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weihnachtsmann
Je ne suis pas aussi enthousiaste que certains car la jeune fille est imbuvable. Avec sa voix sûre d’elle, sa prétention et sa façon de parler pas du tout naturelle.
C’est embêtant donc pour un film qui base son action sur ce duo.
Cela m’a fait penser que c’était un pendant de « sous le sable » d’Ozon!!!!
C’est embêtant donc pour un film qui base son action sur ce duo.
Cela m’a fait penser que c’était un pendant de « sous le sable » d’Ozon!!!!
Il s'agissait là de mon premier Alain Cavalier et j'avais bien dans l'idée de me mater "La chamade" dans les jours à venir. Mais maintenant, j'y réfléchis à deux fois parce qu'autant vous dire les choses comme elles sont : cet "Etrange voyage" m'a foutu un sérieux coup de frein. Que j'ai dû lutter contre l'ennui (et contre le sommeil) pour arriver au bout. Que j'ai dû faire d'efforts pour arriver à supporter un tantinet un casting absolument désastreux, Camille de Casabianca en tête. Franchement, réussir à s'attacher les services de Jean Rochefort pour lui coller dans les pattes une aussi piètre partenaire de jeu, c'en est presque criminel. Mais bon, le népotisme, vous savez ce que c'est hein....
L'étrange voyage est celui qu'entreprennent ensemble un père et sa fille le long de la ligne de chemin de fer entre Paris et Troyes, là où la mère de Pierre, mystérieusement disparue, a peut-être fatalement chuté.
Ce périple et son décor singulier, associés à une mise en scène dénuées d'effets techniques ou scénaristiques, déterminent le ton singulier d'un film où Alain Cavalier semble vouloir isoler Pierre et sa fille Amélie pour ne plus fixer, dépassant l'exploration initiale, que la nouvelle relation qui s'instaure entre eux.
Sans tendre à l'étude psychologique -même si la recherche de la mère peut prendre, concernant le personnage de Jean Rochefort, un sens figuré- Cavalier évoque, à travers leur curieuse aventure, la réunion d'une fille, affectée encore, jusqu'à la boulimie, par le divorce de ses parents, et de son père, sans doute un peu négligent, et chez qui la disparion probablement définitive de sa mère provoque un trouble certain.
Jean Rocherfort et la charmante Camille de Casabianca (par ailleurs, fille du réalisateur) composent un duo attachant et modeste dont le cheminement en rase campagne, chacun d'un côté de la voie, changerait, pour un peu, d'objet en devenant l'occasion d'un dialogue renoué, un moment privilégié conduisant aux sources du sentiment familial.
Ce périple et son décor singulier, associés à une mise en scène dénuées d'effets techniques ou scénaristiques, déterminent le ton singulier d'un film où Alain Cavalier semble vouloir isoler Pierre et sa fille Amélie pour ne plus fixer, dépassant l'exploration initiale, que la nouvelle relation qui s'instaure entre eux.
Sans tendre à l'étude psychologique -même si la recherche de la mère peut prendre, concernant le personnage de Jean Rochefort, un sens figuré- Cavalier évoque, à travers leur curieuse aventure, la réunion d'une fille, affectée encore, jusqu'à la boulimie, par le divorce de ses parents, et de son père, sans doute un peu négligent, et chez qui la disparion probablement définitive de sa mère provoque un trouble certain.
Jean Rocherfort et la charmante Camille de Casabianca (par ailleurs, fille du réalisateur) composent un duo attachant et modeste dont le cheminement en rase campagne, chacun d'un côté de la voie, changerait, pour un peu, d'objet en devenant l'occasion d'un dialogue renoué, un moment privilégié conduisant aux sources du sentiment familial.
Sorti en 1981, Un étrange voyage raconte l’histoire de Pierre (Jean Rochefort), un restaurateur de tableaux qui fait face à la disparition inexpliquée de sa mère, alors qu’elle devait prendre le train pour le rejoindre. Il décide alors de se lancer dans une marche à pied entre Paris et Troyes, au bord des rails, dans l’espoir de la retrouver. Il va être rejoint dans cette quête par sa fille étudiante (Camille de Casabianca, la propre fille d’Alain Cavalier, qui est aussi co-scénariste), qui compte en profiter pour se rapprocher d’un père qu’elle juge fuyant. Cet étrange road-trip ferroviaire et pédestre va ainsi constituer l’occasion pour le père et la fille de réapprendre à se connaître. Un beau film d’Alain Cavalier, sorte de fiction personnelle qui lui valut le Prix Louis Delluc en 1980.
