AlloCiné
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Votre avis sur American Beauty ?
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Un film ultra flippant, sur la vie de tous les jours, au sein d'une famille ordinaire... attention voir ça, et on a plus envie de se marier, punaise ; nan mais imaginez le truc, se coltiner une femme qui n'arrête pas de vous prendre la tête, avoir une gosse qui fait sa crise d'ado... pfiuu punaise non merci, comment peut on se marier sérieux ? J'ai bien aimé, quand le père parle à sa fille, et qu'il lui dit "je sais que tu traverse une salle periode, la crise d'adolescence, c normal... mais je ne vais pas te mentir, pourtant j'aimerais te dire que tout va s'arranger"... vraiment pleine de sens cette phrase : quand on est gosse, on croit que la vie d'adulte c'est mieux, la famille et tout ça, mais on est loin de l'image qu'on s'en fait. Kevin Spacey est absolument impressionnant dans ce rôle, le seul défaut du film je trouve, c'est d'avoir donné trop d'importance au rôle de sa s***** de femme ; bon l'actrice est bien choisit, elle transpire l'insupportable rien qu'à la regarde : ses mimiques, sa façon de bouger, tout est révulsant chez elle... mais franchement, le personnage de Kevin Spacey est tellement trop bon, que je trouve dommage de ne pas l'avoir montré plus. Mena Suvari est toujours aussi magnifique. Bref, un film dérangeant au possible, sur les codes, les règles en sociétés, le faire valoir, l'hypocrisie et surtout, la famille... plein de message à retirer de se film, seul ceux qui sont ouverts pourront les décrypter.
C'est loin d'être un mauvais film, mais ce qui m'a dérangé ce sont les personnages stéréotypés, le militaire hyper strict, la jeune ado mal dans sa peau, la mère de famille qui pète un plomb, le père qui fantasme sur la copine de sa fille... C'est étrangement réalisé et c'est pour cette raison que je n'ai pas mis + d'étoiles, peut-etre suis-je trop conventionnelle! Par contre, gros point fort, c'est l'esthétisme du film et evidemment la qualité des acteurs, notamment Kevin Spacey qui est génial !!!
Je suis contente de l'avoir vu car on m'en a fait tant d'éloges, mais le voir une deuxieme fois je pense que je m'ennuierais !!
Je suis contente de l'avoir vu car on m'en a fait tant d'éloges, mais le voir une deuxieme fois je pense que je m'ennuierais !!
une B.O rock superbe avec à la fin because des Beatles , une claque ce film , le démon de midi pour les hommes , une sérieuse critique sur les valeurs américaines, les armes, la drogues le sex ; est ce dérangeant de trouver canon la copine de sa fille quand sa vie c'est de la merde , c'est une des questions que posent le film
Bening est épatante la dernière scène avec elle est superbe , tout dans ce film est minutieusement interprété formidables acteurs et bien sur Spacey qui nous offre un florilège de son talent , je le revois souvent je l'ai en dvd et c'est toujours un réel plaisir
Bening est épatante la dernière scène avec elle est superbe , tout dans ce film est minutieusement interprété formidables acteurs et bien sur Spacey qui nous offre un florilège de son talent , je le revois souvent je l'ai en dvd et c'est toujours un réel plaisir
Une "comédie" un brin loufoque sous laquelle se cache un véritable drame moderne sur les familles américaines. Le scénario est irréprochable, tout comme la photographie de ce film. Chaque plan est soigné et colle parfaitement à l'ambiance (je repense à cette porte rouge sous la pluie). Les personnages ont tous un brin de folie qui les rend intéressant. Kevin Spacey rend son personnage (qui veut voir un marathon James Bond à la télé) sympathique dès les premières secondes. Un film à voir absolument qui a sans doute beaucoup inspiré la série "Desperate Housewives", aussi bien dans le fond que la forme... (Excellent)
J'ai eu la chance de voir American Beauty suffisamment jeune et de le recevoir avec la virginité (cinématographique) qu'il réclame ce qui m'a permis de profiter pleinement de ce chef d'oeuvre. Rarement je ne me serai autant identifié au héro et à ses réflexions cyniques sur sa vie et sa banalité, sur l'esclavage qu'est le processus de socialisation et notre besoin viscéral, inhérent, de fuir l'ordinaire en exprimant nos pulsions refoulées.
