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    Sinister 2
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    198 critiques spectateurs

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    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    247 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2015
    Désormais parti chez Marvel Studios pour réaliser Dr Strange, Scott Derrickson n'a pas pu mettre en scène lui-même la suite du l'histoire qu'il avait inventé avec C. Robert Cargill. Il n'a cependant pas tout à fait abandonné la franchise puisque c'est tout de même lui qui a écrit le scénario du film et qu'il reste à la production. Le nouveau réalisateur Ciaran Foy est un peu moins connu que lui puisque son premier long métrage Citadel est sorti en France directement en DVD.

    Plutôt que de choisir la facilité en nous racontant quasiment la même histoire avec une famille différente, Scott Derrickson et C. Robert Cargill ont imaginé une véritable suite au long métrage. Afin d'apporter plus d'explications à l'histoire découverte dans le premier film, Sinister 2 change de point de vue en nous permettant de découvrir ce que c'est d'être un enfant convoité par le croque-mitaine Bughul. Autant dire qu'il sera vraiment préférable d'avoir vu le premier film pour comprendre vraiment ce qui se déroule dans ce second long métrage.

    Il y a en fait deux histoires différentes qui finissent par se regrouper dans ce Sinister 2. Tout d'abord celle du Député So & So du premier film qui après avoir passé une période difficile à la mort de Elisson Oswalt, a décidé de devenir détective privé pour poursuivre cette enquête. De l'autre coté, il y a une jeune femme et ses deux enfants frères jumeaux qui se cachent dans une maison près d'une église où une terrible tuerie s'est déroulée. Sans que les adultes ne le sachent, ils se disputent tous deux les faveurs de Bughul.

    On retrouve tout de même dans ce nouveau film les fameux petits films super 8 si terrifiants qui ont fait la force du premier Sinister. Pas de rediffusions ici mais de tout nouveaux films tout aussi dérangeants d'autant plus que le nouveau projecteur permet désormais d'accompagner d'une musique qui rajoute au malaise. Malheureusement maintenant que l'on connait l'origine de ses mystérieuses bobines, cette suite est forcement bien moins tendue et si Ciaran Foy nous a réservé quelques sursauts, il est bien moins doué dans le genre que Scott Derrickson.

    Seul survivant du premier Sinister, James Ransone reprend donc son rôle d'adjoint du shérif et passe de second couteau ridiculisé à acteur principal de ce nouveau film. Pas facile du coup de le prendre au sérieux mais à vrai dire ce qui compte vraiment dans le film est l'histoire des deux jumeaux joué par Dylan et Zach Collins et de leur mère jouée par la trop rare Shannyn Sossamon toujours aussi belle qu'on n'avait pas eu l'occasion de revoir au cinéma dans un grand rôle depuis un moment.

    Beaucoup moins intrigant, ce second volet de Sinister se montre rapidement assez inutile. Même en nous montrant l'envers du décor en donnant plus de place aux enfants, cette histoire n'a plus rien pour nous surprendre. De plus Ciaran Foy semble beaucoup moins doué que son prédécesseur Scott Derrickson pour distiller ça et là des Jump Scares aussi efficaces que dans le premier film. Sans être mauvais, Sinister 2 se rajoute donc aux déceptions horrifiques de cette année pourtant riche en film du genre. Preuve que le producteur Jason Blum commence un peu trop à tirer sur le filon et pourrait bien finir par le regretter.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 août 2015
    A partir de l’idée originale d’avoir pris pour fil conducteur la quête de rédemption d’un personnage très secondaire du premier film, cette suite n’apporte pas grand-chose à la dénonciation de l’influence des images violentes sur les enfants qu’y avait entrepris Scott Derrickson. Celui-ci étant toujours l’auteur de scénario, son allégorie accusatrice (qui cette fois se matérialise même par le fait de voir les gamins regarder un film de zombies à la télé) et son regard puritain sur l’importance de la famille et de l’église restent omniprésent. La réalisation est cependant été cédée à un petit nouveau, Ciarán Foy, remarqué pour son premier film Citadel. Celui-ci confirme son talent à installer une ambiance oppressante. Comme on le sait, tous les films produits par Blumhouse sont si balisés par les mêmes schémas scénaristiques et les mêmes artifices de mise en scène, que s’affirmer en tant que cinéaste est quasiment impossible, et pourtant la façon dont Foy a réduit les jump-scares ultra-prévisibles imposés par le cahier des charges pour préférer travailler sur une atmosphère macabre qui installe chez le spectateur un malaise insidieux, tandis que se perpétue la surenchère de scènes gores filmées en 8mm. Les scènes de dialogues qui expliquent la nature maléfique du boogeyman plutôt que d’entretenir le mystère sont en revanche néfaste à à la fois au rythme globale et à cette tension. L’ensemble en devient boiteux mais toujours qualitativement bien supérieur aux récents Poltergeist, Ouija et autres Insidious.
    Jorik V
    Jorik V

