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FlecheDeFer ..
47 abonnés
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2,5
Publiée le 1 avril 2017
Bof. A force de trop vouloir en faire (portrait de l'Amérique 60', romance à l'eau de rose, droits civiques, conquête spatiale...) le film en oublie le sujet principal (la carrière des héroïnes à la NASA malgré leur statut), ce qui fait perdre au film la majeure partie de son intérêt. Comme il n'y a aucun suspense de toute façon (on sait que ces missions ont réussi), une fois que l'histoire principale est trop survolée pour en être intéressante par elle-même, à quoi bon?... Assez bien-pensant et plat au final.
Académique lisse et plat. Tout est convenu, jusqu’au méchant pas si méchant à la fin. Pas d'émotion alors que le sujet s’y prêtait. A voir seulement pour les jolis décors et les tenues vintage des actrices.
La période est décidément dense en films basés sur une histoire réelle et mettant des blacks en scène... Celui est vraiment excellent, parfaitement scénarisé et interprété . On est choqué de revoir ces habitudes du quotidien basées sur la ségrégation blancs/noirs. Cela me rappelle mon tout premier séjour en Afrique du Sud 🇿🇦dans le centre commercial sous mon hotel Il y avait 4 blocs sanitaires, hommes blancs et noirs, femmes noires et blanches. J'en avais été tétanisé... Je vous conseille ce bon film...
Brillantissime ! Quel superbe film, magnifiquement interprété, qui nous montre l'Amérique des années 60, le racisme, mais aussi l'évolution de la technologie et l'intégration. Une belle page d'histoire tirée d'une histoire vraie. À voir absolument.
En pleine guerre froide, la conquête de l’espace fait croître les tensions entre les Etats-Unis et la Russie. Une véritable course a lieu entre les deux plus puissantes nations du monde : qui sera la première à conquérir l’espace ? L’objectif de la Nasa est d’envoyer John Glenn, le premier homme en orbite. Alors que les essais restent infructueux, trois femmes afro-américaines vont avoir leur chance et vont apporter, malgré toutes les difficultés dues à la ségrégation, une forte contribution à ce succès historique.
Adapté d’une histoire vraie, le scénario est plaisant et nous fait remonter le temps de quelques années en arrière. Les scènes de malaises, lorsque des femmes noires entrent dans des bureaux d’hommes blancs, sont particulièrement réussies. On notera quand même de lourds passages longs et sans intérêt, sauvés par un casting remarquable : Taraji Penda Henson, Octavia Spencer et Janelle Monáe, donnent une bonne interprétation du trio des figures de l’ombre, qui a (discrètement) permis à la Nasa de propulser John Glenn en orbite. Il est nécessaire de rappeler que Janelle Monáe a joué dans Moonlight, tout comme Mahershala Ali (récemment oscarisé pour meilleur second rôle masculin). On saluera également la présence de Jim Parsons qui nous livre une prestation très proche, quoiqu’un peu moins “surdouée” de son personnage de Sheldon Cooper dans la série The Big Bang Theory. Enfin, c’est toujours un Kevin Costner à la hauteur qu’on retrouve derrière l’écran, ici en temps que supérieur de Katherine (Taraji P. Henson.
La bande originale est calme et douce, reliant à merveille les scènes entre elles, et profitant au dynamisme rythmé. Enfin l’ambiance des années 60 est respectée. Léger bémole sur les effets spéciaux qui paraissent trop superficiels et pas assez réalistes.
Superbe film Touchant, émouvant et rempli d'égalité, de justice et d'histoire aussi Les acteurs jouent parfaitement et l'histoire est émouvante et parfaitement déroulée La musique est super par ailleurs
Il y a de ces films à la fin desquels on se dit : "Quoi ? C'est déjà fini ?!" et ce même s'ils ont duré deux heures. "Les Figures de l'ombre" fait partie de ces petites perles. Strictement aucun défaut, avec Pharell Williams à la musique et un casting aussi parfait, il fallait s'y attendre ! Taraji P. Henson prend une toute autre dimension dans ce film, et ce n'est pas la seule : Jim Parsons est exceptionnel également, à tel point que malgré le succès de "The Big Bang Theory", on met plusieurs minutes avant de pouvoir assurer que c'est bien lui ! Octavia Spencer rayonne de la même manière que dans "La couleur des sentiments". Quant à Janelle Monáe, je la connaissais en tant que chanteuse, je la vois maintenant en grande actrice. Les personnages secondaires sont tout aussi magnifiquement interprétés. Le scénario est excellent de bout en bout, et les dialogues délicieux. En bref : à voir, tout de suite, pour tous et par tous les moyens.
Les américains ont le don de trouver des histoires vraies pour nous émouvoir tout en se questionnant sur leur passé. Les figures de l'ombre montre une Amérique, post seconde guerre mondiale, où les blancs considèrent les noirs comme des sous hommes. Et là des femmes noires vont casser toutes ces barrières pour écrire une des plus belles pages des Etats-Unis avec la conquête de l'espace. A voir pour se cultiver et se rappeler.
