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floflo2204
86 abonnés
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3,0
Publiée le 21 mars 2017
Les figures de l'ombre a le mérite de s'intéresser à une histoire méconnue du grand public : celle des femmes noires ayant participé à la conquête spatiale lors des nombreuses missions Apollo. Le thème choisit est très bien traité et notamment l'immersion dans les années 60 qui est réalisée avec beaucoup de soin. Tout y est présent, les décors caractéristiques de l'époque, les costumes également (qui sont très bien confectionnés) mais aussi les mentalités très fermées. On se plaît donc à en explorer chaque recoin avec un plaisir non dissimulé. De même, les trois actrices principales que sont Octavia Spencer, Taraji P Henson et Janelle Monae sont de merveilleuses actrices. Malheureusement, les seconds rôles ne nous conviennent jamais vraiment, Kevin Costner propose une interprétation beaucoup trop faible au même titre que Jim Parsons ou Kirsten Dunst et pourtant ils avaient tout ce qu'il fallait pour briller. En ce qui concerne la musique du long-métrage, on peut également être assez déçu, elle ne nous transcende jamais vraiment et n'apporte rien de spécial à l'histoire. Le scénario est bien écrit mais on n'est jamais réellement plongé dans le récit, certains moments s'avèrent même un peu superflus au vu du déroulement du film. Alors effectivement tous les aspects de la conquête spatiale sont retranscrits avec attention mais tout ce qui touche à l'histoire personnelle de nos protagonistes est généralement assez faible en émotions et en force d'écriture. La réalisation de Theodore Melfi est bonne mais ne réussit pas nous immerger davantage dans le récit et pourtant on l'aurait souhaité. On ne peut cependant pas dire qu'elle ait été mauvaise mais à aucun moment on remarquera un quelconque détail dans le maniement de caméra qui rendra une image spéciale. De même, la gestion de la photographie n'est pas particulièrement bien réussie. Les figures de l'ombre reste néanmoins un film sympathique brillant surtout par la force de ses trois protagonistes.
Un film bien fait, bien raconté, intéressant sur les différents sujets qu'il traite (la conquête de l'espace, les math de l'époque (j'ai adoré), la place des femmes et des gens de couleurs aux USA à cette période)... et puis c'est léger et fun, ça met de très bonne humeur. A voir, un de mes favoris aux Oscars cette année (avec Hacksaw Ridge et La La Land).
Film très interessant , une page de la vie américaine début des années 60 , à une époque pas si lointaine que ça finalement , où la ségrégation entre noirs et blancs était la règle , la loi... Et que dire de la place de la femme dans la société...il n'y a pas si longtemps non plus.... Ok ce film est un peu trop dans la lignée des films à la gloire de l'Amerique.....au temps de la guerre froide.... Finalement un grand retour en arrière.....
En 1961, Katherine Johnson, Dorothy Vaughn et Mary Jackson travaillent à la NASA. Elles sont reléguées à des tâches qui ne leur permettent pas de faire usage de leur intelligence hors du commun. En plus d'être femmes, ce qui n'était déjà pas une qualité à l'époque, elles ont le défaut d'être noires. Elles devront se battre pour pouvoir intégrer des postes de haut niveau dans la conquête de l'espace.
Les figures de l'ombre trace le portrait de ces trois héroïnes exceptionnelles, femmes noires au milieu d'hommes blancs dans un état toujours ségrégationniste. Il est question ici de conquêtes, en premier lieu, celle du droit de travailler librement pour ces femmes de couleurs et celle de l'espace par les Etats-Unis. Le récit est mené suffisamment intelligemment pour que l'on s'intéresse à ces deux défis. Si le réalisateur présente un film à l'Américaine, il prend soin d'en estomper quelque peu les excès du genre et sans avoir le temps d’aborder la ségrégation de façon approfondie, il en montre suffisamment, et sans manichéisme, pour planter le contexte hallucinant de crétinisme raciste. Il est servi par trois comédiennes (Taraji P. Henson, Octavia Spencer, Janelle Monáe) épatantes et un Kevin Costner au meilleur de sa forme. La mise en scène élégante, plutôt classique, s’autorise de belles idées de plans. Le montage est alerte et si les parties contant la vie privée de ses héroïnes sont moins réussies, au point de casser un peu le rythme, on ne s'ennuie jamais. On se trouve sidéré de ne découvrir que cinquante ans plus tard cette extraordinaire histoire et fasciné jusqu'au bout par le destin de ces héroïnes. Efficace.
