Avis : Batman v Superman : L’Aube de la Justice - Page 4

Batman V Superman est un film qui s'est fait critiqué à tort et que j'ai au final beaucoup apprécié. L'histoire est intéressante et soulève des questions qui si elles sont exploitées par la suite peuvent donner un vrai gage de qualité à l'univers DC au cinéma. Les personnages sont très bons, ainsi que les acteurs qui les incarnent. Le combat tient ses promesses au niveau de la puissance qui s'en dégage. On a un combat final explosif. Le tout est bien servi par des effets spéciaux de qualité et une très bonne musique. Il est dommage que le scénario est entaché d'une grossière erreur de facilité d'écriture qui ne fonctionne pas du tout et gâche un peu le plaisir.

Après la belle réussite du reboot de Superman avec "Man of Steel" (2013) Zack Snyder prend en charge la filmo DC Comics avec une équipe cohérente et expérimentée. Disons-le tout de suite, Ben Affleck est impeccable, pour ne pas dire impressionnant et permet à Batman de s'imposer sans sourciller. Zack Snyder persiste et signe un univers plus sombre et plus pessimiste que dans les Marvel, plus "adulte". Par contre le scénario est un peu fastidieux surtout dans sa première partie, le retournement du face à face Batman-Superman un peu trop sec et le recul de Wonder Woman trop décevant. Néanmoins vivement la suite !

Je tiens à préciser que ma critique se base sur la version ultimate de Batman V Superman.
Deuxième pierre de l'édifice DCEU après le controversé Man of Steel déjà réalisé par Zack Snyder, ce dernier revient avec une œuvre faisant encore plus polémique et injustement cette fois-ci. En effet Batman V Superman ne mérite pas les critiques à son égard. Certes la version cut de Warner bros présentait de nombreux défauts comme les problèmes de scénario mais pas au point du bashing qu'il subit. Je m'explique. Ce film se déroule 18 mois après Man of Steel et en sont ses conséquences directes. Les destructions de Superman(Henry Cavill) ont engendré de vives polémiques autour du rôle de l'homme d'acier et de ses droits et devoirs. Parmi ses ennemis, le gouvernement qui ne veut plus que Superman intervienne dans ses affaires sans son accord, Lex Luthor (Jesse Eisenberg) un jeune entrepreneur doté d'une grande intelligence et entre autre Batman/Bruce Wayne (Ben Affleck), vieux et fatigué par 20 ans de lutte à Gotham qui semble n'avoir aboutit à rien. Après avoir posé le décor, on assiste ainsi au développement d'une certaine haine entre Batman et Superman grâce aux différentes manipulations de Luthor. Encore une fois, Snyder parvient à dépeindre un univers très réaliste et c'est important de noter l'effort qui est fait (véritables astrophysiciens et journalistes interviewés à la télé, par exemple) dans lequel ses mythes et héros d'enfance ne sont plus des histoires mais des dieux et des légendes grâce notamment au style visuel très développé de Snyder poussé à son paroxysme dans ce film. Affleck est très convaincant dans son nouveau rôle après son Daredevil "qualitativement discutable" et Cavill assure toujours le boulot. Le duo Zimmer, Junkie XL est parfait mêlant les chœurs puissants de Zimmer aux guitares électriques métalliques de Junkie. Les seuls défauts de ce film sont l'interprétation de Jesse Eisenberg trop dans le surplus et jamais dans la modération et le personnage de Lois Lane interprété par Amy Adams qui, comme Alfred pour Batman, permet de nous informer de l'évolution psychologique de Clark Kent mais de manière un peu trop lourde contrairement à Alfred justement. Enfin la fameuse scène du "Martha" a été je pense mal comprise. En effet lorsque Superman dit Martha, Batman réalise de un que Superman n'est pas un Alien tel qu'il l'imagine et qu'il a une famille de deux qu'étant la cause de sa quête solitaire (la mort de ses parents) il ne peut pas laisser la mère de Clark mourir assasinée comme la sienne alors qu'on aurait pu la sauver et enfin tout cela résonne comme un électrochoc dans sa tête réalisant ainsi qu'il a été manipulé par Lex ce que Superman essaie de lui dire depuis le début de l'affrontement, cause pour laquelle il retient ses coups. Ainsi je pense que cette scène a été trop vite et mal interprétée et utilisée à tort comme argument de critique.

