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Biertan64
49 abonnés
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2,0
Publiée le 16 avril 2021
Je n'ai pas réellement compris l'attrait pour ce film racontant la vie ordinaire d'une famille ordinaire, avec les difficultés de communication parents-enfants ou entre mari et femme. Sauf à considérer que tromperie ou fantasme sont des faiblesses exceptionnelles qui ne concernent qu'une minorité, American Beauty n'a rien de vraiment novateur à traiter des secrets cachés d'un couple. Donc banal dans le sujet qu'il raconte et si c'est une critique de la société américaine bourgeoise, cela devrait plus parler aux Américains puritains qu'à moi qui ai du mal à y trouver un côté subversif. Très moyen, malgré Kevin Spacey.
Comédie noire tranchante et portant un message fascinant. Habile critique sur la famille moyenne nord américaine. Jamais la crise de la quarantaine n'aura été aussi bien illustrée. Les thèmes du fantasme, des préjugés et de la crise existentielle sont fabuleusement abordés.
Spacey extraordinaire en homme effacé à qui l'amour pour une jeune fille, qu'il respectera finalement, donne la force de se révolter. Les accusations dont il est maintenant la cible reviennent en mémoire quand il menace son chef de faire croire à un chantage sexuel ( l'unique parole de la victime, déjà). La jeune fille assume son statut de profiteuse quand elle conte céder aux avances d'un photographe connu. La scène où Spacey refuse les avances du colonel est savoureuse
Une véritable merveille. C'est très rare que je reste accroché devant un film du début à la fin sans m'ennuyer une seule seconde. C'est poétique, très bien écrit. Dramatique, drôle, romantique, triste. Une montagne russe d'émotion.
Je me demande pourquoi on ne passe pas des films comme ça à la télé... Je ne l'avais vu qu'hier, en 29 ans d'existence.... Enfin mieux vaut tard que jamais.
En tous cas il entre aisément dans mon top 3 films préférés. Un chef d'oeuvre.
Ce qui frappe avant tout dans American Beauty c'est cette atmosphère entre rêve et réalité, mise en lumière avec brio par la photographie, récompensée d'un Oscar en 2020. Comme une fine couche de rêve sur papier glacé qui emporte le spectateur dans le tourbillon d'un scénario magistralement orchestré.
Très bonne comédie dramatique dans laquelle Kevin Spacey interprète parfaitement son rôle de papa en crise de quarantaine. Un film touchant et à la fois drôle lorsque certains sujets sont abordés.
J’ai adoré « American Beauty » le premier long-métrage du réalisateur britannique Sam Mendes (1999) alors que j’ai détesté son dernier film, « 1915 » sorti en 2020. Ce film relate la désintégration d’une famille américaine « normale » : Lester Burnhamm (Kevin Spacey) qui bien que cadre dans une grande agence de publicité se décrit « comme une personne tout à fait ordinaire et insignifiante » va vivre les dernières semaines de sa vie auprès de sa femme Carolyn (Annette Bening), une femme hystérique ne vivant que pour l’argent et son travail d’agent immobilier (et pour son rival avec des scènes cocasses) et leur fille unique Jane (Thora Birch) qui ne leur parle plus depuis longtemps. La crise de la quarantaine de Lester va être déclenchée par sa démission et 2 éléments externes : Angela (Mena Suvari), la jeune et jolie copine blonde de sa fille Jane, et l’arrivée de nouveaux voisins : Frank Fitts (Chris Cooper), homosexuel refoulé, ancien colonel dans les Marines qui régente sa famille avec une épouse complétement tétanisée (par ex. elle ne sait pas que son fils ne mange jamais de bacon au petit déjeuner ; elle trouve sa maison nickel « dans un grand désordre ») et son fils, Ricky (Wes Bentley), qui a été hospitalisé à l’âge de 15 ans pour une désintoxication mais qui reste un dealer et est passionné de vidéos morbides quand il ne filme par en permanence ses voisins. Les scènes entre Lester en pleine crise de la quarantaine avec sa Lolita/Angela sont particulièrement bien léchées avec pour les scènes oniriques des lâchers de pétales de rose. A l’inverse les scènes entre Frank et Ricky (qui doit faire tous les mois un contrôle d’urine) sont très dures avec des cadrages obliques et le fait que Ricky parle à son père comme un futur marine. Mais Lester est enfin heureux, faisant ce qu’il a enfin envie de faire… mais la liaison entre Jane et Ricky et une série de quiproquos vont venir tout envenimer dans une spirale où seule une issue dramatique est possible. Ce film qui est vu par certains comme une critique du rêve américain réussi mais sans bonheur, aurait pu en fait être dans bon nombre d’autres pays. Un film féroce voire sulfureux qui a reçu l’accueil du grand public et pas moins de 5 Oscars dont celui du meilleur film. Un film qui est à voir ou à revoir « avec un sourire de mayonnaise ? ».
