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Votre avis sur American Beauty ?
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Lester Burnham, père de famille banal en surface, voit sa vie bouleversée quand il tombe amoureux de l'amie de sa fille.
Véritable peinture du genre humain dans son rapport aux liens familiaux, parentaux mais aussi à sa sexualité, au milieu d'une société au quotidien d'apparence banale et sans saveur pour un grand nombre de personnes la constituant. Toutes ces relations qui lient le personnage principal sont écorchés, abimés, et son sens moral mis en défaut. C'est cette introspection sur l'être humain qui rend l'histoire de ce film passionnante.
Cela ne serait pas possible sans Kevin Spacey, qui incarne sublimement son personnage et qui lui insuffle une façon de vie dénaturée très particulière. Il semble déconnecté de la réalité, en abandonnant tout espoir de se voir un jour heureux.
La B.O. vient aussi parfaitement s'accrocher à une réalisation qui donne un ton parfait au film. Le spectateur est pris d'un sentiment de malaise, voir de peur à l'égard de cette société et de ses habitants. Et c'est la justesse avec laquelle elle représente la nôtre qui, une fois le générique apparu, nous fait nous poser des questions. On passe pendant 2h par un immense panel d'émotions, si bien qu'une fois fini on ne peut qu'être marqué.
La profondeur du film et sa philosophie font de lui un chef d'œuvre : 5/5.
Véritable peinture du genre humain dans son rapport aux liens familiaux, parentaux mais aussi à sa sexualité, au milieu d'une société au quotidien d'apparence banale et sans saveur pour un grand nombre de personnes la constituant. Toutes ces relations qui lient le personnage principal sont écorchés, abimés, et son sens moral mis en défaut. C'est cette introspection sur l'être humain qui rend l'histoire de ce film passionnante.
Cela ne serait pas possible sans Kevin Spacey, qui incarne sublimement son personnage et qui lui insuffle une façon de vie dénaturée très particulière. Il semble déconnecté de la réalité, en abandonnant tout espoir de se voir un jour heureux.
La B.O. vient aussi parfaitement s'accrocher à une réalisation qui donne un ton parfait au film. Le spectateur est pris d'un sentiment de malaise, voir de peur à l'égard de cette société et de ses habitants. Et c'est la justesse avec laquelle elle représente la nôtre qui, une fois le générique apparu, nous fait nous poser des questions. On passe pendant 2h par un immense panel d'émotions, si bien qu'une fois fini on ne peut qu'être marqué.
La profondeur du film et sa philosophie font de lui un chef d'œuvre : 5/5.
Le film qui a le plus fait parler de lui en 2000. Un thriller haletant doublé d'une vision féroce du rêve américain.
La vie de couple du quadragénaire Lester Burnham s'effrite lentement. Sa femme Carolyn le méprise, sa fille l'ignore et son patron l'exploite. Lester déteste sa vie.
L'anti-héros décide de faire quelques changements dans sa vie : plus il sera libre, plus il sera heureux… Mais il va apprendre que la liberté qu'il recherche se paye au prix fort.
Un merveilleux casting, conduit par l'excellente performance d'acteur de Kevin Spacey dans le rôle de Lester, et celle d'Annette Bening interprétant Carolyn.
La vie de couple du quadragénaire Lester Burnham s'effrite lentement. Sa femme Carolyn le méprise, sa fille l'ignore et son patron l'exploite. Lester déteste sa vie.
L'anti-héros décide de faire quelques changements dans sa vie : plus il sera libre, plus il sera heureux… Mais il va apprendre que la liberté qu'il recherche se paye au prix fort.
Un merveilleux casting, conduit par l'excellente performance d'acteur de Kevin Spacey dans le rôle de Lester, et celle d'Annette Bening interprétant Carolyn.