    1 272 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2015
    Faire une suite à un monument de trouille comme « Sinister » était un pari risqué. Mais comment en aurait-il pu être autrement lorsque ça rapporte ? Et bien, comme souvent, cette séquelle est inférieure à l’original ! Cependant il faut nuancer car « Sinister 2 » reste tout de même de très bonne qualité. Et la valeur ajoutée principale tient surtout à l’importance qu’accordent scénaristes et réalisateur à leur histoire et à leurs personnages. Ce n’est pas commun dans les films d’horreur mais les protagonistes ont véritablement de la chair et cette saga leur donne une profondeur rare dans ce type de productions. Les relations et les dialogues entre les personnages sont travaillés, réalistes et empreints de profondeur.

    Incarnés par des acteurs concernés et bons, chaque protagoniste est attachant et, c’est le comble dans cette suite, c’est le drame que vit cette famille qui nous intéresse peut-être plus que les frissons procurés par leur malheur. Certes, la tension est toujours palpable et les meurtres des familles filmés en super 8 sont toujours aussi réussis, originaux et malsains. On sursaute également encore beaucoup et le démon Bagul fait bien plus peur que toutes les crétineries de bas étage, en images de synthèse ou non, vues récemment sur les écrans. Mais les velléités du démon et son modus operandi étant désormais connus, le réalisateur a le tort de trop personnifier les rouages du mal, notamment avec les enfants que l’on voit beaucoup trop. « Sinister 2 » offre une peur viscérale et poisseuse mais on est beaucoup moins terrifiés et cloués à notre siège que dans le premier opus.

