Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
FaRem
8 792 abonnés
9 636 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 13 octobre 2015
L'histoire d'une sorte de Gourou qui vit reclus avec sa communauté et qui entraîne les enfants à faire certaines choses, mais parmi eux, un enfant s’émancipe peu à peu de la communauté. Sur le papier, ça avait l'air intéressant, mais je ne suis jamais rentré dans ce film qui est difficile à cerner. On se pose beaucoup de questions sur ce qu'on voit, mais il n'y a pas de réponse. L'ambiance est pas mal, il y a quelque chose de fascinant qui empêche, pour moi, le film de sombrer, mais malgré tout, j'ai trouvé ça trop lent, ça manque de rythme, de tension, d'enjeu, de beaucoup de choses finalement ce qui fait que je me suis vraiment ennuyé même si les acteurs sont convaincants.
Un premier film australien, ce Partisan, qui en dit trop peu pour déterminer s'il a beaucoup à exprimer. En d'autres termes, le mystère qui entoure les us et coutumes de cette communauté (secte ?) repliée sur elle-même et auto-suffisante est bien trop épais pour que l'on devine les intentions réelles d'Ariel Kleiman, qui a déjà quelques courts-métrages à son actif et semble vouloir marcher sur les brisées d'un certain Peter Weir qui dans les années 70 a débuté avec d'excellents petits films fantastiques non dénués de poésie. Partisan ne se hisse pas à un tel niveau, malgré une réalisation plus qu'honnête, parce qu'il laisse trop de place à une opacité narrative volontaire. Vincent Cassel, pas trop agité, tient bien son rang mais la véritable révélation est un gamin étonnant, Jeremy Chabriel, aux yeux bleus métalliques hypnotiques. Partisan possède une ambition louable dans une thématique qui rappelle certaines oeuvres du grec Lanthimos et du néerlandais van Warmerdam. L'humour en moins et c'est peut-être l'ingrédient qui aurait pu faire davantage adhérer à un univers malgré tout fascinant.
La relation ambiguë entre Grégory et Alexandre (remarquablement interprétés) aurait pu donner lieu à un film passionnant si Ariel Kleiman la faisait évoluer plus tôt. Il semble plus s'intéresser au cadre de son récit, qu'il prend une éternité à décrire, qu'à ses personnages. La révolte du garçon arrive bien tard et le réalisateur n'en aborde jamais les conséquences.
C'est dans un décor d'immeubles au milieu de terrains en friche que Ariel Kleiman nous présente son drame. Cet environnement assez triste est outre privé d'identité, on ne sait pas où on est ni quand on est. Bref on ignore le pays dans lequel on est, nous sommes en fait dans la même ignorance que la petite famille sur laquelle règne Grégory. Gourou/patriarche/père/mentor/presque dieu vivant pour ces jeunes enfants, il règne en maître absolu sur cette étrange communauté de femmes et d'enfants. Dans cette communauté utopique, il éduque ses enfants dans le rejet d'un monde décrit comme dangereux. Tout y est pour le mieux jusqu'à ce qu'Alexandre, l'aîné de cette fratrie, qui jusque-là idolâtrait ce père tout-puissant, à 11 ans à l'aube de la puberté, ne commence à remette en question la parole de ce père hiératique. Drame sur la transmission des valeurs dans la famille, ce film regarde un enfant commençant à remette en question la parole paternelle. Il questionne aussi ces parents qui veulent se couper d'un monde qu'ils jugent néfaste et qui parfois en viennent à mener des vies dans des dogmatismes potentiellement dangereux voir un peu sectaires. Vincent Cassel est impressionnant à la fois père aimant et gourou à la face sombre qui éduque ses enfants de manière quasi militaire. Le jeune acteur qui incarne Alexandre est lui aussi très convaincant et très juste dans le rôle de ce jeune garçon dont le regard azur commence à regarder de façon plus objective son univers, son père et les actes qu'il exige de lui. Ce long-métrage est néanmoins un peu lent et parfois connaît quelques longueurs qui pourraient décourager certains spectateurs, cependant cette relative lenteur et la rareté des péripéties permettent de construire une ambiance et de mettre en place la lente ouverture des yeux de ce jeune garçon sur les défauts de son père et de sa famille. Un drame intéressant qui mérite vraiment un coup d'œil.
