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bsalvert
424 abonnés
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3,0
Publiée le 30 août 2015
Un film de science fiction dans la plus pure tradition avec scénario, des acteurs, une histoire futuriste(?) et une mise en scène efficace malgré le quais hui-clos. PLV : réjouira tout fan de SF
Bande sonore envoutante et suspens intéressant. Petit regret personnel sur la construction de la relation dont la gradualité n'atteint pas l'excellence de "Her".
Le scénario est finalement intelligent. On nous a presque épargné l'histoire connue et convennue de l'humain et de l'android empêtrés dans des sentiments amoureux. Du coup ça relève le niveau du script. Bon choix d'acteurs apart le scientifique qui a créé EVA, qui est plutôt taillé pour des films de gangsters ou d'action.
Voici le premier film d'Alex Garland, connu jusqu'ici pour ses talents de jeune scénariste (28 Jours Plus Tard, Sunshine...). Pour son premier film, il a la chance de composer avec un casting des plus prometteurs : Domhnall Gleeson et sa bonne frimousse joue l'étudiant naïf, rat de labo dans ce jeux organisé par son nouveau patron ; Alicia Vikander, nouvelle bombe du cinéma mondial, joue pour sa part le robot à l'intelligence artificielle révolutionnaire ; enfin, Oscar Isaac confirme son statut d'acteur au talent énorme en interprétant ce chef d'entreprise au génie dérangeant, davantage gourou que patron de CAC 40. Il habite dans une villa luxueuse, située en pleine nature, dans un domaine privé immense, où l'habitation a été conçue plus comme un bunker que comme un espace de villégiature à la Air BNB. Il recrute Caleb, jeune diplômé dans la programmation informatique, pour le faire participer à une mission novatrice de tout premier ordre dans le domaine de l'intelligence artificielle. Son but : établir si oui ou non cette intelligence artificielle a une conscience, alors même que Caleb est au courant qu'il a affaire à une machine. Le film nous amène à nous poser bien des questions sur notre responsabilité vis à vis de nos créations, mais aussi notre droit sur elles, et le bien-fondé de ce droit. Très étrange, bénéficiant d'une atmosphère envoutante et intrigante, ce long-métrage étonnant réussit par sa capacité tant à émerveiller, mais aussi à nous faire réfléchir sur notre société et son avenir très proche. Un film qui marquera 2015.
Un bon film. Des caméras posées là où il faut, des couleurs splendides, des effets spéciaux irréprochable et une histoire captivante. On retrouve des messages forts et bien gérés (où est la frontière humain/machine etc...). Ce film rapelle beaucoup blade runner, mais n'est en aucun cas dans la copie. Je le conseille à tout le monde, fans ou pas de science fiction.
Ex-Machina était doté d'un scénario excellent, qui me plaisait beaucoup. Mais je ne sais pas, j'ai été déçu par ce film. J'ai trouvé que le scénario était trop plat, le rythme trop lent, un tout pas assez exploité. Les acteurs sont bons, les scènes un peu trop répétitives. Un thriller pas assez mystérieux a mon goût. J'ai pas trop accroché même si je dirai que ce film est quand même bon.
Un film au synopsis prometteur mais très vite le film trouve son rythme mi-soporifique mi-intriguant avant de s'effondrer totalement à la fin. D'abord les clichés : le savant de génie devenu patron de multinationale et multi-milliardaire, le jeune informaticien prometteur, le super complexe de la mort ultra-sécurisé... spoiler: Ensuite il y a les moments tant attendus : les discussions avec l'intelligence artificielle. Déjà on peut se demander quel est l'intérêt de fabriquer une IA qui ressemble à l'intelligence humaine, ensuite on ne comprend rien aux explications scientifiques de la conception de l'IA et du corps artificiel, le génie s'avère en fait être un gros beauf obsédé sexuel, vulgaire et alcoolique, le jeune censé tester l'IA demeure en béatitude devant les charmes anorexiques du robot et se fait manipuler à la fois par son patron et à la fois par le robot. A un moment on croit un peu quand même au bon film : on se dit qu'il va se passer quelque chose de grand, qu'il va y avoir un rebondissement génial, et puis... non. C'est couru d'avance : le robot a envie de sortir et manipule le jeune pour pouvoir s'évader et puis tue son créateur. Fin du film. Quoi tout ça pour ça ? Au fait : le super complexe ultra-sécurisé s'avère en fait être d'une grande nullité puisqu'il suffit de voler le badge du savant pour ouvrir n'importe quelle porte et qu'il n'y a ni reconnaissance vocale ni faciale, et aussi le robot a visiblement été conçu pour être un génie en informatique ce qui est étonnant : on pensait que le projet du gars était surtout de ressembler à un être humain normal. A la fin on se dit qu'on s'est endormi et ennuyé pour rien. Le film est loin des autres sur le même sujet comme Blade Runner ou AI, très très loin des livres d'Asimov aussi, soporifique et inutile.
