AlloCiné
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Votre avis sur Route vers l'enfer ?
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gabdias
Voilà le genre de film qui claque, un décor minimaliste de 10m², un scénario facile mais rudement efficace et un duo d'acteurs au top au travers de dialogues soignés et d'une montée de tension permanente. Le twist final est ouvert et rudement brillant, le genre de film qui donne envie de prendre un cabriolet et de sillonner les déserts ouest américains.
BeatJunky
J'ai plus qu'accroché à ce film au scénario pourtant des plus simples. Ce road movie qui part en cacahuète et tourne en règlement de compte m'a plu par les réflexions qu'il amène et l'identification qu'on peut en ressortir. L'histoire de ses deux vieux potes qui ne se comprennent plus, ne comprennent pas les choix de l'autre. On assiste au jeu de la vérité de ses potes qui continuent à jouer au copain malgré leur conception de la vie bien différente, chacun a pris des routes différentes en fonction des opportunités, ou des principes en lesquels il croît. Le film prend ensuite une tournure de survival qui va de nouveau changer la donne entre eux deux. Le film est assez court, ce qui évite l'ennui et se finit de façon à laisser planer le doute.... Vraiment pas mal.
Guillaume
Une idée de base guère originale mais néanmoins peu dénuée d'intérêt. Mais "Scenic Route" se cantonne à l'histoire de deux personnages, faisant tout pour se retrouver dans la situation qui est la leur...à tel point que cela en devint agaçant. Et ce n'est pas le final surprenant qui peut arriver à lui seul à tempérer mon propos. Trois étoiles, car c'est loin d'être le plus grand navet, ne serait-ce que pour le décor somptueux d'un désert nord-américain.
Bien sur que l'ambiance est singulière, que le style est en dehors des sentiers battus du genre et il n'y a rien à dire concernant la mise en scène quand on apprécie ce genre de film très silencieux et parsemé d'évènements soudains qui fonctionnent en tant que tel mais qui laisse place à de longues scènes planes qui elles sont loin d'être convaincantes, mais dans l'ensemble il n'y a que très peu de bonne chose ici. Tout d'abord, quand on prend conscience du style du film, très lent dans la majorité et malgré un format court qui convient plutôt bien vu le peu d'action présente, on se rend vite compte que seul l'aspect cinématographique pur fonctionne, c'est à dire de belles images, pas trop mal incrustées dans le scénario qui se prête assez bien à ce genre d'exposition, un silence très présent lors de nombreuses scènes etc. voici quelques éléments qui font foi de la bonne volonté dans le montage général, mais ce qui s'y passe n'est pas très intrigant, à part quelques retournements de situation bien amenés, on ne peux pas dire que les conversations des héros du début soit très pertinentes,voire même assez ennuyeuses, et si ce n'est quelques répliques bien trouvées sans non plus crier au génie, il y a de long moment de longueur. Le scénario essaye pourtant de proposer de bonnes idées pour étayer ce décor très désertique et solitaire et essayer de faire monter la pression par quelques moments assez intrigant mais qui ne sont non seulement pas assez exploité, mais aussi pas toujours très pertinent bien qu'il soulève la curiosité par l'aspect très philosophique de certains éléments et qui constitue incontestablement la trame principale et le message délivré, à l'image de la scène de conclusion certes bien trouvée et qui a le mérite de lancer la réflexion à la fin d'un film qui n'est pas passionnant durant son déroulement. Finalement, on doit reconnaître que les deux personnages tiennent bien leur rôle, ce qui n'est pas évident dans ce genre de film qui met les projecteur essentiellement sur et vu le vaste décor dans lequel cela se déroule, leur prestation doit tenir un minimum la route, et bien que les éléments qui constitue l'intrigue ne soient pas non plus excellent, il faut reconnaître que J. Duhamel propose ici un tout autre genre que ce dont il a l'habitude en étant plus basé sur son attitude et sa façon de transmettre l'atmosphère très particulière mise en place, et la dessus on peut dire que son personnage, tout comme son acolyte, est plutôt bien interprété, en tout cas pour ce qui est de l'essence même des héros mis en scène ici. Mais a part cela, on ne peut pas dire que l'ensemble soit passionnant, en tout cas seulement à de très court instant, et même si l'idée de base est originale et que la trame très philosophique prend assez bien après coup, il n'y a pas de quoi insister en regardant ce film à de multiple reprise, mais mieux y jeter un coup d’œil pour apprécier ne serait ce que l'ambiance et la mise en scène pas vilaine du tout.