Voilà un film déconcertant. Le propos est très théorique, on ne sait jamais où on est, qui sont ces gens et d'où ils viennent. Le film n'est pas assez ancré dans la réalité et cela limite considérablement sa portée et son propos. La présence d'un acteur connu chez nous, nuit à la description des personnages. Il s'agit donc d'une communauté vivant en autarcie, sous l'emprise d'un gourou. Le plus âgé des enfants prend ses distances et interroge donc là le spectateur. Il est constamment sur le fil du rasoir, sa marge de manoeuvre est réduite. Ariel Kleiman apparaît comme un cinéaste ambitieux et plutôt surdoué vu son âge. A suivre de près donc. Sinon, le film semble être tourné en Géorgie ...
Ariel Kleiman réalise un premier film intéressant dans l’ensemble avec un sujet original. Visuellement, la mise en scène a du charme mais par contre le rythme est un peu trop lent. Au début, on s’habitue mais ensuite ça ne s’élève pas d’un cran et je trouve ça dommage car il y avait largement les ouvertures. Il y a toute fois des scènes qui ont de l’impact comme celle du premier karaoké où j’ai été complétement absorbé par les acteurs et la façon dont ils sont filmés. On voit que parfois la lenteur est justifiée mais le réalisateur s’entête à rester sur le même filon et cela donne des moments un peu brouillons.
Vincent Cassel déploie tout son savoir faire, son charisme et sa justesse conviennent comme il faut à son personnage.
La révélation du film est un tout jeune acteur français qui vit en Australie en la personne de Jérémy Chabriel. C’est son tout premier rôle au cinéma et pourtant il dévoile un potentiel et une assurance certaine. Il dégage pas mal d’intensité dans son regard et ça, le réalisateur a bien sur le capter. Un petit qui commence bien sa carrière et il est à suivre de près.
La critique complète et détaillée est disponible sur le blog
Très bon premier film superbement mis en scène du début à la fin. Grâce à celle-ci, l' ambiance de ce "bunker" dirigé par un seul homme est vraiment bien retranscrite soit une espèce de bulle protectrice à l'abri des dangers de l'extérieur. Les occupants: des femmes blessées moralement "récupérées" à la maternité avec leur enfant par exemple, s'y sentent en sécurité sous son aile. Toutes sont sous son emprise ainsi que leurs enfants qui se voient confier des "missions" pour que lui récupère de quoi faire vivre la communauté. Ces femmes maltraités par la vie s'y sentent donc bien et fonnt confiance d'où une première impression de Bien-être au sein de l'abri. On sent malgré tout que quelque chose ne tourne pas rond que ce "gourou" cache des choses et c'est justement ce que va découvrir son plus fidèle disciple. La confrontation de ces deux personnages est impeccablement mise en scène et superbement interprétée par un Cassel des plus troublants et charismatique mais surtout grâce au jeune Jérémy Chabriel avec son regard hypnotisant! J'ai été captivé par cette confrontation qui nous montre ce gourou qui doit faire face pour la première fois à une opposition... Captivant ! Bravo à Ariel Kleiman pour cette première réalisation.
Partisan est un film cru, montrant le fonctionnement d’une petite communauté vivant recluse et dirigée par son fondateur. Il y a beaucoup de sous-entendu dans ce long-métrage, la plupart des scènes étant vécues par Alexandre, le jeune protagoniste interprété par Jeremy Chabriel. De ce fait, les questions que l’on se pose ne trouvent pas forcément de réponse, nous laissant simplement témoins des différents événements. Quoi qu’il en soit, j’ai trouvé ce film captivant.