American Beauty est un bon film. Mais je trouve une certaine incohérence entre le fond et la forme (comme souvent chez Sam Mendes). Le film est une ode au cinéma, à la beauté naturelle du monde, chaque chose qui relie les éléments du monde agissant en harmonie est la véritable essence de l'art. Pourtant, la direction artistique est aussi subtile qu'un enfant obèse au McDonald's : couleurs saturées, émotions expliquées ou presque exigées comme si l'audience avait 6 ans (exemple avec la caméra qui filme un sac s'envoler ) "Parfois il y a tant de beauté dans le monde que je ne peux pas la supporter" ? Chaque artiste ne doit pas pleurer son fardeau à ressentir ouvertement au spectateur, cela manque de pudeur à mon goût. Film divertissant, de bonnes idées mais une réalisation trop directe pour ce sujet.
Partant d’une idée de départ assez simple : « la crise de la quarantaine », le réalisateur cherche à explorer la vie des familles « bourgeoises » en apparence sans histoires. On découvre le personnage principal et narrateur : un père de famille ordinaire, lassé par son quotidien aussi bien professionnel que familial : une femme devenue matérialiste et carriériste qui ne ressemble plus à celle qu’il a aimé, une fille en pleine crise d’adolescence. Ainsi, celui-ci va petit à petit remettre sa vie en question, notamment au contact de « Ricky », le fils de son nouveau voisin, spoiler: un jeune « marginal » à sa façon et la rencontre avec « Angela » une amie de sa fille spoiler: sur laquelle il fantasme . On suivra donc de façon plaisante son changement, notamment sa prise de confiance en lui débouchant sur spoiler: sa démission avec chantage et une réaffirmation de son autorité, la reprise du sport et de la drogue pour plaire à l’amie de sa fille . Simultanément, on découvrira une évolution dans la vie des autres personnages : spoiler: sa fille se mettant en couple avec Ricky qui la fait se sentir moins mal dans sa peau, sa femme qu’il tente en vain de séduire à nouveau mais qui a trop changé de mentalité pour redevenir ce qu’elle était et qui s’enfonce encore plus dans le carriérisme en le trompant notamment avec un agent immobilier qui partage comme elle l’ambition professionnelle . On notera également que le film révèle la vraie nature de certains personnages comme spoiler: le père de Ricky et d’Angela .
American Beauty est le film de la réflexion de tous les problèmes d'aujourd'hui. Il traîte de tout, du racisme à l'homophobie en pensant par le viol, de façon brillante. Les acteurs sont incroyables, le rythme est parfaitement bien géré, la réalisation est totalment juste; on ne s'ennuie jamais sur le plan dramatique. Ce film est une masterpiece du cinéma actuel qui raisonne dans notre tête des jours, des semaines après l'avoir vu, contemplé, adoré. Magnifique, poétique, jouissif! Une vraie réussite.
Mêlant la lassitude d'un mariage aspoiler: vec un désir au contraire de l'éthique, American Beauty arrive à montrer le côté maussade que n'importe quel couple peut atteindre après dès années de ménages en déclin. Tant l'intrigue entre Lester et la meilleure amie de sa fille font songer à Un Moment d'égarement par le chemin qu'il décide d'emprunter, tant on est pris par les personnages secondaires qui refoulent également leurs lots de frustration dissimulé sous des valeurs manifestes. spoiler: Des valeurs qui peuvent échapper à n'importe qui comme le démontre ce chef-d'œuvre. American Beauty devrait pour ainsi dire être la référence à montrer à ceux qui s'engage pour le meilleur et le pire.
