AlloCiné
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Votre avis sur American Beauty ?
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"My name is Lester Burnhamm. This is my street. This is my neighborhood. This is my life. I am 42 years old. In less than a year, I will be dead. Of course, I don't know that yet, and in a way, I'm dead already."
C'est sur ces mots que débute ce que je considère comme l'un de mes films phares ou lorsque que le cinéma rencontre la poésie théâtrale. De cette union naît: American Beauty.
Premier film de Sam Mendes, qui n'en est pas moins son meilleur, cette fable presque satirique de "l'american way of life", nous transporte dans ce qui semble être une petite famille américaine tous ce qu'il y a de plus normale. Mais si l'on regarde plus près...
Ecrit en premier lieu sous forme de pièce puis retravaillé pour le cinéma le scénario de Alan Ball possède un style qui se marie à la perfection avec celui de Sam Mendes.
Kevin Spacey terriblement envoûtant dans ce rôle de bon samaritain qui va voir sa vie changer en l'espace d'un an, Wes Bentley incroyable, Mena Suvari attirante et très séduisante, Annette Bening et Chris Cooper tous simplement parfaits tout comme le reste du casting. Mais American Beauty ne saurait pas ce qu'il est sans sa magnifique musique composée par Thomas Newman dont le thème principal est d'ores et déjà culte.
Sam Mendes dresse un portrait de Amérique comme on en voyait très peu au cinéma au point qu'American Beauty engendrera beaucoup de "copies" mais ne sera jamais égalé.
À voir obligatoirement en version originale. Obligatoirement !
C'est sur ces mots que débute ce que je considère comme l'un de mes films phares ou lorsque que le cinéma rencontre la poésie théâtrale. De cette union naît: American Beauty.
Premier film de Sam Mendes, qui n'en est pas moins son meilleur, cette fable presque satirique de "l'american way of life", nous transporte dans ce qui semble être une petite famille américaine tous ce qu'il y a de plus normale. Mais si l'on regarde plus près...
Ecrit en premier lieu sous forme de pièce puis retravaillé pour le cinéma le scénario de Alan Ball possède un style qui se marie à la perfection avec celui de Sam Mendes.
Kevin Spacey terriblement envoûtant dans ce rôle de bon samaritain qui va voir sa vie changer en l'espace d'un an, Wes Bentley incroyable, Mena Suvari attirante et très séduisante, Annette Bening et Chris Cooper tous simplement parfaits tout comme le reste du casting. Mais American Beauty ne saurait pas ce qu'il est sans sa magnifique musique composée par Thomas Newman dont le thème principal est d'ores et déjà culte.
Sam Mendes dresse un portrait de Amérique comme on en voyait très peu au cinéma au point qu'American Beauty engendrera beaucoup de "copies" mais ne sera jamais égalé.
À voir obligatoirement en version originale. Obligatoirement !
Sam Mendes, l'un des meilleurs réalisateurs, et Kevin Spacey, l'un de mes acteurs fétiches! Ce film est réellement très bon, montrant toute la déliquescence de la société américaine, mené par une réalisation de très haut vol. Les acteurs sont très convaincants. Cependant, le film est très long à démarrer et l'on ne comprend l'utilité de cela qu'à la fin du film, après n'avoir été que peu captivé par le début. Tant pour la richesse du scénario, que de la violence et la tristesse qu'il dégage, ce film mérite une place de choix dans le classement des meilleurs films.