    Clairement, le long-métrage est un niveau en dessous de son modèle mais clairement au dessus également du niveau de la production américaine horrifique actuelle. Si troisième épisode il y a, il faudrait retourner davantage au niveau du glauque et du nihilisme du premier avec la tension dramatique accentuée du second. Alors on touchera au Saint-Graal du film d’horreur. Mais le contexte rural essayé ici, la teneur malsaine du démon et le fait d’essayer de toucher à l’essence du mal rappelle un bijou espagnol du genre, « La Secte sans nom ». C’est peu commun dans les films d’horreur mainstream actuels et c’est déjà un gage de réussite. Mais pour vraiment être tétanisés de peur et mal à l’aise, revoyez plutôt le premier « Sinister », celui-ci étant un petit peu décevant au vu des attentes placées en lui.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 août 2015
    C’est de l’épouvante de même niveau que les dix derniers « semblables » qui sont sortis cette année, à la sauce « Polteirgest » et « Ouija », accompagnée par ses interprètes de comptoir, ses situations suintant le ridicule à plein nez ou ses screamers pré-fabriqués, pensés deux minutes avant chaque journée de tournage. Deux scénaristes (Derrickson et Cargill, qui avaient déjà travaillés sur des projets tels que « Délivre-nous du mal » ou même le premier « Sinister ») se sont alliés pour ressortir du placard les vieux gadgets de grand-père Hooper qui faisaient peur il y’a trente ans et dont les plus fervents passionnés, plongés jusqu’à l’os dans la mare de l’optimisme, pensent que l’épouvante se fera ressentir une fois de plus, tout cela grâce à leur savoir-faire. Sauf que les apparitions, les objets qui sursautent au même moment que les corps, est un concept déjà-vu, dépassé, presque anéanti par les années qui se sont écoulées et qui s’écoulent encore. Ou sinon il faudrait un réalisateur qui soit réellement aux commandes, un vrai illuminé, avide du domaine de l’horreur au cinéma, et qui idolâtrait Friedkin, Hayers, voire même un peu Roth pour le côté gore, passage obligé dans la plupart des oeuvres d’épouvante. Et il y’a des idées, c’est certain, dans ce second « Sinister », sauf qu’elles arrivent toutes dans la dernière quinzaine de minutes. Ciarán Foy possède alors une véritable détermination dans le choix des angles et un avis bien tranché dans sa mise en scène. Le scénario prend une tournure intéressante (même si un peu forcée) : le changement comportemental d’un proche face à l’isolement et face à la violence. Pourquoi forcée? Car malheureusement le jeu d’acteur reste sur la même ligne directive, alors les acteurs jouent faux et sont bien trop souvent de vulgaires caricatures. Le problème du film est aussi dans son rythme, très inégal, qui commence sans perdre de temps avec le cauchemar d’un gosse transporté dans un romanesque cruel et dément. La phase cruauté est l’une des plus réussies : le spectateur peut observer sur des images qui pourraient aussi bien être contenues dans des archives vu leur ancienneté des scènes de torture et de tension trop rapides mais au départ bien réfléchies. L’ennui est que celles-ci, qui seraient censées mettre mal à l’aise le spectateur, passent en un éclair. Pour la réalisation, on dirait que Foy a pu se libérer de la pression des studios dans la dernière partie de son oeuvre : il peut alors rajouter de la musique électro entraînante dans une course-poursuite à travers des plantations étendues, même si il ne se sert pas assez de plans fixes pour placarder une pure tension dans nos esprits à la place de nous laisser languir dans l’attente d’autres évènements plus coriaces, ce qui se produit lors des premières une heure et vingt minutes. Dommage, aussi, que le traitement du mystère est assez maladroit, ce qui empoisonne le déroulement des actes. Encore un projet qui avait du potentiel grâce à une équipe technique compétente dans (presque) son ensemble, mais qui se fait recaler d’office par les envies déplaisantes du studio et d’un public d’attardés qui souhaitent toujours une pareil nourriture. Alors ça donne ce qu’on a pu observer à l’écran : du cinéma sans ambition.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 août 2015
    Je l'ai vu le 20 août et la salle était plutôt bien remplie. Et je dois dire ce n'est pas pour rien car ce numéro 2 est bien meilleur que son prédécesseur, moins effrayant certes, mais alors beaucoup moins ennuyant à regarder! Je l'ai vraiment préféré au 1.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 août 2015
    Film stressant et entrainant, entre videos chocs et sursaut, ce film ma bien stressé pour la soiree
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    39 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2015
    Toujours aussi efficace, cette suite démarre pieds au plancher ! Dans ce volet on en apprend plus sur les enfants disparus avec le Baghul... aux scenetes des crimes atroces les entités y ont ajouté une bande son angoissante. Pour moi Sinister 1 était le meilleur film du genre et le deux tient toutes ses promesses également...
    Legion666
    Legion666

    25 abonnés 350 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 août 2015
    Comme c'est trop souvent le cas, cette suite n'est pas aussi bonne que le premier film que je classe dans la catégorie des Insidious, Mama ou The conjuring! Néanmoins Sinister 2 se laisse regarder même si le frissons est moins présent (contrairement au jump-scare mais c'est la mode!) L'ambiance et la BO sont aussi moins dérangeantes mais dans la catégories des suites ou remakes de films a succés, j'ai vu bien pire (genre Poltergeist) et même si on a pas vu le 1er film celui-ci est compréhensible. Sinister 2 est donc un bon petit film d'épouvante estival qui ne révolutionne rien mais qui remplit a peu près son cahier des charges.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 août 2015
    Très attendu pour ma part, je n'en ressors pas totalement convaincu. Sinister avait en effet placé la barre très haut et il était difficile d'imaginer une suite aussi réussie. Pour ce 2ème volet, une histoire plutôt bien construite mais qui ne m'aura rarement donner les sensations espérées, et c'est peut-être bien ce qui manque dans ce 2ème volet en comparaison du 1.

    Sinister 2 reste quand même un bon film du genre.
    Darth Revan
    Darth Revan

