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    Listen Up Philip
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    2,6
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    8 critiques spectateurs

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    brunetol
    brunetol

    190 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 janvier 2015
    Derrière cette très belle affiche, et malgré les commentaires élogieux lus ça et là, un film verbeux sur deux personnages d'écrivains imbus d'eux-mêmes qui noient leurs vies dans leur arrogance, leur suffisance égocentrée, et répandent l'amertume autour d'eux jusqu'à la solitude absolue... et bien méritée. Les actrices, dont certaines rencontrées dans les excellentes séries "Mad Men" (Elizabeth Moss) et "The Good Wife" (Jess Weixler), sont la seule qualité du film et nous gardent éveillés grâce à la finesse de leur jeu. La mise enscène se résume à un seul dispositif épuisant : caméra à l'épaule épileptique et longue focale approximative. Perry abuse des gros plans et le montage fait mal à la tête. Le film n'arrête pas de parler, comme un Woody Allen hystérique. Si un silence pointe son nez, une voix off envahissante se charger de le combler aussitôt. On espérait un moment de légèreté gracieuse, on a subit 1h48 d'ennui assommant.
    mem94mem
    mem94mem

    117 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 janvier 2015
    Ce film est un archétype du cinéma indépendant américain. Philip est de confession juive, une petite amie est française, on entend de la musique jazz ... Le film aborde les thèmes de l'égoïsme, du mauvais caractère récurrent, de la difficulté d'écrire, d'exister dans une société d'artiste. Le problème est que le film est terriblement ennuyeux. Alex Ross Perry nous inflige dans certaines scènes une caméra sur l'épaule mal arrimée, et ça bouge beaucoup, il nous inflige une voix off insupportable, un commentateur vient nous rappeler ce que certaines images auraient pu ne pas suggérer. Les tourments du principal protagoniste ne nous intéressent pas, les minutes passent et le film devient un mini supplice. Le films est extrêmement exigeant pour faire rester le spectateur jusqu'au bout. J'avais nettement préféré "The Color Wheel".
    César D.
    César D.

    37 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 janvier 2015
    j'aime beaucoup Jason Schwartzman, et je suis allé voir ce film sur son seul nom (même si j'avais vu le précédent film du réalisateur/acteur). et bien, c'est ce à quoi je m'attendais. un petit film indé pour bobos new-yorkais. ça tourne en rond, et c'est très bavard. mais l'interprétation est bonne. c'est déjà ça.
    tixou0
    tixou0

    702 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 janvier 2015
    Un Juif américain chétif et de petite taille, un intello vivant à New York, nombriliste et névrosé, cela vous dit quelque chose, cinématographiquement parlant ?.... Sauf que "Philip Friedman" (Jason Schwartzman, en partie goy pour sa part, puisque sa mère est la soeur de Francis Coppola) n'est, lui, qu'écrivain, et que la "Big Apple" l'oppresse, quand Woody Allen y est comme un poisson dans l'eau. Comme pour les films alléniens, l'atout principal de ce 3e "long" du trentenaire Alex Ross Perry réside dans la pertinence des dialogues (mais pour un résultat plutôt éloigné de la causticité travaillée du grand Woody). "Listen up Philip", c'est le portrait d'un autre trentenaire, immature et égotiste, embranchement imbuvable, se cherchant un père (et se trouvant au moins un mentor avec "Ike Zimmerman", un écrivain réputé, mais sur le déclin - incarné par le Britannique Jonathan Pryce, le "Sam Lowry" de "Brazil"), des attaches sentimentales (papillonnant volontiers entre "Ashley" et une séduisante "frenchie"), et plus généralement un mode de vie et de création (on le suit quelques mois, alors qu'il publie un 2e roman, et s'essaye à l'enseignement à la faculté, pour assurer la matérielle). Cette production "indé", fauchée (son réalisateur étant d'ailleurs un des représentants du mouvement "mumblecore") atteint très vite les limites d'un mode d'expression balisé (caméra à l'épaule sautillant en permanence, voire hystérique, tout particulièrement - et recours surchargé à un récitant ). Ce manque de fraîcheur stylistique est nettement un gros "moins", pour une réalisation (où tout ce qui est masculin et "pense", porte barbe - ou au moins moustache - et où toutes les "girl friends" sont blondes) par ailleurs pas du tout inintéressante.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 février 2015
    Est-ce que je peux me vanter d'avoir vu ce film ? C'est vrai, j'avais un peu sommeil à la base. Et puis je ne supporte pas les films "caméra bringuebalante à l'épaule", ça me donne envie de vomir, donc je plisse les yeux. Mais comment lire les sous-titres qui déferlent en flux continu, alors ? J'ai fait confiance à ma connaissance de l'anglais, gardant les yeux plissés. Plissés entr'ouverts. Entr'ouverts presque fermés... et je me suis endormie au bout de quinze minutes. Pourtant... Philipp Roth, je le vénère ! Elizabeth Moss, depuis que j'ai fini mes Mad Men, ça m'a fait un plaisir inouï de la retrouver. Et un des trois frangins du Darjeeling Limited, pensez donc comme j'étais contente... Ma sieste a été interrompue à un moment, un monsieur venu de Brazil parlait avec le héros qui parlait, et puis une française avec un nom qu'on ne donnerait plus à personne ici, Yvette (ils doivent penser que c'est du dernier chic parisien, là-bas), parlait aussi, et ça n'a pas réussi à réveiller mon intérêt. Que faire ? Me rendormir tranquillement, au chaud, dans le confort, ou rentrer à la maison ? Je risquais de déranger deux personnes sur ma rangée, plus les gens derrière, ach, cornélien. Mais pourquoi j'avais choisi cette place au milieu, que diantre ! Bon, après mon second réveil j'ai tenté, vraiment tenté, sincèrement tenté, de m'intéresser à tout ça. Mais la tête à claques qui s'agitait sur l'écran n'a fait que m'agacer, au point que le sommeil me fuyait, c'est malin, si on ne peut plus dormir tranquille maintenant, à quoi bon ! Je ne sais pas à quel moment du film, alors que je bouillonnais sur mon siège, j'ai vu quelqu'un se lever et j'ai saisi l'occasion pour sortir aussi. Il restait peut-être une heure ou peut-être cinq minutes, mais qu'est-ce que j'ai aimé retrouver le monde réel ! Dites-moi pourquoi j'ai mis deux étoiles quand même à ce film ? Pour Elisabeth Moss/Peggy Olson, peut-être...
    Le Blog Du Cinéma
    Le Blog Du Cinéma