ConFucAmuS
Une belle maison, un quartier paisible,un monospace, un travail tranquille, des voisins sympathiques...vous ne vous dîtes pas que quelque chose cloche? Non? Parce que Lester Burnham si. Employé modèle depuis longtemps dans une boîte qui l'exploite, marié à une femme qui le délaisse, père d'une fille qui le méprise, Lester a le moral qui agite le drapeau blanc. Seulement voilà, un jour, deux évènements le réveille. Le premier lui vient de sa libido, qui redémarre après avoir vu une amie de sa fille. Le deuxième de sa rencontre avec son nouveau voisin, Ricky, un lycéen, qui réveille le jeune homme qu'il fut, avec ses désirs et aspirations. A partir de là, Lester s'engage sur une voie et rien ne l'arrêtera. Surement pas son patron qui en paiera la note, ni sa superficielle femme, et encore moins sa fille. Bon, le développement peut parfois être cliché, mais cela n'empêche pas qu'on y prend un sacré pied, à voir Lester saccager une vie qui le déprime. Sam Mendes, alors nouveau venu, s'est fait un nom directement, car sa réalisation est parfaite et sa direction d'acteurs a de quoi laisser pantois. Kevin Spacey est tout simplement parfait (oscar mérité), Annette Bening est monumentale dans le rôle de la femme lisse, Wes Bentley en impose en Ricky, Thora Birch est magnifique en Jane, la fille de Lester. Enfin, Mena Suvari est géniale est petite peste prétentieuse. En dire plus serait criminel. Malgré quelques détours simplistes, American Beauty dynamite joyeusement le rêve américain et c'est assurément l'une des plus belles surprises de l'année 2000
En voici un bel ovni! Parfois, on peut passer à côté d'un grand film sorti pourtant il y a déjà 15 ans. Mieux vaut tard que jamais. Quand toutes les apparences tombent entre voisins, c'est implicitement un film s'attaquant à la famille moyenne américaine. Le réalisateur, Sam Mendes, a eu l'audace de ne s'occuper que de ses personnages et de leur aspect psychologique, reléguant presque les décors au second plan. Pour autant, tous les cadrages sont mûrement travaillés, à commencer par ceux en nocturne et les visions érotiques de Lester Burham (Kevin Spacey). Et il n'y a pas seul un temps mort. Il faut dire que le scénario est 'couillu'. Malgré les graves dénouements familiaux, l'humour reste présent quasiment jusqu'à la fin. Le comportement nonchalant de Lester y joue pour beaucoup. On évolue sans cesse au fil du temps, nos nouvelles (ou anciennes) pulsions et convictions peuvent nous détruire tout autant que notre entourage. Le repli sur ses propres convictions amène au pire. Le double jeu fait rage. En parlant de jeu, celui des acteurs est un vrai régal, particulièrement celui de Spacey, d'Annette Bening et de Thora Birch. A ne pas oublier, les soundtracks ol' rock qui ne laissent pas indifférent. N'ayons pas peur des mots, c'est tout le film qui ne laisse pas indifférent. Il y a toujours une rose qui traine quelque part dans nos vies.
American Beauty, mon second Mendes après Skyfall (soit le premier que j'aie pu voir pour lequel le directeur a bénéficié d'une réelle liberté artistique), est une satire sociale bouleversante. Acidement drôle, cette production dépasse largement sa fonction - comique - première et propose, sur fond de drame familial, une déconstruction totale des faux-semblants de la société américaine. Parfait dévoilement de la vacuité d'une existence envahie par la volonté de coller aux standards sociétaux, il bénéficie d'une distribution remarquable, notamment d'un Kevin Spacey encore meilleur que pour L.A. Confidential, parfait dans son rôle d'homme en pleine renaissance. Bref, un drame simplement inoubliable.
Un film qui montre les côtés sombres de l'american way of life ! Les acteurs sont superbes et touchants, la musique est très bonne !
Les personnages sont si humains qu'on n'éprouve de l'empathie et de la compassion envers eux ! Une très belle réflection sur les modes de vie, les relations humaines et la Mort !
Un film à voir absolument ! Un chef-d'oeuvre de Sam Mendes !
Les personnages sont si humains qu'on n'éprouve de l'empathie et de la compassion envers eux ! Une très belle réflection sur les modes de vie, les relations humaines et la Mort !