4,5/5

Un excellent blockbuster . Ben Affleck interprète très bien Batman. Henri Cavill reprend le rôle de Superman avec brio . Jesse Einsberg est impitoyable en jouant Lex Luthor. Gal Gadot incarne la guerrière Wonder Woman. Elle est talentueuse , sublime. Elle montre qu'une femme peut se battre contre Doomsday.

Ce Batman V Superman est parfait, c'est exactement ce que j'espérais.
Je ne comprend pas les tas de critiques qui ne s'appuient seulement sur quelques defauts mineurs de ce film.
On lui reproche d'etre trop brouillon : certes il l'est, l'annonce pour Justice league est faite de facon grossière, spoiler: l'apparition de Aquaman ( entre autres) est inutile est mal foutue
tout comme le personnage de Wonderwoman qui n'a rien a faire icimais il garde son identité en tant que film et n'est pas qu'une simple bande annonce pour le cross over a venir.
On lui reproche d'etre long et lent : Ouais il y a moins d'action que dans la plupart des Marvel ( que j'apprecie aussi a leur juste valeur) mais on plonge encore mieux dans la psychologie des personnages. Mon super heros prefere qu'est Btaman est campé par Un Ben Affleck totalement merveilleux et H.Cavill toujours aussi bon en Superman.
C'est la difference du film qui ne plait pas : le fait que le conflit ne soit plus entre 2 superheros pas d'accord mais a leur ideos différentes
Peut-on vraiment laisser une extraterrestre mener son combat contre les siens sur notre planète ?
spoiler: On reproche l'incoherence du scenario lorsque batman change de camp et s'allie a Superman : NON ! Juste non. Batamn est tourmenté, perdu et c'est completement coherent que la mention de sa mere le fasse reagir de la sorte

Le principal defaut reste pour moi: la scene du combat contre Doomsday ca va trop vite on comprend pas grand chose mais le combat reste sacrement cool et badass
Les bons points : la photographie est sublime, je pense a un superbe plan de Superman survolant des personnes tendant les bras vers lui, on a des plans ultra badass lors de l'affrontement des deux superhéros, comme je l'ai deja dit Batman et Ben Affleck sont parfait
Bref c'est un oui pour moi. Vivement la sortie de la version longue je foncerait la voir comme je foncerai pour JL et Suicide squad
4,5/5 ( ce n'est pas un chef d'oeuvre pour autant ) spoiler:

J'ai lu les critiques sur internet et alors j'ai explosé de rire. Encore une fois les critiques ont montré leur incapacité à donner un jugement sur une oeuvre qui les dépasse. Après le grandiose bleu grisé du premier on critique maintenant le ralenti et le scénario impeccable de ce film. Et les arguments sont hilarant, des morceaux de phrases sortie de leur contexte, prouvant une incompréhension totale de l'oeuvre.
Les acteurs sont extraordinaires, les costumes et le design propre, réaliste et agréable à l’œil, le scénario très travaillé avec une magnifique adaptation du mythe de Superman notamment avec la fin qui est très "fidèle", je n'en dit pas plus pour pas vous spoiler surtout que tout reste à voir sur la véracité de ce que l'on a cru voir.
Certes ce film à quelques défauts, mais surement pas ce qui est pointé du doigt. On reproche à un réalisateur d'avoir sa plume et de ne pas nous donner un film prémâché ? C'est tout simplement un film à voir, et à revoir avec des passages émouvant à condition d'être attentif et de bien parler la langue ( indispensable pour ne pas retenir que des bouts de phrases comme certains "critiques" ).
Et pour finir je tiens à rappeler que tout ceux qui ne connaissent pas l'Univers de Superman devrait arrêter de critiquer le scénario en se faisant passer pour des Fanboys à base de "Batman contre Superman c'est impensable " alors que c'est arrivé de façon fréquente dans les comics.

