Ce film mise sur le charme de la jeune Gemma Bovery et la fascination de Fabrice Lucchini envers elle. Son obsession va jusqu'à lui prêter le destin tragique de l'héroïne de Flaubert. Une romance, une comédie, un drame, le film est tout à la fois... Un Lucchini de bonne facture.
Malgré un démarrage assez difficile, ce film réussi à tirer son épingle du jeu. Un duo d'acteurs original et convaincant, un film avec pas mal de fraîcheur et une bonne fin.
Quand Martin interroge Gemma sur sa lecture du roman Mme Bovary elle dit "il ne se passe rien mais en même temps on s’intéresse""c'est exactement ça"répond Martin.Voilà un peu l'ambiance du film avec de très belles images et une musique très douce.La fin est très surprenante!
Ayant lu la BD graphique ( que j'avais adoré ) inspirée du roman de Flaubert ,je me devais de regarder ce film et là grosse déception pourquoi je vais vous l'expliquer . On a beau avoir une Gemma Artetoon vraiment craquante dans son rôle ainsi qu'avec son petit accent français ce n'est pas la Gemma que j'imaginais en lisant la BD (sur ce point c'est personnel mais je m'imaginais son personnage faite ''d'exès '' et avec des sautes d' humeur et au contraire c'est plutôt le personnage du boulanger joué par Fabrice Luchini qui lui est fait d'exès ) . J'ai trouvé le film lasse ,lent et seule à la fin du film avec l'arrivé des nouveaux voisins et Gemma qui spoiler: s'étouffe avec un morceau de pain qui peut laissé un peu de surprise à ceux qui n'ont pas lu la BD
Ouh le moment de solitude !! Ce film est un navet, bourré de clichés, même pas drôle, les acteurs surjouent et on s'ennuie !! L'intrigue est plate et sans rebondissements !! C'est horriblement nul !!! Et la fin m'a horripilé !! un fiasco...
Le trio amoureux dont Anne Fontaine a très souvent décliné les affres et les conséquences prend ici Flaubert comme socle narratif pour une comédie quasi pastorale, gourmande et sensuelle de très haut vol. Luchini développe à nouveau un jeu d’une infinie nuance, magnifiquement secondé par Gemma Arterton. Un nouvel opus dans la filmo de cette cinéaste au parcours décidément quasi parfait. Avec un final aussi délirant qu’audacieux.
C'est un film moyen pas trop mal. Un joli conte à l'eau de rose qui se termine mal. Les acteurs sont bons, peut être que F. Luchini s'ennuie un petit peu néanmoins. Le scénario aurait pu être un peu mieux ficelé car il y a quelques longueurs.
Un film étonnant, avec un scénario original, et 2 acteurs fantastiques. Mais ça ne suffit pour nous emporter, car il manque quelque chose pour que celui-ci décolle, c'est dommage car l'initiative de transposer Flaubert paraissait intéressante.
N'ayant jamais rien lu de Flaubert au collège ou au lycée (à Provence, nous étions plus branchés Balzac ou Hugo), il ne m'était certainement pas possible de saisir toutes les subtilités de ce film en forme de clin d'œil au célèbre "Madame Bovary" de ce cher Gustave. Tout juste ai-je de vagues souvenirs d'une version réalisée par Claude Chabrol au début des années 90. Toujours est-il que plus que son propos parfois un peu fade, "Gemma Bovary" vaut par ses deux acteurs principaux. Fabrice Luchini, bien sûr, qui en tant qu'amoureux éperdu de la littérature française était tout désigné pour ce rôle, même si on l'a connu plus en verve. Mais également la délicieuse Gemma Aterton qui avec son prénom semblait elle aussi prédestinée pour ce personnage. Celle-ci nous fait l'honneur de venir dans notre beau pays, de parler dans notre langue avec son accent tout à fait charmant et de nous dévoiler ses formes fort émoustillantes. Pour le reste, donc, c'est pas forcément captivant même si cela dégage un certain parfum. Il n'empêche : Gemma Bovery, c'est toi, c'est nous, c'est moi.
