Lucchini raconte Flaubert avec perfection et apporte au spectateur une approche surprenante de son oeuvre, à tel point qu'il donne envie de relire cette oeuvre.
Je reviens de voir ce film surtout pour la présence de F.Lucchini qui bien que beaucoup plus calme que d'ordinaire ne m'a pas déçue, en revanche Gemma m'a parue fade et uniquement préoccupée de mettre ses charmes en valeur (j'aurais bien vue Laetitia Casta dans ce rôle). La Normandie est belle, les chiens rigolos, l'idée de base intéressante, mais c'est sans conteste la fin qui sauve le film et qui fera qu'on ne l'oubliera pas. Bon divertissement pour un après-midi pluvieux.
On est au début agacé par l'allure de produit culturel à alibi littéraire qu'incarne un certain cinéma français, associé ou non à Luchini. Celui-ci se la joue désormais monstre sacré, avec les tics d'un Raimu ou d'un Serrault. Images glacées, lourdes métaphores, voix-off explicative : l'académisme guette... Et pourtant, le charme finit par opérer, de par la subtilité d'un scénario moins prévisible qu'on ne l'aurait cru et une mise en scène honorable.
Merveilleux Luchini et Merveilleuse Gemma Bovery ! un film plein d'humour et de poésie, un grand Luchini sous le charme de cette ravissante anglaise....un vrai bonheur. Je me suis régalée du début à la fin. Du Flaubert à la mode normande et contemporaine ! bravo pour ce grand moment de joie cinématographique.
Gemma Bovery... Scénario adapté d’une roman graphique : pépère Mise en scène : Anne Fontaine, mémère. Fabrice Luchini : Luchinise à donf. Trois, quatre scènes dans lesquelles il fait son show, le reste n’est que du vent. Germma Arterton : Très mignonne...craquante. Le tout ? Une prochaine soirée à 20 heures sur TF1 ou France 2. L’intérêt : Proche de zéro, mais un chef d’oeuvre comparé aux «Recettes du bonheur» !
Gemma Aterton, aussi bluffante que dans "Tamara Drewe"; Fabrice Luchini, égal à lui-même... Vous l'aurez compris, ce film est un petit bijou alliant comédie et intellectualisme avec une rare dextérité...
Pas mal, pas mal. Vu au cinéma faute de mieux (6 films à l'affiche) dont les plaisants Under the skin ou Hippocrate vu tout deux la veille. Franchement j'y suis allé pour l'humour Luchini et le jeu de Gemma Arterton, nouvelle actrice en puissance de ces 5 dernières années dont le visage et le reste font franchement rêver, elle excelle dans ses rôles d'arriviste sexuellement libéré (voir Tamara Drewe). Parce que sinon c'est plutôt pépère comme comédie, drôle quand Luchini parle Franglish non sans difficulté mais un peu barbant dès qu'il s'agit de mettre en place une ou plusieurs romances assez moyennement aidé par ses seconds rôles plutôt décevant. Dans l'ensemble c'est plutôt bien mais à condition de ne pas partir trop optimiste. A voir
Déçue... Je m'attendais à beaucoup mieux ... Certes, le film est fidèle au magnifique roman graphique de Posy Simmonds mais c'en est presque ennuyant... Je trouve que Luchini, bien que connu pour aimer les belles lettres, est peu crédible dans son rôle et spécifique à certains moments du film. Il était bien meilleur dans Alceste à bicyclette ! Un film intéressant mais en dessous de ce que ça aurait pu et dû être.