Kevin Spacey est exceptionnel dans le rôle du père de famille détestant sa vie et faisant tout pour changer de vie;
Sam Mendes réalise un film dérangeant et perturbant. Sous fond de satyre sur la vie Américaine et les citées "idéales", il démontre toute sa maîtrise sur cette histoire. La réalisation est fluide, les plans sont magnifiques et surtout les effets de caméra sur les changements de comportements de Kevin sont justes géniaux et on en redemande.
Entre scènes mythiques, monologue de Spacey et une superbe pléiade de seconds rôles, classent ce film dans la catégorie des excellents films.
Mais je persiste à croire que sans son acteur principal, le film serait rient. A tous les détracteurs de ce film, je vous conseils de le regarder en deux temps :comme un divertissement et surtout comme un cours de cinéma juste magique.
Une vraie leçon de style. Chef d'Oeuvre.
Sam Mendes réalise un film dérangeant et perturbant. Sous fond de satyre sur la vie Américaine et les citées "idéales", il démontre toute sa maîtrise sur cette histoire. La réalisation est fluide, les plans sont magnifiques et surtout les effets de caméra sur les changements de comportements de Kevin sont justes géniaux et on en redemande.
Entre scènes mythiques, monologue de Spacey et une superbe pléiade de seconds rôles, classent ce film dans la catégorie des excellents films.
Mais je persiste à croire que sans son acteur principal, le film serait rient. A tous les détracteurs de ce film, je vous conseils de le regarder en deux temps :comme un divertissement et surtout comme un cours de cinéma juste magique.
Une vraie leçon de style. Chef d'Oeuvre.
Je ne vais pas répéter tous les superlatifs qui sont sur l'affiche, mais ils résument très bien mon ressentit. Kevin Spacey et Annette Bening (j'ai la sensation qu'on a tendance à oublier cette actrice) sont extraordinaires.
Le film débute par une petite scène d'intro puis un monologue du personnage principal qui nous résume rapidement sa vie "pourrie" : une femme qu'il n'aime plus vraiment, une fille en pleine crise d'adolescence et un job à la con. Il nous dit aussi qu'il va se faire tuer (par qui? Comment?) en essayant de changer d'existence.
A partir de là, on se laisse glisser doucement dans la vie de cet homme et des personnes qui l'entourent (sa famille, ses voisins, son patron,...) et on suit ses envies et ses fantasmes.
C'est très bien écrit, c'est beau, ça fait sourire (rire même), c'est politiquement incorrect et tout se mélange harmonieusement bien.
Le film débute par une petite scène d'intro puis un monologue du personnage principal qui nous résume rapidement sa vie "pourrie" : une femme qu'il n'aime plus vraiment, une fille en pleine crise d'adolescence et un job à la con. Il nous dit aussi qu'il va se faire tuer (par qui? Comment?) en essayant de changer d'existence.
A partir de là, on se laisse glisser doucement dans la vie de cet homme et des personnes qui l'entourent (sa famille, ses voisins, son patron,...) et on suit ses envies et ses fantasmes.
C'est très bien écrit, c'est beau, ça fait sourire (rire même), c'est politiquement incorrect et tout se mélange harmonieusement bien.
C'est qu'ils prennent très cher les banlieusards dans American Beauty, avec ce premier long-métrage Sam Mendes nous sort le grand jeu en nous dépeignant une petite banlieue tranquille en façade mais dont la réalité est tout autre avec ces habitants coincés, hypocrites, superficiels qui vont tour à tour explosés devant cette vie chiante et sans intérêt. Au départ orienté vers la comédie, confrontant les spectateurs aux actes et pensées de chacun (souvent politiquement incorrect) le film va peu à peu glisser vers le drame montrant de manière plus sérieuse les défaillances de ce mode de vie mais toujours en gardant cet aspect satirique qui sied si bien à ce American Beauty (titre aussi dérisoire que le long-métrage). Sam Mendes offre aussi en passant des rôles en or pour Kevin Spacey (qui n'avait pas besoin de celui-là pour prouver son talent) en incarnant un personnage qui remet toute sa vie en question après avoir démissionner de son travail, la jeune Thora Birch (toujours porté disparu) et la un peu plus âgé Annette Bening. American Beauty est une grosse claque comme on en voit peu qui remet beaucoup de choses en questions et pas seulement chez les américains et tout ça avec un humour agressif et qui n'épargne personne.
On est pas loin du chef d'oeuvre.
On est pas loin du chef d'oeuvre.
