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selenie
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4,0
Publiée le 8 mai 2019
Il s'agit avant tout une quête initiatique et existentielle entre une vengeance destructrice et une passion qui l'est tout autant. Tassen est psychologiquement instable et les affres de la guerre ne sont pas là pour arranger les choses avec la terreur et le sacrifice qui mène systématiquement aux horreurs inhérentes à la guerre. La toute fin est un peu terre à terre, un peu facile à contrario d'un film qui se veut pourtant plus subtil et métaphysique. Néanmoins, le film est à la lisière des genres avec une petite histoire dans la grande à la fois charnel et psychologiquement viscéral. Site : Selenie
C’est un film un peu facile sur la guerre d’Indochine. On n’y voit rien et le film reste concentré uniquement sur un seul homme. Pis le film dit juste, car même si la guerre d’Indochine débute officiellement en 1946, en 1945, un corps de l’armée française débarque en Indochine et combattent. Après, il y a de grandes longueurs dans ce film. Il y a plusieurs points dans ce film, dont la présence de la fille, mais après le rôle de Depardieu reste anecdotique et presque inutile. Après bon, c’est un film moyen avec énormément de longueur. Les films d’auteurs ne sont pas toujours des réussites.
Corps mutilés, masturbation explicite, viols, sangsue dans la verge, morsure de serpent dans le cou, le film ne nous épargne rien. Un premier rôle mal interprété, un Depardieu sorti de nulle part et qui ne dessaoule pas, un scénario absent, des stereotypes mal exprimés sur la couleur de peau (approximativement 'il n'y a plus que des jaunes maintenant" "non moi je suis blanc" "non toi tu es comme nous") font de ce film un nanar granguignolesque. Dommage car Valley of Love était plaisant.
Reconnaissable mais insaisissable, le cinéma de Nicloux n'appartient à rien et continue de s'autoalimenter en marge de toutes les attentes. Sorte de Rescue Dawn à la française, Les Confins du Monde emporte le drame hexagonal dans des paysages que le réalisateur affectionne autant que de les peupler d'humains hagards.
Sans pudeur mais non plus de volonté de surprendre ou de voyeurisme, le film nous propose un univers où rien n'est normal mais où tout est normalisé. De ses discordances contrôlées à ses compositions d'images soignées, il contient l'antidote à sa propre violence, anesthésiant à la vue des horreurs qui l'habitent – monotones, mais jamais répétitives, car Nicloux semble avoir trouvé l'équivalent cinématographique d'un rythme de guérilla, où le pire s'invite par petites touches.
On entre ainsi par la petite porte dans ce qu'on s'imagine être le traumatisme de la guerre : un cauchemar sans fin où abnégation et résignation se confondent jusqu'au brisement silencieux des esprits. Il faut aimer être dérangé par une ambiance machiavélique et précise pour apprécier Les Confins du Monde (ce qui est loin d'être mon cas), mais son but est annoncé et il l'atteint.
Film non conventionnel, elliptique, bourré de non-dits, intéressant. Les acteurs sont excellents, le script brumeux est bien pensé. Poétique et violent, un film qui trace sa route, quitte à laisser quelques spectateurs sur le bas côté des rizières.
Film extraordinaire dans le sens où aucun ne relate vraiment des faits relatifs à l’Indochine Française post 45 après l’occupation japonaise. Le fait même que la légion soit abordée, encore plus sur les troupes d’origines germaniques qui furent envoyer la bas, loin de la métropole... vaut déjà tout mon respect car c’est une part d’une fresque historique oubliée de l’histoire collective fr à cause de la défaite terrible subie. Avec le « Soldat Blanc », c’est la meilleure œuvre audiovisuelle de ces 20 dernières années. Ils rejoignent Diên Biên Phu de Shoendorffer d’une certaine manière. Pour les fans d’histoire
Si seulement le film avait été aussi beau que l affiche... bon la bonne nouvelle c'est qu'il redonnerait l'envie de dormir à un insomniaque.. pour ce qui est de la forme c'est mes yeux ou c est un style artistique de mettre tous les arrières plans en mode flous ????
Guillaume Nicloux exploite le thème de la vengeance dans le contexte de la guerre d'Indochine en 1945. Sincèrement, tout était alléchant : la guerre d'Indochine au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, la vision des colons sur la colonisation, les massacres perpétrés des deux cotés et un très beau casting ... Mais finalement ça ne décolle pas vraiment. Les sujets sont assez bâclés pour laisser place à de longs moments contemplatifs. C'est dommage, il aurait été tout à fait possible d'ajouter un peu de consistance à l'histoire et aux personnages secondaires et garder la contemplation. L'histoire ne repose que sur une vengeance, thème tellement abordé au cinéma qu'il n'est plus vraiment surprenant...Par contre, il faut souligner que la réalisation est excellente et n'hésite pas à montrer l'horreur de la guerre. Tout comme Gaspard Ulliei et Guillaume Gouix qui sont fabuleux. Malgré ces deux points importants on n'en reste pas moins un peu sur notre faim car on aurait aimé plus de matière.
Les plus : très bien interprété, belles images, tient la comparaison avec des films américains sur le Vietnam. Les moins : je n'ai pas bien compris le rôle que tient Depardieu, ni la fin du film. Dommage, cela gâche un peu.
En approximativement 20 ans de carrière, Guillaume Nicloux s'est frotté à presque tous les genres. Ici c'est le film de guerre, et malheureusement la réussite n'est pas la même que celle qu'il a connu pour le polar. Les Confins du monde, manque de beaucoup de chose si bien qu'on a du mal à y croire et qu'on s'ennuit souvent.
Suis sortie pendant la séance... dialogues médiocres, long et soporifique Depardieu toujours assis et essoufflé arrive de nul part à chaque séquence où il intervient... Je m'attendais à tellement mieux sur un film sur ce sujet ...
Un bon film de guerre qui mets en scène de façon très réaliste la bêtise d un hommes jeune avec du muscle mais pas de cervelle aveuglé par le désir de vengeance et occupé de se trouver un ennemi à tuer pour se perdre dans la violence. Tout cela pour défendre des concepts de géopolitique colonialiste qu il ne comprends pas où défendre des plantations de caoutchouc qu il ne connaît pas. Ni la philosophie représentée par un Depardieu imperial ni l amour d une jeune prostituée ne le sauveront
Pas voulu le voir en salle suite à un mauvais bouche à oreille, je regrette maintenant. J’ai trouvé cela très bien fait, bien mis en scène, personnages aussi attachants que détestables, belles images. Beau casting où tout le monde est convaincant (mais bon Depardieu…). Un film assez envoutant pour une belle surprise.