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Un visiteur
4,0
Publiée le 20 juin 2013
Après une première partie excellente, cette deuxième partie s’intéresse au destin des deux autres filles qui ont une histoire très particulière ! La première est vraiment déconcertante tant le décalage est bien fait. Toujours des scènes très glauques dont l'esthétisme est très poussé et où on contemple ces paysages et cette mise en scène. On peut déplorer des longueurs encore. 4h20 c'est trop long pour ces deux films qui aurait pu être fait je pense en 3h30 sans perdre de sa puissance.
La meilleure partie est bien la dernière, l'épilogue où l'on apprend le lourd secret de Asako qui a conditionné le destin de ces quatre filles et on fait le lien entre toutes ces histoires et ce dernière révélation qui vient donner tout son sens à ce film.
Ce qui était à l'origine une série télé japonaise s'est transformé en deux films de cinéma distribués à une semaine d'intervalle, affublés d'intitulés de chapitres à la Millenium, histoire de les distinguer. Ce qui s'annonçait comme une longue et fouillée parabole sur comment vivre après un traumatisme s'est peu à peu métamorphosé en un lourdaud thriller où l'idée principale de la pénitence s'est essentiellement incarnée dans le meurtre avant de déboucher sur un épilogue longuement explicatif et largement improbable qui semblait ruiner la charge narrative des quatre segments précédents de valeur indéniable, quoique inégale.
On soulignera néanmoins la précision de la mise en scène et la rigueur d'un scénario multipliant les recoupements. Le personnage pivot et central de la mère se démultiplie dans les existences des quatre amies de sa petite fille assassinée, investies de la cruelle mission de faire pénitence tant que la mémoire de l'identité du criminel ne leur reviendrait pas, ou du moins ne permettrait pas son identification. Au-delà des méandres très sinueux d'une tragédie aux ramifications insidieuses, le film dévoile derrière une apparence excessivement polie et maitrisée à la limite d'une autodiscipline corsetée qui menace constamment de fléchir la cruauté d'une société nippone régie par des codes d'honneur qui nous échappent sans doute en grande partie. Alors âgées d'une dizaine d'années, les petites amies de la victime n'ont d'autre choix que d'accepter et d'endurer la sentence de la mère autoritaire. Quinze ans plus tard, elle a largement influé, voire détruit ou annihilé, leur existence présente faite de soumission, d'altération du jugement, de souvenirs envahissants et d'incapacité à passer outre. La scission artificielle des quatre rescapées ne cache certainement pas la possible interchangeabilité entre elles. Les qualificatifs des volontés de se souvenir ou d'oublier pouvant d'évidence s'appliquer aux unes et aux autres. Il sera peut-être intéressant de redécouvrir un jour les deux longs-métrages dans leur format initial car le découpage en cinq épisodes éviterait probablement l'impression de longueur.
Comment nos critiques de cinéma ont-elles pu ne pas réaliser à quel point ce film est affligeant de pauvreté quant à son écriture ? C'est une question qu'un cinéphile un peu exigeant est en droit de se demander. On peut mettre sur le compte de la subjectivité beaucoup de choses quant à ce film comme pour tant d'autres, mais je ne comprends pas que l'on puisse à ce point ignorer la vacuité d'ensemble de cette mini-saga, et surtout sur ses maladresses de scénario. Il faut voir pour le croire le dénouement, totalement ridicule de ce film. Toutes les incohérences, les dialogues visiblement écrit à l'emporte-pièce : c'est affligeant. De quoi s'interroger non seulement sur la qualité du réalisateur, mais aussi et surtout de nos critiques.
Ce dernier film de 3 chapitres clôt le long métrage. Cela fait tout de même au total 4h20 pour l'ensemble des Shokuzai. On connait donc le fin de mot l'histoire, tout est relié. Certaines longueurs sont tout de même à déplorer comme dans le premier film. Je pense que le film aurait pu tenir grand maxi 3h tout en gardant sa force intrinsèque, c'est-à-dire un développement original des 4 personnages principaux singulièrement différents et totalement imprévisible. Dans tous les cas, j'espère de ne pas rencontrer/faire connaissances de ces personnages originaux dans la vie réel ... spoiler: la soumise, la cartésienne, l'oursonne bloquée et l'allumeuse.