Lui, c'est Martin Joubert, pur intello parisien reconverti au métier de boulanger dans une petite commune de Normandie façon Yonville. Une passion : la prose de Gustave Flaubert. Elle, c'est Gemma Bovery mariée à Charles comme il se doit, un couple d'Anglais qui a choisi de vivre en cette douce province dont il faudra subir toutefois les pluies répétées (mais rien de grave : en Angleterre on connaît...). Martin est fou de savoir qu'un mur seulement le sépare de cette nouvelle héroïne malheureuse de Flaubert, cette fois à l'accent délicieusement british. Seulement son enthousiasme n'est nullement partagé par sa femme ni par son gentil dadais de fils tout acquis aux comportements de la modernité adolescente. Martin n'a plus qu'à se livrer à l'observation solitaire de ce couple qui pourrait bien connaître le destin d'Emma et de Charles. Bonheur, c'est le mot qui s'impose à la vue de ce film qui offre un rôle en or à Fabrice Luchini, plus vrai que nature dans ce rôle d'amoureux fou de la littérature. Comme dans le film de François Ozon, "Dans la maison", il incarne un observateur fébrile tout à la joie d'une construction intellectuelle et romanesque, mais cette fois l'intermédiaire n'est pas un lycéen, mais le grand Flaubert lui-même qui a marqué plus d'un esprit en créant ce personnage de femme mal aimée et vivant dans un rêve permanent issu de ses lectures. Face à Fabrice Luchini, l'admirable, l'incomparable, Gemma Arterton dont on avait savouré la présence et la désinvolture dans "Tamara Drewe", le délicat film de Stephen Frears au charme si anglais et inspiré comme "Gemma Bovery" d'un "roman illustré" de Posy Simmonds. D'autres acteurs mériteraient d'être mentionnés, tant le casting est réussi et parfaitement mis à profit par la réalisatrice Anne Fontaine. Mentionnons seulement le jeune ado incarné par Kacey Mottet Klein que l'on avait découvert dans "L'enfant d'en haut", le très joli film d'Ursula Meier, et qui se révèle une fois encore plus vrai que nature même si son rôle colle à son âge et à ce cynisme si caractéristique des adolescents en mal d'identité. Certes on pourra reprocher aux scénaristes - Pascal Bonitzer et Anne Fontaine - une tendance au soulignement parfois excessif qui les amène à insister lourdement sur certains traits que l'on comprend sans effort. Mais le plaisir est plus fort et il serait dommage de faire la fine bouche face à un film aussi original et si bien servi par sa distribution. Oui, vraiment, comme il est doux de voir un Fabrice Luchini promenant son regard d'amoureux de l’œuvre de Flaubert et comme on l'imagine en train de susurrer : "Madame Bovery, c'est moi !"
Ayant comme projet avec ma classe de littéraire d'aller voir ce film, ni une ni deux je m'inscris sur la liste des personnes venant. Je ne serai aller le voir seule. Ce qui aurai été une grande erreur ! Gemma Bovery ou un film d'une sensualité, d'une grâce, et d'une mélancolie champêtre à toutes épreuves ! Fabrice Luchini & Gemma Aterton ont sublimé le projet. En somme, un film magnifique sur la tragique histoire d'Emma Bovary écrite dans notre belle Normandie par un génie de l'écriture, Flaubert
Je n'avais pas tellement envie d'y aller... On m'a un peu forcé la main... Ben, comme je le craignais, c'était chiant... D'une lenteur abyssale... Oui, on va me dire, mais le bouquin de Gustave Flaubert est construit de la même façon... Je ne garde pas le souvenir d'une telle ambiance creuse... Bref, je mets la moyenne mais on peut dire merci à Niels...!
Ayant plutôt du goût pour cet acteur, Fabrice Luchini est ici un peu trop dans une caricature de lui-même, de son style particulier et on ne sait pas toujours si ça colle vraiment avec son personnage. De manière générale, le jeu des acteurs n'est pas particulièrement convaincant. Sinon, on est quand même pris avec intérêt dans cette adaptation d'un livre qui enchevêtre lui-même une histoire avec le célèbre roman de Flaubert « Emma Bovary ». Et alors on ne sait plus très bien, et jusqu'au bout, si c'est M. Joubert, ce boulanger, qui fait l'histoire ou s'il la subit.
Film français quoi que peu anglais ! Gemma cette jeune anglaise fait bouleverser les cœurs dans cette bonne vieille campagne où rien ne se passe ! Ce film est frais et gentil... Pour s'évader et rigoler, c'est un beau film ! Attention ne pas voir ce film en priorité !