Ex Machina
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544 critiques spectateurs

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aberdeen76
aberdeen76

49 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 juin 2015
Un huis-clos ambitieux traitant des problématiques de l’intelligence artificielle avec brio. Un gros coup de cœur pour cette première réalisation d'Alex Garland qui pour l'occasion se dote d'un casting sans faille. un film de SF sortant des sentiers battus esthétique et parfaitement maitrisé. Une réussite.
Flaw 70
Flaw 70

265 abonnés 422 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 11 juin 2015
Alex Garland, le brillant scénariste de 28 Days Later et Sunshine aussi auteur du livre The Beach, passe ici pour la première fois derrière la caméra pour réaliser son premier film. Ici il choisi, pour débuter sa carrière de metteur en scène, un thème maintes fois éculé dans la science-fiction, celui de l'intelligence artificielle. Mais pour ceux qui connaissent un peu le travail du monsieur on sait qu'il ne va pas se contenter d'enfoncer des portes ouvertes et qu'il va tenter d'y injecter sa patte artistique mais aussi de renouveler les questionnements autour de l'I.A. Néanmoins il faut reconnaître que le film au final enfonce pas mal de portes ouvertes, en même temps avec un tel sujet il aurait été difficile, voire même impossible, de faire autrement. Pourtant même si sur le plan narratif certains éléments sont attendus, notamment dans le jeu de pouvoir qui s'effectue dans le trio du film, où tout le monde manipule tout le monde, le film ressort des questionnements pertinents et diablement effrayant poussant la réflexion sur la machine et son humanité vers des frontières troubles et glaçantes. Honnêtement Garland frappe un grand coup dans la fourmilière et redéfini ce que doit être la science-fiction intelligente qui a tendance à se vulgariser au fil des ans, cette année on même eu le droit au très raté Chappie qui sacrifiait tout les questionnements intéressants sur l'autel du divertissement. Ici le film n'essayera pas d'être cool ou de mâcher le travail au public, étant assez lent (mais pas long) dans son rythme et très verbeux. D'ailleurs les joutes verbales sont clairement fascinantes dans ce film que ce soit les faces à faces entre Caleb et Nathan ou ceux entre Ava et Caleb, le nombres de personnages étant réduits il va y avoir différentes dynamiques assez bien trouvées entre les 4 personnages "centraux" du film, qui seront magnifiés par une précision et une excellence dans l'écriture des dialogues qui sont souvent à doubles sens. D'ailleurs cette sobriété et cette précision imprègne tout le film qui va droit au but évitant habillement toute digression, renforçant l'impact du film et de son message, une telle maîtrise se fait rare et ici sur ce point on atteint presque la perfection. Après on ne peut pas se défaire de cette sensation d'être en terrain conquis, ce qui fait que parfois le film ne sera pas aussi surprenant si on est un habitué du genre, ce qui au final est un peu handicapant mais pas gênant outre mesure surtout que le film mélange les genres et les références avec brio. On pense à Frankenstein évidemment mais aussi à Barbe Bleue car ici on est typiquement dans le conte moderne, à la fois élégant, cruel et nihiliste. La morale finale est d'ailleurs à glacer le sens tout comme le propos même du film qui plus que de parler de l'Homme dans la machine parle du monstre qui se terre dans l'humanité. Car l'humanité est au cœur du film mais ici dans ce quelle a de plus abjecte, à savoir la manipulation, le mensonge, la perversion et etc. Ici le film parle d'hommes à la recherche de la perfection sexuelle, cette femme parfaite et soumise qui n'est réduit qu'à un objet pour l'homme viril, ici cette femme parfaite est muette et obéissante pour l'un et intelligente et curieuse pour l'autre mais elles sont toutes deux incroyablement belles et prisonnière de leurs conditions. Mais aussi le film va parler de femmes prêtent à tout dans leurs quêtes d'émancipations et au lieu de brosser un portrait