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    Gemma Bovery
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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 septembre 2014
    Perd sienne

    Anne Fontaine est une metteuse en scène plutôt talentueuse mais rarement inspirée dans l'écriture. Décidément éprise des histoires d'amour impossible, elle livre des films souvent plus distrayants que mémorables. Récits inconcevables, objets bien trop cinématographique pour être touchants. Cela dit les films d'Anne Fontaine ne sont pas dénués de toutes sensations.
    Parfois oppressants; "Nathalie", "Entre ses mains", "Perfect Mothers". Parfois faussement charmants; "La fille de Monaco", "Mon pire cauchemar"... Mais toujours basés sur l'amour pluriel et compliqué. Pour ce qui est de "Gemma Bovery", c'est encore très surfait mais sur ce coup c'est drôlement assumé. Ce dernier Anne Fontaine est à la fois concernant et amusant.

    Le climat champêtre est plus morose qu'enchantée. Les innombrables bruitages de téléphones n'y changent rien, ça sent la poussière. Fabrice Luchini est vieux-jeu en normand désabusé, Gemma Arterton Bovery est au départ aussi barbante. Elle entre exaltée avec une passion pour la France pleine de clichés. C'est significatif du propos qui veut mettre en exergue l'absurdité de l'image que les étrangers se font de la campagne française.
    Martin Joubert ne cesse de s'agacer face à ces lieux communs étalés par ses voisins. Malgré une bonne intention, les mots ne sont pas très bien choisis et c'est un peu vain. Luchini en fait des caisses et c'est assez navrant. Il a vraiment le mauvais rôle, agaçant dans son côté frondeur, ridicule lorsqu'il s'emporte sous les charmes de miss Bovery, bien qu'on ne puisse pas les déconsidérer. La scène du marché est ridicule, le regard de mise en scène du boulanger semble un peu pervers et très absurde (dans le mauvais sens du terme). Par moment cette relation est très intéressante dans ce qu'elle renvoie d'universel. Un coup de foudre non partagé.

    C'est très juste et éloquent. Dans la folle passion de son personnage pour la gente féminine à travers la littérature classique, Fabrice Luchini est amusant. Ce serait moins navrant si il s'agissait d'une amourette (non réciproque) d'ados. Mais tout cela est sensé. L'immense beauté de l'ex James Bond Girl laisse facilement béa. Le ridicule n'est pas dans la sublimation, partagée par beaucoup de spectateurs, mais dans l'obsession de Martin Joubert. Pétri d'espoirs finalement brûlés par une jeune femme débordante de vie et d'amour. Gemma Bovery trouble la raison de tout les hommes qu'elle rencontre et laisse le voisin épris et aigris face à l'envie et la jalousie. Un baiser, probablement imaginé, pour clore cette relation sans réciprocité. Cela paraît d'autant plus onirique après la chouette scène de la cathédrale de Rouen. Tout ça est extrêmement surligné. Le comble se trouve dans l'analogie sensuelle de la fabrication du pain. Encore une fois, le charme fou de Gemma Arterton donne un semblant de saveur au film.

    Autour de ce duo improbable gravitent un tas de personnages secondaires, tant dans la présence que l’intérêt. Le mari Bovery est antipathique, la femme Joubert est totalement désemparée, le jeune Bressigny est imbuvable, même Edith Scob est pénible. Le gros lot est décroché par Elsa Zylberstein plus qu'insupportable dans un rôle affligeant de caricature. Kacey Mottet Klein continu de grandir à vitesse grand génie. Méconnaissable, on en finis plus de voir en lui un futur grand acteur.

