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    Ex Machina
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    3,9
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    540 critiques spectateurs

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    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    321 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2016
    Alex Garland, petit génie de Science-fiction, à commencer sa carrière en tant que romancier avec notamment le best-seller *La Plage*, adapté au cinéma par un certain Danny Boyle. Forts de cette collaboration, les deux hommes travailleront ensemble sur de nouveaux projets tels que « 28 jours plus tard » et « Sunshine ». Puis, en 2014, le scénariste britannique passe le pas et devient réalisateur à son tour. Il met en scène une nouvelle histoire qu'il a lui-même écrite, à propos d'intelligence artificielle, « Ex Machina ». D'une durée d'une heure et quart environ et avec un budget de 11 millions d'euros, « Ex Machina » est un petit film de SF qui passa malheureusement trop inaperçu. Il a néanmoins remporté l'Oscar des meilleurs effets visuels en 2016. Une récompense tout à fait méritée, mais qui est un bien maigre lot de compensation pour un film si original, intelligent et surprenant. Le thème est ici l'intelligence artificielle. Certes, d'autres long-métrage ont déjà approché ce sujet, mais celui d'Alex Garland fait parti de ceux qui l'exploitent véritablement. A tel point qu'il force le spectateur à lui aussi réfléchir et se questionner sur cette future technologie qui arrivera inévitablement dans notre monde. Les questions sont d'ailleurs à la base des dialogues, l'une en amenant une autre qui sert à la fois de réponse pour le personnage et de moyen d'approfondir le sujet pour l'auteur. On retrouve des références à la religion au détour d'un dialogue où l'ingénieur de l'I.A. est comparé à Dieu, ainsi que dans le récit comme le fait qu'il y ait 7 sessions, que le personnage de l'intelligence artificielle porte le nom d'Ava (forte ressemblance avec Eve, nom de la première femme dans la Genèse) et que le décor est un lieu naturel immaculé qui ressemble à un « paradis » sur Terre. D'une certaine manière, Alex Garland essaye de nous mettre en garde contre cette nouvelle technologie qui pourrait potentiellement se retourner contre nous. L’Homme devrait peut-être arrêter de chercher à se prendre pour Dieu. « Ex Machina » n'est pas seulement un film intelligent qui porte à réfléchir, il lorgne également vers le côté du thriller. Un suspens léger mais bien présent s'installe peu à peu au fil de l'histoire. La manipulation est au cœur de ce qui s'apparente à un huis clot jusqu'à la fin. Une fin qui a le mérite d'être en accord avec tout le reste du film, mais qui a de quoi décevoir et déplaire. Le jeu des acteurs en revanche n'est en rien décevant. Les trois principaux, Domhnall Gleeson, Oscar Isaac et Alicia Vikander sont tous les trois excellents. Pour sa première réalisation, Alex Garland ne démérite pas dans sa mise en scène, il se pourrait qu'il ne soit pas seulement bon à écrire des histoires. Il sait en tout cas bien s'entourer, avec des comédiens talentueux, ainsi que du duo Geoff Barrow et Ben Salisbury qui compose une bonne bande originale. Parfois, on découvre de petites pépites de SF et « Ex Machina » en est une. Dans le même registre, elle nous fait un peu penser à « Her » de Spike Jonze sorti deux ans plus tôt et qui parlait aussi d'intelligence artificielle. C'est le genre de films qu'on ne voit pas venir mais qui reste longtemps en mémoire après le visionnage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 août 2016
    Film pas très cohérent, beaucoup de scène ne sont pas logique, je suis déçu la bande annonce était bien mais le film non, la fin du film est nul aussi, je les regardé avec des amies et nous sommes tous déçu.
    adicte
    adicte

    61 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 juillet 2016
    Une fois de plus, je sais pourquoi je ne regarde jamais les bandes annonces.... Le film n'est vraiment pas axé sur le même rythme. C'est pas idiot, c'est bien interprété, une certaine sobriété ne fait pas de mal, c'est esthétiquement très réussi, mais alors, qu'est-ce que ça s'éternise.....! Cette lenteur ne parvient vraiment jamais à installer un sentiment de tension, de twist ou de doute. La forme l'a emporté sur le fond (intelligent) et j'ai baillé en m'en décrocher les mâchoires....
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 juillet 2016
    Huit-clos SF à l'économie. L'idée de départ est bonne, mais le scénario n'a rien de palpitant, les acteurs sans charisme ou mauvais, deux décors et puis... c'est tout.
    Sylvain. V
    Sylvain. V

    153 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2016
    Un film de SF réussi. Spectaculaire et ingénieux. Un thriller comme on en voit jamais. Des visuels saisissants et d'une beauté artistiques remarquables. 4/5 ****
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 juillet 2016
    L'ambiance très froide, lourde et pesante sied à merveille au thème du film. *Par contre, les dialogues ne viennent pas davantage humaniser ce film, peut-être volontairement. Même les humains deviennent des machines dans ce film par leur réflexion mathématique, la cyclicité de leur activité. J'ai apprécié tout en pouvant dire que son visionnage n'était pas agréable.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 juillet 2016
    L'action est très longue à se mettre en place et même si la fin est surprenante elle n'est pas pour autant explosive puisqu'elle est plutôt décevante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 juin 2016
    Ex_Machina touche à l'essentiel.