Un excellent film de super-héros tragique, dynamique et visuellement époustouflant de Zack Snyder avec un Ben Affleck remarquable en Batman, un scénario extrêmement bien écrit, une BO marquante, des acteurs parfaits dans leurs rôles et des effets spéciaux époustouflants. La version longue de "Batman v Superman : L’Aube de la Justice" est bien supérieure à la version cinéma. Le scénario et le montage film gagnent énormément en qualité : c’est moins haché, plus rythmé, plus digeste, plus fluide et beaucoup d’éléments prennent sens. Cette version aurait dû être celle présentée au cinéma et avec celle-ci, je suis sûr que le film aurait été reconnu à sa juste valeur et aurait rencontré un bien meilleur succès.

j'attendais ce film avec impatience et j'ai pas était décu j'ai passé un super moment devant ce film les combat sont incroyable les effets spéciaux sont grandiose l'histoire est génial un film a voir et meme a revoir

Non exempt de défauts, ce film reste une valeur sure pour ceux qui aiment le vrai comics, pas a la sauce Disney avec des vannes pourries a tout va pour faire rire les gamins..

L'ambiance est noire, le propos sérieux, et l'action n'est pas mise à l'honneur (30/40 mn a tout casser sur tout le film)

Il ne faut pas se fier au titre qui laisse présager un film du type "Freddy contre Jason" ou les deux icônes se livrent un combat sans merci pendant 2H30, mais il faut plutôt le prendre comme le récit de la rencontre entre ces deux super héros que tout oppose (humain sans pouvoir, sans merci, kryptonien avec tous les pouvoirs, altruiste) mais qui finiront par se porter un respect sans bornes (Voir les comics)

En fait le film devrait s'appeller: la génèse de la Justice league.

N'écoutez pas les critiques négatives, faites vous votre propre opinion, dites non au stéréotype marvel / Disney et oui à une alternative..Tout le monde n'a pas forcément envie de voir des blagues et de l'action à tout va: le monde de DC comics est noir, sombre et sérieux, et c'est clairement retranscrit dans ce film.

J'ai adoré et je recommande.