Film culte qui a donné naissance à une foule de clones, dont le plus célèbre est sans doute la série Desperate Housewives. Le décor est donc celui d’une banlieue aisée de la côte est avec villas, pelouses, relations de voisinage étouffantes et secrets redoutables dans les placards. Kevin Spacey est excellent dans son personnage au mal être existentiel incurable et la jeune Thora Birch lui donne une réplique étonnante. La mise en scène de Sam Mendes est prodigieuse de justesse et d’efficacité, travaillée dans ses moindres plans. La lumière, la musique et les sons en général, tout aussi travaillés, contribuent à créer une « atmosphère » (comme aurait dit Arletty) très personnelle qu’on n’oublie pas. Au niveau des références (inévitables), on pense aux romans de Laura Kasischke, à Salinger aussi… Critique impitoyable d’une certaine société américaine prise et donnée comme modèle, le film marque les esprits et reste dans les mémoires. Dans cet univers de froideur apparente et implacable, ressort d’une façon paradoxale l’humanité déchirante de personnages qui sont ici tout sauf des pantins.
Nyns
Dans mon top 5 depuis longtemps, le chef-d’œuvre de Sam Mendes n'a pas perdu de son attrait dix-huit années après sa sortie en salle. Dans l'idée de mettre subtilement à mal l'American Way Of Life, il nous présente une famille bourgeoise typique qui va être bousculée dans sa petite structure toute aseptisée par une crise de la quarantaine soudaine et bien trempé du père de famille interprété par Kevin Spacey qui, on peut le dire aujourd'hui, a décroché le meilleur rôle de sa carrière. Le regard des autres et l'importance qu'il a pour chacun sont décryptés ici ainsi que la vision de la beauté de chaque personnage (les meilleurs d'entre nous se retrouverons dans Ricky qui lui voie la beauté un peu partout surtout dans ce qui ne correspond pas aux critères établis par la société), mais encore le pathétique de chacun qui nous rappelle que personne n'est parfait et de loin même ceux qui s'efforce de l'être aux yeux des autres. Les faux-semblants, les rencontres fortuites et d'autres malheureuses enrichissent ce pamphlet tragi-comique qui ne peut que marquer les esprits. Il y a tellement d'idées et de début de débat de société dans American Beauty que je n'arriverais pas à tous les citer bien sûr, d'où l'importance de ne pas faire l'impasse sur ce film. On a aussi par exemple l'idée à proprement parlé de la solitude de l'homme moderne, et c'est même d'autant plus le cas aujourd'hui puisqu'en 18 ans avec l'ère de l'ultra connectivité les hommes et les femmes n'ont jamais été aussi seuls dans leur petite bulle. Chacun des membres de cette famille (c'est encore plus flagrant avec celle d'à côté) est très seul et à des millénaires des problématique des autres membres. Enfin ce qui est bien avec American Beauty et que l'on ne peut qu'apprécier, c'est que malgré le fait que le côté tragique de l'histoire soit annoncée d'entrée de jeu avec la voix off, on ne peut que passer un agréable moment ponctués de rires francs. D'ailleurs cela me fait penser que plusieurs visionnages permettent aussi d'établir des sous intrigues en supplément de ce que l'on tire à l'évidence de la première expérience avec Lester Burnham,
spoiler:
comme par exemple le fait qu'à l'évidence, le fils va être inculpé pour le meurtre de Lester à la place de son père. L'introduction le souligne, le fait qu'il ai pu forcer l'armurerie de son père plusieurs fois, les drogues qu'il cache chez lui, le père a pris le soin de porter des gants alors que le fils a laissé ses empreintes sur l'arme, a un passif psychiatrique (merci US Marine papa) et bien sûr la vidéo fait presque office d'aveux... Lui qui est le personnage le plus intéressant et le intelligent de cette histoire va finir sous les barreaux. Encore un coup de l'American Beauty Way of I Love You Sam Mendes
. Bref, je n'arrive pas à lui trouver de défaut, le plus touchant et triste je trouve est la dernière action de Mrs. Burnham qui souligne toute la tristesse de son exigence de vie superficielle... Une belle leçon de vie doublée d'une histoire parfaitement écrite. Un jalon dans l'histoire du cinéma, avec ça on peut dire que le XXiè siècle avait fort bien commencé.
. Bref, je n'arrive pas à lui trouver de défaut, le plus touchant et triste je trouve est la dernière action de Mrs. Burnham qui souligne toute la tristesse de son exigence de vie superficielle... Une belle leçon de vie doublée d'une histoire parfaitement écrite. Un jalon dans l'histoire du cinéma, avec ça on peut dire que le XXiè siècle avait fort bien commencé.
