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Un visiteur
4,5
Publiée le 21 mai 2014
Le nouveau film des frères Dardenne (déjà deux palmes d'or pour Rosetta et L'enfant) a été présenté et encensé hier matin au Festival de Cannes.
Sandra a un week-end pour convaincre ses collègues de renoncer à leur prime de 1000 euros pour qu'elle puisse garder son emploi. On est emporté dans le combat de la jeune femme, fragilisée par une dépression et on peut ressentir l'angoisse, la fatigue, l'attente, la joie ou encore la tristesse qu'elle ressent lors de certaines scènes bouleversantes sur fond de Petula Clark.
Marion Cotillard (très juste) est en mouvement continu : bus, marche, course, voiture,...elle avance mais certaines scènes ou certains gestes se répètent comme pour nous montrer qu'elle a du mal à continuer. Lorsque Sandra se confronte à ses collègues, les décors séparent visuellement les personnages par des effets de lignes (mur, porte...) ce qui intensifie les scènes.
Deux jours, une nuit c'est aussi une magnifique histoire d'amour : celle d'un couple soudé dans les difficultés et la maladie.
Même si j'ai préféré leur précédent film (Le gamin au vélo), les frères Dardenne ont réussi une nouvelle fois à me toucher avec ce film intense qui tient le spectateur en haleine jusqu'au bout tout en restant hyper réaliste (comme d'habitude chez eux). Marion Cotillard est d'une extrême justesse dans ce rôle de dépressive qui se bat pour retrouver son boulot et, plus largement, pour sortir la tête de l'eau. Il faut reconnaître le talent de cette grande actrice même si j'ai l'impression qu'elle se joue ce genre de rôle de "petite fleur fragile" dans quasiment tous les films que j'ai vus avec elle ces dernières années.
Marion Cotillard est étincelante. Elle tient le film avec son attitude chancelante et fragile. La caméra est centrée sur elle avec de nombreux plans-séquences. Les dialogues sont énergiques, efficaces et bien menés notamment lorsqu’elle envoie à son chef un « Tu n’as pas de cœur ». La durée du film est de 1h30, un exploit en compétition officiel. Elle est l’aboutissement d’un montage travaillé qui ne souffre d’aucune longueur, ni de scènes superflues.
Que serait le cinéma sans les frères Dardenne? La question est posée. Il n'y a que dans leurs longs-métrages(et peut-être chez Jacques Audiard aussi)que l'on a l'impression d'assister à la vraie vie,avec des personnes réelles,qui se démènent pour exister dans un monde souvent fracassant avec les plus modestes et les plus vulnérables. De film en film,les Dardenne se déplacent de l'âpreté et des plans-séquences de dos à un humanisme fragile mais tellement revigorant. "Deux jours,une nuit" marque une forme d'apaisement dans leur cinéma. La caméra est plus posée,les séquences plus courtes et directes. Le message véhiculé se trouve désormais désormais dans la communication et l'espoir en une solidarité ponctuelle,plutôt que dans une fuite en avant forcément destructrice. Sandra,leur héroïne,notre héroïne,est comme un oiseau sur sa branche. Elle vacille,elle déprime,elle pleure mais elle se relève toujours,trouve des ressources insoupçonnées grâce au positivisme de son mari. Elle est forcément inspirante. Qu'elle réussisse ou non à conserver son emploi et convaincre ses collègues de renoncer à leur prime,elle a déjà gagné. Car elle s'est battue... Film social et actuel par excellence,ce drame vibrant qui sonne comme un thriller à rebours,est aussi l'occasion d'assister à une nouvelle performance renversante et sans fards de Marion Cotillard. Et se conclue sur une note parfaite,ouverture de tous les possibles.
Ce film sur fond de drame social n'arrive vraiment pas à la cheville des nombreux films sur ce thème magistralement mis en scène notamment par Ken Loach. Les quelques extraits déjà vus et la bande-annonce, n'avaient pas réussi à piquer ma curiosité. Cinéphile dans l'âme, j'avoue m'être laissée abuser par les "trop" bonnes critiques des professionnels probablement aveuglés par les paillettes cannoise, laissons-nous le bénéfice du doute. Ennuyée dès les premières minutes je suis cependant restée dans la salle, nourrissant toujours le secret espoir de voir une histoire naitre sous mes yeux....mais en vain. Le décor est tellement planté dès le début que tout est dit en cinq minutes! Un court métrage aurait suffit. Je propose donc aux frères Dardenne de réaliser la version très courte pour participer au prochain Festival International du Court Métrage de Clermont-Ferrand!