Après avoir lancé son Superman dans Man of Steel, avec les intentions claires de préparer le terrain à un éventuel univers cinématographique DC, Zack Snyder reprend du service pour asseoir cet univers tout en introduisant le célèbre chevalier noir et en l’amenant à se confronter à son homme d’acier. Les ambitions du film semblent vertigineuses et, à cause d’une campagne marketing catastrophique, on a l’impression avant même de l’avoir vu qu’on en a trop montré ou que les producteurs veulent trop en accomplir au sein du long-métrage pour son propre bien. L’échec semblait annoncé d’avance et il est aujourd’hui sur toutes les lèvres ou presque. La faute aux producteurs pris de panique et voulant à tout prix rattraper leur concurrent Marvel et lancer leur Justice League au plus vite ? Ou celle du metteur en scène qui n’avait pas les épaules pour un tel projet ? Ou encore celle de l’incompétence des scénaristes qui ne savent plus faire une histoire cohérente et qui se suffit à elle-même car constamment tournée vers la suite pour voir ce qui ne va pas dans le présent ? Un peu tout ça à la fois, sans finalement l’être. Car il est simple de constater l’échec d’un projet, échec défini avant tout par nos attentes déçues. Mais il est bien plus complexe de voir au-delà de ça pour contempler la réussite presque miraculeuse qu’est ce dernier film de Snyder, qui se base plus sur la vision d’un cinéaste et d’une promesse d’avenir que sur l’attente du fan en quête de sensations fortes.
Il devient très vite évident que l’exécution du scénario est maladroite, s’imposant comme une base assez laborieuse à la Justice League, une introduction bancale de Batman et une suite mal amenée de Man of Steel. Pour ce qui est de la Justice League, le film prend des accents de trailer de luxe, livrant des caméos assez insignifiants et quelques pistes de réflexions sur ce qui pourrait être amené et dit dans le futur film. Cet aspect n’est pourtant pas aussi envahissant que l’on pourrait le craindre et même si ça s’inscrit assez mal dans l’ensemble, faisant plus aparté que prolongement du scénario, ce n’est pas si problématique. Sauf concernant le rôle plus « important » de Wonder Woman qui est pour le coup un véritable pétard mouillé, l’amazone n’étant pas suffisamment développée pour avoir une quelconque personnalité ou même justifier sa présence. Après, plus que sa maladresse, c’est la faiblesse d’écriture du scénario qui gêne, notamment dans l’aspect narratif qui entoure Superman. L’introduction de son Némésis, Lex Luthor, est caricaturale et peu convaincante. D’autant que le personnage est lamentable, disposant de dialogues médiocres et d’une psychologie ridicule, montant un plan abracadabrant et bourrés d’incohérences pour justifier sa position de méchant. On regrettera aussi un côté pompeux bien trop appuyé et une sensation de fourre-tout qui entoure l’histoire de Clark, que ce soit avec le retour de sa mère, son travail au Daily Planet ou encore sa relation avec Lois. Tous ses aspects sont peu développés et on a la sensation que l’on passe très vite dessus et que les scénaristes ne savent plus où aller avec le personnage. C’est finalement l’introduction de Batman qui suscite le plus d’intérêt, même si lui aussi souffre d’un univers le concernant qui est peu exploité. Hormis Alfred, particulièrement réussi et très différent de ce qu’on en attendait, rien n’est là pour rendre son monde vivant, cohérent et surtout attachant, laissant une sensation de vide. A trop vouloir jongler entre ses deux personnages, aucun n’a pas vraiment de rôle principal et on finit par avoir l’impression qu’aucun des deux n’accomplit vraiment quelque chose et qu’ils restent en retrait au sein de leur propre film. D’un autre côté, la manière de nous faire revivre le trauma de Bruce Wayne et la façon de gérer ses répercussions sont intéressantes, offrant un personnage plus instable et fascinant que les autres versions faites du Dark Knight jusqu’à présent. Les phases de rêves le concernant en sont presque abstraites et donnent une impression de bizarre mais passionne par leurs opacités. Traduisant une véritable envie d’élitisme voire même d’autisme, ces scènes étant difficilement compréhensibles pour quelqu’un qui n’est pas connaisseur des comics. Le choix est radical mais indéniablement intéressant. Snyder imprègne sa vision sur lui en le modifiant comme il a modifié son Superman tout en gardant pourtant l’esprit du comics et ce qui fait le cœur de l’individu, pour garder toute sa charge symbolique.
C’est d’ailleurs par sa symbolique et son propos que le film devient au final passionnant et indéniablement réussi. Même si on a le sentiment d’un produit sacrifié sur la narration, ne sachant pas vraiment où aller, s’excusant lourdement pour son aspect « destruction porn » – renvoyant aux critiques faites de la fin de Man of Steel – précisant constamment que les zones de combats sont vides. Et il plonge donc dans un dernier acte expédié, qui amène un Doomsday générique et raté, mais qui pourtant arrive à apporter des développements assez astucieux notamment dans sa manière de renvoyer directement aux comics ou de rapprocher ses deux héros. Il est simple de voir ce qui nous différencie des autres, mais il est beaucoup plus complexe d’admettre ce qui avant tout nous rapproche et c’est dans cette optique que le film s’impose. Il fait de son Batman une figure du fasciste ou du républicain cédant à la peur et à la stigmatisation de l’autre et présente son Superman comme un être sacrificiel, noble et qui assume ses responsabilités, il oppose celui qui cède à la facilité à celui qui se tourne vers la justice. Batman est clairement celui qui aura le plus de développement dans cette optique, Snyder dessine sans le dire et de façon habile une origin story astucieuse et bien pensée du personnage. Superman est avant tout une figure iconisée, monolithique et sans tâche, assumant sa connotation tragique et biblique, il est davantage là pour être le martyr d’un monde en proie à la peur qu’un personnage véritablement en développement. Les interrogations autour du mythe du super-héros sont souvent brillamment amenées et