    22 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2015
    Un 2ème volet qui se doit de faire se que j’appellerais une "vrai suite" contrairement à beaucoup de saga comme "scream" ou "destination finale" qui font généralement un pure copié collé d'un 1er film ayant bien marché, sauf que ça en fait des suites de plus en plus ridicules a la longue.
    Sinister 2 ne se contente pas de faire ainsi, on retrouve notre shérif adjoint du 1er volet qui a compris comment fonctionné les meurtres, et qui va donc tenté d’empêcher la menace d'empirer. Ce n'est que mon avis, mais dans cette suite on ne ressens pas un copié collé, pas au niveau scénaristique du moins. Après côté ambiance, donc glauque, sombre, glaciale, bref l'ambiance rencontré dans le 1er, on l'a retrouve bien dans cette suite (de se côté là je vais pas reprocher un copié collé mais plutôt dire : heureusement. C'est vrai, quoi de pire que de pas ravoir la même ambiance rencontré dans le 1er volet. Je site les "saw" où ça n'a pas était le cas par exemple). Mais pour ce qui est des frissons, les éventuelles "sursaut" (pour les personnage sensible ;) ) je trouve malheureusement que c'est pas aussi bon que le 1er (peut être parce que c'est du déjà vu, et que ça nous surprends moins). Mais faut dire quand même que les "mini films des meurtres" sont plus sympas.
    Côté casting, je trouve les gosses plutôt convaincants dans leur rôle, en revanche je ne trouve pas James Ransone aussi attachant qu'Ethan Hawke, au final on s'y fait, mais bon voilà.

    Pour résumer : une bonne suite, la même ambiance (bien qu'elle soit moins "frissonnante" que le précédent), casting plutôt bon.
    3.5/5 pour ce second volet face à 5/5 au premier.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 août 2015
    Sinister 2 parviens, comme son prédécesseur, à nous mettre dans l'ambiance dés les premières secondes du film. l'intrigue de ce second volet tourne principalement autour de l'ex-adjoint au shérif (présent dans le premier Sinister) qui décide de continuer l'enquête après avoir compris que tout les meurtres avaient en commun une entité maléfique. Ce deuxième film nous montre plus souvent le Baghul et les enfants qu'il possède déjà. On comprends mieux comment il manipule les enfants dont il possède déjà les âmes pour pousser d'autres enfants à commettre d'autres meurtres et enfin récupérer leurs âmes. J'ai trouvé que les 2 enfants principaux de ce film (les 2 frères qui vivent avec leur mère) jouaient très bien. 2 ou 3 jumpscares présents dans le film, Sinister est surtout très bon pour son ambiance glauque et malsaine et pour la présence de found-footage, avec les projections des films 8mm. Sur ce point, j'ai particulièrement aimé le fait d'y ajouter, a chaque projection de film 8mm, un vinyle faisant office de bande-son. Un bon scénario, une mise en scène plustôt intelligente, j'ai beaucoup aimé Sinister 2 et je le recommande vivement.
    Samuel T
    Samuel T

    53 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 août 2015
    Après un premier opus effrayant et gore, Sinister 2 revient avec ce concept terrifiant des passages filmés en 8mm. L'occasion aussi de retrouver Shannyn Sossamon, l'héroïne des Lois de l'attraction.
    Dans la droite lignée des Paranormal, Insidious et American Nightmare, Sinister 2 s'installe comme une franchise majeure du genre.
    RedArrow
    RedArrow

    1 666 abonnés 1 529 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2016
    En 2012 débarquait "Sinister" de Scott Derrickson, film on ne peut plus sympathique grâce à son ambiance pesante notamment dûe à ses films en 8mm mettant en scène de bien jolis meurtres familiaux sur lequels enquêtait un écrivain (Ethan Hawke) ayant la capacité d'imbiber des hectolitres de whisky et une fâcheuse propension à se balader tout seul chez lui la nuit sans jamais allumer une seule lumière (c'est toujours mieux pour flipper).

    Fort d'un joli succès qui allait inciter Blumhouse à produire n'importe quoi par la suite, un nouvel opus fut naturellement annoncé et c'est donc trois ans après que "Sinister 2" (dont le scénario est toujours co-écrit par Derrickson mais avec cette fois Ciarán "Citadel" Foy à la réalisation) débarque enfin. Initialement prévu pour une sortie uniquement en VOD en France, le film est finalement distribué in extremis sur grand écran ce 19 août (sans doute au vu d'une certaine attente qu'a occasionné la bande-annonce). Autant dire que cette affaire sentait aussi bon que sous une aisselle du démon Bagul.

    Pourtant, alors que le film aurait pu choisir la voie de la facilité en répétant le schéma du premier long-métrage, "Sinister 2" va tenter de varier un peu les enjeux en choisissant des options différentes. Problème, si c'est sa principale force, c'est aussi sa principale faiblesse.