Un film à voir absolument ! Un chef-d'oeuvre de Sam Mendes !
Caine78
Attention, chef d'oeuvre!! Ce film est une indescriptible destruction de l'American way of life. Provoquante, brillante, intelligente, ce film est passionnant de bout en bout, a travers ses personnages que l'on avait jamais vu auparavant, pris par leurs désirs sexuels ou leurs passions refoulés. Les acteurs sont incroyables, avec en tête Kevin Spacey, Annette Bening et Chris Cooper. Inoubliable!!!
Ce film propose plusieurs degrés de lecture, dont le premier est le thriller, en ce sens il est plutôt bon, la victime est désignée d'emblée, et les fausses pistes vont défiler jusqu'à la fin à travers une galerie de personnages assez pittoresques. Plutôt bon, agréable, mais pas exceptionnel non plus, la faute à une distribution déséquilibrée, car si les prestations de Kevin Spacey et de Annette Bening sont exceptionnelles, les seconds rôles ne suivent pas, joués par des acteurs médiocres. Passons sur la lecture "critique de la société américaine", dont on nous a rabattu les oreilles. OK, c'est traité de façon comique, voire tragi-comique mais quels sont les naïfs qui ignorent encore que le monde n'est que façades, mensonges, hypocrisies et faux semblants ? Quels sont les naïfs qui ignorent encore que le sexe est l'un des moteurs de l'activité humaine, mais que la société fait semblant de l'ignorer ? Non c'est la troisième lecture qui est celle qui a été voulu par le réalisateur, celle de nous dire que si l'être humain n'est pas parfait (loin s'en faut) il doit préserver sa "beauté intérieure". Concept mou qui ne veut pas dire grand-chose mais qui permet au réalisateur de blablater : et allons y pour la beauté du sac en plastique qui voltige avant l'orage et allons-y pour la scène complètement improbable (dans le contexte) où Spacey refuse de déflorer la copine de sa fille, et allons-y pour la conclusion péremptoire ("si vous ne comprenez pas, vous comprendrez un jour…") C'est sans doute en raison de ces quelques scènes que le film a connu son succès critique. On en est là ! Pauvre cinéma !
American Beauty que dire , ce film est vraiment excellent , unique, intelligent et ma vraiment impressionné et bluffé . De part sa qualité de réalisation qui est vraiment magistrale et somptueux : calme , posé , efficace , avec de jolie et intelligent plan de caméra et de zoom : vraiment la réalisation est magnifique . Bravo . Le scénario est vraiment énorme , bien écrit , très soigné et très captivant , avec une bonne critique de la famille et du rêve américain . Et les personnage aussi qui sont vraiment très bien travaillé , avec beaucoup de charisme et très attachant grâce a l'interprétation des acteurs , je devrait même dire la performance des acteurs qui est tout simplement impressionnant et hallucinante ; Les acteurs sont plus que convaincant et joue parfaitement leur rôle . Mention spécial a Kevin Spacey qui est juste énorme et très impressionnant : il ma bluffé .bravo , il mérite vraiment son oscar . Les musique colle parfaitement au film . Et avec tout sa un soupçon de poésie et d'humour bien pensé et hilarant a des moments . Voila , ce film est tout sinplement excellent , passionant et captivant de bout en bout . Pour moi ce film est un gros coup de coeur et aussi un véritable chef oeuvre .