féministe, le film va prendre cela à contre pied pour nous laisser dans l'expectative, jusqu'où peut on aller pour une cause qui foncièrement juste ? Ici il ne prend ni le partie des femmes ni le parties des hommes, chacun ont leurs qualités et défauts, chacun est cruelle à sa manière. Et au milieu de tout cela, la sexualité règne en maître, car ici il en sera beaucoup question, c'est même le vecteur centrale du film car qu'est ce qui pousse à la cruauté, à l'envie de domination et qu'est-ce qui sert à la manipulation ? La réponse est ici le sexe, il est partout et régit nos vies. D'ailleurs le film pose des questions intéressantes et incroyablement justes (dans une certaine mesure car le film ne prend pas en compte l'asexualité) du moment que l'on s'intéresse à des êtres sexués. Il répond même avec habilité lorsque l'on se pose la question de la nécessité de la sexualisation de l'I.A. Pourquoi donner un sexe à une machine ? Pour qu'elle en profite ? Oui et non car c'est à la fois une arme mais aussi une faiblesse et le film joue diablement bien avec la dualité des choses car au final rien n'est unidimensionnel et une chose peut avoir plusieurs fonctions pour diverses raisons. Et en traitant cela comme le fait le film il atteint un champ des possibles assez vertigineux et enlève toute notion de manichéisme. Sinon le casting à beau être réduits il n'en demeure pas moins parfait. Domhnall Gleeson est excellent et arrive à retranscrire les doutes et les différentes facettes de son personnage avec maestria, il est constamment en évolution et compose une performance trouble et schizophrénique. Alicia Vikander s'impose clairement comme une jeune actrice à suivre, offrant ici une performance toute en subtilité où chaque émotion est dosée à la perfection. Et n'oublions pas le maître de cérémonie, le génial Oscar Isaacs, qui ici très en forme apporte une dose de mystère bienvenue et anxiogène. Il est grandiose du début à la fin et s'offre une des scènes de danses les plus dingues de ses dernières années. Pour ce qui est de la réalisation le film est un huit clos donc les scènes en extérieurs se font rares et on est dans une ambiance très claustrophobique malheureusement le montage se fait un poil trop rapide, certains plans aurait mérité de s'inscrire dans la durée pour accentuer leurs impacts mais sinon pour ce qui est de la bande son très atmosphérique c'est un sans faute comme pour la magnifique photographie de Rob Hardy qui se montre superbement léchée. La mise en scène de Alex Garland est particulièrement sobre mais c'est ce qui fait sa force, il ne tombe pas dans l’esbroufe habituelle des premiers films mais il arrive à offrir des fulgurances d'esthétismes bien trouvées à l'image du rendu des caméras de surveillances, des phases allégoriques ou même du final qui enchaîne les plans magnifiques notamment un plan renversé qui représente des ombres et qui se montre très évocateur et fort en symbolique. D'ailleurs il y a aussi énormément de jeu de miroirs et de reflets qui sert incroyablement bien le propos du film et joue sur les apparences, quelles soit sexuelles ou intériorisé elles sont le centre du film, ce qui montre que la mise en scène est pensé avant pour servir le scénario et son message et elle le fait admirablement. En conclusion Ex Machina est un excellent film. On est en face d'une oeuvre ambitieuse, élégante et constamment intelligente que ce soit sur son scénario, qui traite de plusieurs thématiques sans pour autant s'égarer dans des propos inutiles, ou dans sa mise en scène qui évite tout les écueils d'une première oeuvre. De plus les acteurs sont tous parfaits et nous entraîne dans ce conte macabre qui n'a pas fini de nous faire réfléchir grâce à sa profondeur et le brio de son traitement. Alex Garland renouvelle donc habilement la S-F intelligente et nous offre une leçon de maîtrise qui laisse pantois surtout que cela se mue en tour de force lorsque l'on réalise que l'on est en face d'un premier film. Un début très prometteur pour ce scénariste qui vient juste de se transformer en cinéaste.
Ewen Blake
Ewen Blake

