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    Deux jours, une nuit
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    Gil C
    Gil C

    24 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mai 2014
    Un film plein de fulgurances, de moments de grâce. Un film fidèle au cinéma des Dardennes, social, âpre et sans musique, juste fait d'images criantes de vérité et d'engagement. Un film qui prouve que le cinéma n'a pas besoin d'artifice pour émouvoir, juste de talent. Marion Cotillard est une nouvelle fois impressionnante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 juin 2014
    sujet délicat mais malheureusement très vrai des entreprises (surtout les PME) ou elles sont " obligées" de ce séparer d'un salarié(e) pour survivre,et ce film nous montre ou pas la solidarité qu'il pourrait y avoir dans film est très bien joué et d'une réalité a faire a Marion Cotillard qui joue sans fard et nous fait croire a cette histoire qui n'en est pas une , mais encore une fois une malheureuse vérité de nos jours.
    MarcoFou
    MarcoFou

    15 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2014
    Formidable film, qui en dit long sur notre société...
    Pascal I
    Pascal I

    775 abonnés 4 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2015
    Autant noté en premier le gros point faible de ce film : l'improbabilité complète du "deal" dans la "vraie" vie. Désolé mais cela ne se passe pas de la sorte pour un plan social d'une entreprise.
    Si l'on retire le cadre, reste une Cotillard qui fait merveille dans ses rôles-ci, précise, investie, tourmentée à souhait et l'émotion passe. Bien évidemment, le porte à porte ouvre des clichés attendus (et difficile d'y échapper), fait entrevoir dans cette "jungle" moderne : l'empathie, l'égoïsme, la tendresse, la violence (...), une photographie des relations humaines tel un documentaire révélateur s'il fallait malgré des propos, je trouve, assez convenus.
    Dommage quand même que le prétexte de la base du scénario soit si peu crédible. A voir pour l'interprétation ! 3.5/5 !!!
    poet75
    poet75

