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FaRem
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1,5
Publiée le 12 octobre 2014
Encore un thriller (Polar) de chez nous à croire qu'on ne sait faire que ça avec les comédies et quand je vois ce film je me dis qu'il faudrait mieux se calmer sur le genre car le manque d'idée commence vraiment à se faire sentir. Le film ne fait quasiment jamais illusion déjà dès le début avec cette évasion tellement crédible... j'ai vite compris que le scénario ne serait pas le point fort du film et ça se vérifie par la suite avec une histoire plate sans rebondissement il ne se passe rien en faite toute l'intrigue repose sur "Donne-moi le nom de ton indic" ce qui est quand même très léger surtout sur la distance quand on a rien derrière et qu'on ne détaille pas l'histoire en question pour qu'on puisse comprendre heureusement qu'il y a deux acteurs charismatiques pour faire avaler la pilule mais ce n'est vraiment pas suffisant pour en faire un film convenable.
Ah oui. Alors là, je dis oui. Très bon film. Pas généralissime mais très honorable. Excellent polar, une tension soutenue, une histoire prenante, un scénario irréprochable, des acteurs TOUS parfaits, la palme allant à Arestrup qui est comme d'habitude bluffant. Franchement, j'ai été tenue en haleine jusqu'à la fin et ça c'est trop bon !
Une "garde à vue" inversée, où c'est le malfrat (parano et très vindicatif) qui cherche à faire avouer le flic (chef de la BRB, celui qui l'a conduit en prison). Une étude psychologique, plus qu'un "polar", bordée par le temps, un élément-clef, rétrospectivement : 96 heures (durée d'une GAV prolongée exceptionnellement). Film très classique, dans la forme (en quasi huis-clos), comme dans le fond, déroulant les codes des affaires de grand banditisme, "à l'ancienne". Il y est donc question de "gros coup", de butin, d'"honneur", et même de famille, et l'on y rencontre les figures familières de l'avocat marron, et des porte-flingues, plus ou moins dévoués, et l'on y cherche les "balances". Frédéric Schoendorffer connaît son affaire, et ses scénaristes et lui ne déçoivent pas sur l'histoire qui tient bien debout. Mais guère de "surprise(s)". Reste l'interprétation, solide comme un Arestrup en grand voyou (Victor Kancel) et Lanvin en policier aguerri (Gabriel Carré) - ce dernier un rien trop monolithique. Sylvie Testud en disciple de Carré et la revenante Laura Smet (4 films en 2014), campant la fille de Kancel, complètent celle-ci, elles avec des personnages moins bien travaillés que le duo central...
Un film efficace, à partir de la figure classique du face à face truand - flic et du cadre du face à face kidnappeur - kidnappé.Autour du duo d'acteurs (Aerstrup excellent dans un rôle de vieux truand, père et grand-père indigne, Lanvin pas mal mais qui surjoue un peu le flic hiératique), on aime les bons seconds rôles (Laura Smet a la palme de l'émotion, elle est vraiment surprenante et belle, mais les autres sont très bien aussi, notamment l'avocat de Aerstrup) et on se laisse captiver par plusieurs scènes excellentes de tension, et par les surprises ménagées par le scénario, jusqu'à la chute finale.Pas un grand polar métaphysique, mais un thriller qui se regarde avec plaisir.
Face à face musclé entre Gérard Lanvin & Niels Arestrup, deux grandes figures du cinéma français le tout arbitré par Frédéric Schoendoerffer. Ça nous donne 96 heures, un thriller qui repose à la fois sur un combat psychologique et sur une histoire qui se dévoile au fil des minutes. S’il est difficile de reprocher quoi que ce soit au duo d’acteurs qui s’imposent naturellement par leur charisme, ce sont les personnages autour qui nous laissent de marbre avec un Slimane Dazi en simple valet et une Laura Smet tout aussi peu convaincante. Le réalisateur français signe donc un bon film qui a largement de quoi contenter le spectateur mais manque quand même de surprises pour remporter totalement notre adhésion.
D'un côté, c'est bien joué. Notamment par Niels Arestrup que j'aime décidément beaucoup. Un (Le ?) des meilleurs acteurs français contemporains. Je suis allé voir ce film pour beaucoup parce qu'il jouait dedans. Par contre le film est moyen. Il se veut un film sérieux de mafioso, mais il a en même temps quelques codes de comédies de mafioso, avec notamment de gros bêtas sans cervelle limite sortis de Maman j'ai raté l'avion. Du coup, ça fait un mélange peu savoureux. Le plus décevant au final est la chute, le dénouement. Bonne prestation des acteurs principaux, mais le film et le scénario sont moyens.
Je ne m'etendrais pas mais cela vaut le coup ne serait ce que pour le duel lanvin arelstrup, 2 géants du cinema français; Mais au delà de cela, 1 scénario à rebondissements vient accompagner ce bras de fer psychologique. ..