166 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 novembre 2015
Atmosphère oppressante et paranoïa sont au menu de ce SF en huit-clos maîtrisé. A l'heure où le genre est surtout utilisé comme prétexte pour aligner les explosions sur fond vert, Ex Machina adopte une approche minimaliste appréciable. Les questionnements sur l'intelligence artificielle sont réels et les dialogues souvent inspirés. Dommage que l'esthétique glacée, presque trop travaillée rappelle une pub pour voiture de luxe et que le scénario, quoique efficace, soit aussi pauvre en rebondissements.
BeatJunky
BeatJunky

161 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 14 juin 2016
Histoire Originale sur un sujet bien souvent mis en scène sur l homme face a la machine. Originale car très peu d action (et très peu de musique) et en quasi huis clos. Et pourtant, le metteur en scène réussit le pari d installer une ambiance de suspens assez incroyable, et aussi assez malsain pour vous mettre aussi mal à l'aise que D Gleeson surprenant de justesse une fois encore. Mais niveau interprétation c est surtout O.Isaac qui m a épaté dans ce rôle de génie tordu dont on ne sait que penser: Honnête ou pas??? Bref , tout y est pour en faire un film marquant! A voir absolument mais ne vous attendez pas à une confrontation à la "I,Robot" entre l homme et la machine ni a des effets spéciaux révolutionnaires, rien de tout ça ici, c est beaucoup plus psychologique et c est bien la raison pour laquelle je vous le conseille!
Oxymetal
Oxymetal

94 abonnés 688 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 4 août 2015
"Ex Machina" est un film de Science-Fiction Britannique coécrit et réalisé par "Alex Garland". "Caleb", 26 ans, est programmeur dans l’une des plus importantes entreprises d’informatique au monde. Il gagne un concours pour passer 1 semaine dans un lieu retiré en montagne appartenant à "Nathan", le PDG solitaire de son entreprise. Il participe alors à une expérience avec une intelligence artificielle nommée "Ava" pour déterminer si cette machine a, ou non, une conscience. "Ex Machina" ne conviendra pas à tous les spectateurs, sous forme de 8 clos, lent et bénéficiant d'une ambiance assez lourde, le film s'adresse avant tout aux "Fans" de Science-Fiction Psychologique. Si l'histoire principale s'avère assez originale et plutôt réaliste (Malgré un sujet déjà vu 100 fois), le métrage verse carrément dans le Thriller pur et dur dans sa dernière partie. Les effets spéciaux ne sont pas en reste et sont une franche réussite aussi discrets que subtiles ("Ava" en tête) sans oublier des décors naturels de toutes beautés. Au final, "Ex Machina" reste un Thriller Psycho-Technologique raffiné, sobre, et cérébral (Bénéficiant tout de même de 2/3 longueurs intempestives), qui donne un coup de fouet à la Science-Fiction intelligente moderne !
willyzacc
willyzacc

81 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 juillet 2015
Sentiments mitigés à la sortie de ce Ex Machina. Film malin qui pousse à réfléchir sur ces intelligences artificielles qui pourraient posséder une âme et une intelligence propre. Mais le film se perd dans des scènes assez longues et à moins d'être un passionné de ces sujets, difficile de tout saisir à la première vision. La mise en scène est assez forte, avec ces jeux de miroirs entre Ava et Caleb très intéressants, mais la fin laisse un peu sur sa faim. Un film subtil mais je n'ai pas toutes les clés pour le comprendre (du moins c'est l'impression que j'en ai eu).
littleplayer77
littleplayer77

80 abonnés 948 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 3 juillet 2015
Petite surprise avec ce film de science-fiction traitant l'intelligence artificielle avec une certaine réussite grâce à une mise en scène stylée et sobre. Il faut dire que le réalisateur, Alex Garland, offrait quelques sérieuses références (romancier devenu scénariste - "La plage", "Never let me go" ... - et donc réalisateur aujourd'hui) et ne déçoit pas même si le scénario reste assez conventionnel ...
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 20 mars 2016
Première réalisation, première réussite ! Alex Garland a réussi à nous surprendre et nous charmer avec ce film de science-fiction contemporain. Cela nous rappelle, les premiers films d’Andrew Niccol et de Richard Kelly. On a d’un côté une mise en scène inspirée, très propre et de l’autre, une écriture minutieuse qui explore pas mal de thématiques. Côté technique, le réalisateur a su parfaitement exploité la maison de Nathan mais aussi l’aspect extérieur de celle-ci. Encore une fois, on nous montre bien les opposés avec d’un côté le huis clos et à quelques pas de là, on a la nature, la liberté.

Au niveau de l’écriture, Glen Brunswick et Alex Garland livrent un travail pertinent, original et intelligent. On observe beaucoup de finesse dans la conception des personnages. Le triangle Caleb/Nathan/Ava est parfaitement chorégraphié. La manipulation de l’autre nous embarque dans le côté thriller et il est très bien amené. La méfiance nous habite à partir de la première demi-heure et elle va crescendo jusqu’au dénouement final.

Les relations entre les personnages sont bien peaufinées. L’originalité vient de l’approche qu’a Nathan avec l’intelligence artificielle. Il est à la limite du détestable, là encore cela rappelle le petit côté Steve Jobs. Il a un réel pouvoir entre les mains et il se prend pour Dieu. Les références et métaphores bibliques sont omniprésentes, notamment avec les prénoms des personnages (Ava,Caleb).

