Avis : Deux jours, une nuit - Page 6

Un très beau film, rendu efficace par la sobriété et la pudeur des prises des vues et des dialogues.

Marion Cotillard porte admirablement bien ce drame social. Le personnage qu'elle campe est impressionnant de dignité, d'humanité et de courage. Sans conteste, le meilleur des rôle de sa carrière d'actrice.

A mon avis, une candidate sérieuse pour la palme d'or du meilleur rôle féminin

Quelle déception !! Le thème était très excitant !! Mais alors quel ennui !!! Des dialogues répétitifs, un jeu d'actrice déplorable et une quête complètement irréaliste !! On y croit pas deux secondes et moi ca m'a agacé !!! Je n'ai pas été ému du tout et je suis ressorti énervé et décu !!! Film porteur d'espoir mais très moyen je trouve !!

Très déçue par ce film, que j'ai trouvé long. La morale n'est pas très original, et on s'ennuie beaucoup

Bien joué, une Marion Cotillard simple et naturelle, mais une histoire peu crédible économiquement parlant et un scénario qui tient sur 2 lignes, les critiques trop positives sont excessives, un film qui ne mérite pas une sélection à Cannes

D'habitude assez fan des films des frères Dardenne, ce film m'a beaucoup déçue. Et je suis très étonnée des trop bonnes critiques de la presse. Qui aime bien châtie bien. Donc j'ai trouvé le scénario assez faible, avec des dialogues assez plats et pas crédibles. Le rôle de femme dépressive a déjà été trop utilisée au cinéma, au point d'être devenu un cliché. Pour le réutiliser il faut aller beaucoup plus loin et surprendre ce qui n'est pas le cas. En plus ce portrait de la dépression est invraisemblable, ce que doit accomplir cette femme en deux jours est déjà assez pénible pour un personnage de fort caractère et en possession de tous ses moyens et cela est encore plus difficile, voir impossible, pour ce personnage dépressif, donc on y croit pas du tout. On ne croit pas que le mari la sachant fragile la pousse à le faire, on ne comprends pas qu'elle aille toute seule voir ses collègues. On ne croit pas qu'elle ne puisse tout simplement chercher un autre emploi, étant donné que Marion Cotillard même sans maquillage et dépressive demeure une belle jeune femme employable. Le même film avec un personnage masculin dans la cinquantaine aurait eu un impact et une crédibilité bien plus forte, ou alors il aurait fallu justifier bien plus l'importance pour ce personnage de garder ce travail. Nous voyons même que certains des collègues sont dans une situation plus compliqué que le personnage principal, ce qui nous fait être encore moins solidaire de son combat. Marion Cotillard est une actrice superbe mais dans ce cas, a elle seule, ce n'est pas possible de sauver ce film. Je félicite quand même les thématiques du film. Ma colère, ma déception de ce film est à la hauteur de mon estime pour les auteurs, j'attends le prochain avec impatiente.

Pour la seconde fois, après Cécile de France dans Le gamin à vélo, les frères Dardenne font appel à une actrice connue, et même cette fois internationalement connue, pour incarner l’héroïne de leur énième drame social. Peut-être doit-on y voir là un recul dans la démarche néoréaliste de leur cinéma, et pourtant la simplicité de la mise en scène et le cadre modeste de l’intrigue restent similaires depuis plus de quinze ans. Peut-être est-ce parce qu’ils semblent être incapables de renouveler de leur cinéma-vérité que leurs films n’ont plus rien de surprenant. Ici, c’est le combat que mène Sandra pour récupérer son emploi qui sert de catalyseur à la misère sociale dénoncée dans le film puisque, en allant réclamer clémence à ses anciens collègues au détriment d’une prime, elle pose la question du choix à faire entre solidarité et individualisme en cas de crise économique. Cette décision difficile, qui peut aisément être élargie au niveau politique, passe malheureusement par une suite de dialogues répétitifs ainsi que par une histoire de résolution démocratique, qui est en réalité légalement irrecevable, qui donne une image erronée du monde de l’entreprise.

Un film brave, des braves frères Dardenne. J'y suis allé en traînant les pieds, certain de m'y ennuyer ferme, convaincu que je ne parviendrais pas à croire à un personnage économiquement faible incarné par la méga-star française Marion Cotillard. Surprise : j'y ai cru, par intermittence, elle fait le boulot, incontestablement, avec opiniâtreté. Si l'on accepte l'idée d'une forme de sincérité des cinéastes et de leur actrice - admettons -, "Deux jours, une nuit" (titre calamiteux, mais qui décrit bien sa faible ambition cinématographique) se laisse regarder. On sent l'effort consistant à éviter tout manichéisme, il n'y a pas de vrais méchants dans l'histoire, c'est le système qui est pourri et qui monte les individus les uns contre les autres. OK... C'est le fond de commerce des deux frères depuis "La promesse", et ils ne dévient pas d'un millimètre de leur trajectoire dramaturgique et esthétique. Ils alignent avec une grande régularité des films "modestes" systématiquement surestimés au point d'être toujours retenus en sélection officielle cannoise, et même d'avoir déjà glané deux palmes d'or, l'une pour l'excellent "Rosetta", l'autre pour l'insignifiant "L'enfant". Leur dernier rejeton n'est ni pire ni meilleur que "Le gamin au vélo", "Le fils" ou "Le silence de Lorna". Le niveau ne s'élève jamais au-dessus d'un téléfilm convenable. L'écriture est souvent laborieuse, certains twists du scénario sont navrants de facilité voire invraisemblables spoiler: (comme la tentative de suicide au Xanax)
, mais ils parviennent à faire croire que c'est de l'orfèvrerie, qu'ils sont des maniaques du détail, que leur mise en scène plate, grise et approximative est un trésor de minutie, et que c'est dans l'épure que réside leur génie. On peut leur reconnaitre une persévérance louable, mais s'étonner de leur statut de "maîtres" célébrés par la critique, alors qu'ils ne sont à mes yeux qu'un duo d'honnêtes artisans, ni plus, ni moins.