Wahou, quel œuvre d'art ! American Beauty m'a mis une véritable claque ! Avec les Oscars qu'a remporté ce long-métrage (Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur acteur, Meilleur scénario original, et Meilleure photographie) je m'attendais à ce que le film ait quelque chose de particulier mais pas à ce qu'il soit si exceptionnel ! Quand on li le synopsis, l'histoire peut paraître simple mais tout est en réalité tellement approfondi !
spoiler:
En effet, American Beauty démontre parfaitement qu'une famille bourgeoise semblant d'un point de vue extérieur (voisinage) bien loin de l'agitation du monde et de sa violence peut renfermer derrière les porte de la magnifique qui lui appartient, un vrai drame familial caractérisé par des désirs inavoués, des frustrations et des violences refoulées
. J'ai adoré la morale qui perdure pendant tout le long-métrage : spoiler: profiter de la vie avant qu'il ne soit trop tard (une sorte d'illustration du motif du Carpe Diem) comme pour Lester Burnham qui a réalisé qu'il est resté trop attentiste face à son inexistence au sein de sa famille seulement quelque temps avant sa mort
. Si on analyse le film, on a l'impression que les personnages vivent le rêve américain à l'envers : spoiler: ils sont riches, ont une famille, une grande maison, une voiture, un boulot mais ne sont pas prospère. Chez les Burnham, le père a l'impression d'avoir gâché sa vie, la mère qui est obsédé par l'argent n'est pas épanouie dans son couple si bien qu'elle va se trouver un amant et la fille est en pleine crise d'adolescence ; chez les Fitts, le père est violent et refoule son homosexualité, la mère est folle et le fils est un dealler qui semble atteint d'un comportement antisocial tel que la psychopathie ; enfin, Angela Hayes est emprisonné par son rêve de célébrité (mannequinat) qui l'empêche de mûrir et se retrouve triste à cause de sa soif de popularité qui l'amène à se créer une vie et de son complexe de supériorité qui cache un profond manque de confiance en elle
. Bref, des protagonistes psychologiquement intéressants car ils nous rappels beaucoup de monde autours de nous, voire nous-même si on s'identifie à eux. Les acteurs qui incarnent ces personnages marquants sont parfaits : Kevin Spacey (Seven) a amplement mérité son Oscar, Annette Bening (Mars Attacks!) est excellente, Thora Birch (Ghost World) et Mena Suvari (saga American Pie) sont superbes, Wes Bentley (Hunger Games) est dérangeant -pour notre plus grand plaisir- et Chris Cooper (Truman Capote) est très bons lui aussi. La bande originale est incontestablement culte ; elle est composée de moreaux touchants (tel que Any Other Name), d'un morceau que tout le monde connais (Dead Already) et de musiques de chanteurs célèbres (tel que The Seeker de The Who). Le scénario est très bien ficelé et est bien organisé avec trois parties : spoiler: une situation initiale, les péripéties familiales des personnages et la situation finale qui nous révèle comment le personnage principal va mourir
. Le script contient un peu de suspens et de tension spoiler: car on sait que le film s'achèvera par l'assassinat de Lester Burnham mais on ne sais pas pourquoi et par qui il serra tué (enfin, on crois savoir mais on se trompe) et comment et dans quels circonstances il mourra
. Il s'agit aussi d'un film émouvant car il explore des thèmes parfois un peu tabous spoiler: (sexualité, drogue, déceptions, conflits, adolescence, violence, problèmes psychiatrique ect...)
à travers des protagonistes qui passent des épreuves que les spectateurs ont, sont en train ou vont passer ; et ça, ça émut ! Ce n'est pas le premier long-métrage à faire cela mais les personnages sont tellement particuliers spoiler: (comme Lester avec son fantasme sur les roses rouges ou Wes et son obsession pour le filmage)
que ça rend le film unique ; oui, American Beauty est unique ! Pour finir, la photographie est bonne, elle comporte des plans très intéressants. Bref, j'ai tout simplement adoré American Beauty, un véritable chef-d'œuvre, moralisateur certes mais cette morale n'arrive pas comme un cheveux sur la soupe : elle est justifiée et approfondie intelligemment pendant tout le film. Je le conseil vivement ! Le meilleur film de Sam Mendes, réalisateur de Skyfall et un drame très marquant !