    Gemma est un beau rêve pour un normand grisé par sa retraite. Un récit jamais passionnant dans un cadre bucolique très mal exploité, Anne Fontaine signe un film moins enchantant qu'il ne pourrait-être. Une succession de fioritures, parfois amusantes mais plus souvent consternantes. Un poil gris, illuminé par une Gemma Arterton sexy comme jamais.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 septembre 2014
    "Madame Bovary, c'est moi" : cette phrase apocryphe de Flaubert semble avoir beaucoup inspiré la réalisatrice Anne Fontaine. Mise en abîme, détournement de sens, parallèle et confrontation entre situations réelles et situations romanesques, Anne Fontaine a choisi de sortir de sa malle magique toute une batterie de figures de style à l'effet étonnamment drôle pour nous proposer une critique acerbe et ironique des illusions dans lesquelles plongent certains de nos contemporains. Fabrice Luchini joue un de ces urbains qui ont envie de fuir la ville. Quand ils réalisent leur rêve, et s'installent dans la France profonde, c'est aussi pour redécouvrir les joies des professions manuelles. Mais ces urbains en mal de nature n'ont pas toujours réalisé tout ce qu'implique leur nouvelle vie. Et en fuyant l'agitation, que vont-ils réellement trouver ? Sont-ils prêts à la vie provinciale ? Martin fût un éditeur parisien dans une vie précédente. Mais il a décidé d'en changer il y a 7 ans. Aujourd'hui, devenu boulanger, il vit dans une charmante petite ville de normandie avec sa femme et son fils. Mais il s'ennuie. Voilà une perspective dans le programme qu'il ne semblait pas envisager. L'installation d'un couple d'anglais au nom étrangement évoqueur, "Bovery", va venir heureusement bouleverser le cours trop tranquille de sa vie. L'anglaise s'appelle "Gemma" et son mari "Charles". La coïncidence est trop belle pour que notre éditeur ne la remarque pas et pour qu'il ne transforme pas le couple anglais en une résurrection des personnages de Flaubert, qui sont venus s'installer (oh, miracle !), là-même où se déroule le roman. Pour lui, "Madame Bovary, c'est elle" et elle n'a pas oublié de s'encombrer de son mari ! Dès cet instant, Martin observe de près tout ce qui arrive à ses voisins et considère qu'ils ne font que jouer une histoire déjà écrite par l'auteur du roman sus évoqué. Quitte à parfois intervenir dans le scénario de l'histoire pour que la réalité ne fasse pas défaut à la fiction. Mais la véritable Madame Bovary, c'est lui, Martin, et les scénaristes du film, Anne Fontaine et Pascal Bonitzer, ont construit un scénario très subtile où le personnage s'enferme peu à peu dans une réalité qu'il ne peut voir que déformée au travers du roman de Flaubert. Luchini interprète son personnage avec beaucoup de subtilité et est magnifiquement soutenu par le reste de la distribution. A voir absolument.
    domit64
    domit64

    50 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2014
    Luchini excellent et tout dans la retenue tient ce film gentillet. La jolie et pulpeuse Gemma Arterton n'est pas toujours crédible.... (notamment scène de la guêpe). Dommage. Les autres actrices et acteurs sont parfaitement à leurs places avec une mention spéciale pour Elsa Zylberstein ! La scène finale sauve le film !
    Très bon téléfilm. A voir pour passer un bon moment.
    cocoro59
    cocoro59

    2 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2014
    Quel plaisir de retrouver Lucchini même si le rôle est parfois peu crédible. Mais on se laisse prendre à cette histoire légère et un peu superficielle qui se voulait pourtant la transposition de l'œuvre de Flaubert. Sans en faire trop, Lucchini y trouve sa place et la belle et très sensuelle Gemma Arterton fait passer certaines longueurs et une mise en scène parfois bâclée. Les clichés normands peuvent être parfois dérangeants mais on passe un agréable moment. Et la fin parvient même à nous faire sourire!
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 379 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 septembre 2014
    Un film taillé sur mesure pour Luchini. Il se fait plaisir mais nous oublie un peu. Il est dit dans le film à propos de livre de Flaubert qu'il ne se passe rien mais qu'on s'intéresse quand même. Et bien c'est vrai pour le film sauf qu'on a du aussi du mal à s'intéresser. Heureusement les acteurs sont bons et la partie finale procure un petit regain d'intérêt immédiatement gâché par un épilogue ridicule qui tranche avec la spiritualité du dénouement. Au final on a un sentiment de gâchis. Avec ces acteurs et cette histoire il y avait sans doute moyen de faire mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 septembre 2014
    C'est pas mal mais je suis sortie un peu déçue. Je pensais rire plus après avoir vu la bande annonce. C'est bien joué, Fabrice Luchini égal à lui même et Gemma Arterton magnifique, mais le scénario est un peu plat.
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2014
    Au départ, "Gemma Bovery" est un formidable roman graphique dont je suis fan et que j'ai beaucoup offert à des personnes hermétiques aux bande dessinées. J'ai souvent de bons retours de lecture car en plus de mélanger habilement littérature et bande dessinée, il se dégageait de cette histoire une bonne dose d'humour et de dérision.
    Adapter ce chef d'oeuvre de subtilité et d'écriture me semblait impossible, jusqu'à ce que Stephen Frears s'attaque à un autre roman graphique de Posy Simmonds ( l'auteur de Gemma) et réussisse pas si mal son adaptation de "Tamara Drewe". Il est devenu alors tentant pour les producteurs de s'emparer de celui-ci. Cette histoire d'une nouvelle Mme Bovary d'aujourd'hui a vraiment tout pour contenter à la fois un public un peu exigeant et un peu plus populaire.
    Seulement le résultat sur les écrans est, pour moi, assez raté. Si l'originalité du sujet peut faire bonne impression sur un spectateur découvrant l'histoire, il n'en est pas de même pour l'admirateur du roman. Vous me direz que c'est le lot de toute adaptation, de décevoir le fan. En choisissant l'option de l'illustration la plus proche possible du roman, l'objet filmique devient totalement académique sans grâce et sans relief.
    Bien sur Gemma Arterton est sublimement belle et troublante et sa présence illumine un peu ce film. Mais que dire du reste ? Fabrice Luchini est totalement improbable en boulanger. Ici il ressemble à un gentleman farmer en goguette, toujours à se balader et on a du mal à croire qu'il puisse pétrir autant de délicieuses spécialités boulangères. Il roule bien des yeux devant sa voisine si gironde, il a les lèvres qui frémissent très bien de désir devant les rondeurs de la belle, mais tout cela reste très artificiel, un poil trop démonstratif car le spectateur n'a pas besoin de tout cela pour comprendre. Et puis, c'est filmé par Anne Fontaine, donc c'est joli, beau, sublime comme une carte postale mais hélas totalement vide par manque de point de vue réel. C'est filmé comme un téléfilm, ce qu'il sera dans quelques mois de toutes les façons, ça ne fait aucune vague, un zeste de sexe, un soupçon de vaudeville,...
    La fin sur le blog
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 septembre 2014
    un agreable moment de cinéma.belle images. a voir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 janvier 2015
    D'habitude je vais voir les films avec Luchini quasiment les yeux fermés en espérant voir un bon acteur à la verve hâbleuse. Et bien grosse déception. Ce film est ennuyeux du début à la fin. Les dialogues sont plats, les scènes comiques comme les scènes dramatiques sont ridicules. La chute finale que le metteur en scène nous repasse trois fois en croyant que le suspens est à ce point insoutenable qu'on aurait besoin d'une explication est d'une grande bêtise. A éviter donc...
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2014
    Vaut-il mieux être un cinéaste anglais pour adapter les romans graphiques de Posy Simmonds ? En comparant Tamara Drewe et Gemma Bovery, la réponse est Yes. Le film d'Anne Fontaine est une fantaisie mais sa transposition du roman de Flaubert est laborieuse, fonctionnant par certains effets de comédie mais pas au-delà. On devine que la réalisatrice, qui a montré dans le passé qu'elle savait manier l'ambigüité et la confusion des genres (Nettoyage à sec) aurait souhaité être plus "vache" (normande, of course) dans cette étude de moeurs provinciale. Mais elle semble à y avoir renoncé en se concentrant sur le personnage de Luchini, impeccable en maître ès fantasmes, dont le seul plaisir est d'essayer de faire coïncider réalité avec fiction (littéraire). Une façon de tromper l'ennui qui le guette. C'est lui, Madame Bovary, en définitive. Si le film est globalement agréable à regarder, il déçoit par ses dialogues fades et une direction d'acteurs trop relâchée. Gemma Arterton est fort sensuelle mais elle est réduite à une palette d'expressions assez pauvre. Quant aux seconds rôles, ils dispersent l'intrigue plutôt que de la renforcer, hormis les deux chiens du film, tout à fait dans le ton, pour leur part. Gemma Bovery laisse assez indifférent et extérieur, son aspect artificiel, avec ses ressorts théâtraux, empêchant de ressentir un quelconque début d'émotion.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    20 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2014
    Film sur mesure pour Luchini, encore un, sympatoche certes, mais il reste une histoire classique d'amour, jalousies, intrigues, tromperies, avec l'originalité d'être vécue par procuration littéraire et un dénouement plutôt rigolo.
    ghislaine18
    ghislaine18