posent une dimension profonde allant jusqu’à interroger la croyance religieuse, le fanatisme qui entraîne à la déification, la peur, la différence et donc la violence. Partant de là pour rebondir sur une dimension politique actuelle traitée avec terriblement de justesse, questionnant un monde terrorisé, portant un point de vue plus humain et terre à terre sur l’Amérique post 11 septembre arrivant à être une réponse parfaite au propos iconoclaste de Man of Steel même si il n’en atteint pas la subtilité. S’intéressant à l’importance des actes – agir n’est pas noble c’est la façon dont on décide d’agir qu’il l’est – il offre un affrontement d’idées bien plus galvanisant et captivant que lorsqu’il laisse parler la violence. Le combat entre Superman et Batman étant au final anecdotique et amené de manière bien trop classique. C’est par son approche idéologique et politique que le tout devient fascinant, s’imposant plus comme une suite spirituelle au Watchmen de Snyder, sans pour autant renouveler ses thèmes ou attendre sa puissance évocatrice.
Le casting est avant tout dominé par un Ben Affleck au sommet. Il livre une prestation toute en retenue, donnant plus de profondeur à son personnage et parvient à irradier l’écran de son charisme. Il offre un Batman très différent de ce que l’on a l’habitude de voir mais qui se montre passionnant sur bien des aspects. Henry Cavill quant à lui est clairement le Superman parfait, mais ici, il a moins à jouer et donne l’impression qu’il est plus en retrait par rapport à Affleck. Il est même éclipsé par Amy Adams, bien plus nuancée et intéressante dans son rôle de Lois Lane qu’elle ne l’était dans Man of Steel. Jeremy Irons impose un Alfred inédit et assez rafraîchissant qui, plus qu’apporter un soutien psychologique et servir de compas de moralité à Batman, prend vraiment part aux événements et apporte des touches d’humour bienvenues. On regrettera par contre que Gal Gadot n’ait rien à jouer, ne pouvant donc pas prouver sa valeur en Wonder Woman, même si on reste impressionné par sa prestance et sa façon de se mouvoir qui est totalement dans l’esprit du personnage. Reste Jesse Eisenberg qui cabotine en Lex Luthor et se montre au mieux ridicule, au pire totalement insupportable. Il n’avait clairement pas les épaules pour le rôle et fait vraiment office d’erreur de casting.
La réalisation sent le chaud et le froid, la photographie a ses fulgurances notamment dans son approche très comique des cadrages et du traitement des couleurs, mais est globalement terne lorsqu’un trop-plein d’effets spéciaux arrive à l’écran. La musique de Hans Zimmer et Junkie XL est peu inspirée et mémorable, à l’exception du thème de Wonder Woman qui change de ce que l’on a l’habitude d’entendre et qui se montre assez exaltant. Dommage par contre que le montage soit raté, enchaînant les scènes sans logique et donnant au film une structure étrange où les coupes se font beaucoup trop ressentir. Un problème qui pourrait cependant être réglé dans la version director’s cut. La mise en scène de Zack Snyder est dans la pure lignée de Watchmen, signant avant tout une oeuvre viscérale et anti-spectaculaire. Elle mise sur une approche lente et abstraite de ses personnages, nous plongeant dans un rêve aux visions obscures, iconiques et picturales. L’ensemble déstabilise et est très loin de ce qu’on pouvait en attendre. On a la sensation d’un film bizarre, hybride mais bourré de personnalité, arrivant à jouer de l’imagerie comics tout en s’en éloignant drastiquement pour offrir quelque chose de personnel mais qui parvient à garder l’esprit, l’ambition et les intentions de ce qu’accomplissent les comics, comme jamais aucun film de super-héros n’était parvenu à le faire et sans prendre ce genre en dérision. C’est ce sérieux inébranlable qui force le respect et qui se montre admirable dans les choix retors du film, qui mise sur la radicalité au risque de perdre le spectateur. Car c’est un film de Zack Snyder avant d’être un film DC. Le metteur en scène reste cohérent avec ses choix et marque le tout avec ses défauts (trop de surenchères) comme ses qualités (il manie l’image avec virtuosité). Offrant des scènes d’action qui parviennent à rester lisibles, énergiques et totalement démesurées. Il arrive à mettre en image un des plus beaux morceaux de bravoures de Batman jamais vu sur grand écran. Une scène incroyable et parfaite pour tout amoureux du Dark Knight.
En conclusion Batman v Superman: Dawn of Justice est un film étrange, maladroit et décevant sur sa narration mais qui, par miracle, parvient à s’imposer comme une réussite. Il est la définition parfaite de ce que l’on appelle un film malade. Coincé entre les impératifs du studio et la vision excentrique, radicale et personnelle d’un cinéaste, il est tout aussi prodigieux par son aspect mystique, symbolique et visuel que décevant sur sa narration bancale et son montage désastreux. Pourtant, malgré la faiblesse de son écriture, notamment sur les dialogues, et le fait qu’il ne parvienne pas à être une base solide pour l’univers DC, c’est une oeuvre qui est admirable par sa capacité à faire des choix, et qui prend le risque de ne pas faire les plus évidents. Il aurait pu céder à la facilité, faire une oeuvre fun et totalement épique pour contenter le fan qui attendait cet affrontement depuis longtemps mais il préfère avant tout imprégner sa vision, l’imposer même pour être une véritable proposition de cinéma. Donc, il se montre in fine moins divertissant et solide que les productions Marvel et il va s’attirer bien plus de détracteurs, mais il est plus fulgurant, plus beau et imparfaitement plus fascinant. Pour la première fois, on se retrouve devant un film qui arrive à s’éloigner des comics tout en en gardant l’esprit, et qui parvient à en faire une oeuvre actuelle et politique sans prendre son sujet de haut et préférer jouer la carte de la dérision décomplexé. Et on reste impressionné de voir un film de producteur devant amener des suites, qu’on est curieux de voir car de belles promesses sont faites ici, être autant dénué de cynisme et portant un regard respectueux et passionné sur ce qu’il adapte.