Artriste
Pour son premier long-métrage en tant que réalisateur, Sam Mendes nous offre avec American Beauty une comédie noire s'avérant être un véritable chef-d’œuvre. L'histoire nous fait suivre le quotidien d'une famille qui se déchire, en se centrant sur le père de famille qui traverse une crise de la quarantaine et fantasme sur l'amie de sa fille. Ce scénario qui révèle sa fin tragique dès son introduction, arrive pourtant à être envoûtant de bout en bout pendant près de deux heures délicieuses entre sa narration et son côté onirique. L'ambiance est singulière et nous fait passer de l'amusement à la tristesse d'un instant à l'autre à travers ses nombreuses scènes marquantes. Si ce récit est si captivant c'est parce que son cœur se trouve dans ses personnages succulents, interprétés par des acteurs formidables. Kevin Spacey incarne un homme aussi pathétique que touchant, Annette Bening joue une mère hystérique, Thora Birch une adolescente en manque de repères, Wes Bentley un jeune garçon calme à la lourde réputation, Mena Suvari une jeune fille consciente de sa beauté, Chris Cooper un colonel très dur et Allison Janney une femme émouvante. Tous ces rôles sont superbement interprétés par ces comédiens, trouvant chacun leur place au sein des échanges compliqués qu'ils entretiennent. Des relations d'une belle authenticité et d'une grande justesse, mises en valeur par d'excellents dialogues aussi savoureux que sincères. L'ensemble est très bien mis en scène par Sam Mendes qui livre une réalisation poétique jouant sur les quiproquos, offrant des passages esthétiquement mémorables. D'autant plus que ces images sont accompagnées par une b.o. très présente, éclectique et qualitative, dont le thème principal composé par Thomas Newman est immédiatement reconnaissable. Reste une fin sublime qui restera ancrée en mémoire, venant mettre un terme à ce récit aussi sensible qu’irrésistible, faisant d'American Beauty une œuvre cinématographique majeure.
Un très bon film très bien réalisé, la narration est au top et l'histoire ne cesse de surprendre par ses jeux psychologiques et ses fausses pistes, on pense que les ficelles sont grosses, mais on est berné plus d'une fois jusqu'au dénouement final. Spacey et Bening sont exceptionnels.
Lester Burnham (Kevin Spacey) vit avec sa femme Carolyn (Annette Bening) et sa fille Jane (Thora Birch) dans un pavillon bourgeois. Un jour, Lester fait la connaissance d’une amie de sa fille, Angela (Mena Suvari) qui l’attire immédiatement. Au même moment, il fait la connaissance du fils de leurs nouveaux voisins, Ricky (Wes Bentley) qui a pour passion de toujours filmer ce qui l’entoure, et en particulier Jane. La vie en apparence bien rangée de cette famille va être totalement bouleversée.
La narration par le héros lui-même ainsi que le fait de connaître la fin en avance sont des partis pris qui mettent immédiatement dans le bain. C’est très bien filmé, très esthétique, soigné. Il y a à la fois du rire, du drame, de la réflexion. C’est rythmé, avec des rebondissements auxquels on ne s’attend pas forcément (il y a même du suspens jusqu’au bout alors qu’on connaît la fin depuis le début). Les acteurs sont tous parfaits, les personnalités de chacun des personnages sont subtiles.
La narration par le héros lui-même ainsi que le fait de connaître la fin en avance sont des partis pris qui mettent immédiatement dans le bain. C’est très bien filmé, très esthétique, soigné. Il y a à la fois du rire, du drame, de la réflexion. C’est rythmé, avec des rebondissements auxquels on ne s’attend pas forcément (il y a même du suspens jusqu’au bout alors qu’on connaît la fin depuis le début). Les acteurs sont tous parfaits, les personnalités de chacun des personnages sont subtiles.
non arrêtez de mettre des super notes pour des film qui ne le méritent pas: film bourrée de situation banal: diner en famille et dispute familiale, un mauvais patron qui cherche a virer le père de famille, la mère faisant le ménage, la fille se plaignant que c'est parents sont bizarres.....etc etc... bref c'est ultra banal TROP banal.