Ce film est d un ennui profond. Cotillard joue 8 fois la même scène avec un accent belge quelque peu forcé. Des personnes sont parties pendant la séance pendant que j en profitais pour dormir un peu... bref aucun intérêt
DÉÇU ! Une belle bande-annonce mais un film décevant au final. Le jeu d'acteur est franchement moyen, peu crédible. Je m'attendais à un film touchant, je suis sorti sans aucune émotion, à part de l'ennui. Les personnages et les histoires de chacun sont trop similaires, pas de surprise. Dommage !
Film insignifiant ! Il ne se passe absolument rien et on s'ennuie à mourir. Marion Cotillar n'est pas crédible une seconde voir ridicule dans un rôle pseudo dramatique. Et se faux accent belge. A part Edith Piaf elle a fait quoi Marion Cotillard, Taxi ??? Le film est également une grosse caricature, comme si tous les gens du Nord étaient populaire et vivaient chichement, ridicule !!! je ne comprends pas les gens qui ont aimés ? Ce film est fait pour les dépressifs ou quoi ? A fuir !
excellent telle est ma note qui j,estime est à sa juste valeur .Cette femme est émouvante dans son desarroi , son désespoir!J 'ai beaucoup aimé et n'ai pas été déçue des prestations de Marion à bientot Marion qui peut effectivement TOUT jouer merci
Je suis allé voir ce film par curiosité c'est sur que ce n'est pas un chef d'oeuvre !!!! Mais étant délégué je voulais voir ou cela pouvait bien mener et bien j'ai vu , entendu des choses et je vous conseille d'aller le voir car c'est poignant et c'est le monde réel qui est dénoncé dans ce film
Excellent film "social". A voir absolument. La cellule familiale y est sublimée.(réflexion qui n'a rien à voir avec les débats politiques récents sur le sujet !). La sobriété de la réalisation est étonnante et il semble bien que ce soit une des nombreuses qualités des "frères". Même Pétula Clark a été bien "choisie".... Pourquoi pas 5 étoiles ? Peut être ai je trop perçu une certaine répétition, à la limite monotone, des scènes de visites, qui, de plus sont parfois trop prévisibles. Mais on a presque honte d’émettre une remarque négative devant autant de talents !
Je ne connaissais pas les frères Dardenne je les ai donc découvert ce matin. Très bon scénario et une bonne réalisation, de ce côté rien à dire, de plus Marion Cotillard excelle dans son rôle plein d'émotion, de véracité, passant par des hauts et des bas, dans sa situation c'est un peu logique, ce qui m'a le plus gênée, c'est un film un peu long qui se prélasse dans la morosité. De plus le décor, cette ville liégeoise faite d'immeubles en brique, d'une tristesse à pleurer, et surtout une situation que l'on côtoie dans notre société. Le cinéma pour moi doit être un dérivatif, voire un sujet traité en dérision même si ce dernier est frauduleux, et au risque de paraître un peu snob, les films "société" ne sont guère "ma tasse de thé". Donc certainement il sera plus apprécié par d'autres ...
Non vraiment impossible de croire à ce film et pourtant je suis fan des frères Dardenne et du cinéma Belge, je n ai pas cru du tout au jeu de la comédienne principale au phrase " faux cul" on se croirait dans un étalage de débardeurs pour la Redoute, ennuyeux à bailler ....
Le cru Dardenne 2014, "spécial Cannes", est avancé ! Un sujet de société, comme toujours, mais pas trop "lumpen proletariat" - juste au-dessus. Un contremaître (Olivier Gourmet) persuadé que Sandra (Marion Cotillard), relevant d'une dépression, est incapable de reprendre son activité, et ayant constaté que l'effectif diminué d'une personne suffisait à la bonne marche de l'entreprise (panneaux solaires - très forte concurrence chinoise) intrigue auprès de l'employeur pour obtenir son licenciement - et "sécurise" l'opération en lui faisant proposer un choix révoltant aux collègues de ladite. Poussée (notamment) par son époux (Fabrizio Rongione), la jeune femme (entre 2 sanglots, et 10 anti-dépresseurs) entreprend, le temps d'un w-e, une démarche désespérée. Sujet en or : la solidarité existe-t-elle encore, face à la violence extrême de la crise ? Mais un choix qui gâche tout, d'emblée : Cotillard. Elle ne dégage aucune émotion, joue, voire surjoue, de manière préfabriquée : on n'y croit jamais !