La bande annonce envoûtante et pesante donne vraiment envie d'aller voir Partisan et la tension est présente dés les premières minutes du film. Pourtant je sors vraiment déçue de cette projection parce qu'à part cette tension envoûtante et pesante, il ne ce passe rien et on ne comprend rien. On comprend, bien sur que Gregory est le gourou d'une secte dans laquelle il s'est entouré de femmes et d'enfants qui doivent faire tout ce qu'il décide, mais à part ça ?! Quel est le but de ce film ? Qu'elle est l'histoire de Gregory ? Pourquoi est-il gourou et à quelles fins? Où ce situe cette histoire ? A quelle époque ? Pourquoi les enfants doivent-ils aller tuer des gens ? Pourquoi de cette manière ? Et qui sont ces gens qu'ils doivent aller tuer ? On ne sait rien ! Ni pourquoi ni comment ce type est arrivé aux commandes de sa tribu. Son premier enfant dont il s'est approprié la paternité, comme de tous les autres, fête ses 12 ans et commence à se poser des questions quant à la véritable identité de celui qu'il pense être son père. On s'attend alors à ce que la véritable histoire commence, mais non ! RIEN de RIEN ! On se sera jamais pourquoi Gregory a construit cette secte ni ce que va devenir cet enfant ! Bref, à part cet univers oppressant, il ne ressort absolument rien de ce film et c'est bien dommage car le sujet était vraiment intéressant. Mais remplir une bouteille avec du vide n'apporte rien à la bouteille. C'est exactement la même chose avec ce film, remplir la pellicule avec du vide, n'apporte rien au spectateur qui sort de cette salle avec tout de même un sacré goût amer dans la bouche, même s'il n'a rien bu de tout le film !
(...) dès le premier plan, on sait qu’il s’agira de faire passer le message (avantages et risques d’un dogme) et l’histoire (l’émancipation), exclusivement par l’Image. Mais avant de critiquer le film, je vais définir ce que ce terme, l’ IMAGE, signifie pour moi: Lorsqu’un auteur fait passer tout dialogue avec le spectateur, toute puissance émotionnelle, exclusivement par la représentation visuelle. celle-ci, qu’elle soit esthétique ou évocatrice, est intellectualisée et prime sur l’écriture, sur les dialogues, sur la notion de jeu.
Pour illustrer un peu mieux ce rapport à l’Image, je vais prendre en exemple Inception. Nolan est pour moi un réalisateur d’écriture par excellence. Qui dans Inception, s’interroge selon moi sur comment dialoguer par l’Image, via un pitch ou il s’agirait d’implanter une idée (le dialogue) dans la psyche du sujet (le spectateur) en la représentant physiquement (le cinéma)… Contrastant ainsi dans le même film, Écriture et Imagerie. Passionnant. Je n’ai en tous cas, que très rarement vu ce genre de film total, au cinéma. Les derniers à m’avoir donné cette impression, sont le Under The Skin de Jonathan Glazer et le Snow Therapy de Ruben Ostlund. Toutefois, ceux-ci transmettent un discours complexe sur de nombreux sujets, à la fois personnels et universels, et utilisent de nombreux moyens d’expression visuels et sensitifs … Là ou PARTISAN exploite un thème relativement peu original – les limites de l’autarcie volontaire, ce qui m’a également donné cette impression de film-limité (...
L'intégralité de cet avis sur PARTISAN, sur Le Blog du Cinéma
Un film créatif, choc, enivrant, avec un duo d'acteurs excellent. La musique "The Hardest Thing To Do" signée apparement Joseph Mount (Metronomy) et Robyn (sous le pseudo Tony Primo And Nixxie) est magique, mais introuvable en légal.
Ce film m'a beaucoup plus, les acteurs sont bien choisi, Alexandre est époustouflant, appréciant également Vincent Cassel, je ne suis pas déçue de l'ambiance, décor et la fin me convient parfaitement. C'est touchant. La chanson de la bande annonce ou les deux enfants chantent sur l'estrade est sublime, d'ailleurs je recherche le titre, personne n'en parle.
Pas mal Vincent Cassel joue très bien, la mise en scène est très réussie tout comme la BO et le scénario est très intéressant (notamment la psychologie des enfants qui est très crédible), on est facilement happé par cet univers à la fois apaisant et malsain.
C'est une ambiance malsaine dans laquelle se passe le film ; je n'ai pas compris pourquoi V. Cassel entraînait les enfants à tuer ni surtout quel était son but.