Les thématiques et les pistes amorcées sont nombreuses et très intéressantes mais pour des raisons de spoilers, je ne vais entrer plus dans les détails. En tout cas, le script explore des aspects de notre société qui font échos en nous, que ce soit dans la technologie mais aussi dans la rapport humain/robot. Le test Turing est d’ailleurs très bien retranscrit.

Les décors et la conception physique d’Ava sont le facteur principal de la réussite visuelle du film. Si Alex Garland continue sur ce style, je pense qu’il gardera la même équipe.

En ce qui concerne la musique, Geoff Barrow et Ben Salisbury posent des compositions qui se diluent facilement avec les images. On est proche du travail de Mac Quayle (Mr Robot) et Daniel Pemberton (Steve Jobs).

La critique complète et détaillée est disponible sur notre blog =)
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 1 février 2016
Le genre SF est tellement malmené par le cinéma américain ces derniers temps qu'on ne peut que saluer ce petit bijou...anglais. Evidemment, sur le propos, y a pas grand-chose de neuf, on est toujours dans l'anticipation alarmiste héritée d'Orwell...et qui ne changera rien je vous rassure, malgré les avertissements de Orwell et H.G. Wells hier aux films d'A.Niccol aujourd'hui, on ira droit dans le mur de toute façon... Formellement, on pense d'ailleurs beaucoup à "Bienvenue à Gattaca". Le climat très réussi, les décors glaciaux et un Oscar Isaac stratosphérique méritent largement le détour. Y a des critiques professionnels (les gens payés pour donner leur avis...) qui ont reproché à Ex Machina de mettre tout le paquet sur les décors au détriment du fond. C'est non seulement injuste, mais aussi n'importe quoi : dans ce genre de film, le fond et la forme se confondent, ce qui compte avant tout c'est l'atmosphère, le ressenti, qui provoquent de la mélancolie, provoquant elle-même des questionnements et réflexions. Un des meilleurs films de 2015, par ailleurs petite année en termes de grands crus.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 14 mars 2016
L'intelligence artificielle est l'une des préoccupations scientifiques actuelles. C'est en toute logique qu'elle fasse l'objet d'attention des professionnels de la SF. Ici, elle est étroitement liée à l'idée que l'homme cherche à devenir un dieu, en créant un nouvel être doté de conscience. spoiler: D'ailleurs, on peut interpréter les cicatrices brièvement aperçues dans le dos de Caleb comme des stigmates d'ailes coupées, renforçant son rôle d'ange messager entre Dieu et sa création.

Mais cet aspect des choses ne nous détourne pas du cœur du sujet qu'est le discernement entre des émotions réelles (le désir en tête) et des émotions programmées. Pendant tout le film, nous sommes tiraillés par ce questionnement : Quelle est la nature des réactions d'Ava? A-t-elle une réelle faculté à penser par elle-même? Est-elle capable de mettre en place des stratégies axées sur la manipulation?...
Le huis clos et la lenteur du rythme interrompue par des coupures d'électricité solennelles nous incitent à imaginer les pires scénarios et suscitent rapidement la paranoïa. Quant à la fin, elle nous laisse encore interrogateur et nourrit nos réflexions.
Je regrette simplement que la musique manque d'ampleur, alors qu'un thème comme celui de 28 jours plus tard aurait fait de ce film un chef d'oeuvre.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 25 septembre 2017
Un huis clos futuriste intelligent, fascinant, techniquement parfait et remarquablement interprétée. Les dialogues sont excellents, les acteurs sont excellents, la BO est dingue et le scénario est brillant. L’un des meilleurs films de SF contemporains.
Slang
Slang

25 abonnés 537 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 juin 2015
Ex Machina se révèle être une très bonne surprise, en plus d'être un film dont l'aspect critique est facilement perceptible. L'histoire est bien faite, intéressante et originale du début à la fin, livrant une fin surprenante et dérangeante (dans le bon sens du terme). Les acteurs sont tout à fait convaincants, y compris pour Ava dont le développement est très bien retranscrit à l'écran. L'aspect critique du film à propos des nouvelles technologies, mais aussi sur la puissance de certaines firmes (surtout Google qui est mentionné sans être nommé) est facilement perceptible et rajoute de la profondeur au film. On peut juste regretter un démarrage trop long, le fait que le film mette du temps à mettre en place le décor, mais on peut aussi se dire que l'attente valait le coup.
Tiger V.
Tiger V.