    106 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2015
    Alex Ross Perry, l’un des représentants du cinéma indépendant américain, réalise avec Listen Up Philip une œuvre personnelle. Un film évoquant des expériences et des situations familières pour le réalisateur sans pour autant mettre le spectateur à distance. Il nous plonge dans l’univers intellectuel new yorkais à la fois charmant et prétentieux, vu à de nombreuses reprises au cinéma. C’est là toute l’honnêteté de Perry qui n’oublie pas de montrer avec toujours une pointe d’humour les défauts de ce monde, grâce à son personnage principal : un écrivain brillant mais au caractère détestable. Dans Listen Up Philip, Alex Ross Perry critique avec finesse et une certaine modestie ce qu’il semble avoir souvent côtoyé. Il réalise ainsi un film sympathique façon Woody Allen (...)
    Au centre de l’histoire il y a Philip (l’excellent Jason Schwartzman). Difficile de trouver personnage plus antipathique. Ecrivain égoïste, imbu de lui-même et fier, il amuse dans un premier temps. Il nous laisse sans voix tandis qu’il se félicite d’avoir humilié son ancienne petite amie ainsi que son (unique ?) ami dans la même journée. Une attitude que le réalisateur développe de manière intelligente. Car on comprend rapidement que Philip est une cause perdue et ne cherche pas à obtenir la sympathie du spectateur, bien au contraire. Si ce personnage rappelle fortement ceux interprétés régulièrement par Woody Allen dans ses propres films (Manhattan, Maris et femme, Annie Hall), ici Alex Ross Perry tend vers d’avantage d’honnêteté. Car bien souvent Woody Allen semble se satisfaire de son personnage névrosé et agaçant. Oubliant une certaine morale, ses personnages n’ont pas besoin de se remettre en cause (on pense par exemple au décevant Magic in the Moonlight, dernier film du réalisateur). Dans Listen Up Philip, le « héros » est antipathique et en subira les conséquences. L’aspect judicieux du film est de le laisser un temps de côté pour se pencher sur les personnages secondaires et leur vie (...

    L'intégralité de notre critique de LISTEN UP PHILIP, sur Le Blog du Cinéma
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    26 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2017
    Listen Up Philip a un certain charme. C'est un film bien écrit et drôle. Le personnage principal explore le fossé entre la beauté à laquelle il aspire et la dure réalité de la vie de tous les jours avec des collègues de travail et des relations pas toujours à la hauteur, et ses expériences amoureuses pas pleinement abouties.
    C'est un regard intelligent et divertissant sur le monde intellectuel et prétentieux new-yorkais. Le personnage de Philip Lewis Friedman (Jason Schwartzman) rappelle bien sûr celui de la série culte "Bored to death" crée par Jonathan Ames. Assurément Alex Ross Perry a vu Bored to death. Pourtant Listen Up Philip a un côté moins "entertainment" et repose sur le côté "film d'auteur". Pourtant à ce petit jeu, je préfère nettement l'humour désopilant et cocasse de Bored to death.
    On retrouve avec plaisir Elisabeth Moss, toujours toute en justesse, et aussi Krysten Ritter dont on se demande quand les producteurs américains remarqueront qu'elle serait parfaite pour un biopic sur Barbara Steele.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Un film tout en nuance sur le processus de création, sur Philip, un écrivain insupportable qui n'aime personne (sauf lui peut-être, et encore). La mise en scène est réussie, et la photo, grâce à l'usage du 16mm et une utilisation du gros plans intéressante permet au réalisateur de magnifier son sujet, les femmes notamment, magnifiques.
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