Quel ennui! on n'y croit pas une seule seconde, ils chechent la mere disparue à pieds sur la voie ferrée et ce, sur 180 kms, ben voyons , on en est plus à une ânerie pres!
maxime ...
Un Etrange Voyage, ça oui, on peu le dire de cette façon. Il y'a quelques choses d'un peu particulier, un soupçon bizarre qui réunit père et fille dans la fouille de ce chemin de fer, dans sa campagne, une recherche sinueuse de leurs manques, des disparitions de leurs deux vies, passé, présent, avec en point de mire l'avenir ...
spoiler: Comme toujours, Alain Cavalier filme dur, il viens se frotter avec férocité à ce qui ronge les corps, les âmes, tourments qu'il n'explique pas mais qu'il affronte à bras tendus. On ressent la tendresse qu'il a dans son estime pour Pierre et Amélie, dans les bons moments, comme dans ceux plus difficiles. La caméra qui se fixe sur cette dernière devant son frigo, s'empiffrant de tout ce qui lui passe sous la main est très violent et reflète une boulimie de solitude comblé non par le manque mais par l'excès. C'est lorsque son père la retrouve dans son lit après une pareille fureur que toute sa signification fait éruption dans ce florilège de bons mots. Je paraphrase et trie, alors voilà : " - Ça à l'ai c** de vouloir l'expliquer, je crois que c'est ma révolte. Je dégueule ce monde. - Tu essayes de te détruire ! - J'essaye de disparaitre ! Sa suite est plus relaxe. La complicité se tisse, les rapports sont donc moins à flux tendus. Le père et sa fille développe au travers de leurs déambulations de surprenantes accroches et partage un sens de l'humour assez frivole et léger contrastant avec la peur des réponses qu'ils sont venus trouver. Le voyage est beau, comme pour le Plein de Super dont l'approche de Cavalier est similaire. Jean Rochefort est lumineux, simple et doux. Camille de Casabianca souriante et un peu lugubre selon sa posture, une petite jeune femme en devenir, à l'image d'un père qu'elle apprécie. Cavalier semble lui ravis de nous rassemblées dans ce course loin d'être endiablé mais pour autant sacrément folle.
Mon troisième film consacré à la filmographie de cinéaste un peu à pars lors de ces derniers mois, une route que je vais continuer de suivre, libre et enjoué, ce que je souhaite en ce moment ...
spoiler: Comme toujours, Alain Cavalier filme dur, il viens se frotter avec férocité à ce qui ronge les corps, les âmes, tourments qu'il n'explique pas mais qu'il affronte à bras tendus. On ressent la tendresse qu'il a dans son estime pour Pierre et Amélie, dans les bons moments, comme dans ceux plus difficiles. La caméra qui se fixe sur cette dernière devant son frigo, s'empiffrant de tout ce qui lui passe sous la main est très violent et reflète une boulimie de solitude comblé non par le manque mais par l'excès. C'est lorsque son père la retrouve dans son lit après une pareille fureur que toute sa signification fait éruption dans ce florilège de bons mots. Je paraphrase et trie, alors voilà : " - Ça à l'ai c** de vouloir l'expliquer, je crois que c'est ma révolte. Je dégueule ce monde. - Tu essayes de te détruire ! - J'essaye de disparaitre ! Sa suite est plus relaxe. La complicité se tisse, les rapports sont donc moins à flux tendus. Le père et sa fille développe au travers de leurs déambulations de surprenantes accroches et partage un sens de l'humour assez frivole et léger contrastant avec la peur des réponses qu'ils sont venus trouver. Le voyage est beau, comme pour le Plein de Super dont l'approche de Cavalier est similaire. Jean Rochefort est lumineux, simple et doux. Camille de Casabianca souriante et un peu lugubre selon sa posture, une petite jeune femme en devenir, à l'image d'un père qu'elle apprécie. Cavalier semble lui ravis de nous rassemblées dans ce course loin d'être endiablé mais pour autant sacrément folle.
