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bobmorane63
187 abonnés
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3,0
Publiée le 22 janvier 2020
Ayant beaucoup aimé les deux films précédents "Valley of love" et "The end" avant celui ci, j'étais impatient de voir "Les confins du monde" du cinéaste Guillaume Nicloux mais là, je dois avouer que j'ai eu quelques petites réserves !! Interdit aux mons de 16 ans, ce long métrage nous plonge dans l'enfer de la guerre d'Indochine montré de façon violente, ça ne m'aurait pas trop gèner mais Guillaume Nicloux va plus loin jusqu'à voir les sexes masculins qui m'ont choqué. A part ça, l'histoire de vengeance d'un soldat Français pour son frère mort aux combats qui se perd pour l'amour d'une prostituée Asiatique est pas mal a suivre. L'univers est glauque et poisseuse dans ce long métrage. Il y a de très bons comédiens qui sont habités par leurs personnages comme Gaspard Ulliel très expressif, Guillaume Gouix ou Gérard Depardieu dans un second role énigmatique mais excellent plus le reste du casting Français et Asiatiques. Pour public avertis.
Ennuyeux ! Pas de profondeur, survol des personnages , trop de silences, de flous...de scènes courtes qui passent de l’une à l’autre .. manque de clarté .
Robert Tassen, soldat d'Indochine parti se perdre dans un régiment au sein d'une jungle hostile. Sur la lignée de Valley of Love, Guillaume Nicloux continu de dépeindre des portraits glaciales. Ses personnages sont incarnés, il y a du vécu dans le regard des interprètes. La mise en scène est brillante tant elle recentre toute l'âpreté de ce combat de résistance dans les corps de ces militaires. L'histoire de l'amante est tout aussi essentielle et importante au récit, elle emmène une vision plus complexe sur le personnage de Gaspard Ulliel. Intéressant.
Long métrage au lyrisme subtil et complexe. Jeux d'acteur et d'actrice proprement exceptionnels. Métrage filmé intégralement sur pellicule 35 mm. Décors, lumières, et atmosphères qui ébahissent. Résolutions narratives délicieusement suspendues.
Après une survie miraculeuse, devant revivre, un superbe troufion s'embarrasse d'une vengeance dérisoire. À la mesure que son amour bouleversé délite le coeur de sa courtisane, sa guerre intérieure raffine ses tourments. L'articulation chrétienne de son âme éclate, pour densifier sur sa haine comme une urgence. Et finir par se jumeler comme juste égal de la jungle même, parmi toutes sortes irrévocables de dangerosité.
Retournant dès confins, les patries se perdent, les fils, les frères meurent. La parole se bloque.
Un film de guerre en fait, avec quelques réflexions philosophiques, et pas mal de violence, pendant la guerre d'Indochine. Très bien réalisé, en décor naturel, (importance de la forêt tropicale), seulement le scénario tourne un peu en rond, surtout au début, on du mal à suivre les actions des soldats et du personnage principal en particulier. Cela nous montre une guerre barbare (têtes et membres découpés), et déjà vue dans d'autres films sur cette guerre (Schoendoerffer). Donc, quelques longueurs, des séquences plus originales en présence de Depardieu, une fin qui revient au début du film, en marche arrière ! Les acteurs ne sont pas en cause, ils font très bien leur travail, mais le héros n'est pas très... charismatique. Bref, un peu déçu en regard des précédents films de Nicloux.
Bon film mais qui aurait beaucoup gagné avec un meilleur montage. certains scènes sont trop courtes, d'autres durent une éternité. Le potentiel était énorme il a été gâché.