Il y a comme un parfum d'abouti après le dernier plan de cet American Beauty. Oui, c'est un film intelligent, structuré, pensé de bout en bout, affiné, qui semble corrigé et retouché; la perfection semble avoir été dans les plans de Sam Mendes. Et bien lui en a pris.
American Beauty, c'est l'histoire d'un père de famille qui, lassé de l'hypocrisie ambiante de son métier, de sa vie conjugale, de sa vie de père même, décide de tout chambouler et de, ô sacrilège, faire ce qu'il veut. Certains l'appelleront "crise de la cinquantaine" d'autres "seconde jeunesse". American Beauty est également là pour montrer que cet état d'esprit n'a rien d'une crise passagère qu'il faut laisser passer et qui touche tous les adultes frustrés. Tous les personnages se lancent dans une fuite en avant, en dehors des carcans de la vie banlieusarde américaine, démantelant l'American Dream.
Le film s'ouvre sur une suggestion de meurtre, puis sur la voix de feu Lester Burnham qui s'apprête à nous raconter comment il mourra dans un an. Débute alors une série de fausses pistes égrenées ça et là par le scénariste. Le film nous surprend constamment, et fait de son imprévisibilité l'une de ses grandes forces. En plus de cet aspect polar, Sam Mendes s'attache à faire passer, avec une certaine virtuosité narrative et cinématographique, son propos sur l'universalité de la beauté. Fantasmée (c'est elle qui va constituer le déclic chez Lester quand il craque pour l'amie de sa fille) ou vécue( chez Ricky Fitts-Wes Bentley, effrayant de froideur), la beauté est omniprésente dans son film.
Qui plus est, ce long-métrage réussit une petite prouesse: approfondir une belle palette de personnages. Pas moins de 8 personnages verront leurs 8 histoires respectives scrutées par le spectateur.
Une formidable fresque narrative, magnifiée par un scénario et surtout un montage remarquables: American Beauty mérite toutes les récompenses obtenues. Pourquoi pas plus, me direz-vous? Peut-être est-ce simplement un déficit d'émotions. American Beauty fascine, éblouit, brille. Mais ne touche pas.
American Beauty, c'est l'histoire d'un père de famille qui, lassé de l'hypocrisie ambiante de son métier, de sa vie conjugale, de sa vie de père même, décide de tout chambouler et de, ô sacrilège, faire ce qu'il veut. Certains l'appelleront "crise de la cinquantaine" d'autres "seconde jeunesse". American Beauty est également là pour montrer que cet état d'esprit n'a rien d'une crise passagère qu'il faut laisser passer et qui touche tous les adultes frustrés. Tous les personnages se lancent dans une fuite en avant, en dehors des carcans de la vie banlieusarde américaine, démantelant l'American Dream.
Le film s'ouvre sur une suggestion de meurtre, puis sur la voix de feu Lester Burnham qui s'apprête à nous raconter comment il mourra dans un an. Débute alors une série de fausses pistes égrenées ça et là par le scénariste. Le film nous surprend constamment, et fait de son imprévisibilité l'une de ses grandes forces. En plus de cet aspect polar, Sam Mendes s'attache à faire passer, avec une certaine virtuosité narrative et cinématographique, son propos sur l'universalité de la beauté. Fantasmée (c'est elle qui va constituer le déclic chez Lester quand il craque pour l'amie de sa fille) ou vécue( chez Ricky Fitts-Wes Bentley, effrayant de froideur), la beauté est omniprésente dans son film.
Qui plus est, ce long-métrage réussit une petite prouesse: approfondir une belle palette de personnages. Pas moins de 8 personnages verront leurs 8 histoires respectives scrutées par le spectateur.
Une formidable fresque narrative, magnifiée par un scénario et surtout un montage remarquables: American Beauty mérite toutes les récompenses obtenues. Pourquoi pas plus, me direz-vous? Peut-être est-ce simplement un déficit d'émotions. American Beauty fascine, éblouit, brille. Mais ne touche pas.
Pour sa 1ère oeuvre de cinéma, le metteur en scène de théâtre britannique Sam Mendes chronique le mal-être caché des banlieues américaines avec "American beauty" (1999).