Un film bourrin, très bonne réalisation de la part de snyder, dommage que la surprise sur doom's day sois gâcher dans le trailer final...

Alors ... ? Déception, trop grosse attente ou grosse claque ?

A vrais dire un peu des 3 ... Je m'explique !
Je ne connais rien dans l'univers DC comics , hors mis Batman et Superman , et ce film doit être la base de plein d'autre film dans les années à venir notamment "justice league " et donc de se fait y a plein de chose à mettre en place tout une mythologie a créé pour pas qu'on sois perdu et qu'on comprenne bien , du coup pendant bien bon 1h45 c'est beaucoup de dialogue, de flash back ou de rêve ( dont je n'est strictement rien compris , les réponde arriveront avec les autre film ) d'où ma légère déception ...
L'histoire monte crescendo, la tension entre les 2 aussi , et l'on comprend la position de chacun ( Superman fait se qu'il veut et Batman le vois comme un tueur ) jusqu'au combat final entre les 2 visuellement parfait !
Et doomsday qui arrive ... 😱

Un film lent mais obligatoire au vue du cahier de charge de DC comics , mais très réussi ! A voir.

Quel film ! Tout d'abord, ne vous fiez pas aux critiques de la presse. Ce sont leurs critiques qui sont mauvaises et non le film. Allez le voir et vous verrez ! Batman V Superman est épique. C'est le mot pour le qualifier. Bruce Wayne/Batman est formidablement interprété par Ben Affleck. Henry Cavill est encore plus crédible que dans Man of Steel et Wonder Woman est sublime dans son rôle. Cette dernière apporte un nouveau souffle au film. Personnellement j'ai pris mon pied, allez le voir vous verrez !

Quand l'homme et le dieu s'affronte, comme le dirait "Lex"...