Il s'agit avant tout une quête initiatique et existentielle entre une vengeance destructrice et une passion qui l'est tout autant. Tassen est psychologiquement instable et les affres de la guerre ne sont pas là pour arranger les choses avec la terreur et le sacrifice qui mène systématiquement aux horreurs inhérentes à la guerre. La toute fin est un peu terre à terre, un peu facile à contrario d'un film qui se veut pourtant plus subtil et métaphysique. Néanmoins, le film est à la lisière des genres avec une petite histoire dans la grande à la fois charnel et psychologiquement viscéral. Site : Selenie
De très beaux paysages indochinois dans une ambiance lourde et de bons acteurs. L'intrigue cependant peine à nous captiver ainsi que quelques lenteurs sans doute souhaitées pour insister sur la dureté des conditions de vie des soldats et leur solitude sentimentale et morale.
Aussi chaud et humide que l'Asie du Sud Est, aussi violent et langoureux que ses habitants, film sublime et envoutant . Acteurs magnifiques et réalisation remarquable . Original et tellement réel, avec un final tellurique ou Ulliel ( énorme dans ce role) s'enfonce a jamais dans le pays ( ou l'inverse) ...comment aurait il pu en être autrement ?
Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes 2018, « Les confins du monde » est un drame expérimental où Gaspard Ulliel est un jeune militaire français, dernier survivant d’un massacre en Indochine en 1945. Robert a vu son frère périr sous ses yeux et il n’a qu’une ambition, le venger. Il va alors trouver de l’aide parmi des camarades engagés et un écrivain. Le réalisateur de « Valley of Love » ou de « La Religieuse » va s’entourer d’une équipe de techniciens formidables pour mettre en scène son drame. « Les confins du monde » c’est d’abord une ambiance, des couleurs, un rythme, une photographie et des plans. Toutes ces qualités saluées, ce film c’est aussi la prestance magnétique du regard du comédien principal et de la cohérence des seconds. A la fois beau et violent, virile et sensible, « Les confins du monde » dresse avec brillance le portrait intérieur de la condition d’un homme en temps de guerre. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un film magnifique qui oscille entre émotions intimistes et violence atroce, l'un en miroir de l'autre, entre lenteur introspective et la rapidité de l'action, appuyé par une image superbe et une musique envoûtante. Le jeu des acteurs est magnifique, Gaspard Ulliel parfait. Un grand film dont je suis sorti apaisé et troublé
Avec son nouveau film, Guillaume Nicloux nous fait vivre le conflit en Indochine à travers l'histoire de Robert Tassen, le personnage principal. Ce soldat, survivant d'un massacre, est en proie à des démons intérieurs et avide de vengeance. Le réalisateur dresse le portrait de cet homme troublé qui va rencontrer une prostituée du coin qui va lui faire tourner la tête, et nous propose une immersion au cœur de cette guerre très violente. S'il montre l'enfer de ce conflit avec des actes atroces des deux côtés et des images gores, Nicloux ne s'attarde pas sur les détails. C'est vraiment un film sur Tassen et cette guerre sert uniquement de cadre. Le film est partagé entre des moments très réalistes et crus et d'autres plus hors du temps et un peu oniriques. "Les confins du monde" n'est pas un film historique, ni un film de guerre et pas plus un film d'amour, mais plutôt un drame psychologique. Entre la vengeance, la rencontre avec Maï, le rôle flou de Saintonge incarné par Depardieu, il y a beaucoup de choses, mais l'ensemble est très décousu et n'explore finalement rien de tout ce qui est abordé. C'est ce que je trouve dommage au même titre que le manque de naturel des dialogues, mais à part ça, le film est pas mal grâce à une ambiance pesante et des acteurs convaincants même si tous les échanges ne sonnent pas juste.
Dans le climat trouble de l’Indochine française en 1945 Guillaume Nicloux nous montre le conflit intime d'un militaire Rassen dont le frère et sa femme sont morts dans des conditions monstrueuses par des indépendantistes vietnamiens . Il n'aura pas d'autre obsession que de se venger et retrouver un certain Ho Chi Minh . La violence sauvage des uns et des autres est décrite en évitant d’identifier les camps responsables car chacun a sa raison propre . Le salut de Tassen semble possible quand il rencontre une prostitué dont il tombe amoureux mais tout restera illusoire et il deviendra comme une sorte de zombie en attente et sans réponse ...Film un peu décousu mais puissant.