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sukifanee
6 abonnés
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3,0
Publiée le 31 juillet 2015
Quelle note donner? C'est un film très différent de ce que j'ai pû voir jusqu'à maintenant. Je n'ai pas été spécialement charmé, c'est vrai qu'on es loin du film à grande action, et en cela, je le trouve reposant. Hava est bien faite. Mais il a un petit côté différent que j'aime bien, bien filmé, avec des conversations censées. On a une aura de mystère, et au final, on ne s'attend pas à la fin.
Bien que le sujet de l'IA soit abordé régulièrement, Ex Machina est une bonne surprise. Un huis clos rondement mené avec des personnages difficiles à cerner. L'esthétisme quoique minimaliste, fait son effet et apporte un certain décalage entre sa simplicité et la complexité des personnages: on passe du rire au malaise, de l'angoisse à l'émotion, le tout servi avec des effets spéciaux d'un bon niveau sans être ostentatoires. On pardonnera facilement une incohérence dans les dernières minutes du film. Bref, un bon moment passé, je recommande.
je mets rarement 5 etoiles, mais là c'etait obligé, je me suis regalé, quelle ambiance, cette relation entre la robot et le mec est vraiment sensuelle, je pense que c'est mon film prefere de cette annee pour le moment
Premier film du scénariste Alex Garland, « Ex Machina » mise beaucoup sur les décors et le scénario. Concernant le premier aspect, pari réussi tant l'apprenti cinéaste parvient à créer une atmosphère oppressante et singulière à travers des intérieurs très sophistiqués, ce superbe appartement high-tech s'avérant aussi fascinant qu'inquiétant. Pour le second, l'impression est un peu plus mitigé. Si l'œuvre pose pas mal de questions pertinentes sur l'intelligence artificielle et les nouvelles technologies avec une certaine habileté, rien de très innovant non plus dans le discours et ses conclusions, si ce n'est peut-être à travers un dénouement logique, mais amené avec efficacité et talent. Malgré tout, et même si je m'attendais sans doute à plus fort, plus profond, plus troublant, voilà un film de science-fiction réalisé avec maîtrise, ne manquant ni d'idées, ni de suspense (notamment sur la fin), et pouvant compter sur le très convaincant duo Domhnall Gleeson - Oscar Isaac pour nous séduire un tant soit peu. Un bon crû.
Je suis très partagé sur ce film. Il est lent, assez fade et a mon gout le lancement est bâclé. Cependant il tient la route, il est intellectuel et compréhensible assez facilement malgré un sujet très compliqué. La fin vaut le coup de rester éveillé. Au final, un film a voir pour les amateur de logique S-F, mais surtout pas allongé sur le canapé!
Alors voilà, voilà à quoi on est rendu en 2015, en termes de prouesses visuelles et d'effets spéciaux au cinéma ! Époustouflant ! Non seulement cette machine est enivrante, criante d'authenticité mais en plus, c'est un un bijou, une claque sur le futur qui nous attend... brrrrrr! Le pire , c'est l'histoire qui tient debout, cohérente: un multi milliardaire , papa du plus célèbre moteur de recherche de la planète (mmmhhh , cherchez bien..), possède une villa secrète, un bunker d’où il recherche l'intelligence artificielle parfaite, à travers ses robots à l'aspect proche de l’être humain. Réalisation cinématographique parfaite, tout est cadrer pour faire entrer le spectateur au cœur de l'histoire, grâce à de parfaits jeux de lumière, une excellente bande son, l’atmosphère est prenante . Un jeune informaticien, invité 1 semaine chez le Maitre des lieux (un concours gagné), va voir sa vie bouleversée, la rencontre, les dialogues entre ces personnages charismatique, est un vrai régal. J'aurai déposé une demie étoile supplémentaire s'il n'y avait pas quelques (petites) longueur par çi, par là. Quelques surprises et autres retournements de situation offrent de vraie plaisir.
C'est en mélengeant les images d'A.I. Intelligence Artificielle aux thématiques de Her que l'on obtient Ex Machina, petite pépite SF réalisé par Alex Garland, à qui l'on doit les scénarios de 28 Jours plus tard et Sunshine. Une machine peut-elle apprendre et penser ? Peut-elle développer une conscience acquérant les fondements manichéens ? Ses interactions avec l'Homme participent-elles à sa propre construction ? Tant de questionnements auxquels Ex Machina tente de répondre, entre philosophie avancée et éthique professionnelle. A travers de très jolis effets spéciaux, ce huis-clos prenant rapidement aux tripes se développe avec brio entre dialogues calqués sur la curiosité et le doute et twist final d'envergure. Une réussite.