    275 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2014
    Deux jours et une nuit: c'est le temps qui est accordé à Sandra (Marion Cotillard) pour sauver son emploi au sein d'une entreprise de panneaux solaires. Deux jours et une nuit: c'est le nouvel ultimatum qu'a réussi à négocier Juliette, l'amie de Sandra, afin d'organiser un deuxième vote (après celui qui devait évincer cette dernière de son emploi). Crise oblige, les salariés sont mis au pied du mur et contraints à un choix cornélien: ou ils toucheront une prime de mille euros et Sandra sera licenciée ou ils renonceront à la prime et Sandra retrouvera son emploi.
    On l'apprend rapidement, cette dernière vient à peine de se sortir d'une dépression (dont on ne connaît pas la cause), elle est encore fragile, elle absorbe sans arrêt des pilules, et il lui faut pourtant mener ce combat. Elle a besoin de ce travail, elle doit se battre pour le garder, nonobstant l'opinion cynique d'un patron qui juge que son absence forcée pour cause de maladie n'a causé aucun tort à l'entreprise. On peut se passer d'elle, juge-t-on en haut lieu, d'où ce chantage à la prime qui fait la part belle à l'inhumanité et au mépris.
    Poussée par son amie Juliette et par son mari (Fabrizio Rongione), Sandra entreprend de visiter, un par un, chacun des salariés de l'entreprise afin de le convaincre de voter en sa faveur (et, du même coup, de renoncer à la prime, puisque c'est le choix qui leur est imposé!). Cela pourrait être vite lassant, d'autant plus qu'il faut que Sandra tienne à peu près le même discours à chacun des salariés. Mais, avec les Dardenne, pas de place au ronron ni à l'ennui! Chaque rencontre est certes ponctuée par ce même discours qui revient comme le refrain d'un chant fait d'espoir et de détresse, mais chaque rencontre est aussi le moment d'un mini suspens, de l'attente angoissée d'une réponse, d'une acceptation, d'un refus, d'un revirement, d'une hésitation... Avec Sandra, le spectateur espère, pleure, sourit, est pris à la gorge...
    Sandra vacille, Sandra chute, Sandra se relève, Sandra espère... On vibre avec elle, on souffre avec elle, on suffoque et on avance avec elle. Ce qu'on l'oblige à faire est inhumain et injuste: si elle retrouve son emploi, que diront les employés qui auront voté pour la prime et qui, du coup, l'auront perdue? Les Dardenne se gardent de porter des jugements sur les personnes: ceux qui souhaitent garder la prime ont de bonnes raisons de faire ce choix. Chaque rencontre de Sandra avec un salarié nous laisse entrevoir les difficultés de vivre, voire les détresses, que connaissent les autres. Sandra se bat pour son emploi, mais la plupart des autres aussi sont obligés de se battre, qui pour payer des échéances, qui pour soutenir financièrement un enfant qui fait des études, etc. Ce ne sont pas les personnes qu'il faut condamner, mais un système inique qui les fait pencher dangereusement du côté de la dureté, voire de la violence.
    Reste ce que les Dardenne essaient toujours de détecter, de déceler, de retrouver, même quand il nous décrivent les pires détresses et les pires injustices: la part d'humanité. Rester un être humain, garder ou retrouver sa dignité d'homme ou de femme, même quand on est broyé par un système qui n'a que mépris pour la personne. Où donc Sandra puise-t-elle sa force, elle qui apparaît par moments si fragile et si défaillante? Dans l'amitié, dans la solidarité et dans l'amour. Il y a la force insufflée par son amie Juliette et par les autres salariés qui se rangent de son côté. Et il y a la force insufflée par son mari, bel exemple d'un amour qui relève, qui soutient, qui partage chaque souffrance, qui donne à espérer contre toute espérance. L'humanité, la grandeur et la beauté de l'humain qui ensoleillent ce film pourtant douloureux, les voilà.
    Une fois encore, Jean-Pierre et Luc Dardenne nous proposent un film écrit, mis en scène et réalisé avec un soin et un talent qui ne peuvent qu'emporter l'adhésion. Il n'y a pas eu la moindre fausse note, jusqu'à présent, dans leur filmographie. C'est assez rare pour être souligné. Quant à Marion Cotillard, malgré son statut de star, en grande actrice qu'elle est, elle a su parfaitement s'adapter à l'univers et au style des deux frères. On ne se lasse pas de la scruter, on ne se fatigue jamais d'admirer son jeu. 9,5/10
    lionelb30
    lionelb30

    446 abonnés 2 604 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2014
    Toujours le meme style de film , vraiment pas drole...avec une histoire perdante des le depart , soit le licenciement , soit la haine de certains de ces collègues de travail.
    Ricco92
    Ricco92

    230 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2014
    Sur un sujet assez surprenant (est-il réellement possible qu'un chef d'entreprise puisse proposer un tel choix à ses employés ?), les frères Dardenne nous offre un magnifique constat du malaise social qui touche la classe ouvrière européenne de nos jours. Ils arrivent parfaitement à montrer l'opposition qui peut exister chez ses personnages entre le devoir de solidarité et le souhait de privilégier prioritairement ses propres besoins (allant de la difficulté de boucler ses fins de mois à l'égoïsme pur et simple). Les réalisateurs de Rosetta réussit l'exploit de ne jamais lasser alors que les séquences pourraient facilement être répétitives et que le texte de Marion Cotillard est volontairement très proche d'une scène à l'autre. L'actrice est d'ailleurs en grande partie responsable de cette réussite car elle est d'une justesse exceptionnelle et arrive à retranscrire toute la fragilité d'un personnage sortant de dépression (elle semble d'ailleurs avoir maigri pour le rôle) et bourré d'humanité (Sandra va jusqu'à comprendre ses collègues refusant de l'aider). Deux jours, une nuit est donc une œuvre sociale très prenante et touchante qui nous fait très rapidement accepté un pitch a-priori assez difficile à croire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 juin 2014
    Marion Cotillard, magistrale. Un film magnifique sur le lien social qui survit parfois au milieu de la violence du monde du travail... Une palme pour moi
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    40 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juin 2014
    Un vrai drame social, excellemment bien interprêté il nous livre le plus profond et le plus désastreux de la nature humaine : offrir en compétition, l'individualisme forcené contre la solidarité bienveillante, elle laisse à penser à une société chacun contre tout le monde, de l'arène inhumaine construite par le patronat... Le pire est sans doute dans les 3 dernières minutes, on assiste à ce moment là à une telle violence psychologique voire à une torture sociale qu'on en a la nausée (comme le dirait Jean-Paul SARTRE).
    Au final ce film très à propos actuellement, nous donne à réfléchir sur les besoins d'unité dont la classe ouvrière à nécessairement besoin pour faire front face aux difficultés et face au pire.
    WalkthisWay
    WalkthisWay

