Derniers Avis sur United Passions - La Légende du Football

Il n'y a pas grand-chose à dire sur United Passions - La Légende du Football cependant le plus grand crime commis à part la célébration de la FIFA en tant qu'organisation intègre et honnête grâce à Sepp Blatter est que le film lui-même est terriblement ennuyeux. Pratiquement toutes les scènes qui ne sont pas des images d'archives des matchs de la Coupe du monde sont des réunions entre cadres. Si certains peuvent trouver fascinants de regarder des gens bien habillés qui marmonnent à voix basse pendant deux heures je n'ai pas des problèmes mais moi ca m'ennuie. Sam Neill et Tim Roth qui essayent de porter la majeure partie de cette histoire semblent à moitié inconscients tout au long du film. Même le cadrage des enfants jouant un match de football est ennuyeux malgré le fait que la seule fille de l'une ou l'autre équipe qui apparemment ne peut pas bloquer un tir prend soudainement le ballon sur le terrain comme Pelé et réussit un tir de 6 mètres et même cela au lieu d'être émouvant était ennuyeux...

moi qui aime le foot évidement il fallait que je vois ce film comme la plupart des film sur ce magnifique sport. Alors un film qui parle de la création de la FIFA obliger . le film montre que deja a l'époque il y avais des doute de corruption mais aussi que la FIFA a fait du foot le 1 sport au monde . Un très beau casting . avec des véritable image de l'époque. Et on apprend pleins de chose cest bien

Passé inaperçu depuis un an ce film redevient d’actualité suite au FIFA Gate mouillant la fédération dans de multiples affaires de corruption qui entraîna le 2 juin dernier la démission de son président fraichement réélu Sepp Blatter. L’occasion de découvrir les coulisses de cette machinerie, les origines de la petite organisation menée par Jules Rimet dans les années 20-30, son évolution à travers les décennies, ses enjeux politiques et économiques, les magouilles … Mais voilà ce United Passions est bel et bien ce que je craignais, un projet très lissé ne visant qu’à absoudre les zones d’ombre pour ne mettre en avant que la toute puissance de l’institution.

Le postulat de base est simple, retracer près d’un siècle d’histoire du football, et cela de manière chronologique, sorte de film Wikipedia en somme, avec en fil rouge un match improvisé sur un terrain rudimentaire entre de jeunes adolescents, histoire de bien montrer de manière balourde que le foot est ouvert à tout le monde, n’importe où, n’importe quand et avec n’importe qui. J’ai déjà eu un problème avec ça car ce long métrage ne semble pas chercher à développer une véritable idée centrale, il ne veut que dérouler une trame toute faite avec un scénario qui abat des dialogues d’un conformisme sur-écrit affligent, la mise en scène fait preuve de dilettantisme, même Gérard Depardieu ne parvient pas à faire sortir le film de son propre retranchement. L’accumulation de séquences inutiles et totalement gratuites est ahurissante, d’habitude je ne suis pas forcément pour les textes explicatifs pré-générique mais cela aurait très certainement permis au réalisateur d’économiser une bonne vingtaine de minutes pour se concentrer sur des événements majeurs, où du moins plus importants pour construire une idée. Mais on comprend de toute façon que ce n’est pas la ligne de conduite : point A à point B.

Après il y a quelques passages intéressants notamment le rôle de l’organisation en temps de guerre mais ça n’est que survolé, et justement c’est dommage, de plus on sent le côté sur-émotionnel et politiquement correct, et personnellement ça me gave. Je dirais que sur toute la première partie consacrée à Jules Rimet et aux premières organisations il ne doit y avoir que deux ou trois passages réellement dignes d’intérêt, le reste étant de la constante didactique servie par un casting peu convaincant. D’ailleurs ce qui m’a passablement énervé, bien que je conçois que la distribution du film en soit contrainte, c’est que la langue anglaise soit dominante, ce qui fait que certaines scènes n’ont pas de sens, entre français on parle français non ? Ça n’est qu’un détail mais j’ai du mal avec cette démarche. Ensuite le long métrage utilise des bouts de documents de coupe du monde en guise de rétrospective, disons que c’est sympathique est plutôt bien intégré, l’esthétisme est stylisé, on flaire quelques fonds verts mais nul doute qu’une véritable reconstitution aurait coupé deux bras, et j’imagine que le budget devait être assez restreint, allez disons que ça passe.