Ex Machina fait partie de ces films qui partent avec un bon synopsis, mais qui terminent avec un scénario basique, voire ennuyant.
Déjà, dès le départ, on multiplie les clichés en tout genre. Du jeune informaticien "doué" en passant par le patron d'une compagnie informatique encore plus "doué". On passe par le mythe de l'homme solitaire qui a tout bâti tout seul, polymathe et penseur de surcroit.
Ensuite, on multiplie les clichés sur la "philosophie" du concept. On navigue entre des dialogues alogiques et des doges libéraux et utilitaristes.
Caleb, entre autres, manque de psychologie. On aurait pu penser que c'est pour contraster encore mieux avec l'hyperlogique de la machine, mais c'est bien trop exagérer pour retenir cette potentialité.
Tandis que le film avance, des propositions sont avancées, et on se demande si - finalement - le film ne regorge pas un scénario plus subtil et joue au cache-cache avec le spectateur. Mais tout est rapidement balayé d'un revers de la main. Oubliez les rebondissements. Tandis que petit à petit le scénario prend la tangente et devient un film d'horreur banal et grotesque.
Ajoutez à cela que le huis clos n'est absolument pas exploité, pas plus que le lieu du complexe scientifique, coupé du monde. Au finale, ce sont des suites de dialogues incohérents.
C’est sur le cérébral que mise le film, l’un des innombrables à nous rappeler que la manipulation de la science n’est pas sans risque, en l’occurrence l’informatique. Des éléments traditionnels du monde de la science fiction et du genre « drame-psychologique » sont repris et mis au goût du jour, notamment avec la puissance grandissante et notoire des acteurs des nouvelles technologies. La mise en scène, épurée, soignée et sensuelle par moment, est réussie. Domhnall Gleeson (Caleb) et Oscar Isaac (Nathan) très convaincants. La baie vitrée de la "maison" sublime. Rien de nouveau mais l’histoire a le mérite de soulever, directement ou indirectement, des points d’interrogations aussi légitimes qu’intrigants. Mais le film est plombé par son rythme timide, de plus peu aidé par les dialogues et les transitions. Restera-t-il davantage les questions soulevées que le film en soi ? Très certainement.
Ce superbe film de science-fiction est à la fois intelligent et spectaculaire. L'intrigue peut se résumer simplement ainsi : dans un futur proche, Caleb, un employé d'une entreprise qui tire son pouvoir d'un moteur de recherche ultime, est invité par le grand patron Nathan, génie de l'informatique, à venir travailler chez lui. Dans sa maison, exceptionnellement située en pleine montagne, il aura pour tâche de faire passer un test à une nouvelle invention, un robot au corps de femme. J'en propose sur mon blog une analyse en terme de "transparence démocratique", n'hésitez pas à y aller voir... En effet la thématique du verre omniprésent, des vues intérieures du corps et de la maison de Nathan mais aussi de la pénétration psychologique ("le test") est centrale dans le film, et permet d'en comprendre la profonde originalité. L'interprétation de l'actrice suédoise Alicia Vikander est à mettre en regard de ce qu'ont réussi les acteurs de l'excellente série "Äkta Människor"/ "Real Humans". Il s'agissait dans les deux cas de partir d'une page blanche émotionnelle, la fixité raide attendue du robot, pour montrer les étapes de l'accès aux sentiments humains. Le réalisateur déclare que sa formation de ballerine a permis cette haute exigence lors du tournage, on veut bien le croire. Vraiment un film très réussi !
Un bon film sur l'intelligence artificielle, vraiment étonnant et très beau. Le film est cependant un peu plombant et sans âme par moment, je n'ai pas été transcendée par le jeu d'acteur. Un peu trop compliqué à comprendre aussi sur tout ce qui est technique et philosophique.
Une esthétique futuriste et des effets spéciaux très réussis, un casting d'excellents acteurs inconnus, un rapport de domination qui met mal à l'aise, et une réflexion intelligente autour de ce qui sépare l'homme d'une IA aboutie. Magistral.
Pour un premier film, c'est une réussite !! Le pitch de départ est très vite envoyé, le cadre (huis-clos assez pesant) donne rapidement le ton du film et ça marche, on est pris dedans (le son est très bon et est pour beaucoup je pense). De plus le fait que le film spoiler: ne soit pas centré sur l'IA mais plutôt sur la manipulation sert le film. Les critiques portant sur spoiler: les pistes suggérés mais non réellement traités sont légitimes mais, à mon sens, si elles l'avaient été, elles n'auraient pas servi le propos du film.