Voila le synopsis du film, qui n'est pas qu'une confrontation entre les deux superhéros les plus populaires de la firme DC comics, je vous le rassure.

Les studios Warner ont la très lourde tache de porter à l'écran le duel tant convoité entre Batman et Superman, deux monuments de la pop culture et c'est Zack Snyder (Watchmen, Man Of Steel) qui s'y attelle. Le film sert de préquel à ligue des justiciers, projet initialement émis par les studios en 2007 mais finalement annulé suite à la rentabilité jugée décevante de Superman Return, franchise relancée initialement en 2006 par Brian Singer (X-men), en même tant que Batman en 2005.

Le réalisateur acquiert donc de nouveau la confiance des studios afin de réaliser les nouvelles aventures de Clark Kent, deux ans après réalisé Man Of Steel (2013). Malgré les critiques mitigées, et une suite directe en pour pour-parler, la comparaison du film entre les Avengers de l'écurie concurrente Marvel semble donc inévitable.

Pourtant, là ou le film se démarque de la concurrence, c'est de part le public visé. En effet, le film s'adresse un public plus adulte de part ses thèmes traités et se différencie sur bien des points. Partant du principe que le spectateur, dans la conscience collective, connaissant les genèses et l'histoire des personnages, le réalisateur tant quand même à nous en rappeler brièvement les origines et nous dévoilent dès le début les causes de leur affrontement (étrangement ressemblant au 11 septembre de chez DC).

La raison: Superman. Après avoir eu fort a faire à la fin de ces précédentes aventures, il est révélé au yeux du reste du monde comme une menace pour beaucoup, malgré que celui-ci cherche à apporter la paix sur Terre. La conséquence de ses actes, dont il devra répondre, un autre point centrale du film, liés par ailleurs intimement à l'entreprise Wayne. Voici un excellent motif pour Bruce à vouloir le traquer et à ce débarrasser du natif de Krypton...

Le film se divise alors en deux parties inégales: une partie ancrée sur Bruce Wayne et Clark (leur rencontre) et la deuxième, leur affrontement.

Le jeu d'acteur est bon. Ben Affleck est plus que convaincant en Batman/Bruce Wayne et Henry Cavill toujours dans la continuité de Clark Kent, qui lui est un peu plus effacé, je trouve dans cet épisode. Amy Adams en Lois Lane est bein interprétée et Gal Gadot est parfaite en Wonder Woman, même si le personnage est sous exploitée. Jesse Eseinberg surjoue légèrement le rôle de Lex Lutor, pueril, au comportement infantile, visant à cacher ses objectifs de manipulateur.
L'interactivité des personnages amènent donc une bonne cohérence à l'histoire et fonctionnement relativement très bien.

Les scènes d'actions sont très bien réalisées et parfaite d'un point de vue visuel (peut-être mis a part le final), notamment celle où Batman s'introduit des les quais sur le port et neutralise à lui tout seul tout une armée (scène magistrale).

Les points négatifs:
L'introduction brève de superhéros est-elle vraiment indispensable à l'histoire?
L'omniprésence de certains effets spéciaux durant l'affrontement final, nuisent à la gestuelle des combats des héros. C'était un peu brouillon je trouve. La campagne promo, précèdent le film, notamment les bandes annonces qui en disaient beaucoup trop sur les enjeux et les protagonistes du film.
Le lynchage médiatique injustifié qu'a subit le film lors sa sortie, juste parce qu'il n'y a pas eue d'avant première pour la presse.

Les points positifs:
La mise en place du DC Universe, implicitement suscité par de brefs flashbacks de Bruce; la rencontre de deux légendes tant attendue pour certain depuis des décennies; les enjeux et thèmes du film pour les prochains films DC; Ben Affleck excelle en Batman; La scène de Combat de Batman sur le quai dans le port (magistrale, vif, rapide et intuitif) et la première apparition cinématographique de Wonder Woman.

film spéctaculaire avec un ben affleck au top en batman,hate de le revoir dans un batman solo dans ce même style