    8 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2014
    Une jolie "adaptation" de Emma Bovary ! C'est bien joué. Luccini excellent comme toujours... Gemma très sensuelle... J'ai passé un bon moment dans cette campagne normande, avec ce boulanger bien particulier...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 septembre 2014
    à moitié raté : Luchini n'est crédible ni en boulanger, ni en voyeur/corbeau/marionnettiste. Gemma serait bien si on avait un tant soit peu ses motivations. Elle flirte, elle rit, elle couche, elle est tour à tour heureuse, mélancolique, désespérée, requinquée mais on sait pas pourquoi et finalement, on s'en fout. Elle s'emmerde, et nous aussi.
    Pour moi, les 5 dernières minutes sauvent le film. Le gag final a fait rire une bonne partie de la salle, qui était resté inerte pendant le film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 septembre 2014
    Film mal réalisé , donc mal joué.
    Ennuyeux des le début, avec une enfilade de clichés.
    La rencontre des chiens, la belle anglaise et les mains dans la farine... Nous avons tenu près d'une heure et nous avons abandonné.
    Sébastien L
    Sébastien L

    10 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    C'est pas mal dans l'ensemble. Très bien joué, évidemment. Ça sait être drôle et touchant. Les paysages sont chouettes, mais rarement bien mis en valeur. Par contre, il y a deux choses qui m'on dérangé. Tout d'abord, le film débute sur quelque chose que je n'aime pas : la fin. Les premières secondes du film nous font comprendre que Gemma est partie ou morte spoiler: (même si tous ceux qui ont lu le livre, et même d'autres, doivent avoir de sacrés doutes)
    et on revit l'histoire soit disant à travers son journal intime, mais en fait, on revoit ce qui s'est passé par les souvenirs de Martin (le personnage de Luccini). Ensuite, il y a quelque chose de malsain dans la relation qu'entretien Martin avec Gemma, une sorte de voyeurisme qui m'a dérangé tout au long du film. Sans doute était-ce voulu, mais ça ne m'a pas plu.
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