. J'ai adoré la morale qui perdure pendant tout le long-métrage : spoiler: profiter de la vie avant qu'il ne soit trop tard (une sorte d'illustration du motif du Carpe Diem) comme pour Lester Burnham qui a réalisé qu'il est resté trop attentiste face à son inexistence au sein de sa famille seulement quelque temps avant sa mort
. Si on analyse le film, on a l'impression que les personnages vivent le rêve américain à l'envers : spoiler: ils sont riches, ont une famille, une grande maison, une voiture, un boulot mais ne sont pas prospère. Chez les Burnham, le père a l'impression d'avoir gâché sa vie, la mère qui est obsédé par l'argent n'est pas épanouie dans son couple si bien qu'elle va se trouver un amant et la fille est en pleine crise d'adolescence ; chez les Fitts, le père est violent et refoule son homosexualité, la mère est folle et le fils est un dealler qui semble atteint d'un comportement antisocial tel que la psychopathie ; enfin, Angela Hayes est emprisonné par son rêve de célébrité (mannequinat) qui l'empêche de mûrir et se retrouve triste à cause de sa soif de popularité qui l'amène à se créer une vie et de son complexe de supériorité qui cache un profond manque de confiance en elle
. Bref, des protagonistes psychologiquement intéressants car ils nous rappels beaucoup de monde autours de nous, voire nous-même si on s'identifie à eux. Les acteurs qui incarnent ces personnages marquants sont parfaits : Kevin Spacey (Seven) a amplement mérité son Oscar, Annette Bening (Mars Attacks!) est excellente, Thora Birch (Ghost World) et Mena Suvari (saga American Pie) sont superbes, Wes Bentley (Hunger Games) est dérangeant -pour notre plus grand plaisir- et Chris Cooper (Truman Capote) est très bons lui aussi. La bande originale est incontestablement culte ; elle est composée de moreaux touchants (tel que Any Other Name), d'un morceau que tout le monde connais (Dead Already) et de musiques de chanteurs célèbres (tel que The Seeker de The Who). Le scénario est très bien ficelé et est bien organisé avec trois parties : spoiler: une situation initiale, les péripéties familiales des personnages et la situation finale qui nous révèle comment le personnage principal va mourir
. Le script contient un peu de suspens et de tension spoiler: car on sait que le film s'achèvera par l'assassinat de Lester Burnham mais on ne sais pas pourquoi et par qui il serra tué (enfin, on crois savoir mais on se trompe) et comment et dans quels circonstances il mourra
. Il s'agit aussi d'un film émouvant car il explore des thèmes parfois un peu tabous spoiler: (sexualité, drogue, déceptions, conflits, adolescence, violence, problèmes psychiatrique ect...)
à travers des protagonistes qui passent des épreuves que les spectateurs ont, sont en train ou vont passer ; et ça, ça émut ! Ce n'est pas le premier long-métrage à faire cela mais les personnages sont tellement particuliers spoiler: (comme Lester avec son fantasme sur les roses rouges ou Wes et son obsession pour le filmage)
que ça rend le film unique ; oui, American Beauty est unique ! Pour finir, la photographie est bonne, elle comporte des plans très intéressants. Bref, j'ai tout simplement adoré American Beauty, un véritable chef-d'œuvre, moralisateur certes mais cette morale n'arrive pas comme un cheveux sur la soupe : elle est justifiée et approfondie intelligemment pendant tout le film. Je le conseil vivement ! Le meilleur film de Sam Mendes, réalisateur de Skyfall et un drame très marquant !
7eme critique
Quand on réalise "American Beauty" en tant que premier film, on est plus que talentueux. Quelle magie ce film ! On est immiscé dans une famille américaine tout ce qu'il y a de plus normale (enfin à première vue), jusqu'à entrer dans son intimité, laissant entrevoir les désirs, les envies, les paranoïas...tout y passe. Les aléas d'une famille moderne traités à la perfection, le tout incarné par des acteurs succulents, sans oublier une bande son mémorable. L'humour, les compromis, la folie de cette famille... nous feront vivre un fabuleux moment de cinéma.
