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TTNOUGAT
589 abonnés
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3,0
Publiée le 30 avril 2013
Un film à la limite du western sans extérieurs et avec une intrigue policière qui curieusement est très intéressant. Mais,il n’est pas passionnant du tout et encore moins exaltant , son mérite tient dans son originalité autour d’un combat de boxe légendaire et dans le déroulement de son action dont les détails demeurent imprévisibles. Jeanne Crain et Dale Robertson forment un très beau couple malheureusement peu exploité, Richard Boone souvent excellent n’est ici pas bien dirigé et se montre falot. En vérité, seul le montage est bien réussi ce qui est important vu le grouillement des personnes sur l’écran. A ce titre ‘’City of the bad men’’ est un western unique à réserver aux purs amateurs, je crains que les spectateurs non avertis s’ennuient. Coté mise en scène, une séquence est à retenir: le combat final entre les deux frères dont le plus jeune blessé voit sa vision brouillé par le balancement d’un sac de sable.
Harmon Jones n'est pas un réalisateur très connu mais il a laissé quelques œuvres sympathiques comme "La Princesse du Nil" (1954) et a participé à la réalisation de séries célèbres telles Rawhide, Jesse James, Perry Mason et même Zorro. "City of bad men" est sans doute son meilleur western, qui n'a rien de transcendant mais remplit son but : distraire. On y retrouve principalement des seconds rôles dont certains feront une carrière honorable, tels Dale Robertson et Richard Boone. L'histoire est assez pâle et ne parvient jamais à décoller, laissant le spectateur dans la pénombre de l'ennui. Mérite juste la moyenne, le chef de bande repenti en adjoint du shérif sauvant la morale de cette banale série B.
Je ne dirais pas qu'il tient en haleine, mais il intéresse. En vase clos, peut-être, mais quel vase. La ville, les cafés, la foule, l'époque, on y est, et c'est dépaysant. Et passer un bon moment dans l'ouest de la belle époque, ça n'est pas si courant.