    Ce film cristallise les espoirs, les craintes et les limites de notre intelligence quant à la création d'un être aussi complexe que nous le sommes. Il nous transporte de manière poétique dans les méandres de l'Être, dans les recoins les plus sombres et les plus méconnus de ce qui fait notre humanité. Il tente de nous faire comprendre comment est-ce qu'il sera peut-être un jour possible de théoriser, de synthétiser les sentiments afin d'emprisonner l'être dans des circuits d'une logique pure. Pour moi ce n'est plus de la science fiction, c'est plus grand que ça.

    Ce film n'est pas parfait, bien sûr. Ses principales faiblesses résident, pour moi, surtout dans les personnage de Caleb. Personnage trop simple et trop simplifié dans la tentative de lui donner une vie en dehors du jardin d'Eden (oui, ce lieu n'est pas sans rappeler la Genèse). Défaut de scénario ou de l'acteur, je n'en sais rien, mais je trouve que le personnage n'est pas à la hauteur du reste du film.
    Finalement, je pense que l'on perd en substance à partir du moment où Nathan lui explique pourquoi il l'a choisi, lui. On commence une dégringolade qui ne finira qu'à la fin du film. Une fin trop facile et beaucoup (!) trop rapide.

    R.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 juin 2016
    un film réflexive, qui fait etude du comportement humaine ou en doit admettre selon la perception du film que la confiance envers l'intelligence artificielle ne peut etre prise, et cela me rappelle la legende scandinave du Backahast (mis au travail à la charrue,soit parce qu'il tente de tromper une personne, soit parce que sa victime se montre plus rusée que lui)- tout dépend du programmeur!
    Ninjaw P
    Ninjaw P

    37 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2016
    1er film réalisé par le scénariste, de La plage, 28 jours , Sunshine, et Never let me go. forcement ca interpellait. On retrouve sa vision sombre et troublée unique, des personnages complexes et troublants. Forcement sa vision de l'I.A. est réussie et sort des sentiers battus. Un vrai régal ! 4/5
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 mai 2016
    Il a commencé sa carrière en tant que romancier. Cela l’a conduit dans le milieu cinématographique en collaborant sur l’écriture de trois longs-métrages du réalisateur Danny Boyle (28 jours plus tard et Sunshine), après que celui-ci ait adapté son premier roman (La Plage) ; et sur d’autres projets (Never Let Me Go et Dredd). Il a poursuivi dans le domaine des jeux vidéo (Enslaved : Odyssey to the West et DmC : Devil May Cry). L’année 2015 fut donc un tournant pour Alex Garland, étant donné que le bonhomme s’est lancé dans la réalisation avec Ex Machina, un film qu’il a fait, produit et écrit. Une œuvre qui est plutôt restée dans les mémoires pour avoir eu de bonnes critiques mais aussi deux nominations aux Oscars pour de bonnes catégories (Meilleur scénario original et Meilleurs effets visuels – il a d’ailleurs remporté ce prix-là). Retour donc sur l’un des long-métrages les plus marquants de l’année dernière, malheureusement riche en suites et blockbusters hollywoodiens à tout-va.

    Mais d’abord, une grande question se pose, même si l’on a vu les bandes-annonces, affiches et autre synopsis : qu’est-ce qu’exactement Ex Machina ? Le plus vaguement possible, nous répondrons qu’il s’agit d’un film de science-fiction traitant de l’intelligence artificielle. C’est donc avec une certaine idée du projet que l’on se plonge dans son visionnage… pour se retrouver face à une œuvre qui diffère totalement de nos a priori. Certes, l’intelligence artificielle est au centre de l’histoire, mais elle n’est jamais renouvelée (sauf peut-être sur la sexualité) et ne sert finalement que de prétexte à l’insertion de multiples autres thématiques, pour le coup juste effleurées (comme le rapport dominant/dominée). À la fin, cela peut donner un scénario un chouïa incomplet qui risque d’en frustrer plus d’un. Mais là n’est pas l’ambition principale d’Ex Machina. Et pour cause, à y regarder de plus près, plutôt que d’être une nouvelle plaidoirie/critique de l’intelligence artificielle, le film d’Alex Garland n’est rien d’autre qu’un thriller psychologique de très grande tenue.

    Car la thématique principale d’Ex Machina est sans aucun doute les faux-semblants. En présentant plusieurs pistes question sujets d’écriture, Alex Garland tente d’intéresser le spectateur pour ce qu’il a à lui présenter pour mieux le surprendre par quelques retournements de situations. Et il réussit cela haut la main ! Il y parvient notamment en se penchant tout particulièrement à ses personnages, dont il dresse un portrait respectif au fur et à mesure que le film se déroule. Un fait qui sert grandement le récit, étant donné que cela permet de jouer avec nous le plus possible pour mieux nous étonner. Ainsi, vous vous attacherez à un personnage alors qu’il se révèle être finalement calculateur et froid. Ou encore vous vous inquiéterez pour un autre alors que finalement, il n’y a aucune raison de le faire si ce n’est être paranoïaque. Bref, Ex Machina attire grandement notre attention pour sa grande intelligence, le travail d’écriture effectué sur ses personnages et le contenu (parfois trop) riche de son intrigue. Et n’oublions pas un sublime casting, dominé par un trio de tête tout bonnement impressionnant (Domhnall Gleeson, Oscar Isaac et l’excellente Alicia Vikander) !