Les Figures de l'Ombre est un biopic super agréable à suivre grâce à un thème fédérateur et à des personnages très attachants. Même si la mise en scène reste très classique, cette extraordinaire histoire mérite d'être connue et vaut réellement le coup d'oeil.
fx-92 Ce film était passé sous mes radars à sa sortie et je le lance à la du fait d’un bouche-à-oreille favorable. On est dans les années 1960 et la lutte pour les droits civiques bat son plein de même que la course pour l’espace. Sur ce point-là, les USA sont sous pression car le rival soviétique a réussi son lancement de Spoutnik 1. Trois jeunes femmes afro-américaines, mathématiciennes de génie employées par la NASA en tant que calculatrices (on est avant les ordis) et reléguées aux tâches subalternes du fait de leur couleur de peau vont tenter d’enfoncer les portes pour se faire une juste place dans ce monde d’hommes d’une part et de blancs d’autre part. On tient là tout le savoir faire américain quand il s’agit de mêler la petite histoire individuelle à la grande Histoire collective. Les personnages sont rudement bien écrits et le ton est très vif, primesautier et frais. On craque rapidement pour l’humour de nos héroïnes et pour leur ténacité face à l’absurdité de la ségrégation. Car l’autre point fort du film est là. Il s’agit d’une dénonciation en règle du racisme décomplexé et idiot de la société américaine d’alors. On comprend aussi combien les victoires en la matière sont faites de petits pas et d’engagement individuels risqués. Par ailleurs, il y a tout au long du film un vrai suspense quant à la réussite des projets de la NASA (laquelle influera sur le futur parcours de nos supernanas). En clair, ce film est une vraie réussite tant sur le plan de la construction du récit que sur celui du fond. On regrettera peut-être un certain académisme esthétique qui fait que le film rappelle souvent d’autres choses vues ailleurs mais c’est un bien mince défaut au regard du plaisir que procure la séance de visionnage.
Les Figures de l'ombre, un drame biographique qui était pressenti lors de la dernière cérémonie des Oscars. Coécrit, coproduit et réalisé par Theodore Melfi, il met en scène trois femmes noires plutôt culottées et très intelligentes qui ont changé la face du monde en s'impliquant dans le programme spatial de la NASA. On suit le quotidien de ces héroïnes et le film expose des injustices auxquelles les personnes de couleur étaient confrontées à une certaine époque en Virginie spoiler: - la mathématicienne noire Katherine G. Johnson fait un long chemin (800m) pour seulement aller aux toilettes qui sont des toilettes pour les personnes de couleur. La trame sonore se veut joyeuse signée Pharrell Williams, laquelle donne au film un ton optimiste ! La complicité entre les actrices Taraji P. Henson, Olivia Spencer et Janelle Monae est belle à voir. Elles sont attachantes. Le soutien de Kevin Costner est convaincant, incarnant leur patron et Kirsten Dunst qui est une chef de bureau très stricte. Les costumes s'avèrent élégants et retranscrits bien l'époque dans les années 60. Néanmoins, Hidden Figures (en v.o) souffre peut-être de quelques longueurs spoiler: - au niveau du développement des vies personnelles des héroïnes - mais peut importe car le réalisateur touche le spectateur notamment grâce spoiler: à cette histoire d'amour entre une des pionnières et un militaire interprété par le charismatique Mahershala Ali auquel il nous avait fasciné dans Moonlight (élu meilleur film). Pas mal d'émotion sont au rendez-vous, donc. Enfin, Les Figures de l'ombre est un biopic honnête et assez passionnant auquel on peut apprendre le langage des chiffres et davantage sur le pouvoir des blancs à l'égard des noirs à cette époque. Un curieux mélange avec Imitation Game...
