 276 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 7 mars 2014
Un chef-d'oeuvre, totalement atypique et unique, d'une force dénonciatrice rare, qui nous expose sans détour (mais avec intelligence et subtilité) toute l'absurdité de la guerre, le tragique sacrifice de l'innocence et la cruauté du genre humain. Pièce maîtresse du Cinéma Américain des années 1970, "Johnny got his gun", d'une intensité et d'une maîtrise inouïes, reste toujours un choc indéniable en même temps qu'une des oeuvres majeures contre la guerre (à classer aux côtés de "Apocalypse Now" et "Full Metal Jacket"). Dur et marquant, mais désespérément beau et nécessaire.
philhag
philhag

29 abonnés 372 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 16 février 2008
Epoustouflant. Vu à sa sortie - donc il y a ...37 ans ! j'ai le souvenir d'un drap qui parle ... J'ai failli m'évanouir tant le film est impressionnant.
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