American beauty est une satire du rêve américain,
On suit la vie d’un homme d’une quarantaine d’années, Lester, il a une femme, Carolyn, avec qui il a eu une fille, Jane. Dans sa famille plus rien ne va, sa femme le méprise, leur vie de couple est vide, sa vie est devenue insignifiante, conforme, sans passion. Jusqu’au jour on il va avoir un électrochoc, cet électrochoc a été Angela, la meilleure amie de Jane. Grâce à elle, Lester va changer, il se met à la musculation, démission, s’achète une nouvelle voiture,…Mais il n’y a pas qu’elle qui le fît changer, il y’a aussi le fils du nouveau voisin, Ricky, rencontré à un gala, il y voyait en lui l’art de se libérer du regard des autres, de se concentrer sur soi et de vivre le moment présent. Moment présent que Ricky n’hésite jamais à capturer en vidéo. Pendant ce temps-là, sa femme Carolyn, agent immobilier, le trompe avec Buddy, son concurrent direct. Elle est l’opposé de Lester, matérialiste, se soucie du regard des autres, ne voit que par une routine de vie. Chacun est en quête de la vie idéale qui les rendra enfin heureux. Cependant ils sont condamnés à rester d'éternels insatisfaits, car le bonheur n'est qu'éphémère.
Sam Mendes fait preuve d'une incroyable subtilité. Chaque détail a de l'importance, rien n'est laissé au hasard. Aussi la mise en scène (éclairage, décor, accessoires, couleurs, cadrage...) et la musique apportent toute la beauté au film. Le réalisateur entraîne ses acteurs dans un univers commun, ordinaire ce qui lui permet de rendre ses personnages extraordinaires. Et je trouve que ce contraste est une véritable réussite. Sam Mendes met au point une vision tragiquement belle de l'existence humaine. Il nous montre que la beauté est partout autour de nous. La plupart du temps on passe juste à côté, sans la voir.
Les acteurs jouent à merveille. Chaque personnage rencontré est marqué par un caractère particulier qui le rend unique.
Tel est le film, unique.
On suit la vie d’un homme d’une quarantaine d’années, Lester, il a une femme, Carolyn, avec qui il a eu une fille, Jane. Dans sa famille plus rien ne va, sa femme le méprise, leur vie de couple est vide, sa vie est devenue insignifiante, conforme, sans passion. Jusqu’au jour on il va avoir un électrochoc, cet électrochoc a été Angela, la meilleure amie de Jane. Grâce à elle, Lester va changer, il se met à la musculation, démission, s’achète une nouvelle voiture,…Mais il n’y a pas qu’elle qui le fît changer, il y’a aussi le fils du nouveau voisin, Ricky, rencontré à un gala, il y voyait en lui l’art de se libérer du regard des autres, de se concentrer sur soi et de vivre le moment présent. Moment présent que Ricky n’hésite jamais à capturer en vidéo. Pendant ce temps-là, sa femme Carolyn, agent immobilier, le trompe avec Buddy, son concurrent direct. Elle est l’opposé de Lester, matérialiste, se soucie du regard des autres, ne voit que par une routine de vie. Chacun est en quête de la vie idéale qui les rendra enfin heureux. Cependant ils sont condamnés à rester d'éternels insatisfaits, car le bonheur n'est qu'éphémère.
Sam Mendes fait preuve d'une incroyable subtilité. Chaque détail a de l'importance, rien n'est laissé au hasard. Aussi la mise en scène (éclairage, décor, accessoires, couleurs, cadrage...) et la musique apportent toute la beauté au film. Le réalisateur entraîne ses acteurs dans un univers commun, ordinaire ce qui lui permet de rendre ses personnages extraordinaires. Et je trouve que ce contraste est une véritable réussite. Sam Mendes met au point une vision tragiquement belle de l'existence humaine. Il nous montre que la beauté est partout autour de nous. La plupart du temps on passe juste à côté, sans la voir.
Les acteurs jouent à merveille. Chaque personnage rencontré est marqué par un caractère particulier qui le rend unique.
Tel est le film, unique.
L'Amérique, les fantasmes, les rêves, les frustrations, la folie, la peur, la colère, la vie, la mort... Tant de thématiques abordées dans ce film dérangeant, malaisant, touchant, bouleversant. Ce drame familial est un de mes films fétiches. Le casting est vraiment top et je suis fan de la B.O.
Le plus beau film de ma vie, vu il y a 10 ans et apprécié mais sans vraiment comprendre les messages.
