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Cineseba
44 abonnés
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4,0
Publiée le 30 juin 2015
"Mystérieux, intriguant et troublant ! Le film "Ex-machina" raconte la découverte d'un jeune informaticien , gagnant du concours organisé par un grand patron qui l'offre un séjour d'une semaine dans sa maison à la montagne ... Ce jeune homme ne va pas tarder à découvrir que la maison en question est également un centre de recherche isolé et qu'il va devoir tester une expérience étrange : communiquer avec une belle android douée de pensée, Ava sous le contrôle du patron, le créateur de ce robot qui se demande si ce robot se comporte comme un être humain à 100%, sinon il ira le détruire ... Et, l'informaticien et la jeune femme robotique ne vont pas tarder à éprouver des sentiments pour l'un et l'autre ... Alors, comment va réagir le créateur de l'android ? Les sentiments du robot sont-ils sincères ? Le personnage Ava est tellement ambigu qu'on ne sait pas si elle est réellement robotique ou humaine, si elle est sincère ou dangereuse ... Certes, le rapport entre l'humain et le robot a été toujours ambivalent. On a envie de protéger le robot mais en même temps, on en a peur qu'il ne finisse pas se disjoncter comme on a vu dans des films "I-Robot", "Terminator" ... En plus, ces trois personnages se trouvent dans un huis clos, une maison très moderne dont les décors donnent le sentiment d'oppression par son aspect froid, simple, plutôt, aseptisé ... Intriguant également car on ne sait non plus à qui se fier ... à la douceur d'une douce android, à la naïveté d'un informaticien ou à la folie de l'inventeur ? Il y a un air de thriller ..; Justement, le film "Ex-machina" traite très bien le thème de la manipulation ... J'ai bien aimé ce film ... La fin est surprenante ! Pas mal ! "
Premier film du scénariste des meilleurs films de Danny Boyle entre autres, tels « 28 jours plus tard » ou « Sunshine », cet « Ex Machina » se révèle d’une incroyable maîtrise technique et narrative. Pour ce dernier point, le contraire eut été dommage venant d’un scénariste connu et reconnu. Mais sa manière de mettre en scène cette histoire d’intelligence artificielle en huis-clos force le respect. L’ambiance est terriblement anxiogène, à la limite du malaise, ce qui amplifie l’impression d’étouffement. Et au vu du sujet, Alex Garland sait allier avec précision le fond et la forme. Un bel objet aux thématiques intéressantes caressant des problématiques auxquelles nous aurons certainement à faire face à plus ou moins long terme. Cependant, le film se contente de poser des questions passionnantes sans vraiment y répondre tout à fait. Seuls les enjeux intégrant les relations entre les trois personnages sont résolus. Mais tout ce qui en découle et les réponses éthiques, morales et scientifiques sont souvent mises de côté, à notre grand regret. En outre, il faut se laisser couler dans un rythme très lent et des dialogues parfois abscons et soporifiques. Le dernier tiers relève un peu notre léthargie, une fois les tenants et les aboutissants versant thriller du film se mettent à jour. On sort de la projection un peu le cul entre deux chaises sans savoir si l’on est en face d’un chef d’œuvre d’anticipation avant-gardiste ou alors d’un film léché aux images savamment filmées quoique un peu prétentieux. Certainement un peu des deux. Un peu comme le « Sunshine » de Danny Boyle pour la science-fiction justement. Légèrement difficile à appréhender ce « Ex Machina » vaut certainement le coup d’œil pour les interprétations à contre-emploi osées d’Oscar Isaac et Alicia Vikander mais prête à débat.