On pense immédiatement à "Tamara Drewe", autre roman graphique de Posy Simmons adapté au cinéma (par Stephen Frears), dont l'héroïne était également incarnée par la fraîche et jolie Gemma Arterton, sosie britannique de notre Laetitia Casta nationale. Cette fois, Gemma arpente la campagne normande, où elle vient de s'installer avec son anglais de mari (Charles Bovery!), devenant les voisins de Fabrice Lucchini, qui a quitté voici quelques années un job dans l'édition, pour reprendre la boulangerie paternelle. Véritable admirateur du fameux roman de Flaubert, l'homme ne peut s'empêcher d'imaginer que "l'art imite la vie", où inversement, et que la jeune anglaise se dirige vers un destin funeste à la Emma Bovary. Bouleversé par son désir renaissant grâce à la belle, il se met à avoir un comportement obsessionnel et compulsif... "Gemma Bovery" (2014) est une oeuvre mi-charnelle, mi-cérébrale, qui manque hélas des deux, se révélant trop sage et modérée pour inspirer autre chose qu'une certaine sympathie. Ainsi, même si c'est un détail, cette Gemma qui est censé embraser tous les hommes du voisinage, se révèle une maîtresse peu expansive qui prend soin de garder son soutien-gorge dans les scènes d'amour! En comparaison, Anne Fontaine avait su bien mieux érotiser un précédent film, déjà avec Lucchini ("La fille de Monaco"), en dévoilant la plastique d'une Louise Bourgoin débutante. A noter la jolie prestation, et l'anglais impeccable, d'Elsa Zylberstein en voisine snob et déjantée.
Fabrice Luchini se retrouve dans un film taillé sur mesure. Seulement pour une fois, ca ne prend pas. Le rythme est trop lent, et Luchini n'a pas son habileté habituelle.
J’attendais tellement de ce film et du duo Fabrice Luchini – Gemma Arterton que, fatalement, comme souvent dans pareil cas, j’ai été déçu. Non pas que le film ne tienne pas la route mais l’attente était trop forte… Bien que le film manque de rythme, on se laisse porter par les dialogues plein d’humour et par le charme omniprésent du décor rural normand et surtout de Gemma Arterton, sublime ! spoiler: D’ailleurs, une scène est paroxysmique : celle où la femme du personnage campé par Fabrice Luchini ose lui dire que le personnage de Gemma Bovery a un « physique banal ». Certaines femmes sont vraiment de mauvaise foi quand elles sont jalouses ;-) Le film finit en beauté avec une fin pleine de faux-semblants et de rebondissements.
Film souvent irritant mais non dénué d'intérêt. Le vrai personnage du film me semble être Martin, le boulanger, coincé entre une femme et un fils trop dans le concret. Déçu aussi de son retour à la campagne. Que lui reste t il pour tenir ? Son chien, la fabrication du pain et s'immiscer dans la vie des autres en essayant de faire coller le destin de ses voisins avec la trame de Emma Bovary. C'est aussi une méditation sur les différentes formes d'amour possibles. Les trois (ou quatre) hommes sortant côte à côte du cimetière ont aimé de façon différente mais n'est ce pas Martin qui l'a aimé le plus ? L'ennui de Madame Bovary est parfaitement rendu si bien que le spectateur s'ennuie aussi entre deux références à l'oeuvre de Flaubert. Idée très intéressante donnant un résultat inégal mais jamais inintéressant et par moments tres profond et trés original. Si Flaubert a pu dire >, Martin peut dire >.
Simplement vu pour Luchini...... et très déçu par le scénario, lui même tiré d'un roman anglais adapté de Madame Bovary..... le roman est peut-être génial mais le film ne m'a absolument pas donné envie de le lire...... je me suis fourvoyé, je croyais rire, fatale erreur..... et la situation finale est d'un grotesque avéré. Seul surnage donc Luchini qui dans un rôle de bobo perdu à la campagne et proche du désespoir, veut continuer à plier la réalité à ses désirs et ses croyances, comme tout vrai bobo....... Fontaine s'est tarie sur ce film.....