American Beauty est une très bonne comédie dramatique, j'ai beaucoup aimé, même si j'aurais beaucoup de mal à expliquer pourquoi tant le film est un peu un OVNI.
L'histoire est assez bizarre, avec des personnages très loufoques, de la fille gothique aux voisins dérangeants et dérangés. Le personnage de Lester Burnham est très attachant dans sa crise de la quarantaine.
Le film est porté par de très bons acteurs, Kevin Spacey en tête dans le rôle principal. Mais il est très bien accompagné par Annette Bening, Wes Bentley, Chris Cooper, Mena Suvari et Thora Birch.
Le final est très bon. La musique est culte (une très agréable mélodie signée Thomas Newman).
Un film très réussi.
L'histoire est assez bizarre, avec des personnages très loufoques, de la fille gothique aux voisins dérangeants et dérangés. Le personnage de Lester Burnham est très attachant dans sa crise de la quarantaine.
Le film est porté par de très bons acteurs, Kevin Spacey en tête dans le rôle principal. Mais il est très bien accompagné par Annette Bening, Wes Bentley, Chris Cooper, Mena Suvari et Thora Birch.
Le final est très bon. La musique est culte (une très agréable mélodie signée Thomas Newman).
Un film très réussi.
Alain D.
Lester Burnhamm, 42 ans, est pigiste pour un magazine ; voyant son job menacé, il est en passe de devenir un looser. Sa fille Janie est une lycéenne ; elle aussi est mal dans sa peau. Carolyn, La femme de Lester est renfrognée et autoritaire : elle fait passer à sa famille des soirées impossibles. L'ambiance est plus que tendue à la maison. L'histoire prend une tournure inattendue quand
spoiler:
Lester, qui en fin de compte donne sa démission, décide de changer : avec ses indemnités, il achète la voiture de ses rêves (une Pontaic Firebird), décide d'oublier les infidélités de son épouse, débute une cure de remise en forme, et se remet même aux joints.
Le casting est très réussi avec les talentueux Kevin Spacey (Lester) et Annette Bening dans le personnage de Carolyn. Les jeunes comédiennes interprétant les lycéennes sont également brillantes : Thora Birch dans le rôle de Janie et Mena Suvari dans celui de sa copine Angela. Spéciale dédicace à Wes Bentley et Chris Cooper qui jouent les rôles des voisins des Burnhamm. Le scénario est excellent : tout au long de l'histoire, la tension monte graduellement. Les rapports entre les personnages sont troubles voire totalement ambigus. La mise en scène est parfaite, accompagnée d'une photographie délicate. Ajouter à ce film une BOF dynamique avec en incrustation musicale rien moins que Les Stones ou Neil Young.
Une excellente réalisation de Sam Mendes.
Le casting est très réussi avec les talentueux Kevin Spacey (Lester) et Annette Bening dans le personnage de Carolyn. Les jeunes comédiennes interprétant les lycéennes sont également brillantes : Thora Birch dans le rôle de Janie et Mena Suvari dans celui de sa copine Angela. Spéciale dédicace à Wes Bentley et Chris Cooper qui jouent les rôles des voisins des Burnhamm. Le scénario est excellent : tout au long de l'histoire, la tension monte graduellement. Les rapports entre les personnages sont troubles voire totalement ambigus. La mise en scène est parfaite, accompagnée d'une photographie délicate. Ajouter à ce film une BOF dynamique avec en incrustation musicale rien moins que Les Stones ou Neil Young.
Une excellente réalisation de Sam Mendes.
Une vie bourgeoise en rose teintée de rouge. Pour son premier long-métrage, Sam Mendes nous dresse un portrait au vitriol et politiquement incorrect du rêve américain. Le scénario d’Alan Ball est une vraie pépite, la photographie de Conrad L. Hall est resplendissante et la musique de Thomas Newman est juste formidable. Et pour couronner le tout, tous les acteurs, sans exception, sont excellents, ce qui fait qu’« American Beauty » est un film rare, presque à part, un chef-d’œuvre quoi.