On navigue entre l’intime et l’apparent d’une famille où tout oppose le mari et sa femme, avec une fille en pleine crise d’adolescence. Un Kevin Spacey au sommet de son art nous narre l’histoire de son insolente rébellion, mais pas que, puisque s’y entremêlent le voisinnage, le monde professionnel, et l’environnement scolaire pour une critique sociétale très intéressante. L’intrigue est passionnante, les personnages, avec leurs idéologies différentes nous surprennent par leurs réactions, parfois c’est marrant, parfois moins. Le tout profitant d’une qualité de réalisation au sommet, combinant plans d’exception et effets originaux pour avoir une idée précise des ressentis et des passions des personnages. L’archétype américain du père de famille idéal, du mari dont toute femme peut être fière, de la carrière modèle, du lycéen populaire ou au contraire du loser, du fils parfait, et de la famille type y sont largement tournés en dérision, en mettant à nu les secrets les plus profondément refoulés par ceux qui cherchent à se montrer sous leur meilleure façade, dont on ne peut que dire le plus grand bien, avec un final choc qui nous laisse bien songeur. Un film donc, qui redéfinit la beauté, celle qui fait partie intégrale du bonheur, simple libérée et innocente là où les dictats de la société américaine détournent notre attention vers une autre beauté, complexe, irritante et trompeuse.
4 546 abonnés
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1,5
Publiée le 6 décembre 2020
Est ce que American Beauty pourrait être encore plus cliché. La femme rentre à la maison avec une arme le mobile aucun. Elle veut quitter son mari pour le tuer. Le garçon voisin le tue pour emmener sa fille à New York mobile aucun. Ils peuvent juste passer la porte mais le marine réalise finalement qu'il est gay alors il tue Spacey. Le film aurait été bien meilleur si le marine s'était suicidé au lieu d'avoir tué Spacey. Le marine avait fait une dépression nerveuse qui n'avait entraîné aucun décès. En fin de compte le film parle d'un bouc émissaire sous-développé qui devrait s'asseoir et obtenir des conseils. Sa femme est une femme frigide et sa fille est un monstre. Tout cela devrait faire un bon film mais ce n'est pas le cas. C'est une histoire ennuyeuse répétitive et peu réfléchie. Une nuit à la laverie est bien mieux qu'une heure et demie dans ce film médiocre...
American Beauty est un très bon film, réalisé par Sam Mendes. Les acteurs sont très bon, surtout Kévin Spacey qui excelle dans son rôle et qui porte le film à lui tout seul. La réalisation de Sam Mendes est très bien faites, avec ses nombreux plans fixe et sa caméra qui avance doucement. Le scénario est originale et plaisant. La musique est bonne sans être incroyable non plus. Ce qui est intéressant dans ce film c'est comment la fille dont le personnage principal est tombé amoureux va radicalement changer sa vie. Elle va opérer en lui une renaissance, aussi bien physique que mental, ce qui va le mener à se libérer de ses contraintes . Les nombreux conflits familiaux sont intéressants, tout comme l'espace relations que possède les personnages entre eux (le père avec sa fille, sa femme ou bien la copine de sa fille). Le père film peut cependant paraître long et assez spécial pour beaucoup ( dont moi) mais ça reste plaisant à visionner. Les scènes où le père fantasme sur la copine de sa fille sont très bien mise en scène ( avec les pétales de roses notamment). Le personnage principal qui au début paraît inintéressant et pas très charismatique va devenir progressivement l'inverse, grâce à la fille comme dit plus haut. American Beauty est donc un très bon film, possédant un bon scénario et une bonne mise en scène et qui est porté par la magnifique prestation de Kévin Spacey ( qui à bien mériter son oscar)
Il ne faut pas voir ce film comme un film comique ou un père pète les plombs mais comme un homme qui s’est fait traîné en laisse toute sa vie et qu’il comprend que la vie doit être vécu et vie chaque jour comme si c’était le dernier... Kevin Spacey ne l’a pas volé cette année son oscar