Ca s'enchaine tout de suite. On est un peu tenu en haleine tout le long et on est pas déçus. Avec les deux premiers chapitres de cette dernière partie, avec la présentation de deux des anciennes fillettes, on se prend vraiment au jeu de "que sont-elles devenues, en quoi cet épisode de leur vie les a marquées", comment se sortent-elles de leur enfermement etc. On commence à prendre l'habitude. Enfin, dans la dernière partie, on va petit à petit dans les révélations, c'est très bien fait, même si ça tranche un peu avec le reste en restant très concret et du coup ça met facilement à l'aise. On y découvre la vulnérabilité de la figure forte et la toute fin est intéressante aussi. J'ai peut-être légèrement préféré celui-ci mais je mets la même note aux deux parties car il s'agit en fait d'un seul et même film de 4h30. Cependant, je comprends moyennement le titre, notamment pour la première femme qui nous est présentée dans cette 2nde partie. Le contraste dans le rapport au passé ne me parait pas saisissant, comparé à la première partie.
C est moi qui voulais le voir mais franchement je n ai pas tenu le climat, voulu par Kurosawa, est trop lourd et j ai eu du mal a le supporter mais bon pour ceux et celles qui aiment le cinéaste n hésitez pas .
Cette deuxième partie reprend la thématique du premier en insistant sur les petites lâchetés des personnages femmes qui se servient peut être du traumatisme vécu lors de leur enfance pour justifier leurs actes et l'échec de leur vie. La mère aussi est dans une impasse, quoiqu'elle fasse. Le chapitre de l'ours est le plus intéressant, bâti comme un thriller hitchcockien assez puissant. Le frère est il pédophile ? Quel est la part de l'imaginaire troublée de sa soeur ? Malheureusement, le deuxième segment est la partie la plus faible des cinq chapitres, répétitif et vain. Comme il a été souvent mentionné, la suite et le dénouement de l'histoire est bien trop explicative et semble être en rupture avec les moments précédents. Cependant, à partir de l'affrontement de la mère d’Emili (Hazuki Kimura est vraiment une actrice exceptionnelle) avec le meurtrier, le film est palpitant. La beauté des décors de la villa abandonnée et la lutte quasi mystique (une des plus belles scènes de combat physique qui m'ait été permis de voir) est incroyable. La mère semble possédée comme aidée par un fantôme mystérieux (sa fille ?). On croit que le tueur, dans une attitude prémonitoire, semble semble se soumettre à la rédemption. Moins maîtrisé que le premier opus, ce film reste intéressant, sans plus. Les acteurs restent très bons et les décors japonais neufs et réalistes.
Après le premier volet, je m'attendais à un autre fascinant voyage dans l'univers japonais. Je n'ai pas été déçu, et bien au-delà, car outre le jeu parfait des acteurs, l'histoire nous maintient en haleine même si elle est invraisemblable.
Cette suite de "Celles qui voulaient se souvenir" commence plus fort en nous plongeant directement au cœur de l'histoire, nous montrant la "pénitence" effectuée par les deux jeunes filles qui veulent oublier l'incident de leur enfance. Leur histoire est plus intéressante que les autres, en particulier celle de Yuka, fleuriste qui n'hésite pas à séduire le mari de sa sœur et à tomber enceinte de lui. Mais la dernière partie, se focalisant sur la mère de la jeune fille assassinée est moins intéressante, bien trop longue et peu crédible, voulant trop jouer sur des effets de twist arrivant comme un cheveu sur la soupe. La fin vient donc en traînant la patte et s'il faut reconnaître le talent de Kyôko Koizumi en mère cachant de lourds secrets, la mise en scène de Kurosawa est bien trop statique et n'aide pas à ajouter du rythme dans une histoire qui comporte déjà beaucoup de longueurs.
Cette 2ème partie est extrêmement décevante. Les 2 "qui voulaient oublier", Akiko, "l'ours" et Yuka, font leur tour de piste, l'une en prison, l'autre à la maternité, et l'on a déjà un peu de mal à accrocher à ces histoires, la première : ultra malsaine, sur fond de pédophilie et d'inceste larvés, la deuxième : plus conventionnelle, d'une fleuriste, Rastignac en jupons, avec la séduction comme moyen de progresser socialement. Quand arrive l'épilogue, où l'on apprend enfin la vérité sur les raisons de la mort d'Emili, 15 ans plus tôt. Et on est alors en pleine expansion des grosses ficelles (histoire) et du jeu outré. Ce n'est plus du kabuki, mais de la littérature de gare au pays du soleil levant, surjouée en permanence et confinant à la caricature ! La 1ère partie de cette série nippone était prometteuse, la 2ème ne surprend pas, ennuie et tourne au ridicule le plus total. Bien dommage !
