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benzinemag.net
29 abonnés
257 critiques
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3,0
Publiée le 16 novembre 2014
Un flic de la BRB se fait capturer par un as du grand banditisme qui vient de s’évader de prison qui le séquestre 96 heures. En échange de sa libération il veut savoir qui l’a balancé il y a 5 ans. Un Polar à la papa, avec deux acteurs forts en gueule au centre. Il y a 40 ans, c’était Gabin et Ventura, aujourd’hui, c’est Neils Arestrup et Gérard Lanvin. Le résultat donne un film en huis-clos assez efficace, qui évite les lourdeurs et le pathos « à la braquo ». Pas prétentieux pour un sou et plutôt divertissant.
un film de gangster au scénario assez bien ficelé, les américains mettront un peu plus d'actions quand il feront le remake mais nous on a quand même Arestrup.
L'idée est sympa par contre une réelle sensation de bricolage car lanvin n'est pas convaincant on à l'impression qu'il est là par obligation, il ne dégage rien.
Tourné en huis clos, ce thriller reposant entièrement sur l'impressionnant duel au sommet Gérard Lanvin/Niels Arestrup, révèle un scénario bien écrit mais manquant cruellement de rythme, d'impact et d'originalité. Divertissant mais pas inoubliable.
Outre le fait que 96 heures dure effectivement 96 minutes (wouhouhou...) je trouve le film pas si mal par rapport aux critiques Allociné, et c'est bien rare ! C'est vrai que pour que l'ambiance opère au mieux il aurait fallu couper dans les personnages inutiles et davantage centrer l'histoire sur un quasi huis-clos pour n'axer le film que sur la tension entre les personnages joués par Gérard Lanvin et Niels Arestrup (la prestation des deux acteurs étant ce qui fait tout l'intérêt du film).
Toujours un plaisir de retrouver ces bons acteurs, dans un polar certes efficace mais pas vraiment original. Fait pour valoir ce que de droit... en somme.
Ça faisait un petit moment que je voulais voir ce film donc je me le suis mis hier soir. J'ai été agréablement surpris du jeu d'acteur qui était très bon, moi qui ne suis pas friand de films français et qui est surement l'un des premiers à cracher sur le cinéma français j'ai été emporté dans l'histoire et j'ai pas vu le temps passer. L'histoire est pas révolutionnaire mais est sympathique et crédible. Mon seul regret a été la fin, évidement je m'attendais pas à un gros gunfight avec des explosions partout car en France on a pas forcément le budget pour et puis de toute façon dans ce film y'avait pas besoin, mais au moins un face à face final ou une petit scène d'action ou de course poursuite aurait été la bienvenu que cette fin bâclée selon moi. Ce film restera quand même à voir car change un peu des autres comédies et drames français dont on a l'habitude de voir. Rien que le jeu d'acteur vaut le coup d'oeil.
Entre un synopsis concis et une bande-annonce mijotée aux petits oignons, "96 heures" nous promettrait un bon film policier "so french touch". Et bien ces deux éléments sont bien mensongers. Le rythme est lent et la mise en scène est trop épurée. Les personnages sont stéréotypés, et l'épilogue ne recèle aucune surprise. Une vraie déception.
Je voulais passer un bon moment donc je me suis dit je vais me mettre un petit polar français pour me divertir... J'ai effectivement passé un bon moment de rigolade. Des dialogues mauvais, des situations ridicules, même les acteurs sont mauvais ( pourtant j'aime beaucoup Lanvin et Arestup qui sont rarement décevant ) bref ... à éviter, à fuir ..
96 Heures propose un face à face tendu entre deux grands acteurs : Gérard Lanvin et Niels Arestrup, un huis-clos qui moi m'a rappelé le Gangsters d'Olivier Marchal. Frédéric Schoendoerffer, je dois le reconnaître, a un certain savoir-faire pour filmer des scènes d'action sèches et brutales. C'était déjà le cas dans Truands même si je déteste ce film. Après, c'est vrai que l'action n'est pas le plus important dans ce film. Comme je l'ai dit, c'est surtout la confrontation entre un flic et un truand dans une garde à vue inversée. Mais le film est parsemé d'éclairs de violence qui ne paraissent pas gratuits comme dans Truands. Non, là où les films de Schoendoerffer pêchent, c'est dans leur scénario. Plutôt que de faire simple comme d'autres huis-clos style Garde à vue, il faut qu'il multiplie les personnages (la femme du flic, la commissaire stagiaire, la fille du mafieux, l'avocat véreux) malheureusement peu exploités, les sous-intrigues donnant lieu à des rebondissements gros comme une maison. Enfin, peut-être que je l'accuse à tort puisque ce n'est pas lui qui a écrit le film mais Simon Michaël, ancien flic et habituel scénariste de Claude Zidi et Pierre Jolivet. 96 Heures est à voir pour ces deux acteurs principaux totalement investis dans leurs rôles et la réalisation carrée de Schoendoerffer.
le film ne restera pas dans les mémoires.malgrés la présence de bons acteurs.le scénario est un peu léger.la bande son moyenet le trés désagréable jingle qui revient (trop) souvent.
Pour réussir ce polar en huis clos, il fallait obligatoirement que les 2 rôles principaux soient au top. C'est le cas. Arestrup et Lanvin, chacun dans leur style donnent tout et rendent leurs personnages terriblement humains. Le travail des 2 acteurs sur le regard est impressionnant! Ils nous transmettent leurs émotions parfois uniquement par le regard. Du grand art. Les seconds rôles tiennent la route, les dialogues sont excellents et la photo bien léchée. On peut juste reprocher un rythme parfois un peu lent.
Qui se souvient du fameux slogan de la fin des 70': "En France on n'a pas de pétrole mais on a des idées"? Quatre décennies plus tard le constat devient accablant: la pénurie s'est inversée. il semblerait que les scénarii intelligents, les bonnes histoires bien racontées, le cinéma qui prend aux tripes soient devenues des denrées rares. Est ce suffisant de mettre un gros casting au service d'une intrigue bancale? A l'évidence, non...