Mon troisième film consacré à la filmographie de cinéaste un peu à pars lors de ces derniers mois, une route que je vais continuer de suivre, libre et enjoué, ce que je souhaite en ce moment ...
Un étrange mais assez ennuyant road-movie ferroviaire où un homme à la recherche de sa mère disparue, retrouve sa fille délaissée, interprétés par le duo attachant Jean Rochefort/Camille de Casabianca.
voilà une très belle histoire entre un père et sa fille malgré eux . La disparition de la grand-mère sur une ligne de chemin de fer va refaire lier une relation qui était cassé. Ce film de Cavalier est magistral . Le réalisateur rentre profondément dans la relation père fille sans clichés. Rochefort comme d'habitude très juste et que dire de la fille de Cavalier " Camille de Casablanca " . Juste du vrai cinéma
Jean Rochefort acteur immense, aide sa fille, en pleine désillusion de la vie et de son avenir, a se retrouver et se fortifier en recherchant la mere disparue de son père dans une battue interminable (elle retrouve le corps et aide son père a son tour a affronter la réalité)
Toute la sensibilité de Camille de Casabianca, saisie ici par son père à son entrée dans l'âge adulte, illumine ce film modeste mais sincère, où Rochefort joue un personnage fort et légèrement autoritaire, dont les failles apparaissent au cours du récit. Un face à face original, parfois tendu, souvent malicieux et complice, se dessine subitement après
spoiler:
la disparition d'un être cher que l'on ne verra pas et au sujet duquel on apprendra peu de choses.
Un beau film à re(découvrir).
Un beau film à re(découvrir).
pierrre s.
Accompagné de sa fille, un homme cherche désespérément sa mère, disparue lors d'un voyage en train entre Troyes et Paris. Le drame d'Alain Cavalier avait tout pour plaire, malheureusement ça ne prend pas complètement, et on garde un goût d'inachevé.
Hier, je cherche des dvd à emprunter comme d'habitude, et puis je tombe par hasard sur un film de Cavalier, génial réalisateur d'Irène et de Pater, que je ne connaissais pas. Je lis le résumé derrière la boîte, immédiatement ça me donne super envie, il n'en faut pas plus pour me décider. Alors je ne peux pas dire que ce soit aussi bien que les deux films que j'ai cité, mais le film est vraiment bien quand même. Déjà avoir Jean Rochefort et la fille de Cavalier dans les rôles principaux c'est quelque chose en soi (surtout qu'il la filme très bien), parce qu'ils vont très bien ensemble, qu'il y a vraiment une complicité et une tendresse entre les deux acteurs, beaucoup de belles scènes entre eux, de regards touchants, Cavalier n'a pas besoin d'être très signifiant pour nous montrer l'amour entre le père et la fille. Parce que c'est vraiment le thème du film, l'amour père fille et mère fille, la passation de la vieillisse vers la jeunesse.L'histoire est intéressante, cette mère qui disparaît, ça peut tous nous toucher (en effet, peu d'êtres humains n'ont pas de mère), et même si on a pas l'âge du personnage on comprend ce qu'il peut bien ressentir. Il y a en effet un peu d'étrangeté, de cocasserie dans ce voyage, c'est parfois drôle, parfois plus triste. La première scène que j'ai adoré, c'est la vidange du frigo par la fille, filmée très simplement en train de s'empiffrer, le genre de scènes qui marquent vraiment un film, mais ce n'est pas tout ce que j'ai aimé dans le film, loin de là. Je retiendrai aussi cette phrase géniale, qui revient à plusieurs reprises vers la fin, quand la fille loupe son train (et autre chose que je ne révélerai pas), "Je l'ai loupé. C'est dommage". Ça rend la fin très belle, assez lourde de sens.On pourra peut-être avoir des réserves sur le côté voyage initiatique qui rapproche les êtres, je sais que ça ne plaît pas à tout le monde, mais comme Cavalier arrive à créer de beaux moments et des personnages assez vrais (je pense aussi à Rochefort qui revoie sa femme après des années et qui ne trouve qu'à dire "elle a changé de voiture") ça ne m'a pas dérangé. Après je ne pense pas que ce soit son meilleur film, mais c'est à voir. A noter que le petit film "le pâtissier japonais" présent sur le dvd est super sympa et plus proche du style de ses derniers films.
