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Un visiteur
3,5
Publiée le 3 juillet 2013
En France, on a pas l’habitude de ce genre de film, et moi non plus, donc j’ai trouvé des longueurs, des choses "inutiles" (alors y’a vraiment un passage dans la première partie… et long en plus, j’vous raconte pas!!) , des incohérences, de mauvais jeux d’éclairage, et une musique parfois caricaturale voire inappropriée…
Vous me rejoindrez sûrement, sur ces points… cependant, si on prend le film dans sa globalité, que l’on analyse la réaction de chaque personnage, et leur psychologie, que l’on comprend l’âme du film, là où le réalisateur a voulu nous emmener, si on regarde Shokuzai avec un œil différent, on peut clairement admirer la complexité recherchée du psyché des personnages, son scénario tortueux mené par des acteurs convaincants qui ne manqueront pas de laisser le spectateur en haleine jusqu’à la scène finale.
Entre facilités scénaristiques et couleuvres dures à avaler, le tout digne d'un mauvais roman policier comme on aimerait ne jamais en avoir lu, ce deuxième volet met en place un dispositif de destruction de toute la trame mystérieuse que la première partie avait pourtant si patiemment tissée. La déception est à la hauteur de l'attente, énorme.
Par contre, dans "celles qui voulaient oublier", les deux personnages, l'ours et surtout la fleuriste m'ont paru assez antipathiques. Quant au chapitre explicatif, c'est celui que j'ai le moins aimé : c'est alambiqué, invraisemblable. Le scénario ne semble pas du tout écrit et montre toute sa faiblesse. Je me demande bien ce qu'il en est du roman. Juste une remarque: les mères dans ces films n'ont pas la part belle. Il y a bien sûr la mère d'Emili, froide et atroce, mais celle de la poupée et celle de l'ours ne sont pas très très tendres non plus envers leurs filles et ont sans doute une responsabilité dans leurs pathologies !
2 h 10 + 2 h 20 = 4 heures 30 d'un cinéma époustouflant ! Il n'est pas possible de ne voir que la première partie, la deuxième s'impose vraiment ! Les personnages sont apparemment d'une rare tranquillité mais la souffrance, le malheur vivent en eux... Que de secrets, que de non-dits, rendent finalement l'intrigue insoupçonnable, dévoilée dans le dernier tableau de l'histoire. Un chef d'œuvre !
La première partie rappelle un peu celle du premier film. On note directement l'absence de couleurs, et un personnage complexé, qui vit très mal le traumatisme. Presque plus glauque encore, si c'est possible, on suit le cas de conscience de cette jeune fille face à son frère qu'elle apprécie mais qui manifestement apprécie trop les petites filles. La première partie du film est assez forte, donne le ton d'emblée, quoique servie par un choix musical assez étrange (de la cornemuse?). La deuxième partie, là encore, détonne. D'emblée, la couleur vive revient, la dernière jeune fille est fleuriste et son magasin est intégralement vert. On croit respirer, mais déjà le patron se pointe et s'offre des libertés dans l'arrière-boutique. Décidément, les personnages masculins ne sont pas à l'honneur dans ce film. Mais cette partie nous réserve une nouveauté, cette dernière jeune fille se révèle manipulatrice et profiteuse, et on suit ses manigances sur fond de musique légère accompagnant l'ensemble. C'est d'ailleurs la seule partie qui révèlera finalement un personnage masculin faible, mais plus engageant. Pourquoi cette note, dans ce cas, alors que ces deux parties sont réussies? Malheureusement vient une dernière partie, la conclusion. Et là, le film dérape. Cette conclusion, est très très longue, très bavarde, nous donnant révélations sur révélations martelées par des dialogues interminables. Que cette conclusion révèle un mal-être et un non dit intéressant ne fait malheureusement pas oublier la faiblesse de cette partie, qui gâche l'ensemble.
Dans cette deuxième partie, on retrouve toujours une réalisation aussi soignée et la suite des destins quinze ans après le drame. Cependant, une légère déception pour ce deuxième opus au niveau du dénouement final , non pas sur la qualité des révélations de celui-ci mais plutôt sur la longueur et la répétitivité des explications lors de la scène de la confrontation finale. Malgré tout, un excellentissime film, il faut dire qu'il était difficile de maintenir une telle qualité globale durant 4h30 !