Quel drôle de petit drame qu'est ce film. "American Beauty" dépeint le mode de vie à l'américaine et le critique d'une façon assez basique mais tout à fait véridique. Toutes les obsessions de notre société contemporaine sont présentes :
- le père de famille dont le mariage n'est qu'une façade et qui prend du plaisir à rencontrer les amies de sa fille,
- sa fille complexée, pas assez belle pour plaire et son amie trop belle pour être intéressante,
- un ancien vétéran des marines, père de famille qui se donne l'image que son ex-métier devrait lui donner (à savoir intraitable, sévère et tyrannique),
- son fils, un peu en marge du reste du monde, apprécie filmer tout ce qui bouge et surtout vendre et consommer de la drogue en cachette,
- sans oublier que bien entendu tout le monde déteste son travail et devient jaloux de la réussite des autres.
Bref, tous les éléments sont réunis pour une belle satire du rêve américain. Toutefois, quelque chose manque à l'appel pour dire que ce film est un franc succès. Quel est le propos de fond finalement ? l'angoisse existentielle ? Nous rentrons dans une telle routine que même l'esthétique et le physique ne peuvent nous sauver ? Ce film est finalement très pessimiste et donne une représentation hâtive de ce qu'est réellement la vie. Je ne dis pas que ce film transmet des idées fausses, loin de là. Notre société est bel et bien conçue d'une façon à ce que chaque individu devienne étranger à soi-même. On se sait plus pourquoi on vit et la mort (notamment pour Lester) est plus significative que tout ce que l'on peut vivre. D'où le "Dead Already" du début du film et le "Still Dead" en fin de film.
Malgré tout, "American Beauty" est pour moi un film qui n'émeut pas vraiment. Les situations sont à la fois réelles mais si éloignées de nos vies qu'on ne peut tout à fait s'identifier. C'est un peu du "Sex, drugs, money, alcohol and guns" à gogo. C'est donc finalement très américain.
- le père de famille dont le mariage n'est qu'une façade et qui prend du plaisir à rencontrer les amies de sa fille,
- sa fille complexée, pas assez belle pour plaire et son amie trop belle pour être intéressante,
- un ancien vétéran des marines, père de famille qui se donne l'image que son ex-métier devrait lui donner (à savoir intraitable, sévère et tyrannique),
- son fils, un peu en marge du reste du monde, apprécie filmer tout ce qui bouge et surtout vendre et consommer de la drogue en cachette,
- sans oublier que bien entendu tout le monde déteste son travail et devient jaloux de la réussite des autres.
Bref, tous les éléments sont réunis pour une belle satire du rêve américain. Toutefois, quelque chose manque à l'appel pour dire que ce film est un franc succès. Quel est le propos de fond finalement ? l'angoisse existentielle ? Nous rentrons dans une telle routine que même l'esthétique et le physique ne peuvent nous sauver ? Ce film est finalement très pessimiste et donne une représentation hâtive de ce qu'est réellement la vie. Je ne dis pas que ce film transmet des idées fausses, loin de là. Notre société est bel et bien conçue d'une façon à ce que chaque individu devienne étranger à soi-même. On se sait plus pourquoi on vit et la mort (notamment pour Lester) est plus significative que tout ce que l'on peut vivre. D'où le "Dead Already" du début du film et le "Still Dead" en fin de film.
Malgré tout, "American Beauty" est pour moi un film qui n'émeut pas vraiment. Les situations sont à la fois réelles mais si éloignées de nos vies qu'on ne peut tout à fait s'identifier. C'est un peu du "Sex, drugs, money, alcohol and guns" à gogo. C'est donc finalement très américain.
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