Assez méconnu, ce beau film d’Alain Cavalier est l’occasion de découvrir Jean Rochefort dans l’un de ses meilleurs rôles. Cinéaste de l’intime, Cavalier nous fait partager la quête d’un homme parti à la recherche du corps de sa mère disparue durant un voyage en train. Sa fille va le rejoindre et cet étrange voyage va aussi être celui de l’un vers l’autre. Le postulat est presque hitchcockien, la dramaturgie fait penser à du Beckett (un genre de voyage immobile), le résultat est bouleversant et d’une incroyable subtilité.
Au secours !!!! Jean Rochefort avait il besoin de cela? Etre affublé de cette ignoble actrice fille à papa qui aurait parait il, co-écrit cette bouse, quelle déchéance pour ce grand acteur......!! Camille de Casabianca, fille à papounet, bourrée d'oseille, diplômée, pédante, gauchiste à l'accent du 16ème, est insupportable, on aurait envie de l'attacher sur les rails et regarder la loco finir le travail! Elle a d'ailleurs récidivé quelques temps après dans le rôle de la compagne de Luccini dans le film "Les Profs" et, là aussi, sa voix résonnait tel le grincement de la fourchette sur l'assiette en porcelaine! Actrice ridicule aux accents prétentieux, à la démarche lymphatique et au regard bovin, elle parvient à elle seule à couler son propre scénario et çà, c'est une performance en soi! L'histoire en elle-même est assez intéressante, et même si Jean Rochefort ne fait pas beaucoup d"efforts pour être convaincant, on se laisse tenter d'en savoir davantage de la disparition de sa maman, perdue quelque part entre Troyes et Paris, jusqu'à l'arrivée de ce qui sera sans nul doute, d'une des pires actrices de toute l'histoire du cinéma! Alain Cavalier (Le papa) aurait quand même pu rendre un immense service à sa fille, et lui offrir un billet aller pour la Chine ( Pays qu'elle a l'air d'apprécier énormément ), pendant le tournage du film! Ceci dit, les interminables longueurs de certaines scènes laissent à penser que même la meilleure de partenaires n'aurait pas suffit à sauver cette "chose" du naufrage.......! Intellectuellement prétentieux, dialogues et comportements ineptes, ce road-rail-movie aurait pu être une belle histoire.... Tout le monde est entré dans le tunnel, mais personne n'est est ressorti..... Un film pour intellos, ceux qui voient le génie partout, surtout là où il n'y en a pas !
Un étrange voyage, le titre est plus que cohérent. On a vite de la compassion pour ces deux personnages que son Jean Rochefort et Camille de Casabianca.
Pierre (Jean Rochefort) est à la recherche de sa maman qui a disparue subitement.
Comment l'expliquer, elle qui était bien montée dans le train. Il part avec Amélie, sa fille (Camille de Casabianca) à la recherche de sa maman... un drôle de voyage qui va s'avérer dangereux. De long kilomètres sur les rails.. peine perdue. Mais il y aura un rapprochement entre le père et la fille, qui eux par contre, ce sont remis sur de bons rails.
A partir d'un moment, on a même envie de chercher avec eux, tellement ce film est prenant.
Alain Cavalier a vraiment travaillé sur ce coté attachant des personnages malgré leurs caractères bien trempés. Une réussite.
Pierre (Jean Rochefort) est à la recherche de sa maman qui a disparue subitement.
Comment l'expliquer, elle qui était bien montée dans le train. Il part avec Amélie, sa fille (Camille de Casabianca) à la recherche de sa maman... un drôle de voyage qui va s'avérer dangereux. De long kilomètres sur les rails.. peine perdue. Mais il y aura un rapprochement entre le père et la fille, qui eux par contre, ce sont remis sur de bons rails.
A partir d'un moment, on a même envie de chercher avec eux, tellement ce film est prenant.
Alain Cavalier a vraiment travaillé sur ce coté attachant des personnages malgré leurs caractères bien trempés. Une réussite.
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