    Mais le film ne serait rien sans son esthétisme. Pour cause, avec sa surdose de thématiques, Ex Machina aurait pu être un long-métrage tape-à-l’œil, prétentieux et présomptueux. Il n’en est heureusement rien, Alex Garland ayant préféré offrir à son œuvre une ambiance sobre mais diablement efficace et classe au possible. Et cela via l’utilisation de décors géométriques et naturels servant à merveille l’histoire et ses propos, des jeux de lumières évocateurs et très artistiques, des effets spéciaux de bonne qualité (l’allure mécanique d’Ava) au vu d’un petit budget (11 millions de dollars) et la musique du duo Geoff Barrow/Ben Salisbury. On obtient ainsi un long-métrage à l’atmosphère à la fois hypnotique et inquiétante, ainsi qu’au visuel grandement maîtrisé. Un véritable délice !

    Loin d’être une œuvre qui saura réinventer la science-fiction comme on aurait pu s’y attendre dans un premier temps, Ex Machina met sur un piédestal les talents de réalisateur d’Alex Garland tout en se présentant tel un film intelligent qui saura faire réfléchir et divertir. Pas étonnant qu’il ait été remarqué en cette année 2015, durant laquelle le public n’a eu d’yeux que pour des produits hollywoodiens qui ne faisaient que s’enliser dans les suites (Fast & Furious 7, Jurassic World et consorts), les spin-offs (Les Minions) ou encore les adaptations purement commerciales (Cinquante nuances de Grey). Autant dire qu’un film comme Ex Machina, au beau milieu de cette pompe à fric des studios américains, cela fait un bien fou !
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    26 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 mai 2016
    Ex Machina ressemble à une pièce de théâtre tant l'auteur nous abreuve de dialogues qui n'en finissent plus. En quoi est-ce un film novateur ? Le film de Ridley Scott, Blade Runner, parlait déjà de ce thème en 1982. Et si Blade Runner est un chef-d'œuvre, Ex machina, est juste une machine à parlote. Beaucoup de bla-bla donc dans un film sans aucune fantaisie. Du bavardage qui se croit, et c'est ça le drame, hyper intéressant, mais qui est vide en définitive, comme les robots débranchés du film, rangés dans des placards. C'est donc bien évidemment une grande déception. C'est un film de science fiction pour maniaco-dépressifs. L'ennui et les dialogues prétentieux dominent ce film. Et puis miracle ! Le blablabla arrogant cesse enfin dans les dernières dizaines minutes du film (on entend juste les cris étouffés de Caleb, laissé on son triste sort). Le robot, incarné par la troublante Alica Vikander, s'enfuit et dévoile sa vraie personnalité, sa froideur, sa menace même.
    Florent B.
    Florent B.

    78 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2016
    Un bon thriller fantastique, bien écrit et un bien réalisé. Un démarrage en lenteur, mais qui gagne en intensité grâce à un scénario intelligent et surprenant. Des effets visuels très réussis et un trio d'acteur convaincant. Un film dénonçant les dérives de l'IA. A voir.
    Hastur64
    Hastur64

    230 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2016
    Dans son premier long-métrage en tant que réalisateur Ales Garland bâti une intrigue sur le mythe de Frankenstein où la créature affronte son créateur. Le scénariste-réalisateur tresse donc un huis-clos à trois voix où fascination, séduction et manipulation se mêlent et sont la toile de fond d'un drame-thriller. Si le thème de ce film d'anticipation n'est plus si original, le huis-clos et l'aspect thriller du film permettent d'être happé immédiatement par l'histoire. Celle-ci prend son temps et laisse doucement les doutes du jeune programmeur se faire jour dans cette maison-prison où le milliardaire semble aussi fascinant que manipulateur. L'aspect esthétique donne aussi un aspect très efficace au film, notamment dans la conception très belle de l'androïde Ava. Un des points forts est aussi l'interprétation de trois acteurs dont une magnifique Alicia Vikander qui portraiture une I.A. d'une ambiguïté redoutable. Un film intéressant qui pour une première réalisation donne un thriller prenant qui sans offrir un thème ou des péripéties très originales offre un spectacle solide. À voir sans hésitation.
    virginie L.
    virginie L.

    17 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2016
    Le scénario est alléchant et explore l'une des potentialité de notre futur concernant l'intelligence artificielle. Supplantera-t-elle l'homme un jour ou l'autre.
    Le réalisateur tente de répondre à cette question. Malheureusement, son film est froid, impersonnel et desservi par des acteurs au charisme d'une huitre. Une sorte de huis cos long et ennuyeux et au final, une déception à la hauteur de l'attente. Vraiment dommage !
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