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traversay1
Alors que l'humanité a été quasiment éradiquée de la surface de la terre par une redoutable épidémie, un couple de survivants se pose la question de faire des enfants. Cette version d'Adam et Eve post-apocalyptique n'est pas aussi WTF que certaines autres œuvres de Marco Ferreri. Ni si provocatrice que cela malgré une scène supposée de cannibalisme. La critique d'une société consumériste vouée à sa perte est en avance sur son temps et ses thèmes ont de quoi interpeller aujourd'hui où l'on s'interroge sur le devenir de la planète et la part de nuisance humaine. L'acteur principal, l'inconnu Marco Margine, n'est pas mauvais du tout, plus actif en tous cas qu'une Anne Wiazemsky plutôt décevante. Au contraire d'Annie Girardot, parfaite dans un petit rôle, en quelque sorte celui du serpent dans le jardin d’Éden.
Le subversif Marco Ferreri apporte sa vision du film d'apocalypse, très conceptuelle, typique du cinéma expérimental de l'époque, revisitant le mythe d'Adam et Eve, chargés de repeupler la Terre après une épidémie dévastatrice. Le film est lent, parfois abscons (telle cette baleine échouée), parfois provocateur (
spoiler:
scène de cannibalisme
) et on retrouve l'obsession du réalisateur sur la sexualité. Ajoutons néanmoins le plaisir de voir Anne Wiazemsky, Mme Godard à l'écran, plaisir d'autant plus réjouissant s'il on a en tête le récent film pastiche de Michel Hazanavicius sur Godard, "le Redoutable", qui évoque le tournage de ce film, et surtout la sensuelle Annie Girardot,beauté à se damner qui joue le rôle de la tentatrice, remplaçant idéalement le Serpent du récit de la Genèse. Une nouvelle curiosité ferrerienne bien dans l'esprit de l'époque avec quand même des longueurs
) et on retrouve l'obsession du réalisateur sur la sexualité. Ajoutons néanmoins le plaisir de voir Anne Wiazemsky, Mme Godard à l'écran, plaisir d'autant plus réjouissant s'il on a en tête le récent film pastiche de Michel Hazanavicius sur Godard, "le Redoutable", qui évoque le tournage de ce film, et surtout la sensuelle Annie Girardot,beauté à se damner qui joue le rôle de la tentatrice, remplaçant idéalement le Serpent du récit de la Genèse. Une nouvelle curiosité ferrerienne bien dans l'esprit de l'époque avec quand même des longueurs
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