Cette seconde partie déçoit. L'histoire des deux autres fillettes, l'une devenant meurtrière, l'autre une petite garce est moins intéressante, et l'histoire finale, c'est à dire l'inutile élucidation du crime originel, avec la mère (superbe actrice) dans le rôle principal est une accumulation d'invraisemblances et d'inepties qui rappelle que tout ça a été fait pour la télé. Un seul détail: Comment la mère, qui ne semble pas idiote, a-t-elle pu vouloir conserver La lettre, preuve qu'elle était au moins une sale garce sinon une quasi meurtrière??
La réalisation, la mise en scène, la mise en images et l’interprétation sont très réussies. A la fois sobres et sophistiquées. D’un point de vue narratif, je suis moins conquis. L’histoire est intéressante et délicieusement glauque. Elle offre de belles variations sur les thèmes de la culpabilité, du dévouement et du pardon. Mais les épisodes sont inégaux et souvent d’une extrême longueur ennuyeuse. Le dernier épisode, au dénouement douteux, déroute par son contenu. Il tranche avec les épisodes précédents. L'intégralité de la critique sur le blog Eyes Wide.
A votre avis, quelle peut-être votre humeur lorsque vous venez de perdre 4 heures 1/2 d'un bel après-midi de printemps pour vous enfermer dans une salle de cinéma afin de visionner ce qui va s'avérer être un navet de la pire espèce. La faute à qui ? Aux critiques, pour commencer, qui, pour la plupart, portent aux nues les 2 parties de cette œuvre fleuve. A la plupart des spectateurs, ensuite, qui semblent raffoler de ce qu'ils ont vu. Au nom du réalisateur, Kiyoshi Kurosawa, pour finir, un réalisateur dont des films précédents avaient trouvé grâce à nos yeux, en particulier "Kaïro" et "Tokyo Sonata". Résultat : on se pointe au cinéma et on prend d'avance les tickets pour les 2 parties, avant même d'avoir vu la première partie. Funeste erreur ! Précisons que "Shokuzai" est au départ un téléfilm, découpé en 5 chapitres, "Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir", comprenant les 2 premiers chapitres, "Shokuzai - Celles qui voulaient oublier" comprenant les 3 suivants. Premier chapitre : nullissime ! Deuxième chapitre : un léger mieux. Que faire à la fin des 2 heures de la première partie ? Les places étant déjà achetées, on reste ! Troisième chapitre, quatrième, cinquième : chaque chapitre est un peu plus supportable que le précédent. Attention : le cinquième chapitre, le "meilleur", est loin d'être un chef d'œuvre, mais, au moins, on ne passe pas son temps à bailler et à regarder sa montre ! En fait, tout au long du film, le comportement totalement invraisemblable des protagonistes le dispute aux scènes totalement grotesques. On espère que le véritable Japon est un peu différent de celui que nous montre Kurosawa, un Japon où règnent le misogynisme, l'aigreur et la jalousie. 2 moments savoureux en 4 heures 1/2 : voir un japonais conduire dans son pays une automobile Peugeot avec volant à gauche (au Japon, les voitures ont le volant à droite puisqu'on roule à gauche sur les routes de ce pays; à noter que Kurosawa avait déjà utilisé une Peugeot dans "Tokyo Sonata" !); entendre de la musique écossaise avec cornemuse dans un des chapitres. Sinon : rideau !
La suite était attendue, merci de l'avoir proposée une semaine plus tard, c'est une façon intelligente de distribuer un film dont la longueur aurait été "rédhibitoire"... L'esprit de cette seconde partie est différent de l'esprit de la première.... Ici, les faits et situations sont beaucoup plus concrètes, il est plus questions de faits, que de psychologie... Les deux jeunes femmes (15 ans plus tard), ont des vies peu ordinaires encore, (l'une est persuadée d'être un ours), L'atmosphère du film est très réaliste et au fond peu dénonciatrice.....L'aspect technique un peu moins grisant.... Mais surtout cette fois, le film est en trois chapitres (il dure deux heures 30) et l'essentiel est le dernier : l'épilogue.... Cet épilogue remet tout à plat et surtout les motivations de assassin et de la mère de la jeune victime, absolument lugubres et "poignantes"..... Ce film c'est un lourd secret que se cachent des êtres qui se connaissent depuis longtemps.... C'est absolument fascinant.....Il est quand même conseillé de voir la première partie avant.... N'hésitez pas.....