La seconde partie sur Havelange et Blatter reste un petit gâchis, car le duo d’acteurs Sam Neill - Tim Roth fonctionne plutôt bien et que le contexte de gouvernance des années 70-90 était rempli de sources pouvant être exploitées, mais encore une fois tout est survolé, c’est rageant, à mon avis l’intérêt du projet d’un film sur la FIFA était là, le reste n’est au final qu’accessoirement instructif. Par exemple lors de cette Coupe du Monde 78 en Argentine il y avait beaucoup de points à mettre en lumière sur les relations entre la fédération et la dictature de Videla, dans le film tout n’est résumé qu’à un petit symbolisme futile, idem pour les accusations de matchs arrangés lors du Mondial 82, c’est certes évoqué mais on ne s’y attarde pas, bon … Le véritable personnage qui en prend pour son grade c’est Havelange, à juste titre, lui l’instigateur de cette machine à pognon implacable, le rôle est froid, Blatter lui est dépeint presque comme une victime de l’ombre de son souverain, puis ensuite de sa propre fédération convoitant son poste. La fin du film est clairement à son avantage, on nous montre un homme plein de mérite, pas très propre mais respectueux et respecté, d’une volonté progressiste saine et en mesure de redonner au football ses lettres de noblesse … on connait la suite.

Au final ce United Passions ne s’extrait jamais de la coquille qu’il s’est lui même construit, il n’y a aucune réelle intention de nous éclairer sur les coulisses de la FIFA, le travail d’investigation est donc inexistant, c’est un pseudo documentaire masqué en film avec les artifices et l’académisme qui vont avec. Sans compter que le fait de vouloir masquer les réalités pour les couvrir de jolis draps immaculés n’est pas franchement fair play pour le spectateur, qui suite à l’affaire qui vient d’éclabousser la FIFA ne sera pas bête, autant l’enterrer et faire comme si il n’avait pas existé non ?

Nanar malgré lui, cet échec grandissime de l'histoire du cinéma restera dans les annales comme le "maracanazo" du 7ème art, un gouffre financier rarement égalé, et un carton rouge artistique.
Scénario de troisième division, mise en scène qui ne trouve jamais le cadre, acteurs prestigieux échoués dans une production surdimensionnée pour un petit réalisateur, violons intarissables. C'est très, très mauvais, on patauge dans un champs de navets, ça n'a même pas le second degré risible d'un bon vieux Max Pecas.
Alors, pourquoi tant d'argent gaspillé dans cette ode à la FIFA ? Parce qu'elle l'a financé. Tim Roth, qui endosse le rôle du président Sepp Blatter, est le bienfaiteur de l'humanité. A ses cotés, Sam Neil en spécialiste des rôles de méchant s'occupe de Joao Havelange, façon Corleone des stades. Ça sent le règlement de compte, aussi fin qu'un Harald Schumacher face à Battiston !

Vu en Avant première eu cinéma. Grande saga, subversive et fidèle, sur le football dans la veine de Social Network. N'étant pas fan de foot, j'ai été bluffée par la reconstitution et tout ce qu'on apprend. Tim Roth est juste incroyable de subtilité avec triple lecture de son rôle. Ravie que le film soit accessible en VOD très bientôt!

Je ne suis pas ce que l'on peut appeler un fan de football. Mais ce film a été un vrai bonheur à regarder. Dirigeant un casting de rêve, avec un trio d'acteurs remarquables, Frédéric Auburtin a su brillamment nous communiquer sa passion du football.
United Passions est une fresque historique sur la FIFA. Nous parcourons plus d'un siècle, en voyageant aux quatre coins du mondes, au travers d'images sublimes, sur une musique fabuleuse.
Un seul regret : que la sortie française ne se fasse qu'en VOD.

Grande fan de football, j'avais vraiment hâte de voir le film . J'ai eu la chance de le voir au festival de Cannes et franchement je n'ai pas été déçue. Cette grande fresque historique raconte l'histoire de la création de la FIFA avec Gérard Depardieu - impressionnant - dans le rôle de Jules Rimet, créateur de la coupe du monde. Les footophiles vont adorer !

Quelle bonne surprise ! L'histoire de la création de la coupe du monde
vu de l'intérieur avec un super cast. Moi qui croyait m'y connaitre en
foot, j'ai appris beaucoup de choses. Certaines anecdotes sont assez
incroyables et les reconstitutions du Maracana sont hallucinantes.
Le film en tant que tel est une prouesse puisqu'il relate l'histoire de la
Fifa sur plus de 100 ans et réussi à nous maintenir en halène en décrivant la prise de pouvoir
de Sep Blatter à la façon d'un polar version mafia.
La 1ère partie du film, un peu naïve , profite de la performance de Gerard Depardieu qui
nous rappelle qu'il peut incarner des personnages avec force quand il
s'éloigne des sirènes des films commerciaux. La qualité des décors est assez incoroyable. Le reste du film est porté par le duo Tim Roth / Sam Neil toujours aussi justes.
A voir

Pour une non aficionados du football, ce film vu à Cannes m'a pourtant plu par la force de sa grande fresque footballesque ! Un trio d'acteur convainquant.