Une oeuvre filmée dans un écrin de velour -la 1ère image du robot est de la pure poésie-, à la réalisation parfaitement maîtrisée, sans effets tape-à-l'oeil pour mieux se concentrer sur la réflexion ; et pas seulement. Jamais les relations entre l'homme et la machine n'auront été aussi approfondies, décortiquées, analysées, jamais le cinéma ne nous les aura fait ressentir de façon aussi palpable et sensible. Nous assisterons à la naissance conjointe d'une machine découvrant le choix intuitif, les sentiments et notamment l'amour (??), l'humou, la séduction...C'est une première grande force du film. Il poussera d'ailleurs cette réflexion jusqu'au bout, questionnant la conscience et la robotique de manière, poussée, intelligente et surtout fascinante. C'est alors la seconde force de frappe du film : son atmosphère très claustrophobique, étrange comme cette maison parlante et aux surfaces lisses, presque flippante... ce qui nous amène au troisième point fort du scénario : non content d'être pertinent, il se double d'une intrigue, une lutte de personnalité qui se meut en thriller et en film traitant de la manipulation. Il y a dans ce film de "rapport" celui du génie qui met à l'épreuve à la fois sa machine et son employé, celui du "blanc" découvrant le "sauvage" et recherchant son humanité, celui de l'amour universel et par-delà les races et, enfin, celui de l'intelligence supérieure, la machine, sur son créateur, telle l'espèce humaine se révoltant contre Dieu. On y trouvera également une réflexion sur le web et son utilisation des données. Une très belle oeuvre, profonde, brillante en tout point et franchement envoûtante, même si l'écriture scénaristique révèle quelques failles et autres prévisibilités mal dissimulées et que l'ensemble même s'il reste captivant se révèle un peu lent. Mais on passe aisément outre et on admire un film comme on en voit peu souvent dans le genre. Dommage qu'il ne connaisse pas le succès qu'il lui mériterait.
C'est un film plutôt intéressant. Le scénario est bien ficelé, les acteurs sont convaincants dans leurs rôles respectifs. De plus la mise en scène est efficace à défaut d'être original. C'est un film relativement méconnu qui mérite d'être visionné.
*Ex Machina* est un film très intéressant portant sur le thème de l'intelligence artificielle. Il s'agit du premier film de son metteur en scène, et le tout s'avère plutôt très bien maîtrisé. La direction d'acteurs est bonne, et Alicia Vikander se révèle géniale dans son rôle ambigu de robot. Oscar Isaac est cependant celui qui m'a le plus impressionné, et je pense pour ma part que l'intérêt principal du film réside dans les échanges entre Caleb (Domnhal Gleeson) et Nathan (Oscar Isaac) plus que dans ceux entre Caleb et Ava. Au final, il s'agit d'un film qui questionne la limite des sentiments amoureux que peuvent entretenir un humain et une machine, une sorte d'antithèse à *Her*, plus qu'un film de SF pur et dur sur l'intelligence artificielle. Le film se trouve en effet être un huis clos qui joue sur l'ambivalence de ses personnages, à travers une empathie totale pour le héros principal.
Malgré tout, j'attendais un développement un peu plus poussé vis à vis du questionnement de l'intelligence artificielle, le film se révélant finalement assez bridé malgré ses excellentes ambitions. J'aurai aimé des enjeux encore plus forts et un final plus surprenant. La tension installée tout au long du film étant si intense que la conclusion m'a paru assez fade.
A voir tout de même, il s'agit d'un film très propre, magnifique esthétiquement et parfaitement interprété. On regrettera cependant un traitement de l'IA beaucoup trop en surface.
Un bon film, bien écrit, bien maîtrisé et très bien interprété. La réflection sur l'intelligence artificielle est très en rapport avec ce qu'en pense Steve Hawkins est très intéressante et bien menée, elle m a aussi fait penser à l'ordinateur HAL de 2001. J'ai bien aimé le cadre et la photo eux aussi très soigné. C'est aussi un bon huis clos paranoïaque et un film de SF qui ferait presque penser à une dissertation sur le thème de l' IA.