Ce film est surprenant du début à la fin. On s'attache à l'inexistant par ce qu'on veut y croire mais le film nous monte bien dangerosité de l'électronique! C'est un film génial et touchant avec une histoire peut-être pas d'amour mais presque entre un homme et une robot crée à son image! Je n'en dit pas plus...💯
(...) Ex machina est une réussite pleine et entière pour un premier long métrage. Garland peut en être fier. Ténébreux malgré des couleurs vivres, tantôt oppressant et apaisant, le film chavire vos émotions et parvient à semer le trouble avec des recettes pourtant éculées la plupart du temps. Et bien qu’il ouvre souvent des portes vers des thématiques intéressantes sans jamais vraiment les exploiter, Ex machina sait rester cohérent et passionnant à suivre grâce à une écriture de qualité et des comédiens fort bien dirigés. Ne passez pas à côté !
Caleb Smith a 26 ans, célibataire et programmeur de génie, il est invité chez son patron Nathan, le célèbre concepteur du moteur de recherche BlueBook. Il arrive dans un vaste domaine isolé ; la demeure peu chaleureuse, est en fait un centre de recherche d'ambiance froide et synthétique. Caleb y rencontre son patron qui lui présente AVA sa création ; une machine qui parle, un robot ayant l'aspect d'une femme "hallucinante". L'objectif de Caleb est de dérouler un protocole d'évaluation d'Ava afin de déterminer le niveau de son intelligence artificielle, de savoir si elle a une conscience ou si elle simule des réactions programmées. Quelques scènes intéressantes comme la référence à la peinture "automatique" de Jackson Pollock ; sinon, pendant une heure il ne se passe pratiquement rien ; seule la fin de l'histoire montre un peu d'intérêt. Toutes les scènes se déroulent en intérieur, dans une ambiance froide, avec des dialogues peu accessibles aux non initiés. Le scénario peu original ne nous apprend pas grand chose sur l'IA, si ce n'est la dangerosité des moteurs de recherche collectant des informations sur le Web pour les charger dans un robot "idéal". L'aspect sexué du robot et la tentative de séduction est un véritable flop. La bonne question de Caleb à Nathan est : "Pourquoi as-tu créé Ava ?" ; question restée sans réponse. Un film quelque peu décevant, sur un sujet passionnant et d'actualité.
Assez intéressant pour que je vienne mettre un commentaire. Subtile, intelligent, de temps en temps une touche d'humour. Les effets spéciaux sont discret mais de très bonne qualité.
Histoire Originale sur un sujet bien souvent mis en scène sur l homme face a la machine. Originale car très peu d action (et très peu de musique) et en quasi huis clos. Et pourtant, le metteur en scène réussit le pari d installer une ambiance de suspens assez incroyable, et aussi assez malsain pour vous mettre aussi mal à l'aise que D Gleeson surprenant de justesse une fois encore. Mais niveau interprétation c est surtout O.Isaac qui m a épaté dans ce rôle de génie tordu dont on ne sait que penser: Honnête ou pas??? Bref , tout y est pour en faire un film marquant! A voir absolument mais ne vous attendez pas à une confrontation à la "I,Robot" entre l homme et la machine ni a des effets spéciaux révolutionnaires, rien de tout ça ici, c est beaucoup plus psychologique et c est bien la raison pour laquelle je vous le conseille!
L'Intelligence Artificielle (I.A.) passionne toujours autant le cinéma et la littérature, surtout à une ère ou tout devient de plus en plus "possible". Sorte de Frankenstein moderne, Caleb découvre avec fascination la création de son prestigieux patron, un robot capable d’interagir avec l'homme avec une humanité déstabilisante. Le film se veut une version bêta de la SF d’anticipation avec une problématique connu de tous, et habillement mené ici. Ex_Machina joui de trop rare référence en la matière, et c'est bien dommage, car c'est passionnant dès le début. Tout est simple, peut-être trop même, dans la contemplation, trop passif, avec un sujet qui se suffit à lui-même. Mais qu'importe, car les héritiers de 2001 l'Odyssée de l'espace sont toujours accueillis les bras ouverts par le cinéma pensé et moderne. C'est lent, l'ambiance est aussi dérangeante que le thème abordé. On a par exemple un décors qui colle à ce qu'on peut attendre avec cette histoire ; épuré, très moderne mais avec des touches de nature pour rappeler l'origine des choses. C'est beau. Ce que j'ai d'autant plus apprécié, c'est une fois les bases robotiques posées, le film bascule dans une dimension thriller psychologique qui permet d'allier deux styles et une montée en puissance après la lenteur de l'intrigue. Globalement séduisant.
J'ai trouver le film assez décevant, le stéréotype de l'IA telle qu'on le voit partout de nos jours. Le film est loin d'être mauvais dans l'ensemble, mais très loin d'être pertinent. Dommage.