C'est l'histoire de Lester, père de famille déprimé dans sa prison dorée : job idiot, épouse workaholic et ado qui le méprise. Mais Lester va soudain changer, et renier les valeurs qui l'ont mené jusque là, les valeurs du rêve américain lambda, basées sur l'avoir et le paraître. Lester, lui, veut "être"!
Le propos n'est pas très original, mais en 1999 il est assez nouveau, les "Desperate housewives" n'existent pas encore... Surtout, cette étude de moeurs est subtile et cruelle, magnifiée par la réalisation très personnelle de Mendes, qui nous offre quelques morceaux de bravoure.
De plus, l'intérêt du récit est soutenu par sa dimension thriller, puisque dès le départ Lester nous annonce en voix off qu'il va être assassiné ; reste à savoir comment et par qui?
Si "American beauty" a connu un tel succès public et critique, c'est aussi en raison de la qualité de sa distribution : Kevin Spacey est impérial dans le rôle titre, bien secondé par Thora Birch, Mena Suvari, Chris Cooper et Annette Bening.
5 oscars mérités (notamment meilleurs film, réalisateur, acteur...).
C'est l'histoire de Lester, père de famille déprimé dans sa prison dorée : job idiot, épouse workaholic et ado qui le méprise. Mais Lester va soudain changer, et renier les valeurs qui l'ont mené jusque là, les valeurs du rêve américain lambda, basées sur l'avoir et le paraître. Lester, lui, veut "être"!
Le propos n'est pas très original, mais en 1999 il est assez nouveau, les "Desperate housewives" n'existent pas encore... Surtout, cette étude de moeurs est subtile et cruelle, magnifiée par la réalisation très personnelle de Mendes, qui nous offre quelques morceaux de bravoure.
De plus, l'intérêt du récit est soutenu par sa dimension thriller, puisque dès le départ Lester nous annonce en voix off qu'il va être assassiné ; reste à savoir comment et par qui?
Si "American beauty" a connu un tel succès public et critique, c'est aussi en raison de la qualité de sa distribution : Kevin Spacey est impérial dans le rôle titre, bien secondé par Thora Birch, Mena Suvari, Chris Cooper et Annette Bening.
5 oscars mérités (notamment meilleurs film, réalisateur, acteur...).
Kurosawa
"American Beauty" exerce avec énormément de dérision une critique des mœurs de la famille américaine moyenne grâce à une mise en scène qui, par quelques belles inventions formelles, échappe de peu à l'académisme. Cette moquerie des névroses refoulées (le facho homosexuel; le quinquagénaire qui fantasme sur une fille de dix-huit ans) est nettement plus percutante dans sa partie comique qui laisse pleinement s'exprimer l'immense talent de Kevin Spacey. Dommage que le film ne veuille pas s'en tenir à la comédie en ajoutant une dose d'étrangeté (le film est de ce point de vue très calculateur dans son enchaînement des scènes et leur ton) loin d'être convaincante car superficielle (la beauté du monde dans un sac plastique qui vole grâce au vent ?) et bêtement moralisatrice. Au fond, il est curieux de voir le cinéaste sauver le jeune couple, soit disant plus normal que les autres personnages, alors qu'il est objectivement assez effrayant. Un film très drôle quand il s'en tient à une mise en place - certes peu originale mais réjouissante - de situations cocasses (les scènes dans le garage; Kevin Spacey écoutant aux portes) et immédiatement plus lourd quand il croit viser plus haut, soit une psychologie de magazine qui tourne court.
Malgré un excellent Kevin Spacey et une excellente première demi-heure, ce film m'apparait inintéressant, et pour au moins deux raisons. La première est pour la froideur de l'ensemble alors que le film est sensée nous montrer une famille américaine en délisquecence. Il n'y a aucun sentiments de sympathie entre tous ces personnages. Parce que le film ne joue que sur l'ironie, on ne s'attache pas un instants aux 3 ados pourtant en difficulté comme tout bon ado peut l'etre, ce qui est un peu une prouesse. La deuxième est que la satire est finalement peu crédible dans sa dénonciation du conformisme,.Au fond, tout adulte porte des secrets et doit chercher à composer avec la société pour son harmonisation. So what ? Spacey passant de l'adulte las à l'adolescent irresponsable. Peu vraisemblable Pour moi, un film trop écrit et surtout unidimensionnel dans son traitement.
American Beauty est un film poétique . Kevin Spacey est le protagoniste de cette poésie qui dure 2h ! C est brillant ainsi que la musique de Thomas Newman vous fera entrer dans cette fresque ! a voir
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