    23 abonnés 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2015
    A ce jour, c'est le meilleur film des frères Dardenne que j'ai eu l'occasion de voir. Marion Cotillard est très juste et l'on suit avec intérêt et compassion son combat.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 juin 2014
    C'est marrant, ou terrible, ou les deux à la fois, mais en voyant ce film, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le lien entre le monde du travail et l'univers concentrationnaire. Je ne dis pas que les deux se valent, mais... D'abord, il y a dans le film ces observations sur la nature humaine, malheureusement avérées dans la réalité et douloureusement vérifiées au cours de l'Histoire. Dans "Deux Jours, une Nuit", 16 des collègues de Sandra (Marion Cotillard) doivent décider par vote du maintien ou non de son poste : soit on la vire et on touche 1000 euros, soit on la conserve et on s'assoit sur la prime. Les Dardenne nous montrent que c'est assez facile de décider du sort de quelqu'un par bulletin secret et en son absence, mais que ce n'est pas du tout la même histoire quand la personne en question vient en chair et en os sonner à votre porte pour plaider sa cause. Effectivement, on sait bien que les meurtres de masse sont beaucoup plus "acceptables" psychologiquement pour les exécutants et beaucoup plus "efficaces" industriellement pour les commanditaires quand les tueurs ont le moins de contact possible avec leurs victimes (chambres à gaz vs exécutions sommaires). Ou alors, de la même façon que dans les camps de concentration il fallait souvent pour espérer survivre se soustraire aux règles élémentaires de la vie en société et s'abaisser à des comportements humiliants ou déshumanisés (vols, trafics...), il faut savoir dans le film s'arranger comme on peut pour s'en sortir (heures sup, travail au noir...) ou, dans le cas de Sandra, forcer sa nature en allant au devant des autres. Ensuite, il y a certains personnages, en filigrane. Il y a le patron, le chef du camp. La situation exceptionnelle dans laquelle il se trouve (la crise économique, le camp) lui permet d'exprimer un cynisme presque sadique sans aucune manifestation de remord ou de questionnement moral. Le point de départ du film, le vote qu'il propose (impose, plutôt) à ses employés, c'est un peu "Le Choix de Sophie". Et à la fin, à l'inverse, plus de cynisme mais une sorte de déni de la réalité pour sortir de la situation avec le beau rôle (ou un rôle pas trop moche), à ses propres yeux, au moins : la proposition qu'il fait à Sandra est absolument indécente et inacceptable au regard de ce qu'elle a vécu mais il est (sincèrement) convaincu que c'est la bonne décision, qu'au mieux il agit pour le bien de tous, qu'au pire il limite les dégâts, comme un Franz Stangl à Treblinka ou un Douch au Cambodge. Et puis il y a aussi le contremaître, ce personnage immonde et méprisable, avatar des gardiens de camp et autres kapos et qui sévit toujours impunément de nos jours. Les conditions de travail ont évolué mais la mentalité de cette engeance est restée bloquée sur l'époque des plantations de coton ou de la Révolution Industrielle. Je crois que j'ai plus de respect et de considération pour un militaire, un flic ou un curé que pour un contremaître d'usine, sa blouse et son chronomètre... Sinon, pour en revenir au film proprement dit, je ne suis pas le plus grand fan du cinéma des frères Dardenne mais là, ils m'ont enchanté. Cela dit, s'ils sont beaucoup moins misérabilistes que dans leurs autres films, ils cèdent quand même un peu à un certain angélisme de gauche qui a dû faire bondir de leur siège tous les Eric Zemmour de la Terre : en gros (et je caricature, volontairement), les ouvriers d'origine étrangère sont gentils et solidaires de leur infortunée collègue alors que les Belges sont méchants et ne pensent qu'au fric. C'est d'ailleurs au niveau du scénario que "Deux Jours, une Nuit" peut éventuellement un peu pêcher (certaines réactions des collègues de Sandra...) car le style est irréprochable. Sobre, efficace, leur caméra sur l'épaule est fluide et, surtout, colle parfaitement au sujet, chose qu'on ne peut pas dire de tous les films qui utilisent ce procédé. Les acteurs sont aussi très bons : Fabrizio Rongione dans le rôle du mari/béquille, Marion Cotillard, évidemment, même si le côté répétitif de l'action (je parle au gens, je bafouille un peu, je m'excuse, je comprend, je fais une tête de chien battu, je me bats, je me décourage...) n'est pas forcément à son avantage, et puis surtout Olivier Gourmet qui, en seulement 3 lignes de texte et 30 secondes de présence à l'écran, exprime tout son génie dans le rôle du contremaître. Enfin, et même si ce n'est sans doute pas la façon dont les auteurs ont voulu qu'on l'interprète, pour tous les ennemis acharnés du travail en tant que valeur (dont je suis), la fin du film est édifiante : quand Sandra a un job, elle est en dépression, quand, en un week-end, elle le perd, elle s'est reconstruite. Le Droit à la Paresse. "G L O R I A, Gloooria !"
    3aptiste
    3aptiste