"Scenic Route" est vraiment une petite pépite, un film basé sur la réflexion de la vie, du travail, de la famille, mais surtout de l'amitié et de la façon de gérer une folie montante due à la solitude et au stress. La réalisation est très bonne, les comédiens passent de l'angoisse à la folie, de l'amitié à la haine et le spectateur est entraîné avec eux vers un final très ouvert et surprenant. Vraiment à voir!
Dés le début, on est surpris par l'essentiel des événement dévoilés par un court résumé (sic!) puis le film avance avec des dialogues assez convaincant des deux acteurs principaux. L'histoire avance, on fait connaissance avec les personnages et on attend le déclic...mais non , c'est lent, peu de chose se passe jusqu'à la fin qui est plutôt bien réussi , une belle surprise de taille au final. Heureusement car malgré une bonne réalisation et de somptueux paysages colorés, on aurait frôlé le film sans grand intérêt.
7eme critique
Dès le départ, on pense à un délire à la "Gerry" de Gus Van Sant... "Scenic route" découle de façon extrêmement simple sous nos yeux avec ce scénario facile et cette réalisation basique sans la moindre prouesse remarquable...et puis vient la fin, qui relève le niveau d'un coup d'un seul (on commençait à désespérer) avec un aspect plus recherché que ce à quoi la longue heure passée laissait présager.
Une amitié tendue et friable, une voiture en panne, pas d'eau, en plein désert, voilà comment se résume "Scenic Route", je suis tombé sur ce film comme ça, je me suis laissé tenter et au final c'est une bonne surprise, une histoire bien trouvée et assez prenante, deux amis qui se sont éloignés à cause de la femme de l'un d'eux, mais l'autre aimerait retrouver son ami, son véritable ami, à partir de là va naître un conflit assez brutal et la chaleur en plein jour et le froid glaciale en pleine nuit du désert n'arrangera rien à leur relation.
Un thriller bien foutu porté par seulement deux acteurs, Josh Duhamel et Dan Fogler sont vraiment géniaux et arrivent à nous faire oublier qu'autour d'eux il n'y que de la poussière, la réalisation et la mise en scène est également très bonne, la fin est assez surprenante et le twist est vraiment top, le scénario quant à lui est bien que simple prenant et intéressant.
Un film passé inaperçu, c'est dommage car il vaut le coup d’œil.
Un thriller bien foutu porté par seulement deux acteurs, Josh Duhamel et Dan Fogler sont vraiment géniaux et arrivent à nous faire oublier qu'autour d'eux il n'y que de la poussière, la réalisation et la mise en scène est également très bonne, la fin est assez surprenante et le twist est vraiment top, le scénario quant à lui est bien que simple prenant et intéressant.
Un film passé inaperçu, c'est dommage car il vaut le coup d’œil.
J'ai adoré ce film, qui ne comporte pourtant que deux protagonistes, ( avec des apparitions d'autres personnages à la marge ), mais c'est un tour de force d'en avoir fait une oeuvre aussi forte, même si quelques erreurs psychologiques de détail en première partie en font un film imparfait, qu'importe. C'est intelligent, profond, bien interprété, et la fin, bien que légèrement attendue pour ma part, nous scotche et nous désole. Comme quoi on peut faire de grandes choses avec des bouts de ficelle.
Il s'agit d'un film tourné au bord d'une route en plein désert avec 2 acteurs. Quelle économie de budget, par rapport aux films américains d'action usuels !
Et bien bravo, car ça le fait! Un suspens intense, un film intéressant, et même une chute qui laisse rêveur.
Et bien bravo, car ça le fait! Un suspens intense, un film intéressant, et même une chute qui laisse rêveur.
Il faut déjà tenir le coup (éveillé) pendant pratiquement 40 minutes puisqu’il ne se passe vraiment pas grand chose (pour ainsi dire même rien du tout) entre les deux ”héros” à part des parlottes interminables et pas si intéressantes que ça, en prime (à mon goût). J'ai donc lutté contre un sommeil de plus en plus envahissant, devant les invraisemblances scénaristiques qui n’arrangeaient vraiment rien du tout (le nombre de fois où ils loupent un dépannage pour sortir du désert me paraît bien exagéré) mais je reconnais que la fin, originale, relève un peu l’ensemble. Le libre choix de son interprétation est laissé au spectateur.... Il faut aimer aussi une fin à interprétations multiples. Bref, un film "moyen".