    Tout d'abord, le film propose de nous narrer le fameux cheminement qui amène au fameux massacre familial par un point de vue antagoniste au premier film (dur d'en dire plus sans spoiler), une première fausse bonne idée qui a pour effet de désamorcer toute la tension et le mystère qui faisait le charme de l'original. De plus, par ce fait, le visionnage des fameux films en 8mm (de qualité bien moindre que le premier volet hormis le très amusant "L'office du dimanche") sera sans cesse parasité par des éléments extérieurs.
    Deuxième fausse bonne idée, le fait que ce second volet soit une suite directe au premier (une petite révision de celui-ci est d'ailleurs recommandée) poursuivant ainsi l'enquête menée par l'écrivain. Là aussi, ça ne débouchera pas sur grand chose de neuf, les quelques nouveaux éléments apportés paraissant assez vite superficiels.
    Enfin, un autre souci est d'avoir choisi une famille dysfonctionnelle a contrario de celle du premier volet. Si on n'en comprend la finalité d'amener quelques rebondissements intéressants qu'en bout de course, cela a aussi pour conséquence de faire patiner le film à mi-parcours comme pas possible par obligation d'expliciter la teneur du conflit familial au détour d'une amourette aussi transcendante qu'une chèvre agonisante.

    Heureusement, "Sinister 2" assure le show au détour de quelques jumpscares bien sentis et ne tombe jamais trop dans la surenchère - au contraire de ce que pouvait laisser penser la bande-annonce, Bagul n'est finalement que très peu présent (excepté quand il y a une caméra ou un écran, une vraie starlette de télé-réalité, celui-là) laissant le soin à ses petits sbires de faire son sale boulot. Le film possède aussi son lot de bons moments comme cette très bonne séquence finale auquel ce parcours bourré de défauts était destiné et qui laisse tout de même l'impression au spectateur de ne pas avoir trop perdu son temps.

    Pour conclure, "Sinister 2" est donc clairement une suite inutile, bien en-dessous du premier film, mais pas inintéressante. On regrette juste que Ciarán Foy se soit un peu pris les pieds dans le tapis en voulant se différencier. Mais les intentions honorables sont là et nous permettent de croire qu'on n'a pas été trop pris pour des buses cette fois au contraire de tous ses confrères horrifiques sortis cet été.
    On s'en contentera.
    Simon L.
    Simon L.

    26 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 août 2015
    Après un succès remarqué, "Sinister" remet le couvert pour un deuxième opus. L'intrigue est sensiblement la même : elle tourne autour d'une entité malveillante spoiler: qui exerce un pouvoir sur les enfants
    . Un changement est tout de même effectué : cette fois-ci, deux frères sont soumis à une manipulation démoniaque. Ces frangins, Dylan et Zach, ont un comportement opposé : le premier est réservé et le second agressif, dangereux. L'intrigue du film s'articule donc entre le gentil et le méchant, les deux frères respectifs. Le démon va donc tenter de lesmanipuler pour parvenir à ses fins. Cette idée de départ est très intéressante, le résultat beaucoup plus discutable. Le changement de réalisateur (Scott Derrickson pour "Sinister", Ciaràn Foy pour "Sinister 2") change drastiquement l'intérêt du film. Alors que Derrickson jouait sur l'idée de mystère pour amplifier l'horreur, un pari gagnant, Foy dévoile ses cartes dès les premières scènes, plombant tout suspense ! On déplore, d'autant plus, l'usage abusif et téléphoné de screamers, qui trahissent un manque d'imagination problématique ( ce n'est pas le cas exclusif de "Sinister 2", loin de là). Niveau peur, peut mieux faire. Niveau acteurs, cependant, le résultat est plutôt une réussite, grâce à la bonne performance de James Ransone, qui parvient à faire oublier Ethan Hawke, tout comme Shannyn Sossamon, qui joue la mère des deux bambins. La musique est oppressante, le travail sur le son ( avec la projection des pellicules, notamment) s'avère de bonne facture. Malgré quelques éclairs de génie, à l'image de la scène du champ, clin d'oeil à la vue subjective d'Halloween , l'intrigue manque de relief et accuse le coup. "Sinister 2" ne fait pas aussi bien que le premier opus, la faute à un usage de la peur et à une trame moralisatrice peu pertinents . Une troisième chance peut-être ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 août 2015
    Contrairement au premier volets de la série, Sinister 2 se focalise sur l'horreur visuel plus que sur l'ambiance, certains ayant aimé le premier seront donc certainement déçu de ce deuxième opus, mais personnellement, j'ai beaucoup aimé, la bande son est juste excellente, le costume de bagul fait toujours autant frissonner, et les meurtres toujours aussi malsain, bref, un très bon film selon moi, mais qui fait plus froid dans le dos que peur.
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