Une critique de "l'american way of life" parfaitement réalisée. Ce film est tout simplement un bijou, les acteurs sont superbes, la bande son magistrale ... Il ne donne qu'une envie, c'est de s'élever contre cette société capitaliste ou l'apparente réussite n'est fondée que sur les biens matériels détenus. A voir absolument ce chef d’œuvre.
L'un des meilleurs films des 90 et le meilleur de 1999 selon moi, avec Magnolia. American Beauty est une perle rare du septième art. À première vue, c'est l'histoire d'un père de famille looser et mou qui tombe amoureux de l'amie de sa fille et qui ensuite voulait changer pour lui plaire. Au premier degré, ça peut paraître sympathique, drôle, facile et déjà vu. Mais, ce n'est pas le cas. American Beauty est rempli de dialogues subtiles et d'un code d'esthétisme que l'on retrouve rarement dans les comédies. Vous remarquerez que le rouge signifie l'excitation. spoiler: Comme les roses sur Angela (la muse de Lester) ou la porte qui signifie le fait de sortir d'une vie maussade; représentée par le bleu pâle et le gris. Le personnage se retrouve souvent dans l'ombre et sa chambre est remplie d'affiche de stars. Un indice qui prouve qu'elle ne se sent pas bien dans sa peau. Les acteurs sont incroyables dans leurs rôles. De Carolyne Burnham (la mère hystérique) à Angela. En passant par Jane Burham (la fille de Lester), Frank Fitss (le colonel homophobe) et Ricky Fitss (son fils voyeur). Mais, celui qui surpasse ses camarades, c'est Kevin Spacey dans le rôle de Lester Burnham. On ressent son évolution durant tout le film, il est drôle et très sympathique. Son jeu est d'une sagesse qui en feront réfléchir plus d'un. Dommage qu'on le voit moins au cinéma dans des rôles d'envergures. Un film qu'il faut voir, revoir et revoir. Donc, vous savez quoi faire ce soir. PS: !!!À regarder au second degré!!!
Le film de suspense a reçu ses lettres de noblesse par Alfred Hitchcock, qui réussit à lui apporter une vraie richesse dramatique. Cultivant avec génie l’anxiété de ses spectateurs d’un film à l’autre, le Maître est aujourd’hui encore un modèle absolu en la matière. Alan Ball prend au pied de la lettre cette implacable technique née du serial, et écrit un scénario caustique et satirique: American Beauty. Pour Sam Mendes, c’est son premier drame sur la famille au sein de la société américaine et il frappe fort. Pour lire la suite, rendez-vous sur: http://quaiducinema.wordpress.com/2012/10/22/suspense-a-la-sauce-aigre-douce-american-beauty-sam-mendes-2000/
Le plus drôle des drames, ou la plus triste des comédies? On ne sait pas vraiment quoi penser lorsque le générique s'affiche. Avec ses personnages aux multiples facettes qui se révèlent petit à petit, ses acteurs éblouissant ( notamment Kevin Spacey et Annette Bening, au sommet de leur art) et sa formidable mise en scène, American Beauty peut être considéré à juste titre comme un chef d'oeuvre. Lester et Carolyn sont en proie à des fantasmes, dont l'essence semble être l'image: lui, se représente visuellement son désir, tel une hallucination, elle, tombe amoureuse de l'image de réussite que renvoie Buddy. Fantasmes qui résultent d'une frustration évidente: par exemple, Angela s'invente des conquêtes sexuelles pour combler la vacuité de son existence. Le père de Ricky, patriote homophobe, se révèle avoir un penchant pour les hommes.Ainsi, c'est toute une Amérique qui est tournée en dérision. Mais c'est fait avec beaucoup d'humour. Dans ce film, chacun a sa propre perception de la beauté, mais au final, Lester semble donner raison à Ricky: la beauté est présente partout autour de nous, et un simple sac qui s'envole peut se révéler magnifique.
Avec ce premier film, Sam Mendes parvient à dresser un portrait exceptionnel de l'Amérique, de la crise de quarantaine, de l'adolescence et de plein d'autres sujets. La casting et la réalisation sont vraiment au top et on se passionne pour cette histoire de bout en bout. Un très bon début pour un très bon réalisateur.
L'amérique dans tous ses états. Mention spéciale à Annette Bening, véritable desperate housewife avant l'heure, et que dire de Kevin Spacey qui parle mieux que quiconque du meilleur moment de la journée, lorsqu'on se retrouve sous la douche !!!!
Peut etre pas un chef d'oeuvre, mais quand meme. Tout le monde est déjanté dans ce film. Pas d'hystérie, beaucoup de rire la 1ère partie puis de la beauté. Dans ce monde bete et superficiel, le bonheur est la valeur sûr. Le plus louche des personnage nous offre la plus belle scène:
"C'était une de ces journée grise, où il va se mettre à neiger d'une minute à l'autre, et qu'il y a comme de l'électricité dans l'air. Tu peux presque l'entendre, tu vois? Et ce sac était là, entrain de danser avec moi, comme un enfant qui m'invitait à jouer avec lui. Pendant quinze minute! C'est là que j'ai compris qu'il y avait autre chose, au delà de l'univers, plus loin que la vie. Je santais cette force incroyablement bienveillante qui me disait qu'il n'y a aucunes raisons d'avoir peur, jamais. Sorti du contexte les images n'ont aucuns sens je sais mais, ça m'aide à m'en souvenir. J'ai besoin de m'en souvenir. Et parfois je me dis qu'il y a tellement de beauté dans le monde que c'en est insoutenable, et mon coeur est sur le point de s'abandonner."
Tout simplement énorme ! On arrive à la critique parfaite de la société américaine du "paraitre" . Et Kevin Spacey est un de mes acteurs préferés, ce mec a toujours des roles de fouuus..
EXCELLENT ! Des stéréotypes défaits, complètement bouleversés, via une famille atteinte de tous les déboires possibles et imaginables. Les acteurs sont tous parfaits, à part peut-être Wes Bentley.
Un chef d'oeuvre de finesse, de maitrise, de justesse et d'intelligence. 5 Oscars amplement mérités, dont celui de la meilleure photo, pour cette oeuvre d'art parfaite en tout point qui me submerge d'émotions.