Ce biopic retrace le parcours de trois figures de l’ombre, dans les années 1960, lors de la ségrégation raciale et de la conquêtes spatiale. Ces trois figures sont trois femmes noires : Katherine Johnson, Dorothy Vaughan et Mary Jackson. Le réalisateur va s’attacher à retracer le parcours semé d’embûches de ces trois scientifiques qui vont briller dans leurs domaines tout en défendant leurs droits avec dignité en excellant dans leurs domaines de compétences. Pour cela il s’appuie sur des décors et costumes d’époque mais surtout sur ces acteurs. Taraji P Henson est brillante d’émotion et ses consœurs Octavia Spencer et Janelle Monae complètent le tableau avec l’autorité pour l’une et la fougue de la jeunesse pour l’autre. À côté de cela Kevin Costner est d’une justesse incroyable et en impose rien qu’avec sa posture sans jamais élever la voix. En somme ce biopic sobre en apparence brille grâce à l’interprétation juste et empreinte d’émotion de ses acteurs. Il permet d’ouvrir avec dignité une fenêtre sur un aspect historique méconnu de la conquête spatiale pendant les années 1960. Une œuvre à voir absolument.
La Nasa a toujours su mettre en avant ces astronautes, à juste titre considérés comme des héros. Mais, les petites mains, ou plutôt les grands esprits qui ont conçu et permis la mise en orbite des engins spatiaux demeurent dans l’ombre. Parmi, il en est d’encore plus cachés, les calculateurs humains, autrement dit ceux qui faisaient les calculs compliqués et innombrables avant que l’on utilise les ordinateurs. La plupart de ces esprits agiles et brillants étaient des femmes (qui a dit que les femmes étaient nulles en maths ?). Dans cette division, à une époque où en Virginie la ségrégation est inscrite dans la loi, l’Aile Ouest est dévolue aux femmes noires qui font, de même que leurs homologues blanches, ces indispensables calculs pour des salaires et des statuts loin d’être équivalents. Le film a choisi, ou plutôt le destin a choisi, de nous présenter trois d’entre-elles : Dorothy Vaughn, Mary jackson et Katherin G Johnson. A elles trois elles représentent la contribution inestimable et méconnue des femmes et particulièrement des femmes noires à la conquête spatiale américaine. Le film dresse avec beaucoup de tendresse leurs portraits et l’acharnement qui leur a fallu pour conquérir leur position et la reconnaissance de leur hiérarchie blanche. Le contraste entre la modernité de cette agence gouvernementale et l’archaïsme avec lequel ces femmes sont traitées - l’épisode des toilettes en étant l’exemple le plus frappant par son absurdité - démontre la stupidité de cet état de ségrégation et le honteux de celui-ci. Le film est classique dans sa narration et dans a mise en scène, mais la force du sujet suffit amplement à le rendre absolument passionnant. Surtout qu’il est tenu de main de maître par un casting très bon, les trois actrices incarnant ces femmes en tête. Un film sur l’apport des Afro-américaines à l’histoire avec un grand H des États-Unis qui est à voir absolument.
Hidden Figures m'a emporté. Et ce même si il fait partie de ces films qui te caresse plutôt que te confronte à la réalité, même s'il se base trop souvent sur des scènes caricaturales destinées à provoquer l'indignation de foules qui jouissent de se sentir supérieur à des us révolus et à des personnages manichéens. Hollywodd a lissé, rendu divertissant cette quête de respect mais elle n'avait pour cela pas besoin de créer des personnages aussi caricaturaux. L'ingénieur et la responsable sont désespérants ce ne sont même plus des personnes ils sont réduits au rang de créateur d'indignations, de véhicule de révolte. Pareils pour ces trois femmes, des super-héroïnes tellement parfaites qu'elles en deviennent irréelles. Quand on voit les 30 super cerveaux de la NASA rester bouche bée devant la démonstration de madame c'est trop facile. Enfin on ne pas se plaindre que pour une fois 3 blacks sont autre chose que les stéréotypes dans lesquels on les enferme habituellement : dealers, side kick vanneurs ou victime de banlieues. Hollywood fait toujours du divertissement, à la fin c'est toujours les américains qui gagnent et c'est fatiguant mais au moins ici le propos est utile et instructif.
Une histoire passionnante comme souvent quand le film traite de la ségrégation raciale qui a sévit aux USA il y a encore quelques années. Avec pour fonds de l'histoire la NASA et la conquête de l'espace, thèmes profondément futuristes en contrepoids d'idées d'antan sur la couleur de peau, ce film passionne par ses deux sujets scientifique et d'émancipation. Avec un beau casting solide, on regreterra comme toujours que les méchants soient polissés et que le dur traitement réservé aux gens de couleurs ne soit pas autant montré, avec en plus un happy end convenu et habituel pour les films du genre.
Un bon moment devant l'histoire vraie (bien que l'on imagine fortement romancée) de talentueuses femmes de couleur dans l'Amérique de la ségrégation, qui jouèrent un rôle clé dans les grands succès de la conquête spatiale. Instructif et gratifiant, doté de belles actrices et d'une réalisation impeccable, "Hidden Figures" porte une double-casquette: celle de l'oeuvre historique qui appuie sur le caractère révoltant des discriminations, et celle du "feel-good movie" où le sort sourit aux audacieux et à ceux qui se battent pour un meilleur sort. Très "américain", le film reste malgré tout louable dans ses intentions et touche parfaitement sa cible !