102 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 4 avril 2016
Un thriller efficace, tendu et qui peut nous laisser sans voix à la fin du film. Un scénario super bien ficelé avec une bonne exploitation du monde robotique à travers plusieurs situations. On est facilement captivé entre la relation du personnage principal et du robot et celle du personnage principal et du créateur. Ces deux relations nous entrainement à de multiples questions et nous permettent de rester curieux jusqu'à la fin du film. Un casting remarquable, dont particulièrement Alicia Vikander dans le rôle du robot. Du suspense, du rebondissement, de l'action, il y a tout ce qu'il faut pour nous entrainement dans une ambiance particulière. Un film de science-fiction qui m'a bien bluffé et je vous le conseille vivement.
leochou
leochou

16 abonnés 695 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 22 juin 2015
ce thriller au scénario complexe sur l’intelligence artificielle sert finalement une histoire toute simple et un but qui l'est tout autant. L'approche intellectualisé produit une atmosphère aseptisée qui est amplifiée par des décors froids. L'ensemble est à la fois bavard et ennuyeux surtout au vu de la conclusion qui est d'un banal plus qu'affligeant.
Kilian Dayer
Kilian Dayer

119 abonnés 838 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 octobre 2015
Alex Garland, aux origines romancier ayant tapé dans l’œil d’un certain Danny Boyle, passe, après 15 ans dans l’univers du cinéma, à la réalisation avec Ex Machina, nouvelle déclinaison du thème de l’intelligence artificielle. Auteur de La Plage, justement adapté par le metteur en scène britannique, puis scénariste, toujours pour Danny Boyle, de 28 jours plus tard et Sunshine, il était temps pour Garland de voler de ses propres ailes. Son décollage s’avère brillant, en 2015, avec ce film d’anticipation prenant à la fois la forme d’un huis clos et d’un thriller paranoïaque. D’apparence anodine, le sujet ayant été abordé à de multiples reprises, plusieurs générations confondues, il s’avère pourtant qu’Ex Machina à quelque chose d’autre à démontrer, à offrir. Le parti-pris du jeune cinéaste, celui consistant à ne pas s’étendre sur la création mais bel et bien sur l’application d’une telle intelligence artificielle fonctionne dès le départ.

Proprement remarquable dans son traitement, le scénario empile dans un premier temps les mystères, d’abord en ce qui concerne les deux personnages, humains donc. Un employé gagne donc le privilège de visiter la demeure impressionnante de modernisme, forteresse Hi-Tech, de son employeur. L’employé, programmateur, est dès lors investi de la tâche de tester la nouvelle création de son boss, excentrique milliardaire, présenté comme cerveau d’un moteur de recherche, équivalence de Google. Cette fameuse création n’est ni plus ni moins qu’un androïde doué de sentiments, de conscience. En dépit de l’exploit technique, malgré l’apparente sérénité qu’inspire les paysages avoisinants la propriété de dénommé Nathan, le jeune invité se retrouve bien vite en terre hostile, s’attachant à la machine et soupçonnant l’humain de lui mentir. Quand est-il réellement? Ça, je vous laisse le soin de la découvrir par vous-même. Cela en vaut la peine.

Alex Garland signe là un film bâti sur le charisme de son trio de comédien, le jeune et prometteur Domhnall Gleeson, attachant, le brillant Oscar Isaac et la sublime Alicia Vikander. Avec une certaine forme de grâce, ses trois acteurs se tournent autour durant un jeu de personnalité des plus saisissants. En effet, le scénario ne tombe jamais dans la piège de préconçu, de la redite, innovant sans cesse sous l’apparence d’une vision plus humaine que technologique du phénomène de la pensée informatisée. Les deux humains sont ici des petits génies. Mais la création de l’un d’entre eux sera-t-elle plus brillante encore. Un final saisissant amènera toutes les réponses.

Très bon début de carrière, donc, pour Alex Garland, qui livre un film dans l’air du temps, un film d’anticipation relativement indépendant de toutes formes de références, un pur produit original. Rien que cela, il s’agirait presque d’un exploit dans l’univers actuel du cinéma. S’offrant les services de comédiens talentueux, de techniciens brillants, la modélisation d’Ava est de toute beauté, le réalisateur parvient à marquer d’emblée son public et démontre dès sa première tentative qu’il pourrait être quelqu’un sur qui compter à l’avenir. 16/20
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