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Un visiteur
3,0
Publiée le 5 juin 2011
L'histoire reste très simple et divertissante. Goshu est un violoncelliste qui fait parti d'une grande troupe renommée. Il est rêveur et doit encore faire des progrès pour devenir comme son idole : Ludwig van Beethoven. Il rencontre au hasard des animaux qui vont l'aider à devenir un vrai professionnel. Un film bien sympathique
Isao Takahata réalisateur du chef-doeuvre Le tombeau des lucioles, nous livre quelques années avant l'histoire de Goshu. Il souhaite pouvoir un jour égaler son modèle : Ludwig van Beethoven. Bon ce violoncelliste reste une oeuvre modeste dans la filmographie Takahata, cependant les dessins sont soignés, c'est sous un style très peinture de tableau. Goshu prend confiance de sa passion pour la musique grâce à des tas d'animaux qui feront un passage chez lui, comme un oiseau, une souris ou notamment un chat, et lui faire comprendre que la musique est une subtilité, que la musique peut également guérir. Il faut se rendre compte tout de même que ce qui est mise en avant est bien la musique, elle s'impose à chaque instant. A voir pour le plaisir des oreilles. Mention spécial pour entendre la musique de "La chasse au tigre du Bengale" qui est très agressive mais à la fois hypnotique.
Après une ouverture somptueuse, la film se déroule au rythme des belles rencontres avec les animaux. On regrettera un peu le choix des morceaux et surtout la durée trop courte qui ne permet pas qu'on s'attache vraiment aux personnages. Un joli film malgré tout.
Même si parfois les dessins sont un peu statiques et sans vie, cette oeuvre n'en reste pas moins tendre, drôle et très agréable à suivre. On se laisse facilement emporter par la douceur et la musique qui se dégagent de ce film. Une belle réussite!!
Le film malgré les débuts des films d'animations japonais peine à me plaire. Ma critique tient compte du scénario, le personnage rencontre des animaux qui parlent mais voilà ce filon n'est pas du tout exploité. Disney en a toujours profité pour rendre les films merveilleux mais là on assiste belle et bien à une brève rencontre... C'est dommage !