Deux amis d’adolescence, pensant s’octroyer un de ces week-ends du bon vieux temps, se retrouvent en panne au milieu du désert californien. L’un souffre d’un ratage total de vie, parce qu’il est déraisonnablement resté fidèle à ses idéaux de jeunesse, et l’autre, sous sa crânerie hyperactive à l’américaine permanente, se sent perdu jusque dans son intimité d’avoir trahi ses rêves d’antan au profit d’une confortable petite vie conventionnelle. Leur puissant lien d’amour-haine-survivance les maintiendra durant 5 journées brûlantes et 4 nuits glaciales sans manger ni boire. Tel est le contexte d’un excellent huis-clos au milieu d’un immense espace ouvert, et une succession infernale de paliers de cuissons et de glaciations, de soif et de douleurs, de confidences et de violence, d’intimité et d’agonie.
Que disparaissent ce titre plat et cette regrettable affiche tape-à-l’œil qui fait penser à un road movie guerrier alors qu’il s’agit d’un super pamphlet humain, d’un survival philosophique et d’une grande histoire d’amitié. Rien que les géniaux dialogues pédagogiques, simples, cools ou brutaux, axés clairement sur l’amitié, le respect ou la trahison de ses rêves personnels, les mensonges et les vérités intimes enseignées par la vie, suffisent à scotcher. Mais l’ensemble évolue sur la dynamique d’une torture funeste, d’un abrutissement progressif et mortifère, qui les plongera de la colère à la violence, de la confession à la rédemption, de la folie furieuse aux délires de l’agonie, ouvrant la porte au fondamentales leçons de vie.
Que disparaissent ce titre plat et cette regrettable affiche tape-à-l’œil qui fait penser à un road movie guerrier alors qu’il s’agit d’un super pamphlet humain, d’un survival philosophique et d’une grande histoire d’amitié. Rien que les géniaux dialogues pédagogiques, simples, cools ou brutaux, axés clairement sur l’amitié, le respect ou la trahison de ses rêves personnels, les mensonges et les vérités intimes enseignées par la vie, suffisent à scotcher. Mais l’ensemble évolue sur la dynamique d’une torture funeste, d’un abrutissement progressif et mortifère, qui les plongera de la colère à la violence, de la confession à la rédemption, de la folie furieuse aux délires de l’agonie, ouvrant la porte au fondamentales leçons de vie.
Le Blog Du Cinéma
ROUTE VERS L’ENFER est un huis-clos à ciel ouvert (le désert californien), installant avec patience et précision l’histoire de deux personnages, et observant leur actions dans un espace propice à l’introspection – mais également au danger (jour: 45°C, nuit: 0°) et à la violence.
Les deux acteurs (Josh Duhamel et Dan Fogler) sont ainsi impeccablement dirigés, et permettent doucement au spectateur de pénétrer dans leur personnages et de comprendre la logique de leurs raisonnements. Une réussite liée à la mise-en-scène sobre (comprendre: sans gimmicks, ni accélérations inutiles du rythme ou de mise-en-avant d’influences*) et impeccable installant petit à petit une ambiance cradingue et propice au breakdown, avant de nous retourner la tronche par un dénouement aussi inattendu qu’adéquat.
Scenic Route (ROUTE VERS L’ENFER en VF) constitue un simple mais très efficace film de genre, malgré son évident low budget.
Ce film a été visionné dans le cadre d’un article consacré au remake U.S. du MARTYRS de Pascal Laugier.
Les deux acteurs (Josh Duhamel et Dan Fogler) sont ainsi impeccablement dirigés, et permettent doucement au spectateur de pénétrer dans leur personnages et de comprendre la logique de leurs raisonnements. Une réussite liée à la mise-en-scène sobre (comprendre: sans gimmicks, ni accélérations inutiles du rythme ou de mise-en-avant d’influences*) et impeccable installant petit à petit une ambiance cradingue et propice au breakdown, avant de nous retourner la tronche par un dénouement aussi inattendu qu’adéquat.
Scenic Route (ROUTE VERS L’ENFER en VF) constitue un simple mais très efficace film de genre, malgré son évident low budget.
Ce film a été visionné dans le cadre d’un article consacré au remake U.S. du MARTYRS de Pascal Laugier.
Un très bon film, à voir ! Avec une fin assez surprenante !
Après le visionnage de Route vers l'enfer j'aurais aimé ne pas avoir perdu mon temps a le regarder. Ce film à très petit budget est sans aucune valeur de divertissement. Il y a eu des moments pendant le film où j'ai presque arrêté de regarder et j'aurais dû. J'ai dû regarder ce qui pouvait être considéré comme la seule bonne partie du film deux fois à cause de la façon dont il était présenté. Cela s'est avéré être une excellente décision car cette scène était la seule chose qui m'intriguait suffisamment pour continuer à la regarder. Mais elle était aussi mauvaise que le reste du film. J'espère que ce n'est pas pour une suite...
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