"Les figures de l'ombre" fait office de bien belle découverte en nous replongeant dans les années 60 en pleine conquête spatiale, pierre angulaire de la Guerre Froide à cette époque. D'emblée on lui reprochera un esprit un rien démago et un manichéisme affirmé en ce sens où ici, tous les blancs ou presque sont détestables tandis que tous les noirs sont adorables, la période était difficile on le sait tous mais il était tout de même préférable de nuancer un peu. Sujet clos de toutes façons puisque l'intérêt du métrage ne se trouve pas là, raison de plus pour encenser ce film qui réussi à dépasser ses petites faiblesses et à les faire oublier au profit d'un scénario passionnant et surtout d'un casting irréprochable ! En effet le trio d'actrices est simplement excellent, drôle et touchant à la fois, sans oublier Kevin Costner, très à son aise et particulièrement bon ici, les nombreux seconds rôles sont tout à fait au niveau également avec une petite mention pour Jim Parsons enfin sorti de "Big Bang Theory". On ne voit franchement pas le temps passer et le ton adopté est parfait pour amuser sans pour autant oublier le principal avec notamment de nombreux symboles à la clé. Un très bon film en somme sur des faits et des personnages importants méconnus du grand public, à découvrir.
Nous avions quelques doutes sur ce film : adapter une histoire vraie n’est pas toujours simple, mais traiter la conquête spatiale dans un contexte de guerre froide et de ségrégation, ça se complique encore plus. Il faut être informatif sans être ennuyeux, ne pas tomber dans les stéréotypes mais donner du caractère aux personnages, être crédible sur le côté scientifique, bref, une marge de manœuvre faible. Les Figures de l’Ombre a réussi ce pari : Les trois femmes (interprétées par Taraji P. Henson, Octavia Spencer et Janelle Monáe) sont vraiment dans la lumière, intelligentes, fortes, attachantes, elles donnent vraiment une légèreté au sérieux du film, et cassent l’ennui de ce problème mathématique pas forcément passionnant à la base (sauf pour les plus scientifiques d’entre nous). En résulte un film pas des plus incroyables ou surprenants, mais qui offre un moment agréable, intéressant et plein d’énergie positif !
Le sujet est tout à fait intéressant et c'est incroyable comme de nos jours la ségrégation raciale décrite ici nous semble bien plus lointaine. Il y a cependant trop de traits forcés pour qu'on ne se sente pas pris en otage par tout cela. Avec plus de subtilité, cela passerait au moins aussi bien.
3 femmes travaillant pour la NASA à l'époque de la guerre froide. Particularité ? Elles sont des femmes, noires, intelligentes et vivent dans un état ségrégationniste dans les années 60. Longtemps, elles subiront leur condition avant qu'une cause nationale - la conquête spatiale - ne change leur destin et leur permette d'affirmer leurs droits. "Les figures de l'ombre" raconte leur histoire de manière simple, gagne l'empathie du public et lorsque les Américains ont réussi à rattraper les Russes dans cette course effrénée, c'est en grande partie grâce à elles ... Un beau film
De Theodore MELFI (2017) . Un film de femme sur une grande histoire de femmes à l'orée de la conquête spaciale . Édifiante et rès bien documentée. Un film passionnant sur une épopée incroyable dans une Amérique où la ségrégation était la règle. Jouée admirablement par des actrices habitées par leurs rôles. notamment par Taraji P. HENSON, Octavia SPENCER et Janelle MONAE .
Une juste mise au point de l'Histoire sur l'importance de ces trois femmes noires tout aussi compétentes que leurs homologues masculins et blancs. La dénonciation du racisme et du ségrégationnisme de l'époque n'est pas frontale mais filée tout au long du film par les petites mesquineries permanentes, les restrictions, les difficultés techniques quotidiennes. Un film à la fois en forme d'hommage et instructif sur la conquête de l'espace.
Surfant avec légèreté sur le thème délicat de la discrimination, ce récit haut en couleur ne tient pas toujours la distance mais se sort de ses défauts grâce à son trio de femmes géniales et un humour savoureux !
J'ai beaucoup aimé ce film qui raconte deux histoires. Celle qui est en premier plan, concerne les femmes noires qui se battent pour progresser dans un monde qui n'est pas fait pour elles, car construit par des hommes blancs. En plein ségrégation, elles vont faire entendre leur voix et réussir a obtenir les places qu'elles méritent. Je pense que c'est difficile d'imaginer la force qu'elles ont du déployer, le courage dont elles ont fait preuve pour lutter contre cette ségrégation ridicule. L'histoire qui est au second plan, mais qui est bien présente quand même c'est celle de la bataille entre les Etats-Unis et la Russie pour la conquête spatiale.