Alors voilà, voilà à quoi on est rendu en 2015, en termes de prouesses visuelles et d'effets spéciaux au cinéma ! Époustouflant ! Non seulement cette machine est enivrante, criante d'authenticité mais en plus, c'est un un bijou, une claque sur le futur qui nous attend... brrrrrr! Le pire , c'est l'histoire qui tient debout, cohérente: un multi milliardaire , papa du plus célèbre moteur de recherche de la planète (mmmhhh , cherchez bien..), possède une villa secrète, un bunker d’où il recherche l'intelligence artificielle parfaite, à travers ses robots à l'aspect proche de l’être humain. Réalisation cinématographique parfaite, tout est cadrer pour faire entrer le spectateur au cœur de l'histoire, grâce à de parfaits jeux de lumière, une excellente bande son, l’atmosphère est prenante . Un jeune informaticien, invité 1 semaine chez le Maitre des lieux (un concours gagné), va voir sa vie bouleversée, la rencontre, les dialogues entre ces personnages charismatique, est un vrai régal. J'aurai déposé une demie étoile supplémentaire s'il n'y avait pas quelques (petites) longueur par çi, par là. Quelques surprises et autres retournements de situation offrent de vraie plaisir.
Ex Machina est un nouveau film fantastique traitant de l’intelligence Artificielle, et il le fait d’une très belle façon ! Ce film est captivant, haletant, le rythme est assez lent, mais participe à cette ambiance particulière et envoutante. J’aurais certainement mis quatre étoiles, mais nous sommes deux à noter les films ici, et mon binôme a préféré ne lui en donner que trois (donc une moyenne de 3.5). En effet, on peut tout de même reprocher au scénario d’être cousu de fil blanc, un peu prévisible, un peu plus de punch pour le final peut-être aussi aurait été le bienvenu… ou pas ! Toujours est-il que ce film est très bien interprété, belle performance ! En résumé, même s’il n’est pas parfait, il est à voir pour les fans du genre!
"Ex Machina" est un thriller psychologique sur fond d'intrigue scientifique et philosophique. La réalisation est impeccable, nous plongeant dans une sorte de huit-clos intriguant et captivant. Ce film se veut esthétique et rien n'est laissé au hasard, le jeu des couleurs est remarquable, l'alternance entre de magnifiques plans sur l'extérieur et les "déambulations" de la caméra à l'intérieur de la maison, ajoute un côté oppressant à la mise en scène. Les acteurs sont fantastiques et incarnent leurs personnages avec sensibilité et conviction. Au final, on retiendra que le réalisateur réussit son passage de scénariste à réalisateur et nous offre un petit bijou de science fiction qui s'avère des plus rafraîchissant.
Après des films de science fiction traitant du rapport humain avec des robots comme AI intelligence artificielle ou I, robot, Ex machina ( en français "issu de la machine") nous met dans la peau de Caleb, jeune codeur travaillant pour un grand moteur de recherche Internet du nom de BlueBook. Tiré au sort et invité par le grand patron de la boîte dans sa résidence à la montagne, il participe à une expérience où il fait connaissance avec Ava, une jolie femme robot dont il doit tester la crédibilité à se comporter comme une humaine. La relation entre les personnages est au cœur de l'intérêt du film entre séquences numérotées d'entretiens avec Ava et discussions à la cool autour d'une bière entre Caleb et Nathan, au petit déjeuner comme au soir. On se doute bien vite que l'intrigue cache ses secrets spoiler: et de drôles de choses commencent à être révélées dès la deuxième coupure de courant soit disant aléatoire. Ava joue le jeu de Nathan en disant à Caleb de se méfier de lui, en principe sans le regard de la caméra (alors qu'on peut se douter que Nathan en a une autre cachée en cas de coupure), ce dernier cherchant en fait depuis le début à ce qu'Ava parvienne à utiliser Caleb pour s'évader, afin de tester l'intelligence de sa création.