Bon polar français réalisé par un grand habitué du genre (Frédéric Schoendoerffer : "Agents Secrets", "Truands", "Scènes de Crimes", "Switch") reprenant à l’inverse le thème de la garde à vue et nous tenant bien en haleine jusqu’à la fin en nous réservant quelques jolis rebondissements (même si certains sont assez prévisibles si, tout comme moi, vous vous bouffez un paquet de films par an !!), "96 Heures" nous permet surtout de découvrir un formidable face-à-face entre deux monstres du cinéma français qui nous livre encore ici une prestation incroyable (Lanvin est définitivement bon dans les rôles de flic hard boiled ; quand à Niels Arestrup, ce type mériterait de gagner un César chaque année !!), ainsi qu’une belle performance très convaincante et inattendue de la part de Laura Smet. Quand je pense qu’on dit que la France est le pays des comédies, je préfère 1000 fois mieux nos polars !
J'ai trouvé ce face à face assez sympa malgré le sur-jeu de Lanvin qui a fini par me gonfler au bout du film qui pourtant, est court. Les interprétations sont un peu trop caricaturales mais se laissent suivre malgré tout, particulièrement grâce à Aerstrup qui lui est une fois de plus excellent. Le scénario tient plutôt la& route mais sent le déjà vu et la mise en scène que je trouvais au début 'inspirée" et adéquate à ce face à face de "tronches" a fini par m'agacer aussi avec tous ces gros plans qui terminent par ne plus rien dire (je pense à la scène finale). Quelques invraisemblances également avec Sylvie Testud qui ne sert strictement à rien.... Si vous n'êtes pas trop exigeant, ce face à face avec deux gueules parfaites pour ce genre vous plaira malgré tout.
Un film aguicheur avec une ambiance sombre annoncée et un casting charismatique, mais malheureusement le contrat n'est pas totalement rempli. Le scénario, un peu maigre, manque de punch et peine à maintenir une atmosphère oppressante. Bien vite, on comprend que le captif est le plus doué dans le jeu de la manipulation... Difficile alors de le percevoir comme véritablement en danger. Le rythme est franchement lent, malgré une entrée en matière (trop?) rapide. Les personnages, peu détaillés, manquent vraiment de profondeur. Leurs interprétations restent correctes (surtout pour les deux têtes d'affiche) mais tout de même un peu sages par rapport à ce que l'on est en droit d'attendre de ce type de production. A noter la prestation totalement ratée de Laura Smet (autant d'expression qu'un poulpe). Côté réalisation, c'est propre sans grande originalité. La BO, quant-à elle, est très pauvre et peine à appuyer les moments de pseudo-tension. Pour finir, la conclusion est un peu vite expédiée... mais avec une durée totale de 1h30, reconnaissons que l'on a pas trop le temps de s'ennuyer. Mérite un visionnage à la TV mais pas mieux...
Deux "gueules" et deux comédiens qui font la gueule en tête d'affiche, l'inquiétant Niels Arestrup et le vindicatif Gérard Lanvin. Frédéric Schoendoerffer a imaginé un polar atypique. Pour casser la tradition où les flics coursent les nuisibles, les appréhendent et les cuisinent, il s'attaque à une histoire montée à l'envers, en prenant le soin d'y adjoindre habilement une ambiance pesante, au travers de laquelle on constate que les protagonistes, principaux et secondaires ont un sens de l'humour bien à eux. 96 heures, c'est la durée maximale prévue par la loi pour soumettre à la question un quelconque malfaisant. Les heures passant, le prévenu a tendance à se crisper et à ployer sous l'audace des fonctionnaires de police dont la légendaire curiosité fait souvent son effet. Au bout du délai légal, le suspect s'est généralement mis à table et la procédure suit son lugubre cours pour lui. Dans le film, c'est la police qui passe sur le banc des questionnés. Le commissaire Carré, campé par Lanvin, se voit au moment de partir au bureau appréhendé par une bande d'individus décidés, à la conversation peu urbaine. Les voilà partis avec monsieur le commissaire à bord de sa statutaire 508, direction la prison où est enfermé depuis trop longtemps Victor Kancel ( Niels Arestrup ). Leur but, faire sortir avec l'aval plein de désolation du commissaire, leur ami qui semble d'ailleurs presque impavide face à l'organisation de ses complices. Une fois dehors, le convoi se dirige vers une magnifique villa classée ( la Villa Paul Poiret pour ne pas la nommer ) où sera coffré dans une situation volontairement humiliante le commissaire, censé balancer le nom de celui qui a justement balancé l'évadé. Superbe duel entre Gérard Lanvin et Niels Arestrup, se jaugeant comme deux fauves en cage. L'un joue de sa position de force, plein d'égo et d'autorité en réussissant même à faire frémir sa fille , Camille ( Laura Smet ), pas dupe des soudains élans de tendresse de son tyrannique papa pas gâteau. Un très bon thriller au scénario soigné dans lequel la musique joue un rôle alourdissant un peu plus l'ambiance déjà grise; deux acteurs principaux convaincus par la gravité de leurs personnages et deux actrices féminines ( Sylvie Testud et Laura Smet ) mettant un semblant de douceur dans ce dialogue de brutes.