Ouf , cette 2eme partie est bien plus serieuse que la 1ère . Mais que c'est long tout de même ce dernier tableau et final !!!!! À part le tableau de l'ours , tout le reste se suit bien et on apprecie la vie de la petite fleuriste et sa malice . Ouf c'est finie .
Passons tout de suite sur ce qui fâche:1 ou 2 chapitres tout à fait dispensables et une fin tirée par les cheveux(l'ex-compagon/directeur d'école qui ouvre une lettre trouvée dans un coffre-fort,mais après tout pourquoi pas?,ce n'est pas ce qui est important ici mais bien ce qui se trame derrière les personnages)pour aller à l'essentiel,une mise en scène magistrale(les 2 films du diptyque étant indissociables,le 2è éclairant le premier)de laquelle on pardonnera,je le répète,le chapitre assez ch***t sur le type qui prend son pied avec les fétiches.
La première partie avait su cultiver ma curiosité et l'envie de voir cette seconde partie. Mais, quelle déception !!! En effet, cette seconde partie s'avère très longue, très caricaturale. On ne croit pas aux personnages ! Et la fin, voulant mener à tout prix ses twists, est ridicule et interminable (on nous raconte toutes les histoires en plusieurs exemplaires). De fait, je vous déconseille aussi de voir la première tant Shokuzai est un tout : si le film est en deux parties, c'est juste pour éviter d'avoir un seul film de 4h30 !
Au final, Shokuzai (épisodes 1 et 2) est une saga mitigée qui oscille entre poésie et facilité. Le scénario est riche, avec des personnages bien écrits (même si je suis moins optimiste sur le jeu des actrices), un sujet fort et une intrigue intéressante. Le film aborde la culpabilité, le pardon, la résilience, les blessures de l’enfance et nous offre également un regard glacial sur la société japonaise, notamment sur la place des femmes. Avec toutes ces qualités on ne peut s’empêcher de se dire que Shokuzai aurait pu être un très grand film et qu’il y a un certain gâchis. Parce que sur cette très bonne base, le réalisateur ne fait pas toujours dans la finesse, ni dans le dynamisme. Avec ses révélations et ses rebondissements plus ou moins crédibles, il plane au-dessus de cette saga comme un petit parfum de feuilleton de l’été (ce qui n’est pas forcément pour me déplaire), mais feuilleton de l’été sans son ingrédient principal : le rythme ! Parce que c’est lent, mais c’est lent ! J’ai l’impression que le film se complait dans une lenteur incompréhensible et inutile qui n’apporte rien au propos. La fin tourne par exemple inexplicablement en rond et tire en longueur comme si le réalisateur était payé à la minute. Et le jeu des acteurs pose à certains moments sérieusement problème. Au final, Shokuzai nous laisse un petit goût amer et un sentiment mitigé parce qu’il y a vraiment de belles choses et une histoire riche, mais on voit trop bien ce que le film aurait pu être et n'est pas.
Du pur drame japonais. Lumières, cadrages, photographie et personnages étudiés avec minutie et beaucoup de soncérité. Un clair obscur jouant sans cesse avec suspense et sévérité qui rime avec vérité. Une leçon morale, qui vient par elle même dans la lenteur juste du style cinématographique nippon. La vengeance est un vilain défaut si elle ne se partage pas. À méditer.
Après le premier volet, je m'attendais à un autre fascinant voyage dans l'univers japonais. Je n'ai pas été déçu, et bien au-delà, car outre le jeu parfait des acteurs, l'histoire nous maintient en haleine même si elle est invraisemblable.
Comment nos critiques de cinéma ont-elles pu ne pas réaliser à quel point ce film est affligeant de pauvreté quant à son écriture ? C'est une question qu'un cinéphile un peu exigeant est en droit de se demander. On peut mettre sur le compte de la subjectivité beaucoup de choses quant à ce film comme pour tant d'autres, mais je ne comprends pas que l'on puisse à ce point ignorer la vacuité d'ensemble de cette mini-saga, et surtout sur ses maladresses de scénario. Il faut voir pour le croire le dénouement, totalement ridicule de ce film. Toutes les incohérences, les dialogues visiblement écrit à l'emporte-pièce : c'est affligeant. De quoi s'interroger non seulement sur la qualité du réalisateur, mais aussi et surtout de nos critiques.
Excellent !!! La seconde partie est moins angoissante mais les retournements de situation sont magistraux !!! Ce film vous tient en haleine jusqu'à la fin.