Au niveau du background, spoiler: le côté louche de Nathan se confirme alors qu'on découvre qu'il cache des robots femmes inanimées dans ses placards (à l'image des femmes tuées par Barbe Bleue), ayant précédemment dit que même Ava a été pourvue de stimuli dans son trou entre les jambes afin qu'elle puisse ressentir du plaisir sexuel, ce qui semble aussi être le cas de sa servante Kyoko, qu'on voit aussi bien se faire malmener qu'avoir du plaisir charnel avec Nathan. Caleb avait quant à lui été choisi par Nathan pour son profil célibataire et sans parents, et le physique d'Ava selon ses préférences, trouvées grâce au fameux moteur de recherche. Le traitement du personnage est surtout intéressant dans les questions qu'il se pose, ce qui va carrément le mener à spoiler: se couper un peu de peau pour voir s'il ne serait pas lui-même une machine, après avoir vu Kyoko semblant le lui suggérer en lui montrant son intérieur robotique sous un œil et au niveau de son ventre.
Le titre du film vient de l'expression de dramaturgie "Deus ex machina", signifiant "Dieu issu de la machine" et particulièrement révélatrice spoiler: à la fin du film pour sa désignation de l’événement inattendu et improbable qui vient régler les problèmes du protagoniste à la dernière minute, même si ici, spoiler: Ava réussit finalement à s'enfuir après avoir poignardé son créateur et laissé Caleb prisonnier dans les sous-sols. Le film se termine alors qu'Ava se promène dans la rue comme n'importe quelle autre personne, avec une apparence humaine qui se fond parmi les autres. Le traitement du danger et surtout de la manipulation des robots intelligents est alors brillamment mis en avant même si le film manque parfois de rythme pendant son développement. Un film qui sort du lot !
C'est un peu par hasard que j'ai appris l'existence de ce film. Un thème certe déjà vu, mais qui intéresse beaucoup d'entre nous je crois. Un film lent, peu de dialogue, avec pour unique lieu un "grand centre de recherche." Ça ne va pas plaire à tous le monde. J'ai envie de dire qu'on ne vois rien de nouveau; le coté philosophique, relation entre l'homme et l'IA...mais c'est assez bien mené. Ce qui est dans ce genre de film, c'est qu'on veut voir comment ça se termine. La qualité est là, mais c'est vraiment lent. Vous voilà prévenu. 3/5, a voir en solo plutôt que groupé.
Caleb Smith a 26 ans, célibataire et programmeur de génie, il est invité chez son patron Nathan, le célèbre concepteur du moteur de recherche BlueBook. Il arrive dans un vaste domaine isolé ; la demeure peu chaleureuse, est en fait un centre de recherche d'ambiance froide et synthétique. Caleb y rencontre son patron qui lui présente AVA sa création ; une machine qui parle, un robot ayant l'aspect d'une femme "hallucinante". L'objectif de Caleb est de dérouler un protocole d'évaluation d'Ava afin de déterminer le niveau de son intelligence artificielle, de savoir si elle a une conscience ou si elle simule des réactions programmées. Quelques scènes intéressantes comme la référence à la peinture "automatique" de Jackson Pollock ; sinon, pendant une heure il ne se passe pratiquement rien ; seule la fin de l'histoire montre un peu d'intérêt. Toutes les scènes se déroulent en intérieur, dans une ambiance froide, avec des dialogues peu accessibles aux non initiés. Le scénario peu original ne nous apprend pas grand chose sur l'IA, si ce n'est la dangerosité des moteurs de recherche collectant des informations sur le Web pour les charger dans un robot "idéal". L'aspect sexué du robot et la tentative de séduction est un véritable flop. La bonne question de Caleb à Nathan est : "Pourquoi as-tu créé Ava ?" ; question restée sans réponse. Un film quelque peu décevant, sur un sujet passionnant et d'actualité.
Très bon film, qui réussit à nous tenir en haleine et qui se laisse réfléchir une fois terminé tant sur la signification de la fin que sur les excès de notre espèce qui teste souvent, sans forcément réfléchir aux conséquences.
film completement naze qui traine trop en longueur, la fin est completement bidon... avec 3 acteurs le film leur a couté 12 millions de dollards! non mais je reve! a eviter... film trop plat, et on devine tout 3 mn avant chaque petits evenements... je suis trop decu!