J'ai été, jusqu'à présent, une inconditionnelle des frères Dardenne. Rosetta..... L'enfant..... De merveilleux films enracinés dans la vraie vie, la vie dure.

Donc, en voyant Deux jours, une nuit, je tombe de haut. Le point de départ est le plus crétin qui se puisse imaginer. Sandra sort d'une dépression [à vrai dire, le spectateur se demande si elle est si guérie que cela en la voyant s'enfiler des Xanax comme des pastilles Ricqlès, se fourrer au lit tout habillée (bonjour l'hygiène!) dans la journée et nourrir ses enfants d'immondes pizzas surgelées]. Elle veut reprendre son travail, mais voilà, son patron a déclaré à sa quinzaine de salariés qu'il la reprendrait.... s'ils renonçaient à leur prime de 1000€.

Vous imaginez que cela se passe comme ça dans la vraie vie? Vous imaginez un seul instant un VRAI patron proposant ce deal à ses ouvriers? Assorti d'un vote en plus! Vous imaginez que pour un patron, quinze fois 1000€ ça représente la charge d'un cdi? Et puis, je ne puis croire qu'en Belgique les lois sociales soient très différentes des lois françaises, et qu'un salarié qui revient de congé de maladie ne soit pas protégé....

Poussé par son mari (Fabrizio Rongione), Sandra va aller faire du porte à porte pour convaincre ses collègues de renoncer à leur prime.... Elle se décourage, elle pleure, elle a honte d'une démarche humiliante (on la comprend): rien à dire sur Marion Cotillard, elle est parfaite. Elle traduit très bien les hauts et les bas de son moral. Trottant comme Rosetta, mais avec moins de pugnacité, sauf que voilà: elle ne nous émeut pas comme Rosetta.....

On peut dire que c'est un film raté sur la solidarité de la classe ouvrière. Dans le monde des bisounours des Dardenne, les crocodiles sont évidemment le patron, le contremaitre (surtout lui, le traitre à sa condition! passage express d'Olivier Gourmet), plus quelques égoïstes qui, comme par hasard, sont aussi des brutes qui cognent leurs copains et leurs femmes. D'ailleurs, une collègue de Sandra, dégoûtée par le refus de son compagnon de mettre au pot, décide de le quitter et de demander le divorce. Ah mais!

Inutile donc de voir ce pensum aussi convainquant qu'un discours de Jean Luc Mélenchon. Un film social ne vaut que s'il est enraciné sur du vrai, du vécu, pas sur un scénario à la mords-moi-le-nœud. Mais bon: comme après Mélenchon, les spectateurs de ma salle ont APPLAUDI! Et deux ont failli en venir aux mains, je n'ai pas tout entendu, mais comme l'un des deux revendiquait sa qualité d'ancien patron, j'imagine qu'il avait eu quelque chose à redire au scénar......

un fIlm dont le sujet est grave, un film social. Malgré l'interprétation sans faute de Marion COTILLARD, je n'ai pas adhéré à ce film trop lent et ennuyeux.

L'histoire n'est pas mal mais ça traine en longueur. Écouter Marion Cotillard répéter toujours la même chose, et la voir avaler des cachets et des litres d'eau finit par lasser. Sinon, le sujet est intéressant.

"Bonjour, je m'appelle Sandra, je travaille chez Solwal et je viens te voir car avec Juliette on a vu M. Dumont et il est d'accord pour que l'on refasse le vote lundi matin. Jean-Marc aurait influencé plusieurs des employés pour qu'ils votent contre moi..." Voilà la principale réplique que Marion Cotillard va répéter une petite dizaine de fois durant les interminables 90min de ce film ennuyeux à mourir. Et c'est tout.

Indiscutablement un grand film politique. La mise en scène surprend toujours, et les acteurs (pas seulement la petite débutante Cotillard) sont toujours justes. Enfoncés les discours de Melenchon et Laurent, vive le cinéma visionnaire des frères Dardenne !

Film profondément ennuyeux, Marion Cotillard ne convainc pas. C'est du cinéma "tendance", et j'ai perdu ma soirée.

Pauvre scénario plat et ennuyeux que les acteurs ne sauvent pas du marasme. Marion Cotillard en pleureuse improbable et en sur joueuse ne change pas d'un film à l'autre.

Il y a des choses qui ne changent pas chez les Dardenne : ils sont, comme à chacun de leurs films en compétition officielle à Cannes et ils nous offrent un nouveau drame social. Ce qui est nouveau, c'est d'avoir pris une star pour tenir le rôle principal. Et ils ont eu raison. Qu'on l'aime ou pas, il faut reconnaître que dans des grands films et bien dirigée, elle reste totalement bluffante. Il faut pourtant...