Puis revu récemment et j'ai enfin compris la profondeur, c'est une compréhension qu'on ne peux que avoir après un "éveil".
Je le souhaite à tout le monde c'est la plus belle chose qui puisse arriver. La beauté est partout, tout est parfait, mais nous vivons dans l'illusion que non, a cause de notre "égo" ou "le penseur" auquel on s'identifie.
Puis revu récemment et j'ai enfin compris la profondeur, c'est une compréhension qu'on ne peux que avoir après un "éveil".
Je le souhaite à tout le monde c'est la plus belle chose qui puisse arriver. La beauté est partout, tout est parfait, mais nous vivons dans l'illusion que non, a cause de notre "égo" ou "le penseur" auquel on s'identifie.
Sans doute le film qui met le plus subtilement à mal l’American Way Of Life, avec un Kevin Spacey qui a sans doute décroché le rôle de sa carrière. L’aliénation est au cœur de la thèse du film, les personnages sont enfermés dans une routine pathétique. « American Beauty » est un récit cruel et onirique des derniers jours d’un américain moyen, baignant dans une profonde poésie.
Ce film dérange de par son scénario tordu mais pas trop, ce scénario qui nous laisse malgré tout dans la réalité, bien qu'elle nous dérange. J'ai aimé me faire mener ainsi, dans ce film singulier.
ManoCornuta
Ou comment démonter avec cynisme et finesse l'american way of life, en grattant le vernis de la famille modèle... Sam Mendes signait avec American Beauty une tragi-comédie grinçante, avec ses personnages confrontés à leurs peurs et leurs frustrations, acceptant ou non leur vérité profonde. Doté d'un casting quasi parfait et d'une écriture acérée, le film déroule son histoire avec brio, la mise en scène jouant à fond sur les symboliques et servant impeccablement la partition de ses interprètes. C'est un rire jaune envoyé à la face de l'Amérique.
Un incontournable, un chef-d'oeuvre, un classique qui met en scène la déclinaison sociale dans toute sa splendeur. Les plus profonds désirs d'émancipation de n'importe quel être humain qui se rend compte de sa prison dorée, et de sa banalité si malheureuse en ce bas-monde.
Sam Mendes a réalisé ce film avec brio, en misant sur un aspect qui paraît dégoûtant à première vue, mais qu'on fini par comprendre à la fin du film. Du pur génie, un Kevin Spacey magistral dans son rôle, du suspens du début à la fin spoiler: car on se demande qui finira par tuer notre personnage principal.
En bref, un 5/5 car c'est un film parfaitement appréhendé autant dans le scénario que dans la réalisation.
Sam Mendes a réalisé ce film avec brio, en misant sur un aspect qui paraît dégoûtant à première vue, mais qu'on fini par comprendre à la fin du film. Du pur génie, un Kevin Spacey magistral dans son rôle, du suspens du début à la fin spoiler: car on se demande qui finira par tuer notre personnage principal.
En bref, un 5/5 car c'est un film parfaitement appréhendé autant dans le scénario que dans la réalisation.
Un navet ! J'ai regardé ce film par hasard car je l'ai vu très bien noté mais malheureusement je n'ai point accroché ! Il est d'une lenteur incroyable. J'ai l'impression qu'il ne se passe rien dans ce film et il n'est pas très bien joué ... J'ai bien perdu mon temps !
On a tous connu ces soirées entre amis où vient l'idée de regarder un film. La question épineuse du choix du programme qui s'ensuit déclenche alors irrémédiablement un pugilat verbale qui résulte même parfois en l'abandon du projet. En effet, comment concilier le fan de comédies à la pseudo cinéphile ne jurant que par les "grands réalisateurs" ? Comment plaire à la fois à celle qui recherche l'émotion et à celui incapable de se concentrer sur une scène de plus de 3 minutes. J'ai trouvé ma réponse à cette question et elle s'appelle American Beauty.