    21 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2014
    "Deux jours, une nuit" est un film touchant et plein d'humanité. Marion Cotillard illumine l'écran par sa justesse, elle vous plonge dans le personnage avec ses doutes et ses peurs. L'histoire est sincère et on en ressort vivifié.
    Louis Morel
    Louis Morel

    49 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2014
    Certainement le film le plus abouti, le plus beau, le plus touchant et le plus fort des frères Dardenne. Sublimé par une mise en scène géniale et une Marion Cotillard éblouissante, "Deux jours, une nuit" est un voyage, une plongée dans ce monde complexe du quotidien contemporain chère aux réalisateurs belges. Un chef d'oeuvre monumentale !
    jclgro
    jclgro

    14 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2014
    L'idée de départ tient sur un ticket de métro et est assez improbable. Cela aurait pu faire un court métrage intéressant mais pour un long métrage, c'est beaucoup trop répétitif.
    Marion s'en donne à coeur joie en faisant du Cotillard, d'un bout à l'autre.
    Craoux
    Craoux

    33 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2014
    Je retiens surtout la phénoménale capacité d'immersion ... oui ... de la "Cotillard" dans un monde qu'elle ne doit pas côtoyer souvent, sauf l'espace d'un film. Je reconnais qu'elle est une superbe (au sens le plus fort) actrice. Je veux bien accepter l'idée que les Dardenne sont passés maîtres dans l'art d'analyser les maux de notre société .. mais, personnellement, je me demande encore et toujours si leur démarche relève de ce que j'apprécie au CINEMA ... j'ai accompagné Madame sans être convaincu et, au final, je persiste et signe à trouver que ce genre de documentaire sociétal ... OUI ça me gave ! Je laisse ma note à 3 because la prestation de Marion !
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