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Henrick H.
4 abonnés
119 critiques
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4,5
Publiée le 31 juillet 2014
Dans cette deuxième partie, on retrouve toujours une réalisation aussi soignée et la suite des destins quinze ans après le drame. Cependant, une légère déception pour ce deuxième opus au niveau du dénouement final , non pas sur la qualité des révélations de celui-ci mais plutôt sur la longueur et la répétitivité des explications lors de la scène de la confrontation finale. Malgré tout, un excellentissime film, il faut dire qu'il était difficile de maintenir une telle qualité globale durant 4h30 !
"Shokuzai,celles qui voulaient oublier" est évidemment à voir juste après le premier volet,pour apprécier pleinement la lente montée en pression dramatique et narrative. Le segment sur Akiko apparaît comme le plus faiblard,le traumatisme de la jeune femme étant trop démonstratif. Mais il s'approche du fantastique. La partie consacrée à Yuka fait basculer le récit,sortant du cheminement habituel,avec un personnage bien écrit,manipulateur et vengeur. Enfin,la longue conclusion consacrée à Asako,la mère écœurée de chagrin,dénoue tous les fils,au prix de twists parfois placés au chausse-pied. Asako,celle par qui tout arrive et tout repart. Celle qui s'habille constamment de noir,et dont les élégantes apparitions sont annonciatrices de vibrations funestes. Kiyoshi Kurosawa prend le parti d'un rythme apaisé,languissant,jouant sur les non-dits culturels chez les Japonais. Comment faire un deuil injuste autrement que par la vengeance? Comment dépasser ses peurs et réapprendre à vivre? Toutes ces femmes se sont imposées elles-mêmes pénitence. Ce thriller feutré et glaçant laisse son empreinte durablement.
Entre facilités scénaristiques et couleuvres dures à avaler, le tout digne d'un mauvais roman policier comme on aimerait ne jamais en avoir lu, ce deuxième volet met en place un dispositif de destruction de toute la trame mystérieuse que la première partie avait pourtant si patiemment tissée. La déception est à la hauteur de l'attente, énorme.
Excellent !!! La seconde partie est moins angoissante mais les retournements de situation sont magistraux !!! Ce film vous tient en haleine jusqu'à la fin.
Ce deuxième volet s'occupe toujours du destin des témoins du meurtre de leur camarade. Toute ces femmes sont à jamais marquées par cette horrible rencontre faite dans leur enfance. Tout en traitant du parcours de chacune Kiyoshi Kurosawa revient à l'intrigue principale du film,à la révélation glaçante.
Une deuxième partie tout aussi sombre et passionnante que la première. Kiyoko Koizumi est fantastique et les personnages de Chizuru Ikewaki et Teruyuki Kagawa carrément flippants. Cette façon qu'a Kurozawa de faire des monstres à l'apparence angelique est toujours une merveille. Les révélations de la fin valent l'attente et à aucun moment on se doute de ça. Un très très bon diptyque pour peu qu'on apprécie l'ambiance nippone. Moi j'adore....
Cette deuxième partie de Shokuzai est moins angoissante, moins grotesque aussi, plus constante dans un registre hybride, tragico-burlesque. Pas sûr que cette tonalité aboutisse à quelque chose de très convaincant, mais le résultat est un peu moins lourd. Aux thèmes de la culpabilité et de la rédemption s'ajoutent ici ceux de la jalousie et de la vengeance. On peut toujours reprocher au scénario un certain schématisme, un côté "catalogue des réactions possibles face à un traumatisme d'enfance", ou "illustrations du petit manuel de psychologie en terre nippone, chapitre Névroses féminines". L'aspect démonstratif est cependant moins pénalisant à la fin, puisqu'il s'intègre dans la résolution de l'histoire et de l'enquête policière. Une résolution qui captive d'abord avant de lasser peu à peu, à force de s'étirer dans le temps, de se diluer dans des explications aussi échevelées que bavardes. Le film semblait vouloir jouer la carte du mystère, il s'en trouve finalement - et malheureusement - dépourvu. Pour voir ce que Kiyoshi Kurosawa peut donner de meilleur dans le registre du mystère angoissant, il faut se replonger dans sa filmo et (re)découvrir l'excellent Cure ou le très singulier Kaïro...
Le dernier volet de l'excellent film "Shokuzai", fait en 2 parties. J'avais déjà publié ma critique de la première partie : "celles qui voulaient se souvenir", en indiquant que c'était rare au cinéma de voir 2 films autour d'une même histoire de base. Les japonais sont très forts. Autant la 1ère partie tenait en haleine pour nous obliger à courir voir la 2nde, autant la 2ème dévoile le mystère assez rapidemment et offre ensuite un enchainement de rebondissements plus gores les uns que les autres. A trop vouloir faire trash, ce deuxième volet peut parfois perdre un peu en crédibilité. Mais ça vaut vraiment le coup de les voir tous les 2 !!! Un excellent thriller nippon...
Suite et fin avec Shokuzai - Celles qui voulaient oublier qui reprend un schéma identique à son prédécesseur à savoir 2 portraits et même 3 puisque la conclusion attendue est en fait un moyen de découvrir davantage le personnage de Kyôko. Là où il y a un peu de déception c’est que j’espérais une intrigue plus alambiquée où chaque portrait aurait fourni un élément de réponse sur les circonstances de la mort d’Emili. Ce second épisode traine aussi parfois en longueur notamment dans son ultime partie si bien qu’on se demande si cette version cinématographique est vraiment adapté (pour rappel il s’agit en fait d’une série japonaise de 5 épisodes). Malgré tout, l’ensemble constitue quand même une excellente œuvre où se mêle humour, drame ou encore fantaisie.
(Une seule critique pour les deux films) Des coïncidences et des petites incohérences m'ont parfois gênées. L’œuvre reste toutefois intéressante, tantôt angoissante, tantôt émouvante. Parmi les différents segments, mes préférés sont ceux de la poupée et de l'ours.
Du pur drame japonais. Lumières, cadrages, photographie et personnages étudiés avec minutie et beaucoup de soncérité. Un clair obscur jouant sans cesse avec suspense et sévérité qui rime avec vérité. Une leçon morale, qui vient par elle même dans la lenteur juste du style cinématographique nippon. La vengeance est un vilain défaut si elle ne se partage pas. À méditer.
Dans cette partie, le ton est moins glauque que dans Shokuzai 1, l'ambiance est toujours très prenante bien que moins sombre et les personnages représentent toujours des entités communes au Japon. Le point fort de cette partie réside dans la résolution qui mèle habilement le passé et le présent, on apprend tout ce qu'il y a à savoir sur celle qui a perdu son enfant. Le coté marquant du premier opus est un peu oublié ici, dommage. La mise en scène non linéaire est vraiment au centre de ce film et le rend unique, une bouffée d'air frais au milieu de tous ces réalisateurs se limitant au strict minimum.
La première partie avait su cultiver ma curiosité et l'envie de voir cette seconde partie. Mais, quelle déception !!! En effet, cette seconde partie s'avère très longue, très caricaturale. On ne croit pas aux personnages ! Et la fin, voulant mener à tout prix ses twists, est ridicule et interminable (on nous raconte toutes les histoires en plusieurs exemplaires). De fait, je vous déconseille aussi de voir la première tant Shokuzai est un tout : si le film est en deux parties, c'est juste pour éviter d'avoir un seul film de 4h30 !