Ce film cultissime de Mendes est pour moi l'incarnation même de la définition originel du cinéma, un livre d'images sensoriel à même de s'apprécier seul ou à plusieurs, profond mais éminemment bienveillant et généreux envers le spectateur. A chaque visionnage, ce film a fait vibrer en moi des cordes différentes en fonction du contexte et de l'angle sous lequel je le considère. Vu comme une comédie pure, il rappelle les grandes heures des frères Cohen par son surréalisme latent auquel il allie un comique quasi-molièresque à travers des quiproquos à pleurer de rire. Mais cette couche de surface n'est en réalité que la partie émergée de l'iceberg qui recèle en réalité une critique acerbe et pertinente de nos sociétés occidentales, vautrées dans l'oisiveté, un luxe illusoire et des idéaux poussiéreux brandis comme des étendards.
American Beauty vient dynamiter cette vision terrifiante de réalisme à travers une galerie de personnages centrés autour de Lester Burnham, incarné par Kevin Spacey. Dans un registre tout en cynisme, il confirme, quelques années après SE7EN sa qualité exceptionnelle d'acteur dont la carrière écourtée aura irradiée 3 décennies. Tous les protagonistes gravitent autour de sa figure centrale et connaitront chacun leur tour leurs moments de doutes et de grâce dans l'enchevêtrement de leur chemins de vie à la recherche de LA beauté.
Ce fond déjà fort intéressant, est sublimé par une forme exemplaire qui passe notamment par une mise en scène épurée. Les 2 moments de dîner en famille qui jalonnent le film sont des exemples de choix d'angles de caméra tout en subtilité où l'essence de la scène est transmise via le non-dit. La musique de Thomas Newman participe également grandement à la mise en place d'une atmosphère onirique propre au songe et à la réflexion.
C'est pour cette richesse qu'American Beauty constitue un des films que je pourrais regarder toute ma vie sans m'en lasser et que je peux sereinement conseiller à n'importe quelle personne. J'avoue même avec plaisir que pour moi, le générique de fin s'accompagne invariablement d'une joue humide, d'un sourire béat, d'une voie chevrotante et d'un sentiment de vide face à l'instant de beauté fugace que j'ai saisi durant 2 heures.
Ce film cultissime de Mendes est pour moi l'incarnation même de la définition originel du cinéma, un livre d'images sensoriel à même de s'apprécier seul ou à plusieurs, profond mais éminemment bienveillant et généreux envers le spectateur. A chaque visionnage, ce film a fait vibrer en moi des cordes différentes en fonction du contexte et de l'angle sous lequel je le considère. Vu comme une comédie pure, il rappelle les grandes heures des frères Cohen par son surréalisme latent auquel il allie un comique quasi-molièresque à travers des quiproquos à pleurer de rire. Mais cette couche de surface n'est en réalité que la partie émergée de l'iceberg qui recèle en réalité une critique acerbe et pertinente de nos sociétés occidentales, vautrées dans l'oisiveté, un luxe illusoire et des idéaux poussiéreux brandis comme des étendards.
American Beauty vient dynamiter cette vision terrifiante de réalisme à travers une galerie de personnages centrés autour de Lester Burnham, incarné par Kevin Spacey. Dans un registre tout en cynisme, il confirme, quelques années après SE7EN sa qualité exceptionnelle d'acteur dont la carrière écourtée aura irradiée 3 décennies. Tous les protagonistes gravitent autour de sa figure centrale et connaitront chacun leur tour leurs moments de doutes et de grâce dans l'enchevêtrement de leur chemins de vie à la recherche de LA beauté.
Ce fond déjà fort intéressant, est sublimé par une forme exemplaire qui passe notamment par une mise en scène épurée. Les 2 moments de dîner en famille qui jalonnent le film sont des exemples de choix d'angles de caméra tout en subtilité où l'essence de la scène est transmise via le non-dit. La musique de Thomas Newman participe également grandement à la mise en place d'une atmosphère onirique propre au songe et à la réflexion.
C'est pour cette richesse qu'American Beauty constitue un des films que je pourrais regarder toute ma vie sans m'en lasser et que je peux sereinement conseiller à n'importe quelle personne. J'avoue même avec plaisir que pour moi, le générique de fin s'accompagne invariablement d'une joue humide, d'un sourire béat, d'une voie chevrotante et d'un sentiment de vide face à l'instant de beauté fugace que j'ai saisi durant 2 heures.
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